Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




vendredi 30 décembre 2011

Grenoble (38) : Deux policiers blessés lors d’une intervention

Les policiers de l’Unité canine légère de Grenoble sont intervenus vers minuit, dans la nuit de mercredi à jeudi, avenue Jean-Perrot où une agression leur avait été signalée.
Les gardiens de la paix contraints de lâcher les chiens pour maîtriser les suspects

Sur place, ils ont en effet constaté que trois hommes s’en prenaient physiquement à un quatrième qui tentait de leur échapper avec son vélo.

Les gardiens de la paix ont évidemment voulu s’interposer mais ils ont été, à leur tour, pris à partie par les agresseurs qui les ont insultés, menacés puis frappés.

Si bien que les policiers ont lâché leurs chiens sur eux _ sans les avoir démuselés _ pour pouvoir maîtriser les trois hommes et les interpeller.

Ces derniers, âgés de 19, 32 et 55 ans, ont été placés en garde à vue à l’hôtel de police.

Deux gardiens de la paix, parmi lesquels une jeune femme, ont été légèrement blessés lors de l’altercation.

source : Le Dauphiné Libéré (30 décembre 2011)

jeudi 29 décembre 2011

Bouafle (78) : Un policier légèrement blessé lors d'un contrôle routier

Un policier a été légèrement blessé au cours d'un contrôle routier jeudi après-midi à Bouafle (Yvelines), a-t-on appris de source proche de l'enquête. Vers 16H00, une patrouille a décidé de contrôler une Toyota Yaris roulant à vive allure à Bouafle. Dans un premier temps, le conducteur s'est arrêté avant de redémarrer et de prendre la fuite en marche arrière. Les policiers ont pris en chasse et intercepté à nouveau la Toyota, qui a alors percuté par l'arrière le véhicule de police. Un fonctionnaire a été légèrement blessé dans la collision.

Le conducteur de la Toyota a pris la fuite.

source : TF.fr (29 décembre 2011)

Pointe-à-Pitre (971) : Prison ferme pour avoir renversé un policier

Un homme a été condamné à 8 mois fermes et à payer des dommages et intérêts à sa victime. Alors qu'il roulait sans casque, il avait voulu échapper à un contrôle routier. Dans sa fuite, il avait renversé puis trainé un policier sur quelques mètres.

Les faits jugés la semaine dernière par le Tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre remontent au 29 novembre.

Des policiers sont en patrouille en région pointoise. Ils demandent au prévenu de garer sa moto. Ni lui, ni son passager ne portaient alors de casque.

Il n'en fallait pas plus pour l'histoire tourne au rodéo. Le pilote prend la rue Léthière à contre-sens, avant d'être rattrapé par les forces de l'ordre.

Mais alors, que ces derniers s'apprêtaient à le contrôler, le prévenu a accéléré, heurtant un policier et le trainant sur plusieurs mètres.

L'homme sera finalement maitrisé, non sans grande difficulté : plaqué au sol, il se débat et insulte les agents.

A la barre, il dira que « c'était un accident et qu'il était énervé ». Il a été condamné à 8 mois fermes avec maintien en détention.

Il devra, par ailleurs, verser 600€ à la victime, qui avait bénéficié de 5 jours d'Incapacité de Travail Temporaire, suite à sa chute.

source : DOM.actu.com (29 décembre 2011)

mercredi 28 décembre 2011

Montcenis (71) : 8 mois de prison ferme pour avoir menacé la Police avec un fusil à pompe

Les festivités de Noël se sont terminées dans la douleur dimanche soir pour une famille de Montcenis.
En effet, en début de soirée, un homme sous l'emprise de l'alcool, s'est saisi d'une arme, à savoir un fusil à pompe, et a menacé sa famille. Ce sont des voisins qui ont donné l'alerte et la Police est intervenue rue du Coin Petit. Les Policiers ont été menacés, de coups de feu tirés en l'air, avant que l'individu, un quinquagénaire, finisse par être maîtrisé.
Il a été conduit au commissariat de Police, placé en cellule de dégrisement, avant que sa garde-à-vue lui soit notifiée. Il a été présenté ce mardi au parquet de Chalon-sur-Saône qui a décidé de le placer en détention provisoire, dans l'attente de son jugement en comparution immédiate.

