Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




vendredi 30 décembre 2011

Grenoble (38) : Deux policiers blessés lors d’une intervention

Les policiers de l’Unité canine légère de Grenoble sont intervenus vers minuit, dans la nuit de mercredi à jeudi, avenue Jean-Perrot où une agression leur avait été signalée.
Les gardiens de la paix contraints de lâcher les chiens pour maîtriser les suspects

Sur place, ils ont en effet constaté que trois hommes s’en prenaient physiquement à un quatrième qui tentait de leur échapper avec son vélo.

Les gardiens de la paix ont évidemment voulu s’interposer mais ils ont été, à leur tour, pris à partie par les agresseurs qui les ont insultés, menacés puis frappés.

Si bien que les policiers ont lâché leurs chiens sur eux _ sans les avoir démuselés _ pour pouvoir maîtriser les trois hommes et les interpeller.

Ces derniers, âgés de 19, 32 et 55 ans, ont été placés en garde à vue à l’hôtel de police.

Deux gardiens de la paix, parmi lesquels une jeune femme, ont été légèrement blessés lors de l’altercation.

source : Le Dauphiné Libéré (30 décembre 2011)

jeudi 29 décembre 2011

Bouafle (78) : Un policier légèrement blessé lors d'un contrôle routier

Un policier a été légèrement blessé au cours d'un contrôle routier jeudi après-midi à Bouafle (Yvelines), a-t-on appris de source proche de l'enquête. Vers 16H00, une patrouille a décidé de contrôler une Toyota Yaris roulant à vive allure à Bouafle. Dans un premier temps, le conducteur s'est arrêté avant de redémarrer et de prendre la fuite en marche arrière. Les policiers ont pris en chasse et intercepté à nouveau la Toyota, qui a alors percuté par l'arrière le véhicule de police. Un fonctionnaire a été légèrement blessé dans la collision.

Le conducteur de la Toyota a pris la fuite.

source : TF.fr (29 décembre 2011)

Pointe-à-Pitre (971) : Prison ferme pour avoir renversé un policier

Un homme a été condamné à 8 mois fermes et à payer des dommages et intérêts à sa victime. Alors qu'il roulait sans casque, il avait voulu échapper à un contrôle routier. Dans sa fuite, il avait renversé puis trainé un policier sur quelques mètres.

Les faits jugés la semaine dernière par le Tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre remontent au 29 novembre.

Des policiers sont en patrouille en région pointoise. Ils demandent au prévenu de garer sa moto. Ni lui, ni son passager ne portaient alors de casque.

Il n'en fallait pas plus pour l'histoire tourne au rodéo. Le pilote prend la rue Léthière à contre-sens, avant d'être rattrapé par les forces de l'ordre.

Mais alors, que ces derniers s'apprêtaient à le contrôler, le prévenu a accéléré, heurtant un policier et le trainant sur plusieurs mètres.

L'homme sera finalement maitrisé, non sans grande difficulté : plaqué au sol, il se débat et insulte les agents.

A la barre, il dira que « c'était un accident et qu'il était énervé ». Il a été condamné à 8 mois fermes avec maintien en détention.

Il devra, par ailleurs, verser 600€ à la victime, qui avait bénéficié de 5 jours d'Incapacité de Travail Temporaire, suite à sa chute.

source : DOM.actu.com (29 décembre 2011)

mercredi 28 décembre 2011

Montcenis (71) : 8 mois de prison ferme pour avoir menacé la Police avec un fusil à pompe

Les festivités de Noël se sont terminées dans la douleur dimanche soir pour une famille de Montcenis.
En effet, en début de soirée, un homme sous l'emprise de l'alcool, s'est saisi d'une arme, à savoir un fusil à pompe, et a menacé sa famille. Ce sont des voisins qui ont donné l'alerte et la Police est intervenue rue du Coin Petit. Les Policiers ont été menacés, de coups de feu tirés en l'air, avant que l'individu, un quinquagénaire, finisse par être maîtrisé.
Il a été conduit au commissariat de Police, placé en cellule de dégrisement, avant que sa garde-à-vue lui soit notifiée. Il a été présenté ce mardi au parquet de Chalon-sur-Saône qui a décidé de le placer en détention provisoire, dans l'attente de son jugement en comparution immédiate.

8 mois de prison ferme

C'est ce mercredi après-midi que le quinquagénaire, âgé de 59 ans, a été jugé à Chalon-sur-Saône. Et le Tribunal a eu la main lourde. Le Monticinois a en effet été condamné à 18 mois de prison, dont huit mois fermes, pour violences avec armes sur des Policiers. Il a en effet été clairement établi que le forcené avait pointé les Policiers avec son arme, dans ce qui aurait pu tourner à un bain de sang, si les fonctionnaires de Police n'avaient pas fait preuve d'une très grande maîtrise en parvenant à le maîtriser, après qu'il ait tiré plusieurs fois en l'air avec son fusil à pompe.

Le Tribunal a décidé de maintien du mandat de dépôt. Le Monticinois passera donc le réveillon du nouvel an au centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand. Outre la peine de prison ferme, le Tribunal a décidé d'une mise à l'épreuve pendant deux ans, avec une obligation de soins pour son penchant naturel sur l'alcool !

source : Le Creusot.fr (28 décembre 2011)

Aix-en-Provence (13) : un mois après la mort du policier, la famille éprouvée et attentive

Trente jours, et pourtant c'était hier. Trente jours, que le lieutenant de police Eric Lalès, 37 ans, père de deux fillettes, a été mortellement atteint de trois balles de kalachnikov.

Trente jours, et pourtant c'était hier. Trente jours, que le lieutenant de police Eric Lalès, 37 ans, père de deux fillettes, a été mortellement atteint de trois balles de kalachnikov, deux à l'épaule et une dans la tête.

Cette nuit-là, il poursuivait avec son équipier de la brigade anticriminalité d'Aix, un commando de cambrioleurs lourdement armés. Les malfaiteurs revenaient de Venelles, où ils avaient volé des produits surgelés, après avoir fracturé la porte du magasin Picard à l'aide d'une disqueuse.

Représentée par Me Emmanuel Molina, la famille d'Éric Lalès a marqué toute la police mais pas seulement, par son incroyable dignité. "Très éprouvée par ce drame terrible, la partie civile entend demeurer très attentive au développement de l'enquête et attend de la justice une mobilisation exemplaire pour que l'ensemble des auteurs de ce crime odieux soient rapidement identifiés et sanctionnés comme il se doit", évoque l'avocat de la famille.

Samedi 24 décembre à 6 h du matin, un homme a été interpellé dans un camp de gens de voyage de Marseille. "Les proches d'Eric Lalès demeurent déterminés à ce que justice soit faite", promet Me Emmanuel Molina, qui représente également l'autre policier blessé, celui qui se trouvait au volant du véhicule pris pour cible sur la RD9, à hauteur de la zone des Estroublans, à Vitrolles.

Depuis, le Parquet d'Aix-en-Provence a ouvert une information judiciaire, notamment pour les faits de "vols en bande organisée", "recel de biens", "infraction à la législation sur les armes", "participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un crime", "meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique" et "tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique".

Les policiers de la Division criminelle et de répression du banditisme de la PJ de Marseille sont chargés de mener les investigations.

source : La Provence (28 décembre 2011)

Saint-Jean-de-Luz (64) : Il avait agressé deux policiers

L’homme de 35 ans, vivant à Ondres, avait agressé un policier dans la nuit de samedi à dimanche alors qu'il marchait sur le pont Charles-De-Gaulle, à Saint-Jean-de-Luz, avec sa sœur et sa mère.

Il a donné un coup de poing au policier, lui cassant le nez et une dent, puis l’a mordu à la main, et a craché au visage d’un autre représentant des forces de l’ordre.

Il était présenté cet après-midi devant le tribunal correctionnel de Bayonne pour une comparution immédiate. L'homme a affirmé ne se souvenir de rien de cette soirée, sans doute en raison de l’alcool qu’il avait absorbé, et a mis l’accent sur de gros soucis familiaux.

La représentante du ministère public avait requis deux mois d’emprisonnement avec maintien en détention. Le tribunal a opté pour quatre mois, dont trois mois et demi avec sursis et mise à l’épreuve durant dix-huit mois. Il a été maintenu en détention, mais devrait sortir de prison la semaine prochaine.

source : Sud Ouest (28 décembre 2011)

Dijon (21) : Des policiers insultés, menacés, frappés

La (triste) série continue pour les policiers dijonnais : à deux reprises, lundi, des gardiens de la paix ont été menacés de mort, insultés, ou frappés.

Les policiers dijonnais ne sont pas à la fête ces dernières semaines : alors que leur collègue grièvement blessé en poursuivant des cambrioleurs à Chenôve est toujours en arrêt de travail, alors que deux jeunes Mahorais viennent d’être condamnés (voir nos éditions d’hier) pour avoir porté des coups de poing et des coups de pied à quatre gardiens de la paix, la soirée de lundi n’a pas été de tout repos…

Vers 17 h 45, alors qu’une équipe de police-secours intervenait au magasin Carrefour Toison-d’Or pour interpeller deux jeunes gens que les agents de sécurité avaient surpris en train de dérober des sous-vêtements et des viennoiseries, l’un d’entre eux s’est énervé. Il a menacé de mort les policiers, les a insultés, s’est rebellé. Il a été conduit avec difficultés au commissariat central, et placé en garde à vue.
Le voleur violent n’avait que 15 ans

L’adolescent, qui n’est âgé que de 15 ans et demeure à Dijon, sera convoqué devant le juge des enfants pour menaces de mort réitérées, outrage, rébellion et vol en réunion. Son comparse, âgé de 14 ans, qui était resté beaucoup plus calme lors de l’interpellation, sera convoqué devant le délégué du procureur de la République.

Vers 21 h 15, c’est un homme ivre interpellé place Grangier alors qu’il avait sur lui un couteau et un cutter qui s’est énervé dans le fourgon de police, blessant un gardien de la paix. Il a été conduit dans les geôles de dégrisement puis placé en garde à vue. Sept heures après les faits, son taux d’alcoolémie atteignait encore 1,6 g. L’homme, âgé de 37 ans, domicilié dans un foyer d’accueil dijonnais, sera convoqué devant le tribunal correctionnel.

source : Le Bien Public (28 décembre 2011)

mardi 27 décembre 2011

Troyes (10) : Deux Policers blessés par un forcené

Un policier blessé au genou et l'autre grièvement mordu : un homme en état de furie n'a pu être maîtrisé qu'au Taser

« Tsunami, tsunami, ça va être la fin du monde ! » hurlait-il vendredi soir, à sa fenêtre. Romuald, 41 ans, présenté hier au tribunal correctionnel en comparution immédiate, paraît avoir retrouvé son calme et ses esprits.
Comme l'a souligné l'un des deux policiers blessés, qu'assistait Me Pernet : « Vendredi soir, il montrait un visage complètement opposé, il était complètement fou, il criait qu'il allait tuer tout le monde. »
Vers 21 h, la police a été avertie que, boulevard Jules-Guesde, un « forcené était retranché chez lui, menaçant de mettre fin à ses jours », expose le président Gérard Launoy. À l'arrivée des policiers et des pompiers, il jetait des objets par la fenêtre et vociférait : « Tsunami, tsunami… » Romuald n'acceptait l'idée de se rendre qu'à la condition d'obtenir un entretien « Ben Laden, Sarkozy ou Obama. »
Finalement, les policiers ont défoncé la porte. « Vous avez bousculé les meubles pour entraver l'avancée des policiers », rappelle le président au prévenu qui n'a pu être neutralisé vers 22 h qu'avec un Taser.

