Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mardi 30 novembre 2010

Oullins (69) : violences et tentative d'incendie

Dans la nuit de vendredi à samedi, deux jeunes gens de 25 et 28 ans ont tenté de mettre le feu à un véhicule en stationnement sur un parking, à Oullins, près de la Mulatière. Surpris par une patrouille de police, ils ont été interpellés. Au cours de l'arrestation, l'un d'eux a blessé légèrement un policier, qui a subi trois jours d'ITT. Présenté dimanche au parquet, il a été écroué dans l'attente d'un jugement. L'autre a été laissé libre.

source : Le Progrès de Lyon (30 novembre 2010)

Bastia (2b) : Prison ferme pour deux hommes qui ont frappé des policiers

Deux hommes âgés de 25 et 23 ans ont été condamnés, hier, par le tribunal correctionnel de Bastia pour « outrages, rébellion, menaces de violence et violences volontaires sur des personnes dépositaires de l'autorité publique » en l'occurrence des policiers. Ces violences ont entraîné pour l'un des fonctionnaires 10 jours d'interruption temporaire de travail et pour l'autre 5 jours d'ITT.

L'un des prévenus a été condamné à 12 mois d'emprisonnement dont six ferme et l'autre à 8 mois dont 4 ferme. Peines assorties d'un mandat de dépôt. Les faits pour lesquels les deux jeunes hommes ont fait l'objet de poursuites judiciaires se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche, vers 5 heures du matin, dans le centre-ville de Bastia... Non loin du palais de justice !

Une patrouille de police repère une voiture qui circule à vive allure et heurte, lors de sa course, un véhicule stationné, cassant au passage le rétroviseur de celle-ci.

Témoins de la scène, les policiers rattrapent le véhicule qui à ce moment, accélère afin de leur échapper. S'ensuit une course-poursuite qui s'achève rue Sant'Angelo.

L'un des occupants de la voiture pourchassée sort du véhicule et est aussitôt interpellé. C'est alors que le deuxième sort à son tour et se met à insulter les fonctionnaires de police. Une échauffourée éclate. L'un des individus assène un violent coup de poing sur la tempe de l'un des policiers. Bilan : un tympan percé. Le deuxième homme s'en prend à un autre policier et lui donne un coup de pied dans le genou.

Puis, les deux hommes s'échappent et vont se réfugier dans le hall d'un immeuble. Mais ils seront finalement « cueillis » par les policiers lorsqu'ils tenteront à nouveau de leur fausser compagnie.

Inconnus jusque-là des services de police, les deux prévenus étaient sous l'empire d'un état alcoolique.

source : Corse Matin (30 novembre 2010)

Calais (62) : Ivre, il mord un policier

Le 24 juillet 2010, les services de police secours interviennent pour un garçon en état d'ébriété sur la voie publique, à Calais.

Mais Gaël Catrycke, âgé de 21 ans, ne s'en laisse pas dire et ne se laisse pas davantage faire. Il s'oppose vivement à son interpellation. Il se débat, tente de faire tomber les policiers en leur faisant des croche-pied et pour finir, il en mord un, férocement... Le policier, malgré son gant, ne réussit pas à retirer son doigt de la bouche de son agresseur tant ce dernier était déterminé.

Dégrisé, le garçon explique avoir beaucoup bu, de la bière, du whisky, au décours de la soirée. Il est même intervenu de façon tout à fait citoyenne pour mettre fin à un feu de friterie, qui allait se propager des poubelles au bâtiment de vente et aux bouteilles de gaz toutes proches. Appel aux pompiers, aux secours, aux policiers... et c'est alors que tout dérape, que tout se passe fort mal.

Entendu, le prévenu affirme qu'il n'était pas ivre au moment des faits, mais qu'il était « seulement sous l'empire de l'alcool. » Drôle de nuance.

« On pensait avoir fait un beau geste »

Au tribunal, il explique : « La police a demandé que l'on recule, mais on voulait voir comment ça se passait, comment le feu évoluait. On avait l'impression d'avoir fait un beau geste. Et en ayant bu, on devait être casse c... alors, forcément, on n'a pas apprécié le comportement de la police. Ils ont mis les chiens devant nous pour nous faire reculer. J'ai mordu car le policier m'a mis par terre... Ce soir-là, je n'ai pas eu le comportement normal. Je le sais. Ça a foiré. Ils étaient trop sur nous aussi. Ils étaient même acharnés sur moi, avec leur matraque. Sinon, je n'aurais pas agi comme ça ».