8 mois de prison ferme

C'est ce mercredi après-midi que le quinquagénaire, âgé de 59 ans, a été jugé à Chalon-sur-Saône. Et le Tribunal a eu la main lourde. Le Monticinois a en effet été condamné à 18 mois de prison, dont huit mois fermes, pour violences avec armes sur des Policiers. Il a en effet été clairement établi que le forcené avait pointé les Policiers avec son arme, dans ce qui aurait pu tourner à un bain de sang, si les fonctionnaires de Police n'avaient pas fait preuve d'une très grande maîtrise en parvenant à le maîtriser, après qu'il ait tiré plusieurs fois en l'air avec son fusil à pompe.

Le Tribunal a décidé de maintien du mandat de dépôt. Le Monticinois passera donc le réveillon du nouvel an au centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand. Outre la peine de prison ferme, le Tribunal a décidé d'une mise à l'épreuve pendant deux ans, avec une obligation de soins pour son penchant naturel sur l'alcool !

source : Le Creusot.fr (28 décembre 2011)

Aix-en-Provence (13) : un mois après la mort du policier, la famille éprouvée et attentive

Trente jours, et pourtant c'était hier. Trente jours, que le lieutenant de police Eric Lalès, 37 ans, père de deux fillettes, a été mortellement atteint de trois balles de kalachnikov.

Trente jours, et pourtant c'était hier. Trente jours, que le lieutenant de police Eric Lalès, 37 ans, père de deux fillettes, a été mortellement atteint de trois balles de kalachnikov, deux à l'épaule et une dans la tête.

Cette nuit-là, il poursuivait avec son équipier de la brigade anticriminalité d'Aix, un commando de cambrioleurs lourdement armés. Les malfaiteurs revenaient de Venelles, où ils avaient volé des produits surgelés, après avoir fracturé la porte du magasin Picard à l'aide d'une disqueuse.

Représentée par Me Emmanuel Molina, la famille d'Éric Lalès a marqué toute la police mais pas seulement, par son incroyable dignité. "Très éprouvée par ce drame terrible, la partie civile entend demeurer très attentive au développement de l'enquête et attend de la justice une mobilisation exemplaire pour que l'ensemble des auteurs de ce crime odieux soient rapidement identifiés et sanctionnés comme il se doit", évoque l'avocat de la famille.

Samedi 24 décembre à 6 h du matin, un homme a été interpellé dans un camp de gens de voyage de Marseille. "Les proches d'Eric Lalès demeurent déterminés à ce que justice soit faite", promet Me Emmanuel Molina, qui représente également l'autre policier blessé, celui qui se trouvait au volant du véhicule pris pour cible sur la RD9, à hauteur de la zone des Estroublans, à Vitrolles.

Depuis, le Parquet d'Aix-en-Provence a ouvert une information judiciaire, notamment pour les faits de "vols en bande organisée", "recel de biens", "infraction à la législation sur les armes", "participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un crime", "meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique" et "tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique".

Les policiers de la Division criminelle et de répression du banditisme de la PJ de Marseille sont chargés de mener les investigations.

source : La Provence (28 décembre 2011)

Saint-Jean-de-Luz (64) : Il avait agressé deux policiers

L’homme de 35 ans, vivant à Ondres, avait agressé un policier dans la nuit de samedi à dimanche alors qu'il marchait sur le pont Charles-De-Gaulle, à Saint-Jean-de-Luz, avec sa sœur et sa mère.

Il a donné un coup de poing au policier, lui cassant le nez et une dent, puis l’a mordu à la main, et a craché au visage d’un autre représentant des forces de l’ordre.

Il était présenté cet après-midi devant le tribunal correctionnel de Bayonne pour une comparution immédiate. L'homme a affirmé ne se souvenir de rien de cette soirée, sans doute en raison de l’alcool qu’il avait absorbé, et a mis l’accent sur de gros soucis familiaux.