« Perte de matière »

Juste avant, alors qu'un des policiers, pourtant équipé d'un gilet pare-balles, tentait de le calmer en lui maintenant la tête, Romuald l'aurait férocement mordu à l'aisselle, au point d'arracher un morceau de chair : « Il y a perte de substance », précise le certificat médical qui fixe l'ITT (incapacité temporaire totale) à 7 jours. Le prévenu est aussi poursuivi pour avoir, dans sa rage, blessé au genou, un autre policier, en arrêt de travail jusqu'au 10 janvier.
Il n'a pas été jugé hier. Frédéric Ebel, vice-procureur a requis un délai, demandant à ce que Romuald bénéficie d'une expertise psychiatrique.
En effet, depuis mai, la police en est à sa septième intervention face à ses agitations. Romuald a mis son comportement sur le compte de la colère provoquée par une dispute avec une de ses ex-compagnes. « Je ne me suis pas rendu parce que je ne voulais pas retourner à l'hôpital psychiatrique où j'ai déjà fait deux séjours. Quant à la morsure, c'était juste pour me défendre et je n'ai jamais donné de coup de pied à personne », affirme-t-il.
Une précédente expertise avait conclu à « l'absence de pathologie mentale » de Romuald qui « donne l'impression d'une fragilité psychoaffective en voie de décompensation ».
En tout cas, le prévenu estime ne pas avoir de besoin de traitement médical et explique que c'est justement pour cette raison qu'il a récemment arrêté brutalement de prendre ses antidépresseurs…
« Mon problème, c'est d'être chômeur, je passe mes journées à ne rien faire et je ne supporte pas ça », confie cet homme, titulaire d'un bac électromécanique obtenu dans son Cameroun natal qu'il a quitté pour arriver à Troyes, en 2003.
Le tribunal a renvoyé l'examen de l'affaire au 1er février.
Contrairement à ce qu'avait demandé le représentant du ministère public, il n'a pas prononcé de maintien en détention. Il a donné raison à l'avocat de la défense, Me Benjamin Madelenat, qui avait plaidé pour une remise en liberté sous contrôle judiciaire : « Vous devrez pointer deux fois par semaine au commissariat », a conclu le président.

source : L'Est Eclair (27 décembre 2011)

lundi 26 décembre 2011

Abrest (03) : Il blesse un policier lors d'un contrôle

Il s’agissait d’un contrôle routier tout ce qu’il y a de plus banal. Vendredi, en début d’après-midi, un jeune Vichyssois de 28 ans, au guidon d’une 125, a été contrôlé par la police sur l’avenue de Vichy, à Abrest. Seulement, il n’avait ni permis de conduire, ni assurance. Non coopératif, les noms d’oiseaux ont fusé sur les policiers, qui l’ont placé en garde à vue. Mais il a continué à se rebeller et un fonctionnaire a été blessé au genou (pour quatre jours d’ITT). Le jeune homme a reçu une convocation par officier de police judiciaire pour outrage, rébellion, défaut de permis et d’assurance.

source : La Montagne (26 décembre 2011)

Billère (64) : ivre, il casse les dents d'un policier

Vendredi soir, un jeune homme âgé de 29 ans veut rentrer chez sa compagne dans une résidence de la rue du Château d’Este à Billère. Il est accompagné d’un ami, âgé de 45 ans, avec qui il a dû boire plus d’un verre tant les deux hommes paraissent ivres.

La jeune femme refuse l’entrée du logement à son compagnon qui s’énerve et veut forcer la porte. Sa compagne prend peur et appelle les secours. Une patrouille de policiers se rend sur les lieux un peu plus tard, à 19h45. Leur arrivée fait monter l’excitation des deux hommes.

Particulièrement énervé, le plus jeune se débat quand un fonctionnaire veut l’empêcher de forcer la porte. D’un coup de coude il lui casse plusieurs dents, ce qui vaudra à la victime une interruption temporaire de travail de trois jours. À l’issue d’une action confuse, comme on dit dans le jargon sportif, les deux hommes sont finalement maîtrisés et placés en cellule de dégrisement.

Une fois ses esprits retrouvés, le jeune homme a reconnu les faits. Remis en liberté, il sera convoqué devant le tribunal de grande instance de Pau en février prochain. Il devra répondre de violence volontaire sur personne détentrice de l’autorité publique. L’enquête a par contre disculpé son compagnon de beuverie qui a plus cherché à s’interposer qu’à faire le coup de poing lui aussi.

source : La République des Pyrénées (26 décembre 2011)

Dijon (21) : Ivres, ils frappent des policiers

Vendredi soir vers 23 h 30, deux Dijonnais âgés de 20 et 21 ans, en état d’ivresse manifeste, se sont battus et ont importuné des passagers ainsi que la conductrice d’un bus Divia situé place de la Libération à Dijon.

Après un signalement au 17 par des passagers du bus, les deux fauteurs de troubles ont été rattrapés par quatre fonctionnaires de police qui leur ont demandé de se soumettre à un contrôle d’identité.

Or, les deux jeunes hommes ont refusé et se sont rebellés. Ils ont alors porté plusieurs coups contre les policiers, avec notamment un coup de pied à la mâchoire d’une fonctionnaire, qui a entraîné plusieurs jours d’interruption temporaire de travail (ITT).

Les quatre policiers ont déposé plainte et trois d’entre eux sont blessés légèrement.

Après leur interpellation, les auteurs des coups ont été placés sous mandat de dépôt samedi soir.

source : Le Bien Public (26 décembre 2011)

Le Thillot (88) : un gendarme poignardé lors d'une interpellation

Un gendarme de 26 ans a été grièvement blessé samedi, au Thillot, dans les Vosges, après avoir reçu des coups de couteau d'un déséquilibré qu'il tentait de maîtriser à la sortie d'un supermarché, a indiqué lundi la gendarmerie. Ses jours ne sont pas en danger, ont précisé les militaires.

Trois gendarmes s'étaient rendus dans un supermarché de cette commune, samedi après-midi, après avoir été prévenus qu'un client présentait un comportement violent. "Il avait jeté une bouteille au visage d'une caissière. A priori, c'est quelqu'un de connu dans ce village", a indiqué à l'AFP une porte-parole de la gendarmerie des Vosges. Lors de l'arrivée des militaires, le suspect s'est jeté sur eux et a frappé l'un d'eux de plusieurs coups de couteau, notamment à la tête et dans le dos. Un deuxième fonctionnaire a également reçu un coup, superficiel, à la nuque.

Le parquet d'Epinal a estimé que l'état mental du suspect était incompatible avec une garde à vue. Il a ordonné que l'agresseur présumé retourne dans un hôpital psychiatrique de la région, où il venait de passer un séjour. Une information judiciaire devrait être ouverte dans les prochains jours.

source : TF1 (26 décembre 2011)

vendredi 23 décembre 2011

Villelongue-Dels-Monts (66) : Une policière blessée par un chauffard

Une femme policier de la Police aux frontières (Paf) a été blessée hier vers 6 heures du matin en tentant d’interpeller un automobiliste à Villelongue-Dels-Monts dans les Pyrénées-Orientales. Le chauffard l’a percutée avant de prendre la fuite.

Il avait été repéré par une patrouille dans le secteur du Perthus : les agents ont décidé de contrôler l’automobiliste qui conduisait dangereusement.

Mais ce dernier a tenté de leur échapper et une course-poursuite s’est engagée entre les deux véhicules, jusqu’à ce que le fuyard se trouve bloqué dans une impasse. Il a alors foncé dans la voiture de police, qui s’était placée en travers de la route, et a heurté la policière, qui a été blessée à la jambe.

Trois coups de feu ont été tirés par ses collègues, sans qu’on sache s’ils ont touché leur cible.

Hospitalisée quelques heures, la fonctionnaire a quitté l’hôpital en fin d’après-midi. L’enquête a été confiée au SRPJ de Montpellier, qui a identifié le fuyard et tentait hier soir encore de l’interpeller. L’homme purgeait une peine de prison sous le régime du bracelet électronique, et avait demandé il y a quelques jours à peine qu’il lui soit retiré.

source : Le Midi Libre (21 décembre 2011)

Dijon (21) : Il fonce sur une policière avec sa voiture

Dans le cadre de surveillances régulières réalisées dans le quartier Junot à Dijon, une fonctionnaire de police a été blessée dans la nuit de mercredi à jeudi.

Vers 2 h 30 du matin, à l’angle de l’avenue du Drapeau et de la rue Olympe-de-Gouges, trois personnes cherchaient à se cacher dans un véhicule suspect, une Peugeot 205. En face d’elle se trouvait une voiture police-secours avec trois policiers.

Or, afin de voir ce qui se tramait dans l’autre voiture, deux des trois policiers (le chef de bord à la place avant droite et une policière à la place arrière gauche) étaient sortis du véhicule. À ce moment précis, le conducteur de la 205 a subitement donné un coup d’accélérateur et a percuté la portière arrière gauche de la voiture de police. Avec la violence du choc, la portière a heurté la jambe gauche de la fonctionnaire de police âgée de 31 ans, qui a été blessée (*).

La voiture était volée

Ensuite, les trois individus ont pris la fuite en quittant le véhicule qui venait en fait d’être volé quelques minutes auparavant au niveau de l’avenue du Drapeau.

Dans la foulée, une équipe de la Brigade anticriminalité (Bac), une équipe canine et une équipe police-secours les ont interpellés.

Le conducteur, âgé de 21 ans, est un habitant de Bézouotte (canton de Mirebeau-sur-Bèze) ; il avait un taux d’alcoolémie de 1,40 gramme d’alcool par litre de sang. Son frère âgé de 18 ans, un Dijonnais, avait 1,08 d’alcool gramme par litre de sang. La troisième personne interpellée, un homme de 20 ans habitant Dijon, avait lui 0,90 gramme d’alcool par litre de sang.

Tous les trois ont été placés en garde à vue.

(*) Pour l’anecdote, cette policière avait déjà été blessée la semaine dernière sur une intervention : elle avait reçu un coup de pied et avait été mordue à un poignet.

source : Le Bien Public (23 décembre 2011)

lundi 19 décembre 2011

Gond-Pontouvre (16) : deux Policiers blessés à la sortie d'une discothèque

Ils étaient à la sortie de la discothèque dans la zone des Avenauds à Champniers vers 3h20 dans la nuit de samedi à dimanche parce qu’ils avaient été appelés par un couple. Elle se plaignait d’une main aux fesses. Il disait qu’il avait reçu une bouteille du groupe qui avait manqué de respect à sa compagne.

Les policiers du commissariat d’Angoulême avaient à peine fini de régler l’affaire lorsqu’ils ont vu un jeune homme sortir en titubant, passablement aviné. Il a trébuché, s’est étalé de tout son long, s’est sérieusement blessé au visage. Les policiers lui ont porté secours, l’ont mis en sécurité en attendant les pompiers.

Un attroupement s’est formé, mais sans souci. Mais le beau-frère de la victime, 28 ans et 1,4 gramme d’alcool dans le sang, qui sortait de la discothèque, a mis en doute leurs compétences de secouriste en les insultant. Les policiers ont voulu l’interpeller, mais il a porté des coups au visage d’un des fonctionnaires qui s’en sort avec des points de suture et six jours d’arrêt. L’homme a aussi blessé au poignet celui qui tentait de le menotter.

Résultat: six jours d’arrêt aussi. Le beau-frère a finalement été maîtrisé et placé en garde à vue au commissariat. Il s’est aussi réfugié derrière son imprégnation pour dire que son sang n’avait fait qu’un tour. Il s’expliquera au tribunal en mai.

source : La Charente Libre (19 décembre 2011)

Caen (14) : un policier blessé, trois Caennais arrêtés

Une course-poursuite s’est engagée à Mondeville, puis Caen, vers 3 h 30 dans la nuit de samedi à dimanche. Les policiers ont pris en chasse les occupants d’une Ford Fiesta présumée volée. Pour la stopper, ils ont fait usage du Diva, dispositif d’interception des véhicules automobiles. Quand il est jeté sur la chaussée, ce système, muni de pointes, permet de dégonfler progressivement les pneus sans les éclater.

Alcoolisés, quatre Caennais, âgés de 18 à 23 ans, ont été arrêtés et placés en garde à vue. Lors de l’interpellation un peu musclée, un policier s’est démis l’épaule : il a dû être opéré. Sur les quatre Caennais mis en cause, une jeune fille a été laissée libre. La garde à vue des trois garçons est prolongée : ils seront déférés demain lundi, avant d’être jugés en comparution immédiate. Les poursuites pénales visent le vol en réunion (de la voiture), le défaut de permis de conduire, le refus d’obtempérer et la rébellion.

source : Ouest-France (18 décembre 2011)

vendredi 16 décembre 2011

Dijon (21) : Une policière mordue au bras

Une policière a été blessée par un coup de pied et mordue, dans la nuit de mercredi à jeudi, lors d’une intervention à Dijon.

Jeudi, à 3 h 10, les policiers du roulement de nuit sont intervenus dans un appartement de la rue des Péjoces à Dijon, où un différend opposait une mère à sa fille. Celle-ci, manifestement ivre, avait jeté des affaires par terre, et menaçait physiquement sa mère.

A leur arrivée, les gardiens de la paix ont tenté d’apaiser la situation. Une policière, qui voulait s’interposer, a reçu un coup de pied à la main. En outre, elle a été violemment mordue à un poignet.

Finalement maîtrisée, la jeune femme agressive a été ramenée dans les locaux du commissariat de police. Elle a refusé de se soumettre au dépistage d’alcoolémie.

La fonctionnaire de police a déposé plainte. Ses contusions lui valent un arrêt de travail de deux jours.