La présidente rappelle : « Monsieur, quand la police intervient, vous vous laissez faire. Point. Sans commentaire. Il faut obtempérer sans discuter. Ils représentent l'ordre et l'autorité. Ils vous disent, vous faites ».

« Certes, le prévenu reconnaît sa responsabilité, souligne Me Devos-Courtois, pour les policiers. Il sait qu'il n'aurait pas dû agir ainsi. Je ne suis pas là pour lui jeter la pierre. Son action, au départ, était tout à fait louable. Mais il a sans doute été trop curieux. Et tout a ainsi dégénéré. L'un de mes clients a bénéficié d'une ITT de cinq jours, soit une semaine d'arrêt de travail pour un geste malheureux... ».

Le substitut requiert six mois de prison avec sursis simple.

Gaël Catrycke écope finalement de trois mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve de deux ans, avec obligation de travailler, de se soigner et de régler les dommages et intérêt dus à la victime qui reçoit 650 euros de dommages et intérêts.

source : Nord Littoral (30 novembre 2010)

lundi 29 novembre 2010

Nantes (44) : Il blesse un policier avec un sabre

Grosse frayeur samedi après-midi aux abords de l'arrêt Duchesse-Anne à Nantes. Vers 14 h, un homme de 25 ans armé d'un sabre menace deux policiers qui tentent de le calmer. L'homme est alcoolisé et vient de dérober ce sabre japonais qui mesure pas moins d'un mètre de long dans un magasin du quartier. L'homme ne se calme pas, au contraire. Il fonce sur les policiers et tente de leur infliger un coup de sabre. Un des policiers est blessé au coude. Il s'est vu notifier cinq jours d'incapacité temporaire totale. « En cette période de fête, les fonctionnaires de police ont une nouvelle fois fait preuve d'un sang-froid exceptionnel », déclare Arnaud Bernard, du syndicat Alliance.

Panique dans le tram

Derrière les vitres du tramway bondé qui arrive à ce moment-là, les passagers assistent, médusés, à la scène. Soudain, ils découvrent avec stupeur que l'homme armé du sabre se dirige vers eux. Il s'apprête à monter dans le tramway. Les policiers sont à ses trousses. Une dame crie : « Il a essayé de cambrioler mon magasin ! ». Les passagers cèdent à la panique. « Le tram était plein, raconte une passagère. Il y a eu une bousculade, les gens ont eu très peur. Des enfants sautaient par-dessus les sièges... Les gens ouvraient les portes, paniqués, et tous voulaient descendre du tram. » Il ne s'agit pas du jouet d'un enfant mais d'une véritable arme blanche. « Le sabre était sorti de son fourreau, prêt à l'emploi, ajoute cette passagère. Le gars était menaçant mais il n'a pas essayé d'attaquer les gens. »

Il sortait de l'hôpital psychiatrique

Finalement, les deux policiers parviennent à maîtriser l'agresseur. Ils l'immobilisent et obtiennent le renfort de trois autres policiers quelques instants après. Le tramway repart au bout de quelques minutes, avec les passagers rassurés. L'agresseur sortait de l'hôpital psychiatrique. Placé en garde à vue, il s'est de nouveau montré agressif avec les enquêteurs. La police a demandé à ce qu'il soit de nouveau hospitalisé à Saint-Jacques.

source : Ouest France (28 novembre 2010)

dimanche 28 novembre 2010

Dijon (21) : une femme policier renversée par un chauffard

Une femme gardien de la paix a été renversée et blessée hier matin à Dijon par un conducteur ivre et sous l’emprise de la drogue, qui a pris la fuite alors qu’elle tentait de le contrôler.

Une femme policier, gardien de la paix à la section de roulement de la sécurité publique, a été blessée, hier, matin, par un chauffard qui a pris la fuite après l’avoir renversée.

Les faits se sont déroulés peu après 5 heures du matin, place Saint-Bernard, à Dijon : une patrouille de police secours a intercepté une Renault Twingo à bord de laquelle se trouvaient deux personnes, après plusieurs infractions au code de la route.

La femme gardien de la paix est descendue du fourgon de police, s’est portée à la hauteur de la Renault et a demandé au conducteur de couper son moteur.