La représentante du ministère public avait requis deux mois d’emprisonnement avec maintien en détention. Le tribunal a opté pour quatre mois, dont trois mois et demi avec sursis et mise à l’épreuve durant dix-huit mois. Il a été maintenu en détention, mais devrait sortir de prison la semaine prochaine.

source : Sud Ouest (28 décembre 2011)

Dijon (21) : Des policiers insultés, menacés, frappés

La (triste) série continue pour les policiers dijonnais : à deux reprises, lundi, des gardiens de la paix ont été menacés de mort, insultés, ou frappés.

Les policiers dijonnais ne sont pas à la fête ces dernières semaines : alors que leur collègue grièvement blessé en poursuivant des cambrioleurs à Chenôve est toujours en arrêt de travail, alors que deux jeunes Mahorais viennent d’être condamnés (voir nos éditions d’hier) pour avoir porté des coups de poing et des coups de pied à quatre gardiens de la paix, la soirée de lundi n’a pas été de tout repos…

Vers 17 h 45, alors qu’une équipe de police-secours intervenait au magasin Carrefour Toison-d’Or pour interpeller deux jeunes gens que les agents de sécurité avaient surpris en train de dérober des sous-vêtements et des viennoiseries, l’un d’entre eux s’est énervé. Il a menacé de mort les policiers, les a insultés, s’est rebellé. Il a été conduit avec difficultés au commissariat central, et placé en garde à vue.
Le voleur violent n’avait que 15 ans

L’adolescent, qui n’est âgé que de 15 ans et demeure à Dijon, sera convoqué devant le juge des enfants pour menaces de mort réitérées, outrage, rébellion et vol en réunion. Son comparse, âgé de 14 ans, qui était resté beaucoup plus calme lors de l’interpellation, sera convoqué devant le délégué du procureur de la République.

Vers 21 h 15, c’est un homme ivre interpellé place Grangier alors qu’il avait sur lui un couteau et un cutter qui s’est énervé dans le fourgon de police, blessant un gardien de la paix. Il a été conduit dans les geôles de dégrisement puis placé en garde à vue. Sept heures après les faits, son taux d’alcoolémie atteignait encore 1,6 g. L’homme, âgé de 37 ans, domicilié dans un foyer d’accueil dijonnais, sera convoqué devant le tribunal correctionnel.

source : Le Bien Public (28 décembre 2011)

mardi 27 décembre 2011

Troyes (10) : Deux Policers blessés par un forcené

Un policier blessé au genou et l'autre grièvement mordu : un homme en état de furie n'a pu être maîtrisé qu'au Taser

« Tsunami, tsunami, ça va être la fin du monde ! » hurlait-il vendredi soir, à sa fenêtre. Romuald, 41 ans, présenté hier au tribunal correctionnel en comparution immédiate, paraît avoir retrouvé son calme et ses esprits.
Comme l'a souligné l'un des deux policiers blessés, qu'assistait Me Pernet : « Vendredi soir, il montrait un visage complètement opposé, il était complètement fou, il criait qu'il allait tuer tout le monde. »
Vers 21 h, la police a été avertie que, boulevard Jules-Guesde, un « forcené était retranché chez lui, menaçant de mettre fin à ses jours », expose le président Gérard Launoy. À l'arrivée des policiers et des pompiers, il jetait des objets par la fenêtre et vociférait : « Tsunami, tsunami… » Romuald n'acceptait l'idée de se rendre qu'à la condition d'obtenir un entretien « Ben Laden, Sarkozy ou Obama. »
Finalement, les policiers ont défoncé la porte. « Vous avez bousculé les meubles pour entraver l'avancée des policiers », rappelle le président au prévenu qui n'a pu être neutralisé vers 22 h qu'avec un Taser.