L’auteur des violences, âgée de 24 ans, répondra de son délit le 26 mars devant le tribunal correctionnel de Dijon, sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).

source : Le Bien Public (16 décembre 2012)

mercredi 14 décembre 2011

Chenôve (21) : Policier blessé - deux mineurs mis en examen

L'agresseur du policier blessé à Chenôve n'a pas encore été identifié, a indiqué le parquet lundi 12 décembre 2011.

Les deux mineurs ont été mis en examen pour "tentative de vol avec effraction en réunion". Ils ont été placés sous contrôle judiciaire, a déclaré le procureur de la République de Dijon, Eric Lallement.

Une seconde information judiciaire contre X a été ouverte pour "violence volontaire avec ITT de plus de 8 jours sur agent de la force publique", a précisé le procureur. "L'agresseur n'a pas pu être formellement identifié parmi ces deux personnes", a dit M. Lallement.

Le policier de 35 ans, qui avait été violemment frappé à la tête, est sorti de l'hôpital lundi après-midi, a-t-on appris auprès du syndicat Unité SGP Police-FO de Côte-d'Or. Souffrant d'un traumatisme crânien et de multiples contusions, il avait été hospitalisé jeudi 8 décembre dans un "état sérieux", mais ses jours n'étaient "pas en danger".

Le policier a subi une intervention et "ne devrait pas avoir de séquelles", selon le parquet. A l'arrivée de la patrouille sur les lieux d'un cambriolage jeudi soir, plusieurs individus ont pris la fuite. Le policier s'est lancé à la poursuite de l'un des fuyards. Alors qu'il se trouvait derrière un bâtiment, il a été violemment frappé à la tête par un homme avec un objet.

Les enquêteurs ignorent si l'agresseur est l'un des participants au cambriolage, ni avec quel objet il a frappé le policier. Ayant perdu connaissance, le gardien de la paix n'a pu donner l'alerte avec son talkie-walkie que plusieurs minutes plus tard.

source : France 3 (13 décembre 2012)

Marseille (13) : L'hommage de la Nation à Eric LALES


Un millier de policiers ont assisté lundi aux obsèques de leur collègue décédé jeudi des suites de ses blessures par balles tirées par un cambrioleur. Dignité et colère contenue.

Ils ont le regard dur, plein d’une colère contenue. Ils gardent la tête haute et se montrent soudés dans cet instant difficile. Environ mille policiers ont assisté, lundi après-midi, aux obsèques de leur collègue décédé jeudi matin des suites de ses blessures. Dans la nuit du 27 au 28 novembre à Vitrolles, le policier avait été touché à la tête et à l’épaule par une rafale de kalachnikov, après une course poursuite avec des malfaiteurs, auteurs d’une série de cambriolages.
La cérémonie a débuté à 15h25 dans la cour de l’Evêché, le bâtiment abritant l’hôtel de police de Marseille, en présence du ministre de l’Intérieur Claude Guéant, de la veuve du policier, de sa famille et de ses collègues du commissariat d’Aix-en-Provence.
Les yeux fixés sur les quatre écrans placés dehors, les policiers n’ont pas desserré les dents.
« Vous avez donné votre vie pour la nation. » Claude Guéant remettait au lieutenant Eric Lales les insignes de chevalier de la Légion d’honneur, à titre posthume.
« On a ouvert le feu à l’arme de guerre, on a ouvert le feu à hauteur d’homme », condamnait-il. Une délégation du commissariat de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise), où travaillait Eric Lales avant d’être muté dans les Bouches-du-Rhône au sein d’une brigade anti-criminalité (BAC), ainsi que de nombreux élus étaient également présents.
Le cercueil du lieutenant Lales était porté par ses collègues de la BAC d’Aix-en-Provence en tenue.

Silencieux et déterminés

« L’engagement en BAC n’est pas un engagement anodin, soulignait le ministre de l’Intérieur, ils interviennent en première ligne. » Dehors, des motards et des équipages BAC venaient d’interrompre leur service pour rendre hommage à leur collègue. « Nous ne cherchons pas la vengeance, poursuivait Claude Guéant, nous sommes déterminés à la justice. »
Toujours les yeux rivés sur les écrans, pas un mot n’est prononcé, les visages restent impassibles. « Justice pour Eric Lales, justice pour sa famille mais aussi justice pour la France », continuait le ministre. Une compagnie de soutien à la police de proximité se joignait alors aux collègues massés dehors. Sans bruit.
Hugues Parant, le préfet de région, avait remis la médaille d’or pour acte de courage et de dévouement à Eric Lales. Le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard, avait apposé sur son cercueil la médaille d’honneur de la Police nationale.
Et si Claude Guéant rendait compte de « l’émotion de la nation toute entière », les policiers rassemblés dehors mêlaient à cette émotion une colère qui ne s’apaisera pas, même avec l’interpellation des tireurs.
Il y avait hier les autorités ministérielles dans la cour de l’Evêché, et les policiers de terrain dignement massés à l’entrée.

source : La Marseillaise (13 décembre 2012)

samedi 29 octobre 2011

Cherbourg (50) : des policiers agressés en centre-ville

Une dizaine de policiers cherbourgeois ont été pris à partie par une bande de jeunes dans la nuit du 27 au 28 octobre. Trois d'entre eux ont été condamné à des peines de prison ferme vendredi 28 octobre.

Vendredi 28 octobre, des policiers appelés par le propriétaire d'un bar de nuit de la rue de la Paix à Cherbourg ont été pris à partie par plusieurs personnes.

La brigade d'unité canine et le brigade anti-criminalité ont été appelées en renfort pour interpeller trois individus. Cependant, les policiers ont dû faire face à une bande de jeunes excités au moment où ils procédaient à l'interpellation.

Un policier a même été frappé au visage lors de l'arrestation. Le calme est revenu à l'aide de bombes lacrymogènes.

Vendredi 28 octobre, trois jeunes sont passé devant le tribunal de Cherbourg. L'un d'entre eux a été condamné à cinq mois de prison ferme. Les deux autres, dont un footballeur de l'ASC, ont été condamné à trois mois de prison ferme.

source : La Manche Libre (29 octobre 2011)

Epernay (51) : Jet de projectile Un policier blessé à la tête

Un agent de police d'Epernay a été blessé à la tête à la suite d'un jet de projectile, mercredi soir, dans le quartier Bernon à Epernay. Prévenue par des résidents d'un immeuble du quartier, de la présence de perturbateurs dans un hall, la police s'est rendue sur place vers 20 h 20. La nuit étant tombée, les forces de police sont intervenues, comme c'est généralement le cas pour des opérations en conditions « sensibles », à deux véhicules. Sur place, les fonctionnaires de police repèrent un groupe composé d'une dizaine de jeunes. Mais d'après leurs observations, la bande est paisible et ne perturbe en aucun cas la tranquillité des habitants.
Les agents décident alors de rejoindre leur véhicule garé à une dizaine de mètres de là. Mais alors qu'ils parviennent à l'angle d'un immeuble, l'agression se produit.
Une autre bande d'individus, cachés dans la pénombre, jette sur les agents des mottes de terre contenant des pierres. Un policier est touché à la tête. Il est aussitôt raccompagné au véhicule de police pendant que les autres agents entreprennent de prendre en chasse la bande d'agresseurs.
Mais les travaux actuellement en cours dans le quartier facilitent la fuite de la petite bande qui ne sera pas reprise. Les policiers décident de se regrouper à leur véhicule puis de conduire leur collègue à l'hôpital. Un peu plus tard dans la soirée, un autre équipage de police a été dépêché sur place pour sécuriser le quartier. Aucun autre incident n'a été à déplorer.
Le policier blessé et touché au cuir chevelu s'est vu délivrer quatre jours d'ITT (incapacité totale de travail), mais n'a pas souhaité se mettre en arrêt de travail.
Le commissaire de police d'Epernay, Benjamin Daubigny, juge cet incident d'autant plus regrettable que « le quartier s'était nettement apaisé ces dernières semaines ». Pour l'officier, cet incident est le fruit d'une frange minoritaire de la population du quartier.
Un appel à témoin est lancé pour permettre l'identification des auteurs de l'agression afin d'aider à la résolution de l'enquête ouverte sur ces faits. La police assure l'anonymat des éventuels témoins avec la possibilité de déposer sous X. Pour faire part de toute information, contacter le 03.26.56.96.60.

source : L'Union (29 octobre 2011)

jeudi 27 octobre 2011

Reims (51) : Trois policiers caillassés par une trentaine de jeunes

Une arrestation a dégénéré mardi soir au quartier Orgeval à Reims. Se rebellant, un homme a blessé un policier au visage tandis qu'une trentaine d'individus appelés à l'aide ont caillassé la patrouille. Celle-ci a pu se dégager avec l'agresseur.

Coups de poing, pierres et bouteilles ont volé bas mardi soir au quartier Orgeval à Reims. Un policier a été frappé, sa patrouille caillassée lors d'une arrestation qui a dégénéré rue du Docteur-Schweitzer.
Les faits se sont produits vers 19 h 30. Au départ, le commissariat a été informé de l'intrusion d'un supposé cambrioleur dans le jardin d'une maison de la rue de Rethel. Une équipe de la section d'intervention composée de trois fonctionnaires a été envoyée sur place. En cours de route, elle a appris que l'individu avait quitté les lieux et aurait importuné deux jeunes femmes rue du 106e RI.
Arrivés rue du Docteur-Schweitzer, au niveau de la place Pierre-de-Fermat, les agents ont repéré à l'arrêt du tramway un homme qui correspondait au signalement. Il s'agit d'un massif gaillard de 36 ans déjà connu de la justice. D'emblée, l'individu s'est montré agressif envers les policiers. Il s'est précipité sur eux et a porté deux coups de poing au visage d'un brigadier, lui occasionnant une plaie saignante au menton.

Flash-Ball, lacrymogène et grenade

Malgré une vive rébellion, la patrouille a pu le menotter mais il a ameuté le quartier pour qu'on lui vienne en aide. Une trentaine d'individus ont alors surgi du porche de la place Pierre-de-Fermat, lieu habituel de rassemblement. « Nous ne savons même pas s'ils connaissent l'individu », commente un syndicaliste policier, Olivier Balangé, « car il existe dans les zones sensibles une solidarité de quartier qui amène des individus à s'opposer systématiquement à la police en cas d'interpellation. »
A Orgeval, les assaillants ont jeté des pierres et des canettes sur les trois fonctionnaires qui ont d'abord fait usage de leur bombe lacrymogène pour les repousser.
La troupe est revenue à la charge. Le policier qui avait le Flash-Ball a tiré à deux reprises, toujours sous les jets de projectiles que lui et ses collègues ont pu éviter en se mettant à l'abri derrière leur véhicule et l'arrêt du tram.
Une fois l'individu embarqué, la voiture de police s'est retrouvée encerclée. Ses occupants ont alors jeté une « grenade de désencerclement ». « Il s'agit d'une grenade qui projette neuf billes en caoutchouc au niveau des jambes », explique un policier. « Ça cingle les tibias, ce qui nous permet de desserrer un attroupement hostile. »
Profitant du moment de stupeur occasionné par l'usage de la grenade, la patrouille a pu se dégager avec plusieurs impacts sur la carrosserie tandis que les renforts arrivaient, mais les assaillants s'étaient dispersés définitivement.

Casse au commissariat


Au commissariat, le brigadier frappé au visage a été pris en charge par les pompiers et conduit aux urgences du CHU (il en est ressorti le soir même avec plusieurs points de suture et deux jours d'incapacité totale de travail) tandis que son agresseur était placé en garde à vue.
L'homme ne s'est pas calmé dans les geôles, bien au contraire. Surexcité, il a dégondé la porte de sa cellule et cassé un carreau. Sa garde à vue se prolongeait hier après-midi. Parallèlement, une enquête a été ouverte pour tenter d'identifier certains des auteurs du caillassage.
D'après les services de police, pareille scène de violences urbaines ne s'était pas produite à Reims depuis plusieurs mois. « Ça s'était calmé depuis pas mal de temps », confirme Olivier Balangé, « mais à tout moment, une interpellation peut mal tourner. »

source : L'Union (27 octobre 2011)

mercredi 26 octobre 2011

Reims (51) : Coup de boule sur le policier

Un vol à l'étalage s'est mal terminé jeudi après-midi à l'Intermarché Courlancy du boulevard Wilson. L'auteur s'est fait prendre par la sécurité après avoir chipé deux bouteilles d'alcool.
Conduit dans un local, il a refusé de restituer le butin et s'est énervé lors de l'arrivée des policiers. Il a tenté de frapper l'un d'eux avec une bouteille avant de se débattre lors de la pose des menottes.
Au commissariat, il a opposé une nouvelle résistance matérialisée par un coup de tête sur un fonctionnaire (trois jours d'incapacité totale de travail).
Jugé en comparution immédiate, Bonazebi Binzembo, 27 ans, a été condamné à six mois de prison dont quatre avec sursis et mise à l'épreuve.
Incarcéré ce week-end dans l'attente de son procès, il a été remis en liberté par le tribunal avec la possibilité de purger ses deux mois ferme sous un mode aménagé.

source : L'Union (26 octobre 2011)

Ile de France : près de 300 policiers blessés chaque mois depuis début 2011

Près de 2.700 policiers ont été blessés en service dans l'ensemble de l'agglomération parisienne (Paris et les départements de la petite couronne) sur les 9 premiers mois de l'année 2011, soit une moyenne de près de 300 par mois, a annoncé la préfecture de police de Paris (PP).