Mais l’automobiliste a enclenché la première vitesse et a démarré au moment où la femme policier se trouvait à sa hauteur. Il l’a violemment percutée et a pris la fuite.

Pendant que la victime, blessée à la hanche et à une jambe, était évacuée sur l’hôpital général, le centre d’information et de commandement du commissariat central déclenchait un vaste plan de recherche, mobilisant la plupart des patrouilles dijonnaises pour retrouver les fuyards.

Ils abandonnent la voiture

Quelques minutes plus tard, la Renault Twingo était retrouvée abandonnée place du 30-Octobre, à l’angle du boulevard Thiers. Avec quelques mètres plus loin, complètement ivre, un jeune homme correspondant au signalement du passager. Il a été interpellé et conduit au commissariat central.

À 5 h 45, une seconde patrouille de police interpellait avec difficultés, rue Paul-Cabet, un homme lui aussi en complet état d’ivresse, qui correspondait trait pour trait au signalement du conducteur de la Twingo. Il a lui aussi été conduit au commissariat central.

Les deux occupants de la voiture, des Dijonnais âgés de 21 et 24 ans, ont été placés en garde à vue après un séjour dans les geôles de dégrisement.

Cocktail alcool et drogue

Le passager a été remis en liberté. Le conducteur aurait expliqué durant son audition qu’il avait agi par maladresse. Il devait être présenté dans la soirée au procureur de la République, et pourrait être poursuivi pour violence avec arme par destination sur agent dépositaire de l’autorité publique, refus d’obtempérer, conduite sous l’emprise d’un état alcoolique, refus de se soumettre au contrôle de l’imprégnation alcoolique, rébellion, et conduite sous l’emprise de produits stupéfiants, puisque des tests ont révélé la présence de drogues dans ses urines.

La femme policier était toujours hospitalisée hier.

source : Le Journal de Saône et Loire (27 novembre 2010)

mardi 23 novembre 2010

Douai (59) : En pleine crise de nerfs, il avait frappé des policiers

Le 20 mars dernier, une patrouille de policiers intervient au domicile d'un Douaisien de 39 ans, en proie à une crise aigue de violence.

Sous l'effet d'un mélange d'alcool et de médicaments, l'homme commence à se rebeller. D'abord par des paroles outrageantes, puis par des gestes. Il faut dire que M. E. S. est atteint de schizophrénie. Et devant les hommes en uniforme venus l'interpeller, il se débat. D'abord, il frappe un des agents en lui donnant un coup de pied derrière la nuque. Puis, il s'empare d'un lourd couscoussier et le jette à la tête des policiers.
C'est ainsi que M. E. S. s'est retrouvé à la barre du tribunal de Douai. La présidente Delecluse a commencé par rappeler que le casier judiciaire du prévenu prenait de l'épaisseur au fil du temps. Treize condamnations y sont inscrites. Des vols, des outrages... Sylvie Drouard, substitut du procureur, intervint pour dire qu'il s'agissait ici d'un dossier à la limite des domaines judiciaire et psychiatrique. Elle requiert neuf mois de prison avec sursis, mise à l'épreuve et obligation de soins. Elle demande également que le tribunal oblige le prévenu à « fixer sa résidence ».
La présidente Delecluse a condamné le mis en cause à six mois d'emprisonnement avec sursis pendant trois ans, et à verser 200 E de dommages et intérêts.

source : La Voix du Nord (21 novembre 2010)

Leers (59) : Il fonce sur les policiers pour échapper au contrôle - direction la prison

Vendredi 18 h 15, à Leers, une patrouille de police repère une Citroën Saxo roulant ...

tous feux éteints. À la vue des policiers actionnant les gyrophares, le véhicule prend la fuite... et des risques en empruntant trottoirs, sens interdits et en franchissant les feux rouges. La Saxo est finalement bloquée rue Victor-Hugo. Là un policier met pied à terre pour procéder au contrôle mais le conducteur de la Saxo redémarre et percute à faible allure le fonctionnaire qui est contraint de faire usage de son arme et ouvre le feu à deux reprises pour se dégager.
Les policiers prennent à nouveau en chasse le chauffard qui est rapidement bloqué par la circulation. L'automobiliste fait alors demi-tour et fonce délibérément dans la voiture de police avant d'entamer une marche arrière puis de se diriger à nouveau vers les policiers.