« Perte de matière »

Juste avant, alors qu'un des policiers, pourtant équipé d'un gilet pare-balles, tentait de le calmer en lui maintenant la tête, Romuald l'aurait férocement mordu à l'aisselle, au point d'arracher un morceau de chair : « Il y a perte de substance », précise le certificat médical qui fixe l'ITT (incapacité temporaire totale) à 7 jours. Le prévenu est aussi poursuivi pour avoir, dans sa rage, blessé au genou, un autre policier, en arrêt de travail jusqu'au 10 janvier.
Il n'a pas été jugé hier. Frédéric Ebel, vice-procureur a requis un délai, demandant à ce que Romuald bénéficie d'une expertise psychiatrique.
En effet, depuis mai, la police en est à sa septième intervention face à ses agitations. Romuald a mis son comportement sur le compte de la colère provoquée par une dispute avec une de ses ex-compagnes. « Je ne me suis pas rendu parce que je ne voulais pas retourner à l'hôpital psychiatrique où j'ai déjà fait deux séjours. Quant à la morsure, c'était juste pour me défendre et je n'ai jamais donné de coup de pied à personne », affirme-t-il.
Une précédente expertise avait conclu à « l'absence de pathologie mentale » de Romuald qui « donne l'impression d'une fragilité psychoaffective en voie de décompensation ».
En tout cas, le prévenu estime ne pas avoir de besoin de traitement médical et explique que c'est justement pour cette raison qu'il a récemment arrêté brutalement de prendre ses antidépresseurs…
« Mon problème, c'est d'être chômeur, je passe mes journées à ne rien faire et je ne supporte pas ça », confie cet homme, titulaire d'un bac électromécanique obtenu dans son Cameroun natal qu'il a quitté pour arriver à Troyes, en 2003.
Le tribunal a renvoyé l'examen de l'affaire au 1er février.
Contrairement à ce qu'avait demandé le représentant du ministère public, il n'a pas prononcé de maintien en détention. Il a donné raison à l'avocat de la défense, Me Benjamin Madelenat, qui avait plaidé pour une remise en liberté sous contrôle judiciaire : « Vous devrez pointer deux fois par semaine au commissariat », a conclu le président.

source : L'Est Eclair (27 décembre 2011)

lundi 26 décembre 2011

Abrest (03) : Il blesse un policier lors d'un contrôle

Il s’agissait d’un contrôle routier tout ce qu’il y a de plus banal. Vendredi, en début d’après-midi, un jeune Vichyssois de 28 ans, au guidon d’une 125, a été contrôlé par la police sur l’avenue de Vichy, à Abrest. Seulement, il n’avait ni permis de conduire, ni assurance. Non coopératif, les noms d’oiseaux ont fusé sur les policiers, qui l’ont placé en garde à vue. Mais il a continué à se rebeller et un fonctionnaire a été blessé au genou (pour quatre jours d’ITT). Le jeune homme a reçu une convocation par officier de police judiciaire pour outrage, rébellion, défaut de permis et d’assurance.

source : La Montagne (26 décembre 2011)

Billère (64) : ivre, il casse les dents d'un policier

Vendredi soir, un jeune homme âgé de 29 ans veut rentrer chez sa compagne dans une résidence de la rue du Château d’Este à Billère. Il est accompagné d’un ami, âgé de 45 ans, avec qui il a dû boire plus d’un verre tant les deux hommes paraissent ivres.

La jeune femme refuse l’entrée du logement à son compagnon qui s’énerve et veut forcer la porte. Sa compagne prend peur et appelle les secours. Une patrouille de policiers se rend sur les lieux un peu plus tard, à 19h45. Leur arrivée fait monter l’excitation des deux hommes.

Particulièrement énervé, le plus jeune se débat quand un fonctionnaire veut l’empêcher de forcer la porte. D’un coup de coude il lui casse plusieurs dents, ce qui vaudra à la victime une interruption temporaire de travail de trois jours. À l’issue d’une action confuse, comme on dit dans le jargon sportif, les deux hommes sont finalement maîtrisés et placés en cellule de dégrisement.

Une fois ses esprits retrouvés, le jeune homme a reconnu les faits. Remis en liberté, il sera convoqué devant le tribunal de grande instance de Pau en février prochain. Il devra répondre de violence volontaire sur personne détentrice de l’autorité publique. L’enquête a par contre disculpé son compagnon de beuverie qui a plus cherché à s’interposer qu’à faire le coup de poing lui aussi.

source : La République des Pyrénées (26 décembre 2011)