Ces policiers ont été blessés "notamment dans le cadre d'opérations de maintien de l'ordre, de contrôles routiers, d'interpellations", selon PPrama, la lettre hebdomadaire de la préfecture.

A titre d'exemple, la PP évoque l'un des derniers épisodes de violences envers des policiers survenu le 23 octobre à Stains (Seine-Saint-Denis). Alors que des policiers patrouillent en voiture, des pierres sont lancées sur leur voiture, brisant l'une des vitres. Deux policiers reçoivent des éclats de verre dans les yeux "leur occasionnant des rayures de la cornée" et 2 et 3 jours d'ITT, précise la PP.

"Ces chiffres sont à la fois le résultat de la RGPP (révision générale des politiques publiques), avec la baisse des effectifs et le fait d'une délinquance beaucoup plus jeune et plus violente", a estimé Nathalie Orioli, secrétaire régionale de l'agglomération parisienne d'Unité police SGP-FO (premier syndicat de gardiens de la paix).

"La riposte face aux policiers est de plus en plus violente, mais il n'y a pas de zone de non-droit pour les policiers qui vont sur le terrain", a-t-elle ajouté.

"Bien évidemment le métier de policier est de plus en plus difficile, et ces chiffres reflètent cette réalité. Les gens confrontés aux policiers sont de plus en plus violents", a également estimé Jean-Claude Delage, le secrétaire national d'Alliance (2e syndicat des gardiens de la paix).

"Cette dangerosité du métier implique une réaction proportionnée de l'Etat, et notamment des magistrats qui devraient infliger des condamnations plus sévères", a-t-il expliqué.

Sur cette même période en 2010, 18 policiers de plus avaient été blessés dans l'agglomération parisienne (2717). Un policier avait également trouvé la mort en avril 2010.

source : 20 Minutes (26 octobre 2011)

lundi 24 octobre 2011

Stains (93) : Deux policiers blessés

Deux fonctionnaires de la Brigade anti-criminalité (BAC) ont été légèrement blessés dimanche soir alors qu'ils effectuaient une ronde dans le quartier du Clos Saint-Lazare à Stains (Seine-Saint-Denis). "Ils ont été blessés par l'explosion d'un mortier d'artifice, interdit à la vente, précise une source policière. Puis ils ont été hospitalisés d'urgence à l'Hôtel Dieu".

Deux et trois jours d'ITT

Selon la Préfecture de Seine-Saint-Denis, "les deux fonctionnaires sont sortis de l'hôpital dès dimanche soir et se portent bien". L'un deux a eu deux jours d'ITT (Interruption temporaire de travail ndlr), l'autre, trois. Il n'y a eu aucune interpellation.

source : Metro (24 octobre 2011)

jeudi 20 octobre 2011

Bourges (18) : obsèques nationales pour la policière


Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a salué jeudi la mémoire d'Anne Pavageau, policière tuée "en héroïne du devoir" par un forcené vendredi à la préfecture du Cher, lors d'émouvantes obsèques nationales jeudi à Bourges devant plusieurs milliers de personnes."Anne Pavageau n'est pas seulement tombée victime du devoir, elle est tombée en héroïne du devoir", a déclaré M. Guéant lors d'un vibrant hommage à cette policière de 30 ans, à son courage, à sa "formidable disponibilité", à son "dévouement sans borne".

source : TF1 (20 octobre 2011)

mercredi 19 octobre 2011

Fort-de-France (972) : Heurts entre jeunes et policiers

Dix-neuf personnes ont été placées en garde à vue mardi soir à Fort-de-France après des heurts entre des jeunes du quartier de Sainte-Thérèse et des policiers, dont quatre ont été légèrement blessés, a-t-on appris mercredi auprès de la police. Ces heurts, avec échanges de jets de pierre et tirs de grenades lacrymogènes, font suite à l'application d'une décision de fermeture administrative d'un petit commerce du quartier, provoquant la colère des riverains et notamment des jeunes.

Dressant le bilan de la nuit sur RCI Martinique, Véronique Doneu, adjointe au directeur départemental de la sécurité publique, a indiqué mercredi matin que "quatre policiers avaient été légèrement blessés par des jets de pierre" et que la police avait procédé à "19 interpellations" à la suite de ces heurts. Sur les 19 personnes interpellées et "placées en garde à vue, deux l'ont été pour violence à agents, deux autres pour port d'armes et une dizaine pour attroupement armé", a-t-elle précisé. Au plan matériel, Véronique Doneu a ajouté qu'au cours de la soirée, un magasin de motos avait été en partie pillé et des motos volés.

Selon des témoignages des habitants de quartier, la petite épicerie visée par la mesure de fermeture administrative faisait aussi office de bar et assurait un véritable "service social", son propriétaire accordant des crédits à ses clients en difficultés financières. Lors des échauffourées, des jeunes ont érigé des barrages de palettes et brûlé des poubelles sur l'avenue Maurice Bishop, entraînant sa fermeture par les policiers. Le calme est revenu peu avant minuit.

source : Le Point (19 octobre 2011)

Roubaix (59) : Contrôle tumultueux

C'est une Golf grise qui est contrôlée le 15 octobre par des policiers d'une compagnie républicaine de sécurité. Mais ça se passe très mal et un des CRS est traîné sur plusieurs dizaines de mètres.

La Golf grise, à part qu'elle venait de Grande-Bretagne et que sa conduite était à droite, ne présentait pas de caractère particulier.
Toujours est-il que, lorsque le conducteur s'arrête, apparemment normalement, un CRS entre le torse par le carreau ouvert de la portière droite. Et, là, brusquement, le conducteur redémarre sur les chapeaux de roues. Le CRS est traîné sur une longue distance avant que la voiture s'arrête à nouveau.

Pas sans mal : un des policiers donne au passage un coup de tonfa dans le pare-brise de l'auto et le casse ; un autre CRS tire un coup de flash-ball sur le conducteur qui présente un gros hématome à l'épaule. Quant au CRS traîné par la voiture, il s'en sort sans trop de casse physique. « On est passé près d'un drame, pourquoi avez-vous réagi comme ça ? », s'enquiert la présidente Nourith Reliquet.
Omar B., 30 ans, bredouille qu'il a eu très peur car il se trouve en séjour irrégulier. « Vous êtes de Gaza, vous êtes de nationalité palestinienne ? », interroge la présidente. Le prévenu explique, toujours très difficilement, qu'il a eu très peur à cause des traitements policiers qu'il a subis, durant son enfance et sa jeunesse, à Gaza.
Me Patrick Lambert reprend ces arguments et, au final, le prévenu, jamais condamné, s'en tire avec 12 mois de sursis

source : Nord Eclair (18 octobre 2011)

mardi 18 octobre 2011

Dijon (21) : Une femme policier insultée et frappée

La scène s’est déroulée rue du Bourg, en plein centre-ville de Dijon, dimanche, peu avant deux heures du matin, lorsque les gardiens de la paix d’une patrouille de police secours ont voulu procéder au contrôle d’un homme qui se trouvait en complet état d’ivresse.

L’individu, un Dijonnais âgé de 20 ans, s’est énervé à la vue des uniformes. Il a insulté les policiers et a frappé au visage une femme gardien de la paix avant d’être maîtrisé et conduit au commissariat central.

Il a été placé en garde à vue à l’issue d’un séjour dans les geôles de dégrisement (son taux d’alcoolémie atteignait 1,40 g.) et aurait reconnu avoir insulté et giflé la policière, qui a déposé plainte.

Le jeune homme a été remis en liberté, et sera convoqué devant le tribunal correctionnel dans le cadre d’une comparution en reconnaissance préalable de culpabilité (le « plaider-coupable »).

source : Le Bien Public (18 octobre 2011)

lundi 17 octobre 2011

Toulon (83) : Des policiers blessés lors d’une intervention

Deux policiers toulonnais ont été blessés vendredi soir alors qu’ils intervenaient au centre-ville à la suite d’un différend.

Les faits se sont produits vers 22 heures, rue Vincent-Courdouan lorsque des fonctionnaires se sont présentés au domicile d’un couple manifestement en état d’ébriété, à l’étage d’un immeuble.

Coup de couteau ?

Pour tenter de régler un différend et séparer les protagonistes, une policière isole la femme et se rend à l’étage du dessous avec elle tandis que deux autres fonctionnaires de police restent avec l’homme.
Tout va prendre une mauvaise tournure lorsque ces derniers lui demandent de décliner son identité. L’individu les bouscule violemment et prend la fuite. La policière qui se trouve à l’étage inférieur tente de le maîtriser, en vain. Elle ressent alors une vive douleur dans la main et présente une plaie ouverte. Cette blessure entraînera dix jours d’ITT.
Une seconde équipe arrive au même moment sur les lieux. Ils perçoivent des cris et se précipitent dans les étages. Un des policiers est alors poussé violemment par le fuyard contre un mur, reçoit un choc à la tête, perd connaissance et s’écroule. Evacué vers l’hôpital toulonnais, il était en observation hier matin.

Mordu au sang

Un deuxième policier tente de maîtriser l’individu très violent. Le fonctionnaire est mordu au bras jusqu’au sang au niveau et présente une plaie au front. Son état nécessitera six jours d’ITT.
Les renforts alertés maîtrise non sans mal l’individu. Au cours de l’interpellation, trois autres fonctionnaires sont blessés. Les enquêteurs découvriront, au premier étage, un couteau de cuisine. Leurs investigations devraient permettre de déterminer si l’origine de la blessure de leur collègue est bien consécutive à l’usage du couteau de cuisine..
Les premiers éléments de l’enquête ont déjà permis de constater que l’homme, déjà connu pour des faits de violences, est en situation irrégulière et qu’il fait déjà l’objet d’un arrêté de reconduite à la frontière.
Il a été placé en garde à vue au commissariat de Toulon et doit être déféré au parquet aujourd’hui.

source : Var Matin (16 octobre 2011)

dimanche 16 octobre 2011

Bourges (18) : Policière tuée au sabre

L'homme, qui a mortellement blessé au sabre une policière vendredi à la préfecture de Bourges, été mis en examen samedi pour homicide volontaire sur fonctionnaire de la police nationale et écroué.

L'enseignant de 33 ans qui avait tué une policière et blessé deux autres personnes avec un sabre vendredi à la préfecture du Cher, a été mis en examen samedi pour homicide volontaire sur fonctionnaire de la police nationale et écroué. Il a également été mis en examen pour tentative d'homicide volontaire sur un policier, et pour tentative d'homicide volontaire sur personne chargée d'une mission de service public, a précisé le procureur, lors d'une conférence de presse. Il a été transféré vers la prison de Fresnes dans la soirée.

Ce professeur de sciences de la vie et de la terre (SVT) au lycée Jacques-Coeur de Bourges a reconnu les faits. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Il a expliqué aux enquêteurs "qu'à l'arrivée des policiers il s'est senti trahi", ce qui a entraîné son accès de fureur, selon le procureur. "L'individu a une conscience certaine de ses actes", a ajouté le magistrat. "Il n'a pas exprimé clairement de regrets".

"Sous le choc"

Retour sur cette matinée tragique. Vendredi, cet enseignant, furieux de s'être vu refuser un permis pour port d'arme à feu par la préfecture du Cher quelques minutes plus tôt, avait mortellement blessé d'un coup de sabre au bassin une jeune policière de 30 ans. Il avait également blessé un autre policier et un employé de la préfecture, avant d'être maîtrisé par un troisième policier qui l'a atteint d'une balle au genou. Le suspect avait acheté le sabre japonais la veille, a précisé le procureur.