Coups de feu à deux reprises

Ces derniers ont dû ouvrir le feu une nouvelle fois, tirant dans les pneus du véhicule pour l'immobiliser définitivement. Les trois occupants de la voiture, dont son conducteur, un Roubaisien de 20 ans, ont été interpellés. Une interpellation rocambolesque à l'origine des rumeurs les plus folles dont celle selon laquelle le magasin Delhaize de Leers-Nord (B) aurait été braqué. Ce qui a depuis été démenti par le directeur de l'enseigne. À l'issue de sa garde à vue, le chauffard a été déféré au parquet de Lille hier après-midi. Lors de l'audience, la présidente Reliquet a qualifié ces faits d'« extrêmement graves : Vous avez eu le comportement de quelqu'un de connu de la police. Or ce n'est pas votre cas. » Et le jeune homme au casier judiciaire vierge d'expliquer : « J'ai paniqué. » La raison de ce comportement irrationnel ? « Il y avait 7 grammes de cannabis dans la voiture et je n'ai plus mon permis de conduire. »Et le procureur d'indiquer que les conséquences d'un tel comportement auraient pu être dramatiques tant pour les policiers que pour le prévenu : « Vous n'êtes pas passés très loin de quelque chose de définitif pour vous », a-t-il souligné.
Idir Farhi, défendu par maître Pianezza, a réclamé un délai pour préparer sa défense. Il a été placé sous mandat de dépôt dans l'attente de son jugement, prévu le 21 décembre.

source : La Voix du Nord (23 novembre 2010)

Béthune (62) : Hostile à l'autorité, il s'en était pris aux pompiers et policiers

Ce n'était pas la première fois que ce Béthunois de 38 ans passait devant le tribunal, lui qui compte dix mentions sur son casier judiciaire. Souvent pour des faits de violence, comme c'est encore le cas dans cette affaire, jugée la semaine dernière. C'était le 11 octobre, dans la soirée. La famille de Christophe Imbert avait appelé les secours car il s'était blessé à la tête en tombant dans les escaliers. Quand trois pompiers béthunois ont commencé à le soigner, l'homme s'est énervé. Il a poussé une table vers eux et les a menacés, obligeant son père à s'interposer. À tel point que les pompiers ont préféré quitter la maison et faire appel à la police pour les protéger. « Je leur ai juste dit "Partez !".
C'est tout. », rectifie-t-il au tribunal.

Un policier de la BAC blessé

La présidente poursuit alors avec l'épisode des policiers. À la fenêtre, Christophe Imbert a crié qu'il ne se laisserait pas attrapé. Effectivement, l'interpellation a été difficile et un policier a eu un poignet fracturé (avec 42 jours d'ITT à la clé) quand le Béthunois lui est tombé dessus.
Accidentellement jure-t-il. « Ils m'ont provoqué. Ils m'ont regardé, je leur ai dit que je n'avais pas peur. Tout ce que je voulais, c'est aller me coucher » poursuit le Béthunois ajoutant que, de toute façon, c'est sa parole contre celle de policiers.
Ce qui inquiète le tribunal, c'est que ce n'est pas le premier fait de violence à son actif. La présidente revient ainsi que les dix mentions inscrites à son casier judiciaire, dont une condamnation aux assises en 2005 à 9 ans de prison pour des actes de torture et de barbarie. Lui répond simplement : « J'me laisse pas faire. On n'est à l'abri de rien ». Il confesse tout de même : « C'est vrai que j'aime pas la justice ... ». La présidente poursuit avec les deux rapports d'expertise, l'un assez sombre où il est question de « sentiment pervers », « d'absence de remords » l'autre plus mitigé qui, s'il montre « une absence de remise en cause », écarte toute « dangerosité psychologique ».
Le procureur, lui, parle « d'expertises inquiétantes » avant de requérir 2 ans de prison ferme. Me Geoffroy-Bleitrach, avocate de la défense, insiste pour sa part sur le suivi positif de son client depuis sa sortie de prison : la recherche d'un emploi, l'arrêt de l'alcool, le suivi médical... Son comportement ce soir-là, c'est parce qu'il était « shooté aux psychotropes et aux antidépresseurs suite à son traitement ». Elle demande surtout la requalification des violences volontaires en rébellion, la blessure du policier ne résultant pas de coups mais d'une chute lors de l'interpellation.