Un registre de condoléances a été ouvert à l'accueil du commissariat de Bourges, où l'émotion était encore très vive samedi. La brigadière tuée, Anne Pavageau, était mariée à un policier de ce même commissariat, et mère de deux jeunes enfants. Le directeur départemental de la police du Cher, Marc Fernandez et la préfète Catherine Delmas-Comolli, se sont rendus samedi après-midi au chevet du
policier et de l'employé de préfecture blessés. "On est sous le choc et traumatisés", a déclaré à la presse M. Fernandez. "On ne cesse de pleurer depuis hier", a-t-il ajouté, soulignant le "grand courage" des policiers lors de leur intervention. Le directeur départemental avait précisé vendredi que la brigadière était le premier policier tué en service dans ce département. A Berry-Bouy, commune située à une dizaine de kilomètres de Bourges où vivait la victime, une collecte au profit de ses proches a été organisée par les habitants.

source : TF1 (15 octobre 2011)

vendredi 14 octobre 2011

Tomblaine (54) : refus d’obtempérer - le motard fonce sur le policier

Un motard qui circulait mercredi soir à Tomblaine, boulevard Jean-Jaurès, aurait refusé de se soumettre à un contrôle de police, peu avant 22 h.

Au guidon d’une puissante sportive de marque japonaise, ce Tomblainois de 33 ans roulait sur le pied du policier en prenant la fuite. Mais le motard chutera quelques mères plus loin, sa machine ayant été déséquilibrée par le fonctionnaire qui s’était accroché guidon.

Au moment de son interpellation, le Tomblainois aurait entrepris de porter la main dans son sac où se trouvait une arme de poing. Un 9 mm chargé, réplique du Sig Sauer de la police. Il a expliqué que l’arme était destinée à se protéger de ses ennemis. Sa garde à vue a été prolongée.

source : L'Est Républicain (13 octobre 2011)

lundi 26 septembre 2011

Avignon (84) : Il mord un agent et casse la voiture de police

Arrestation mouvementée, samedi à 23heures, pour la police municipale d’Avignon. Parce qu’il renversait les poubelles de la place Pie, un Avignonnais de 21 ans est arrêté.

Ivre, il doit être conduit à l’hôpital, comme l’impose la loi. Mais une fois sur place, le jeune homme disjoncte. Il se jette par terre, tente de frapper les policiers et doit être ramené de force au commissariat.

En route, le forcené brise la vitre arrière du véhicule d’un coup de pied, crache sur les agents et les menace de représailles. Il parvient même à mordre la cuisse d’un policier.

Menotté dans le dos et les pieds entravés, il est finalement placé en dégrisement, puis en garde à vue, jusqu’à hier midi. Il a expliqué qu’il n’arrivait plus à se maîtriser dès qu’il buvait, ce que semble confirmer son passé de violence. Il sera jugé le 8 novembre pour violence sur agent de la force publique.

source : Vaucluse Matin (26 septembre 2011)

Aubervilliers (93) : un policier percuté volontairement par un deux roues

Un policier de la brigade anti-criminalité (BAC) a été volontairement percuté dimanche, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), par un jeune homme circulant en deux roues qu'il tentait d'appréhender, a annoncé la préfecture à l'AFP. Selon les premiers éléments, le jeune homme était suspecté d'un vol à la portière perpétré quelques instants plus tôt. L'unité de la BAC a tenté de l'arrêter, le suspect percutant le policier pour essayer de s'enfuir avant d'être arrêté par les autres agents, selon la même source. Le policier, sérieusement blessé mais dont les jours ne sont pas en danger, a été conduit à l'hôpital Georges Pompidou à Paris. Le préfet de Seine-Saint-Denis Christian Lambert s'est rendu sur place.

source : TF1.fr (25 septembre 2011)

mercredi 14 septembre 2011

Loos (59) : Un motard de police blessé lors d'un accident de la route

Hier vers 18 h, Tifanny, 18 ans, marche rue Georges-Potié à l'angle de la rue du Maréchal-Joffre, à Loos, lorsqu'une Saab passe devant ses yeux. « La voiture a grillé le stop (de la rue Joffre), explique-t-elle, au moment où arrivait la moto (rue Potié). Le pilote a été surpris, il a percuté la voiture, sa tête a heurté le pare-brise, il est passé au-dessus, puis il s'est retrouvé au sol. Il ne bougeait plus. » La victime est un motard policier du service d'ordre public départemental. Il était en patrouille rue Potié. La Saab, elle, le précédait sur le même chemin lorsque son conducteur a voulu faire demi-tour, en profitant du carrefour avec la rue Joffre. « J'ai tourné, j'ai juste entendu des cris, mais je ne l'ai pas vu », explique l'automobiliste, indemne et inquiet pour le motard.

Ce dernier a été conduit au déchoquage par les pompiers et le SAMU. Il a repris connaissance. Le conducteur de la Saab n'a pas été interpellé, les dépistages d'alcoolémie et de stupéfiants étant négatifs. Il fera l'objet d'une procédure accident « classique ». La rue Potié, où passent six lignes de bus, a été fermée durant plus d'une heure.

source : La Voix du Nord (14 septembre 2011)

Mulhouse (68) : Incendie au poste de police

La nuit de lundi à mardi a de nouveau été émaillée par des incidents sporadiques dans le quartier de Bourtzwiller. Le plus grave s’est déroulé peu après minuit, lorsque deux cyclomoteurs enflammés ont été poussés contre le garage du poste de police municipale de la rue de Bennwihr.

Prévenus par des passants, les agents ont sorti tant bien que mal les véhicules avec l’aide de la police nationale et des pompiers. Dans la manœuvre, huit d’entre eux ont inhalé des fumées et quatre ont dû être conduits à l’hôpital. La porte du garage, un véhicule et la toiture du bâtiment ont été endommagés.

Dans un communiqué, le syndicat Alliance Police Nationale a salué leur « abnégation », demandé des renforts à Mulhouse, et indiqué qu’il ne se satisferait pas de « mesurettes ».

Durant la même nuit, les pompiers de Mulhouse ont également éteint un feu de voiture à 21 h 40 rue Brossolette et l’incendie de deux véhicules à 20 h 25 rue du Ban.

source : L'Alsace.fr (14 septembre 2011)

La Seyne-sur-Mer (83) : Il blesse 3 policiers en voiture

Trois fonctionnaires de police du commissariat de La Seyne-sur-Mer dans le Var ont été blessés mardi vers 18h30 lorsqu'un véhicule a délibérément percuté leur véhicule banalisé, dans lequel se trouvait un homme interpellé, a-t-on appris de sources concordantes. "Les policiers qui venaient d'interpeller un individu soupçonné dans une affaire de stupéfiants ont été délibérément percutés par un véhicule qui leur a foncé dessus", a déclaré un magistrat du parquet.

Les trois policiers, dont la vie n'est pas en danger, ont été transportés par les sapeurs-pompiers dans les hôpitaux de La Seyne-sur-Mer et de Font-Pré à Toulon, et à l'hôpital d'instruction des Armées Sainte-Anne. L'homme interpellé a été légèrement blessé.

La collision a eu lieu juste au moment où le véhicule de police allait entrer dans la cour du commissariat. Selon une source judiciaire, aucun lien n'a pour l'instant été établi entre l'agresseur des policiers, qui a été placé en garde à vue pour "tentative de meurtre", et l'homme interpellé.

source : Europe 1 (13 septembre 2011)

mardi 13 septembre 2011

Vernou-la-Celle (77) : Il vole un bulldozer et blesse un policier

En Seine-et-Marne, un conducteur a foncé avec un bulldozer volé sur une voiture de police.

Un policier a été blessé dans la nuit de dimanche à lundi par un conducteur qui a foncé avec un bulldozer sur une voiture de patrouille à Vernou-la-Celle (Seine-et-Marne).

Sommé de s'arrêter pour un contrôle de routine, le conducteur a fait mine d'obtempérer
avant de reculer brutalement. L'engin a alors écrasé l'avant de la voiture de police.

Selon une source policière, l'agression s'est produite lundi matin vers 02H45 lorsqu'un conducteur "qui avait volé le véhicule, a reculé délibérément sur la voiture" (de la police) au moment où "les collègues l'ont intercepté".

Une fonctionnaire de police a été blessée au genou à la suite de l'impact, mais ses jours ne sont pas en danger. Les autres policiers s'en sont sortis indemnes.

La Sûreté départementale de la Seine-et-Marne a été chargée de l'enquête.

source : France 3 (13 septembre 2011)

Vétraz-Monthoux (74) : Il frappe un policier avec un manche de guitare

Dimanche dernier en fin d'après-midi, les policiers sont intervenus au domicile d'un individu en crise de démence que les médecins du Samu n'étaient pas parvenus à calmer. Retranché dans une chambre de l'appartement, le jeune mineur s'est montré agressif en frappant un premier policier à la tête avec un manche de guitare et en aspergeant un second à l'insecticide.

Le coup porté avec l'instrument à la tête du policier a entraîné dix jours d'interruption de travail pour ce dernier.

Le mineur a été maitrisé et transporté à l'hôpital psychiatrique cantonal de Genève.

source : Le Dauphiné Libéré (13 septembre 2011)

Eragny-sur-Oise (95) : un policier renversé par un automobiliste lors d'un contrôle

Un policier a été blessé lundi à Eragny-sur-Oise (Val-d'Oise) après avoir été renversé par une voiture dont le conducteur s'est soustrait à un contrôle d'identité et a pris la fuite, a-t-on appris de source policière.

Blessée au visage et aux jambes, la victime a été transportée dans un hôpital du département mais ses jours ne sont pas en danger, a précisé cette source.

Le conducteur présumé, un homme d'une quarantaine d'années soupçonné de vol, a été interpellé peu de temps après les faits dans une autre ville du Val-d'Oise et placé en garde à vue.

Son véhicule était "faussement immatriculé", selon la source policière.

source : AFP (12 septembre 2011)

lundi 12 septembre 2011

Mulhouse (68) : violents affrontements - six policiers et un gendarme blessés

Les faits trouvent leur origine dans la journée de jeudi avec un conflit entre deux familles domiciliées dans le quartier de Bourtzwiller (secteur de Brossolette au nord de Mulhouse), l’une d’origine tchétchène et l’autre maghrébine.

Vendredi, à la sortie d’un mariage tchétchène à la mosquée Koba rue Pierre-Brossolette, un groupe de jeunes agressent verbalement les Tchétchènes. Le ton monte. Samedi, un peu avant 18h, la brigade anti-criminalité du commissariat central intervient dans le quartier car les deux groupes antagonistes sont en train de s’affronter. Dans celui des Tchétchènes — qui compte une cinquantaine de personnes — l’un d’eux tire à l’aide d’un fusil à canon scié en direction du groupe rival. Plusieurs coups de feu sont entendus émanant peut-être d’autres tireurs.

La BAC interpelle le tireur identifié, mais l’arrestation se déroule mal puisque les Tchétchènes tentent de libérer le tireur. La police use alors de gaz lacrymogène et de Flash-Ball et quitte les lieux avec le tireur interpellé qui va être placé en garde à vue au commissariat.

Durant l’affrontement entre les deux groupes, deux jeunes hommes de 18 et 20 ans (un dans chaque camp) sont blessés par arme blanche (un sabre aurait été utilisé) et transportés au centre hospitalier par les sapeurs-pompiers.

Toujours samedi après-midi, les Tchétchènes auraient passés à tabac un des jeunes qui les auraient insultés vendredi à la sortie de l’établissement cultuel musulman

Samedi, au moment de la prière de l’après-midi, le groupe de cinquante Tchétchènes, se rend à la mosquée, peut-être pour tenter une explication. Mais comme ils se présentent à l’entrée armés (battes de base-ball, sabres et armes à feu), derechef les échanges dégénèrent avec la bonne centaine de jeunes entourant la mosquée. C’est sur l’esplanade de celle-ci puis à l’intérieur que les Tchétchènes se réfugient alors. Une trentaine de fidèles qui se trouvaient dans la mosquée y resteront bloqués jusqu’à 21h30.

Arrivés en nombre, policiers et gendarmes se trouvent coincés entre deux feux : les Tchétchènes qu’il s’agit de faire sortir de la mosquée et la centaine de jeunes du quartier qui jettent pierres et cocktails Molotov sur les forces de l’ordre lesquelles répliquent à coups de Flash-Ball et de gaz lacrymogènes.Elles compteront sept blessés dans leurs rangs, six policiers et un gendarme.

Les Tchétchènes sont finalement « exfiltrés » de la mosquée par la force publique avec l’intention de les escorter jusqu’au commissariat, ce qui n’a pas été possible, les représentants de l’ordre ayant été visiblement débordés. Deux voitures ont été incendiées au bout de la rue Brossolette, non loin de la mosquée Koba et du collège de Bourtzwiller.En plus de l’arrestation de l’individu au fusil, la police a interpellé une personne pour jet de cocktail Molotov.

source : Les Dernières Nouvelles d'Alsace (12 septembre 2011)

Corbeil-Essonnes (91) : Le chauffard force un contrôle routier - trois policiers blessés

Trois policiers dans une voiture de patrouille et un automobiliste en fuite ont été blessés lors d'un accident durant la nuit de samedi à dimanche à Corbeil-Essonnes (Essonne), a-t-on appris dimanche matin de sources concordantes.

Vers 1H10, le fuyard, un homme de 18 ans, déjà connu des services de police pour défaut de permis de conduire, a refusé le contrôle d'une patrouille de la brigade anticriminalité (BAC) alors qu'il venait de griller un feu rouge dans le quartier des Tarterêts.

Après avoir semé la voiture de la BAC, c'est en prenant une route en sens unique à contresens qu'il a percuté une patrouille de police appelée en renfort.

Lors de ce violent choc entre les deux voitures, deux policiers ont eu chacun un bras cassé et le troisième souffre d'une entorse du genou. Le fuyard, quant à lui, souffrirait d'une compression pulmonaire, a indiqué une source policière. Leurs jours ne sont pas danger. Les deux policiers aux bras fracturés ont dû être opérés. Le fuyard était toujours hospitalisé dimanche, alors que le troisième policier est sorti de l'hôpital, a précisé une source judiciaire.

A la suite de l'accident, plusieurs individus ont jeté des projectiles sur les policiers et les sapeurs-pompiers sans qu'il n'y ait de nouveaux blessés.

L'enquête a été confiée à la sûreté départementale.

source : Le Parisien (12 septembre 2011)

samedi 10 septembre 2011

Bourg en Bresse (01) : torse nu et en caleçon il se rebelle contre les policiers

Jeudi soir, un peu avant minuit, un homme en état d’ébriété très avancée était contrôlé par une patrouille de police, rue de la République, à Bourg. L’homme, âgé de 27 ans, était torse nu et en caleçon, son short baissé jusqu’aux chevilles. Mais il a abreuvé les policiers d’insultes et violemment résisté à son interpellation, allant jusqu’à leur donner des coups de pieds. Conduit à l’hôpital, il est de nouveau entré dans une rage folle et les policiers ont même dû le plaquer au sol pour le maîtriser. Il devrait être jugé lundi pour outrages, rébellion et violences sur dépositaires de l’autorité publique.

source : Le Progrès de Lyon (10 septembre 2011)

vendredi 9 septembre 2011

Angers (49) : Altercation entre des familles de prévenus et des policiers

Ce vendredi soir, vers 18 h, des familles angevines et des proches, qui attendaient le transfert de huit des leurs du palais de justice d'Angers à la maison d'arrêt, ont échangé des coups avec des policiers.

Dans l'après-midi, ces habitants du quartier des «Longs Boyaux» à Angers, plus d'une centaine, avaient envahi la salle d'audience où devait se dérouler le procès. Mais huit des neuf personnes, âgées de 19 à 55 ans, arrêtées, mardi dernier, pour un important trafic de stupéfiants, ont sollicité un délai pour assurer leur défense. Leur procès a alors été reporté au 6 octobre.

Tout a basculé vers 18 h lorsque le substitut du procureur a quitté le palais de justice en voiture. Il a dû passer devant les familles et les proches qui faisaient le pied de grue. Le magistrat ayant été invectivé, les policiers sont intervenus. Alors qu'un fonctionnaire de police empoignait une femme, les proches de celle-ci ont tenté de la récupérer. Des coups ont alors été échangés. Rapidement, te quartier a été quadrillé par les forces de l'ordre.

source : Ouest France (09 septembre 2011)

jeudi 8 septembre 2011

Eaux-Bonnes (64) : Un gendarme se tue en exercice

Didier Laplaza, sous-officier du PGHM de 42 ans, est mort, hier, lors d'un exercice

Un nouveau drame est venu endeuiller le PGHM (peloton de gendarmerie de haute montagne) d'Oloron-Sainte-Marie. Hier après-midi, vers 13 h 30, le maréchal des logis-chef Didier Laplaza est décédé après avoir fait une chute de 80 mètres à La Pène Sarrière, un sommet de 1944 mètres au-dessus de Gourette (commune des Eaux-Bonnes). Le militaire, âgé de 42 ans, participait à un exercice d'entraînement en montagne en compagnie de cinq autres gendarmes du PGHM sur la face est de La Pène Sarrière, dans des voies classiques équipées.

Chute en rappel

Lors de la descente en rappel, qu'il effectuait en premier, il aurait manqué un relais et s'est écrasé sur des barres rocheuses 80 mètres plus bas. Ses collègues ont aussitôt tenté de lui porter secours et ont donné l'alerte. L'hélicoptère de la Sécurité civile Dragon 64 a décollé à 13 h 43 de la base de Pau-Uzein avec à son bord une équipe du Groupe secours en montagne des pompiers et un médecin du Samu de Bayonne. À leur arrivée, ils n'ont pu que constater le décès de la victime, morte sur le coup.

Cette nouvelle a provoqué une très vive émotion au sein du groupement de gendarmerie des Pyrénées-Atlantiques. Le colonel Thierry Rousseau s'est rendu sur les lieux du drame dès qu'il en a été informé et une cellule de soutien psychologique a été mise en place par la gendarmerie.

Didier Laplaza était bien connu dans le milieu de la montagne. « C'était un alpiniste aguerri et une personne adorable », confie un secouriste, très ému, qui le côtoyait depuis plusieurs années. Le sous-officier avait intégré le PGHM d'Oloron-Sainte-Marie en janvier 2001, après avoir exercé pendant longtemps à la brigade d'Urdos. « C'était un gars discret, d'un abord très agréable et efficace dans les secours », dit de lui Jean-Louis Aranjo, président de la Société du secours en montagne des Pyrénées-Atlantiques et responsable national de la commission secours en montagne à la FFME (Fédération française de montagne et d'escalade).

Aguerri et dévoué

Reconnu pour son dévouement et son professionnalisme, Didier Laplaza avait été décoré à maintes reprises. En novembre 2003, il recevait la médaille du secours en montagne des mains de Jean-Louis Aranjo. En septembre, il était à nouveau honoré de cette distinction. Le même jour, un vibrant hommage était rendu à Philippe Laperne, un ancien membre du PGHM décédé en 1996 dans des circonstances équivalentes, lors d'un entraînement sur la face nord de l'aiguille du Plan, dans le massif du Mont-Blanc, où il préparait son diplôme de guide aspirant. La caserne de Saint-Pée porte son nom depuis 1998. Enfin en novembre 2010, Didier Laplaza était à nouveau décoré de la médaille militaire pour son dévouement dans le sauvetage de trois spéléologues restés coincés plusieurs jours dans le gouffre de Romy, à la Pierre-Saint-Martin, à Noël 2009. Hier soir, le préfet des Pyrénées-Atlantiques François-Xavier Ceccaldi se disait très touché par sa disparition. « C'est toujours un choc, mais ce qui rend la douleur encore plus grande, c'est lorsque l'on sait que ce sont des sauveteurs qui sont frappés, des gens qui veillent à la sécurité de nos concitoyens, des militaires qui ne comptent ni leur temps, ni leurs efforts physiques et moraux ». Didier Laplaza laisse derrière lui une compagne avec qui il était pacsé.

Le parquet a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de ce funeste accident. Les investigations ont été confiées aux gendarmes de la compagnie et de la brigade de recherches d'Oloron-Sainte-Marie.

source : Sud Ouest (07 septembre 2011)

Concarneau (29) : Un policier blessé au cours d'une intervention

La nuit dernière, à Concarneau, un policier a été blessé par trois individus au volant d'un véhicule volé. D'après les premiers éléments, ils auraient tenté de forcer un barrage de police, mis en place pour les interpeller, et renversé le policier. Les jours de ce dernier ne seraient pas en danger.
Deux des trois auteurs des faits auraient été interpellés. Le troisième est toujours en fuite. L'enquête est en cours.
Le blessé a été conduit au centre hospitalier de Quimper. Pascal Mailhos, préfet du Finistère, en visite aujourd'hui à Concarneau, s'est rendu au commissariat ce matin, tout comme le maire de Concarneau André Fidelin, afin de rencontrer les policiers.

source : Le Telegramme (08 septembre 2011)

Les Mées (04) : Le corps du gendarme a été retrouvé

Le corps du plongeur de la brigade mixte côtière et fluviale de la gendarmerie de Martigues, qui avait disparu la semaine dernière dans le canal des Mees, a été retrouvé hier soir. Une patrouille de gendarmerie a fait la macabre découverte, à quelques centaines de mètres du site où le maréchal des logis Chef Khaled Bentabet avait effectué une plongée dans le cadre d’une recherche d’arme découverte par des agents d’EDF dans le canal. Ce plongeur aguerri, qui comptait à son actif des milliers de plongées, a vraisemblablement été aspiré dans une galerie sous marine.

Malgré plusieurs dizaines de plongées, la victime n’avait pu être retrouvée. Les gendarmes avaient même fait appel à des plongeurs spécialisés en spéléologie. En vain. Hier soir, ses collègues qui participent depuis le début aux recherches étaient sous le choc. Ils vont désormais tenter de comprendre les raisons de ce drame qui affecte une brigade très soudée. Une cérémonie militaire devrait se dérouler d’ici un jour ou deux. Khaled Bentabet était âgé de 44 ans. Il était père de famille et avait été affecté à Martigues il y a trois ans.

source : La Provence (07 septembre 2011)

Beauvais (60) : Policier tabassé à Saint-Jean

Autre affaire en cours, le 22 septembre, le tribunal correctionnel jugera les agresseurs présumés d’un policier du commissariat de Beauvais. Les deux jeunes gens d’une vingtaine d’années sont poursuivis pour avoir passé à tabac le major Thierry D., 48 ans, à l’issue d’un contrôle d’identité dans le quartier Saint-Jean.

En dépit de la gravité des faits, les deux hommes ont été remis en liberté à l’issue de leur garde à vue. Prise contre l’avis du parquet, la décision du juge des libertés et de la détention avait alors provoqué l’indignation des syndicats de police. A l’appel d’Unité SGP-Police, une cinquantaine de fonctionnaires ont même manifesté leur mécontentement, le 29 août, sur les marches du palais de justice.
Les faits remontent au 23 août. Ce jour-là, alors qu’il patrouille dans le quartier Saint-Jean, le major repère un scooter déclaré volé au pied de la tour Harmonie. Mais au moment où il s’approche du deux-roues, le policier est pris à partie par deux jeunes. Il essuie alors une avalanche de coups avant de s’écrouler. Ses agresseurs s’acharnent et lui assènent plusieurs coups de pied dans le ventre et au visage. Le policier s’en est finalement sorti avec trois dents cassées, un traumatisme crânien et une perte définitive de 35% de ses capacités auditives.

source : Le Parisien (08 septembre 2011)

mercredi 7 septembre 2011

Rouen (76) : Impressionnante course-poursuite - un Policier blessé

Une course-poursuite de près d’une heure a mis gendarmes et policiers à cran

A l’origine : une tentative de vol par effraction à Saint-Martin-du-Vivier, au nord-est de Rouen. Repéré, l’individu, au volant d’une R19 volée dans la Somme, a pris la fuite en trombes. Déterminé à ne pas se laisser attrapé, il a dévalé l’A28, a refusé de s’arrêter à un contrôle près du tunnel de la Grand’Mare, a percuté un véhicule de la Dirno avant de pénétrer dans Rouen et rouler à contre-sens pour rejoindre le boulevard industriel. Sur un parking, rue Newton, à Saint-Etienne, l’homme a essuyé un tir de flash-ball avant de foncer sur un policier, le blessant à la clavicule, puis a disparu. La voiture a été retrouvée, pas l’homme. Une enquête est en cours.

source : Tendance Ouest Rouen (07 septembre 2011)

Agde (34) : Sous l’empire de l’alcool, il frappe un policier au visage

Dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 août, à 4 h 30 du matin, un Agathois de 32 ans qui circulait dans son véhicule à vive allure a failli percuter la voiture sérigraphiée de la police nationale, au niveau du rond-point des Joutes, sur la route de Sète, à Agde.

Les agents lui ont immédiatement intimé l’ordre de s’arrêter et le chauffard s’est exécuté. Mais, lors du contrôle, il présentait visiblement tous les signes caractéristiques de l’ivresse publique et manifeste.

Refusant d’être soumis à l’éthylotest, il est alors sorti de ses gonds, outrageant copieusement les forces de l’ordre qui ont immédiatement appelé des renforts.

Arrivés sur place, les policiers de la brigade anti-criminalité (Bac) l’ont menotté non sans mal avant de le conduire au commissariat central. Là, sa mère, avisée de son arrestation, l’attendait et a tenté de le calmer. En vain. À peine sorti de la voiture de police, l’individu a une nouvelle fois vu rouge, frappant à coup de pied le véhicule administratif, avant de sauter sur un policier de la Bac (brigade anticriminalité) à qui il a asséné plusieurs coups de poing au visage et des coups de pied au niveau de la rotule.

Placé manu militari en garde à vue, il a été déféré puis écroué en attente de sa comparution immédiate.

Quant au policier, il a eu six jours d’interruption totale de travail et cinq jours d’arrêt de travail.

source : Le Midi Libre (07 septembre 2011)

lundi 5 septembre 2011

Cognac (16) : Un Policier blessé

Il a 29 ans et avait déjà joué des poings le 15 août, en croisant un «ami» qui lui doit de l’argent. Vendredi soir, cet homme déambulait place François-1er, à Cognac, alors que Coup de chauffe battait son plein. Il a, à nouveau, croisé celui qui ne l’a pas remboursé. Et comme il avait beaucoup bu, il s’est échauffé: il s’est jeté sur l’homme, l’a roué de coups.

Les policiers, particulièrement mobilisés lors de la fête, étaient dans les environs. Ils ont empoigné l’agresseur, qui s’est débattu. Ils n’ont pas été trop de trois pour parvenir à le maîtriser. Un policier a été blessé au doigt dans la bagarre: une interruption de travail de quinze jours et une opération programmée aujourd’hui, à l’hôpital de Girac. Le Cognaçais très énervé a fini la nuit en cellule de dégrisement et placé quelques heures en garde à vue.

Libéré samedi, il devra s’expliquer le 4 novembre devant le tribunal correctionnel.

source : Charente Libre (05 septembre 2011)

samedi 3 septembre 2011

Grand Santi (973) : Un gendarme blessé par balle sur un site d'orpaillage

Hier, un banal contrôle d'un site d'orpaillage illégal a tourné au drame en Guyane. Le bilan est lourd : un homme tué et un gendarme blessé lors de l'échange de coups de feu entre un orpailleur et les forces de l'ordre.

Le drame s'est déroulé vers 10 heures hier (15 heures à Paris) lors d'une "opération de lutte contre l'orpaillage illégal" menée par les forces armées et la gendarmerie sur Grand Santi. Une commune isolée de l'ouest guyanais entre fleuve et forêt à proximité du Suriname. Un écosystème victime de l'orpaillage illégal, un véritable fléau.

Un tireur isolé...


Le groupe de cinq gendarmes progressait vers une zone de vie, découverte à proximité du site d'exploitation d'or illégal préalablement investi "sans incident", les gendarmes ont fait "l'objet de tirs par arme à feu d'un individu posté dans la végétation", selon le préfet et le procureur de Guyane. Leur riposte aurait dans un premier temps fait "fuir" le tireur.

Un gendarme du groupe parti en quad chercher du renfort aurait alors été "à nouveau pris à parti" et "blessé" par le même tireur. Il aurait riposté "en état de légitime défense", touchant mortellement le tireur. Le gendarme présente une "plaie au torse causée par une balle de calibre 38 sous le gilet pare-balles." Il a été évacué en hélicoptère mais "ses jours ne seraient pas en danger" selon une source gendarmerie.

source : Le Telegramme (03 septembre 2011)

Grand Santi (973) : Un gendarme blessé par balle sur un site d'orpaillage

Hier, un banal contrôle d'un site d'orpaillage illégal a tourné au drame en Guyane. Le bilan est lourd : un homme tué et un gendarme blessé lors de l'échange de coups de feu entre un orpailleur et les forces de l'ordre. Le drame s'est déroulé vers 10 heures hier (15 heures à Paris) lors d'une "opération de lutte contre l'orpaillage illégal" menée par les forces armées et la gendarmerie sur Grand Santi. Une commune isolée de l'ouest guyanais entre fleuve et forêt à proximité du Suriname. Un écosystème victime de l'orpaillage illégal, un véritable fléau. Un tireur isolé... Le groupe de cinq gendarmes progressait vers une zone de vie, découverte à proximité du site d'exploitation d'or illégal préalablement investi "sans incident", les gendarmes ont fait "l'objet de tirs par arme à feu d'un individu posté dans la végétation", selon le préfet et le procureur de Guyane. Leur riposte aurait dans un premier temps fait "fuir" le tireur. Un gendarme du groupe parti en quad chercher du renfort aurait alors été "à nouveau pris à parti" et "blessé" par le même tireur. Il aurait riposté "en état de légitime défense", touchant mortellement le tireur. Le gendarme présente une "plaie au torse causée par une balle de calibre 38 sous le gilet pare-balles." Il a été évacué en hélicoptère mais "ses jours ne seraient pas en danger" selon une source gendarmerie.
source : Le Telegramme (03 septembre 2011)

vendredi 2 septembre 2011

Chambéry (73) : Des pierres sur des policiers

Mercredi, vers 23 h 30, une patrouille passe dans la rue du Mâconnais, sur les Hauts-de-Chambéry. C’est à ce moment-là qu’un garçon de quinze ans vient « les narguer et les couvrir d’insultes », assurent les policiers. Ces derniers interpellent le mineur. Il est 23 h 35.

Les policiers disent alors avoir vu arriver des individus portant des cailloux. Un caillassage commence.

L’un des fonctionnaires reçoit un caillou. Il est blessé à la main. La patrouille repart ensuite au commissariat pour placer le jeune homme en garde à vue.
Un incident étrangement similaire la veille

La veille, quasiment à la même heure et au même endroit, un incident étrangement similaire avait eu lieu. À 23 h, mardi, rue du Pré de l’Âne, deux adolescents de quinze et seize ans avaient été interpellés après avoir lancé des cailloux sur une voiture de police. Ils ont confirmé aux policiers qu’ils voulaient ainsi dénoncer l’arrestation de trois de leurs copains qui avaient volé des bouteilles de whisky dans un magasin du centre-ville.

source : Le Dauphiné Libéré (02 septembre 2011)

Montpellier (34) : Arrêté pour vol au Millénaire, il frappe les policiers au tribunal

Dans notre édition d’hier, nous relations l’arrestation, par un équipage de la brigade anticriminalité (Bac), d’un garçon de 21 ans, alors qu’il sortait de la rue des Marels, au Millénaire. Le jeune homme avait été pris en possession d’un sac dans lequel se trouvait une livebox volée, plus tôt dans la journée, rue Flaugergues.

Hier, et à l’issue de sa garde à vue, il a été déféré au parquet, puis jugé et condamné à douze mois de prison, assortis d’un sursis. Las, la sanction ne lui a visiblement pas plu. Car sitôt son procès achevé, il s’est mis à frapper des policiers à coups de pieds et de poings, en blessant un assez sérieusement à un bras.

Résultat : à peine le cambrioleur avait-il franchi la porte du palais de justice qu’il a, à nouveau, été interpellé avant d’être placé en garde à vue. Il a ensuite regagné le TGI pour être présenté au procureur de la République.

source : Le Midi Libre (02 septembre 2011)

mercredi 31 août 2011

Romans-sur-Isère (26) : Un policier blessé par une pierre

Depuis samedi, les incidents et les caillassages se multiplient au quartier de la Monnaie. Dans la nuit de lundi à mardi, un policier de la brigade anticriminalité (BAC) qui se trouvait sur l’avenue du Maquis a même été blessé après avoir reçu une pierre dans le cou. Son incapacité temporaire de travail s’élève à 6 jours.

Un quartier plongé dans l’obscurité

Ces incidents ont tenu la police en alerte tout le week-end. Les casseurs s’en tiennent au même mode opératoire : ils enflamment une poubelle ou une voiture, et attendent l’arrivée des sapeurs-pompiers pour caillasser leur véhicule. Ces derniers ont donc été sollicités tout le week-end, escortés lors de leurs interventions par la police nationale, dont les véhicules sont eux aussi, victimes des projectiles.

Plusieurs véhicules de la police et des pompiers ont aussi été endommagés. Par ailleurs, les interventions ont été rendues plus délicates ce week-end en raison d’une panne de l’éclairage public due aux violents orages de vendredi. Le quartier était donc plongé dans l’obscurité jusqu’à l’intervention, lundi matin, d’un technicien de la société prestataire de la communauté d’agglomération du Pays de Romans chargée de l’éclairage.

Henri Bertholet : « On en a marre de ces individus »

Le maire de Romans, Henri Bertholet, s’est montré très agacé par ces violences récurrentes : « On en a marre de ces quelques individus qui pourrissent la vie de toute une population. Il faut, grâce à la coopération de tous les services municipaux et de l’État, que l’on arrive à faire mieux en matière de sécurité. »

Pour autant, le premier magistrat de Romans ne se résigne pas à l’installation de caméras de vidéo-surveillance dans ce quartier sensible : « Nous avons plusieurs exemples, comme au Royaume-Uni, qui montrent que ce n’est pas si efficace. Cela n’empêche pas que des actes soient commis, et les images sont souvent de très mauvaise qualité, ce qui rend difficile l’identification des suspects. Pour ce que cela coûte, je pense que l’on pourrait faire mieux avec des hommes. » Selon le maire, les témoignages font aussi défaut : « les voyous arrivent à intimider leur entourage, ce qui rend compliqué le travail d’investigation… »

source : Le Dauphiné Libéré (31 août 2011)

jeudi 25 août 2011

Nice (06) : 4 Policiers blessés

Les policiers n'en sont pas revenus. Lundi soir, lors du contrôle d'un automobiliste ayant brûlé un feu rouge avenue de l'Olivetto, en bas de Cimiez, ils ont reçu une bordée de jurons de la part du conducteur, ont été menacés de mort par sa femme et insultés par le rejeton du couple, un garçonnet de… 4 ans. De son siège auto, le gamin a balancé aux policiers « va te faire enc.. batard ! »

Le père qui n'était pas assuré a refusé le contrôle et les fonctionnaires ont dû faire appel à des renforts pour le maîtriser tant il était énervé. Il s'est tellement débattu qu'il a blessé 4 policiers.

Il a été interpellé, conduit au commissariat et sa femme sera convoquée ultérieurement pour les menaces. Cette dernier a dû rentrer par ses propres moyens avec l'enfant, la voiture non assurée ayant été immobilisée puis embarquée par la fourrière.

Le conducteur sera quant à lui poursuivi pour une kyrielle d'infractions.

source : Nice Matin (25 août 2011)

Paris (75) : Arrêté pour la 97e fois, il blesse un policier

Un sans-papiers interpellé pour la 97e fois a blessé un policier lors de son arrestation pour vol mercredi à Paris, a annoncé jeudi la préfecture de police. L'homme âgé de 39 ans a été interpellé dans le 19e arrondissement "au volant d'une voiture qu'il vient de voler et dégrader", précise-t-elle dans un communiqué. Conduit au commissariat, il a donné des coups de pied aux policiers et fracturé le bras d'un d'entre eux d'un coup de tête. Le policier dont le cubitus a été fracturé s'est vu prescrire 45 jours d'incapacité de travail et a porté plainte. L'auteur des coups fera l'objet d'une reconduite dans son pays d'origine à l'issue de la procédure judiciaire, précise la préfecture.

source : Paris Match (25 août 2011)

mercredi 24 août 2011

Lille (59) : Des policiers caillassés aux Bois-Blancs

Des policiers en intervention aux Bois-Blancs ont été assaillis par des jets de projectiles lundi soir alors qu'ils interpellaient les occupants d'un véhicule suspect.

Une opération de sécurisation devait être menée hier après-midi.
C'est sur une intervention des plus banales que des policiers ont été assaillis lundi soir vers 22h30 aux Bois-Blancs, rue Coli. Les fonctionnaires étaient en train de contrôler les occupants d'un véhicule suspect qui avait été signalé sur un vol d'accessoires automobiles, perpétré le matin même dans le quartier, lorsque des inconnus ont surgi et ont jeté des projectiles dans leur direction. Le pare-brise de deux véhicules de police a été endommagé. Il n'y a pas eu de blessé. Les forces de l'ordre ont toutefois dû écourter leur présence sur place en emmenant avec eux les cinq occupants du véhicule : trois mineurs et deux majeurs.
Ceux-ci ont été remis en liberté hier, aucun lien n'ayant pour l'instant été établi avec le vol. L'enquête se poursuit à ce sujet, et une autre enquête a été ouverte à la Sûreté urbaine de Lille en ce qui concerne les jets de projectiles.


Hier après-midi, une opération de contrôle d'identité devait être menée dans le secteur des Bois-Blancs. « Histoire de faire comprendre à tout le monde qu'il n'y a pas de zone de non-droit », expliquait hier une source policière.

source : Nord Eclair (23 août 2011)

mardi 23 août 2011

Aulnoye-Aymeries (59) : six mois de prison pour un jeune énervé et agressif

UN MOIS APRÈS L'AGRESSION SUR LES POLICIERS

« J'étais énervé » c'est la seule explication donnée par Jonathan Paringault, 19 ans,
qui le 16 juillet avait, alors qu'il était en gare d'Aulnoye-Aymeries, appelé le commissariat de police en donnant la description d'un homme susceptible d'être armé. L'homme, en fait, c'était lui, qui avait appelé les fonctionnaires de police pour se battre avec eux sous prétexte qu'une plainte de son frère avait été insuffisamment traitée par les gendarmes.

La bagarre avait laissé des traces.

« On peut s'énerver sans appeler les services de police pour les taper » fait valoir la magistrate, mercredi, qui l'interroge à l'audience. Et s'énerve quand le jeune homme dans le box des prévenus se gratte le ventre.

Celui-ci a asséné un sale coup à un sous-brigadier de police. Les trois policiers s'étant trouvés face à lui en gare d'Aulnoye-Aymeries réclament, par l'intermédiaire de leur avocat Me Lasson, 2 500, 500 et 500 euros de dommages et intérêts.

« Le problème c'est lui »

À l'origine de cette haine des policiers, il y a l'histoire du frère du prévenu qui avait déposé plainte contre un tiers pour le vol de son portable parce que Jonathan lui devait quelque chose. « Si votre frère a été agressé c'est à cause de vous. Pourquoi en vouloir à la police ? » demande la magistrate. Dans le box, le jeune homme reste quasi muet.

La substitut du procureur Boukhelfa rappelle qu'il avait 1,22 grammes d'alcool par litre de sang. « Il appelle le central pour qu'une patrouille vienne. Le problème c'est lui. ce sont des faits graves s'agissant de policiers. L'alcool est une circonstance aggravante ».

Le tribunal a condamné le jeune homme à six mois de prison ferme (dix mois dont quatre assortis d'un sursis et mise à l'épreuve) avec une obligation de trouver un travail ainsi que d'indemniser les victimes.

source : La Voix du Nord (20 août 2011)

dimanche 21 août 2011

Paris (75) : Trois policiers blessés à la Tour Eiffel

Des heurts ont opposé dimanche une centaine de vendeurs à la sauvette aux forces de l'ordre.

Mauvaise surprise dimanche pour les touristes. Alors que beaucoup étaient venus admirer la Tour Eiffel ou assister à la 9e Coupe du monde des sans-abri se tenant sur le Champ-de-Mars, des affrontements ont éclaté entre vendeurs à la sauvette et policiers.

Trois blessés, une dizaine d'interpellations


Vers 14 heures, près de la Tour Eiffel à Paris, une patrouille de police a été prise à partie par des vendeurs à la sauvette, qui ont rapidement appelé à l'aide d'autres vendeurs. Ils se sont alors retrouvés à une centaine, jetant des pierres et des bouteilles sur les forces de l'ordre.

Trois policiers ont été blessés et une dizaine de personnes ont été interpellées, selon la préfecture de police de Paris.

source : Europe 1 (21 août 2011)

mercredi 17 août 2011

Gagny (93) : Une voiture fonce et blesse trois policiers

Trois policiers et un piéton ont été blessés mercredi à Gagny, en Seine-Saint-Denis, percutés par une voiture qui roulait "à vive allure" et a grillé un stop, a annoncé la préfecture à l'AFP.

"Un véhicule roulait à vive allure, a grillé un stop et a heurté violemment un véhicule de la BAC (brigade anti-criminalité) qui circulait puis un piéton", a dit la préfecture. Le conducteur n'était pas sur le point d'être interpellé, contrairement à ce qui avait été précédemment annoncé.

Trois policiers à bord de leur véhicule ont été blessés, dont l'un "assez sérieusement". Leur pronostic vital n'est pas engagé. Le piéton a lui été "plus lourdement blessé".

Le conducteur a été interpellé et placé en garde à vue, a indiqué la préfecture.

source : AFP (17 août 2011)

mardi 16 août 2011

Les Sables d'Olonne (85) : un CRS blessé lors d’un contrôle

Lors d’une patrouille, cet après-midi, vers 15 h, aux Sables, des CRS à VTT, en renfort pour l’été, aperçoivent une voiture, avec deux personnes à bord, qui se livre à un rodéo sur le parking en terre battue de la salle Audubon. Ils s’approchent pour effectuer un contrôle lorsque la voiture leur fausse compagnie. Dans sa course, elle renverse l’un des CRS, le traînant sur quelques mètres. Le policier est légèrement blessé au coude et souffre du dos. Il a été transporté par les pompiers à l’hôpital des Sables. Les recherches se poursuivent pour retrouver le véhicule. Les enquêteurs, aidés par les brigades de gendarmerie du secteur l’ont repéré, un peu plus tard dans l’après-midi à Jard-sur-Mer, avant de perdre sa trace. Il s’agit d’une Ford Focus noire, une voiture volée, immatriculée dans le 94.

source : Ouest France (10 août 2011)

Amiens (80) : Le quartier Nord s'embrase

De nouvelles violences urbaines ont éclaté dans les quartiers nord d’Amiens mardi soir.

Elles se sont poursuivies tard dans la nuit obligeant les forces de l’ordre à quadriller la zone pendant plusieurs heures.
Un policier blessé

Les premiers heurts débutent vers de 19 heures. Des policiers sont pris à partie par des groupes de jeunes et essuient de nombreux jets de projectiles. Un des fonctionnaires est alors blessé. Les véhicules des policiers sont également visés. Ils répliquent à l’aide de flash-ball et de gaz lacrymogène.

Sur la place du Colvert un véhicule est incendié près d’un poteau à 21h10. Un acte peut-être volontairement destiné à détruire la caméra de surveillance installée au sommet. Elle ne résistera d’ailleurs pas à la chaleur du sinistre.

Une heure plus tôt, c’est un scooter qui est brûlé rue Balzac en même temps qu’une autre voiture au pied d’une des deux tours. Les forces de l’ordre voient arriver rapidement des renforts des départements voisins (Oise, Pas-de-Calais, Seine-Maritime).
BAC de Rouen en renfort

À 1h10, un groupe d’intervention où figurent des policiers de la BAC de Rouen est pris à partie par un groupe de casseurs. Ils essuient des tirs de projectiles.

Deux des lanceurs sont interpellés. Ils sont âgés de 15 et 23 ans. Sur l’un d’eux, les policiers trouvent 18 grammes de résine de cannabis.

Plus tard, vers trois heures, deux autres jeunes de 17 et 18 ans, originaires de Paris, sont interpellés par l’unité canine légère.

Ils avaient été vus en train de brûler des poubelles rue Couperin.

Par ailleurs, deux bus ont reçu des projectiles durant cette soirée.

Cette nouvelle flambée de violences intervient en pleine période ramadan au moment où de nombreuses familles se réunissaient pour rompre le jeûne.

source : Le Courrier Picard (10 août 2011)

Lyon (69) : deux ans ferme pour avoir poignardé un Policier

Il y a des tournants dans la vie. Celui qu’a pris Rodolphe Atrux-Tallau, un Haut-Savoyard de 22 ans, l’a conduit tout droit à la prison de Corbas pour avoir donné un coup de couteau à un gardien de la paix qui, en voulant protéger son ventre, a été grièvement blessé à l’avant-bras droit, dans la nuit de mardi à mercredi.

Pour ces faits de violences avec arme, en état d’ivresse, sur personne dépositaire de la force publique il était présenté, hier, devant le tribunal des comparutions immédiates. Un vrai cumulard ! Et que des circonstances aggravantes pour ce serveur en contrat saisonnier originaire de Thônes, venu à Lyon faire la fête avec un copain, en compagnie d’un 3ème larron domicilié avenue Paul Santy.

C’est là, que les trois hommes se sont retrouvés après une nuit passée à boire sans retenue. Une habitude, apparemment pour Rodolphe Atrux-Tallau dont ses amis diront « qu’il a le vin mauvais. » Une raison pour laquelle ils le virent de l’appartement à grands coups de poing, vers 5 heures du matin. Des voisins excédés ont déjà appelé la police.

Pourquoi, dehors, le jeune homme porte-t-il un coup de couteau au fonctionnaire de police en uniforme qui s’approche de lui ? Dans l’incapacité d’expliquer un geste qu’il reconnaît, il soutient n’avoir à aucun moment compris qu’il s’agissait d’un policier. Son avocate M e Sarah Boyer tentera de faire naître le doute sur la circonstance aggravante de violences sur personne dépositaire de la force publique. « Alcoolisé, -il avait encore 1,60 g une heure après les faits-, sans lunette, un œil amoché, ce grand myope a pu ne pas se rendre compte qu’il avait affaire à un policier » a-t-elle plaidé en insistant sur le fait que son client, adopté, en difficulté relationnelle avec ses parents, n’avait jamais été condamné. Atrux-Tallau a été condamné à trois ans de prison dont un an avec sursis pour une affaire qui aurait pu finir devant une cour d’assises.

source : le Dauphiné Libéré (12 août 2011)

Corbeil-Essonnes (91) : 15 jours d'ITT pour un policier blessé aux Tarterêts

Un policier d'une trentaine d'années a été blessé jeudi soir après avoir été pris à partie par une trentaine de jeunes dans le quartier des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes (Essonne), lui causant 15 jours d'ITT, a-t-on appris samedi de source policière.

Le policier participait à une opération de sécurisation du quartier réputé sensible, selon cette source, confirmant une information du Parisien.

Il venait de déposer plusieurs fonctionnaires à pied et repartait avec son véhicule vers son point de ralliement lorsqu'il a été pris pour cible par plusieurs projectiles qui ont endommagé son pare-brise, a indiqué un responsable du syndicat Alliance.

"Les impacts relevés visaient clairement le conducteur, c'était donc délibéré", a précisé Alexis Toupet, d'Alliance.

Le fonctionnaire a été blessé aux yeux, mais il souffre également d'une entorse aux cervicales, provoquant "au minimum" 15 jours d'ITT (Incapacité totale de travail). Il avait déjà été agressé avec d'autres policiers dans ce même quartier des Tarterêts le 12 août 2010.

Des renforts sont rapidement intervenus pour disperser le groupe de jeunes. Un seul individu a été interpellé. Cet adolescent de 17 ans a justement participé aux violences de l'été dernier. Il a bénéficié d'une remise en liberté sous contrôle judiciaire, mais le parquet d'Evry a fait appel. L'affaire n'a pas encore été rejugée par la cour d'appel de Paris.

"S'il n'y a pas d'impunité, les jeunes peuvent se dire +on ne sera jamais inquiété dans cette affaire, alors allons-y+", a déploré Alexis Toupet, qui met en avant une insuffisance des effectifs de police en Essonne.

"Il nous faudrait entre 200 et 300 effectifs de plus sur le département, dont une bonne cinquantaine le soir dans le seul quartier des Tarterêts, mais avec le remplacement d'un fonctionnaire seulement sur deux, ça devient très compliqué", a-t-il ajouté.

source : Le Parisien (13 août 2011)

jeudi 28 juillet 2011

Nantes (44) : 5 Policiers blessés dans une manifestation contre le futur aéroport

Huit personnes, trois parmi les manifestants, cinq parmi les forces de l'ordre, ont été blessées mercredi après-midi dans l'enceinte de l'aéroport de Nantes. Environ deux cents manifestants s'y étaient rassemblés pour s'opposer à la construction du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes lorsque des incidents ont éclaté.

Selon la préfecture de Loire-Atlantique, des manifestants ont « tenté de s'introduire dans des locaux où travaillaient des personnels de l'aéroport en agressant des forces de l'ordre qui en assuraient la sécurité ». Selon Ouest-France, les choses se sont envenimées lorsque des manifestants sont montés au premier étage du bâtiment, là où se situent les bureaux de la direction et de la filiale de Vinci, Aéroport du Grand Ouest. Quatre personnes ont été interpellées et un manifestant blessé a été hospitalisé. De leur côté, les opposants au futur aéroport affirment avoir été « violemment pris à parti » par des « cordons de CRS ».

«Des dégradations importantes ont été constatées dans l'ensemble de l'aéroport : tags, pots de peinture renversés au sol, distributeurs de boissons et de monnaie vandalisés, vitres cassées...», a déploré le directeur de l'aéroport, François Marie. Le président de la région des Pays de la Loire Jacques Auxiette (PS), également Président du syndicat mixte du futur aéroport, a dénoncé dans un communiqué la poursuite des dégradations et des intimidations».

Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, à 30 kilomètres au nord de Nantes, soutenu par les collectivités locales (régions Pays de la Loire et Bretagne, conseil général de Loire-Atlantique, Nantes Métropole), suscite une opposition forte de la part des agriculteurs locaux mais aussi des militants écologistes ou anarchistes. La réalisation et la concession de cet ouvrage ont été attribuées par l'Etat au groupe Vinci pour 55 ans en décembre 2010. Le futur aéroport est prévu pour 2017.

source : Le Parisien (28 juillet 2011)