Les violences requalifiées en rébellion

Une demande entendue par le tribunal qui a accepté la requalification. Christophe Imbert a été condamné à 18 mois de prison dont 6 avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans avec notamment une obligation de soins. Le maintien en détention a été prononcé. La demande des parties civiles (formulée par le Service départemental d'incendie et de secours du Pas-de-Calais, à avoir 200 E de dommages et intérêts par pompier) a, elle, été jugée irrecevable.

source : La Voix du Nord (23 novembre 2010)

Toulouse (31) : Il fonce sur sept policiers

Le jeune chauffard qui a failli écraser un policier, dans la nuit de jeudi à vendredi, place Esquirol à Toulouse, comparaissait hier devant le tribunal correctionnel.

Vers 2 h 15 du matin, vendredi, John, 21 ans, conduit en état d'ébriété et a consommé du cannabis. Il remonte en sens interdit la rue des Changes.

À l'angle de la place Esquirol, sept policiers lui demandent de s'arrêter. Il n'obtempère pas et heurte un des agents, le blessant légèrement à la main.

Hier, il a été condamné à un an de prison avec sursis et à la suspension immédiate de son permis de conduire. Il a également écopé de 500 € d'amende de dommages et intérêts pour chacun des sept policiers sur qui il avait foncé.

Il panique et s'enfuit
Le jeune chauffard a assuré « ne pas les avoir vus » malgré le témoignage d'un de ses passagers qui « l'avait prévenu ». S'ensuit une course-poursuite qui se termine place du Salin.

John n'a rien d'un délinquant chevronné. Étudiant en BTS, il travaille en alternance dans un supermarché. C'est son premier délit. Son avocat a évoqué « la spirale classique de la panique ». Le jeune homme échappe de peu à la peine de prison ferme pourtant réclamée par le parquet. John a écrit une lettre d'excuses aux policiers.

source : la Dépêche du Midi (23 novembre 2010)

Pontarlier (25) : Un policier blessé lors d'un contrôle

Un policier de Pontarlier qui tentait de contrôler un automobiliste manifestement ivre samedi soir a été traîné sur une dizaine de mètres par le chauffard qui a pris la fuite avant d'être interpellé.

Blessé à une jambe le fonctionnaire a reçu des soins et s'est vu délivrer une interruption temporaire de travail de trois jours.

Vers 20 heures samedi une patrouille repérait cette voiture à la trajectoire incertaine, qui zigzaguait en roulant anormalement doucement. Les policiers décidaient de contrôler son conducteur qui dans un premier temps n'a pas tenu compte de leurs signaux. L'homme a continué à rouler avant de décider de stopper.

Alors qu'un des fonctionnaires venu à sa hauteur lui demandait de couper le contact il refusait d'obtempérer. Comme il se penchait dans l'habitacle pour prendre les clé l'automobiliste a brusquement démarré et accéléré.

Accroché à sa portière sur une dizaine de mètres sa victime a finalement lâché prise chutant lourdement sur la route. La voiture était retrouvée vide un peu plus tard et son conducteur identifié était interpellé dans la foulée.

Les enquêteurs ont rapidement eu confirmation qu'il était bien en état d'ébriété lorsqu'il conduisait le véhicule.

L'homme âgé d'une cinquantaine d'année et originaire d'Houtaud près de Pontarlier est bien connu des services de police pour être un délinquant multirécidiviste.

Sur instruction du parquet de Besançon sa garde à vue a été prolongée dimanche soir.

source : Le Progrès de Lyon (23 novembre 2010)

La Courneuve (93) : Policier blessé par un motard - trois jeunes mis en examen

Le conducteur du deux-roues qui avait renversé un policier vendredi après-midi à la Courneuve (Seine-Saint-Denis) et deux autres jeunes ont été mis en examen, a-t-on appris lundi de source judiciaire. Deux des trois suspects sont mineurs.

Le mineur de 16 ans qui conduisait le scooter a été mis en examen pour "tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique" tout comme un second garçon de 17 ans, soupçonné d'avoir jeté une haltère depuis la fenêtre d'un immeuble sur les policiers.

Le parquet a requis leur placement en détention provisoire. Le débat devant le juge des libertés et de la détention a été différé à mercredi.

Un troisième jeune, majeur, a lui été mis en examen pour "dégradations et outrages" dans le cadre d'une seconde information judiciaire avant d'être placé sous contrôle judiciaire.

Le gardien de la paix a été opéré avec succès d'une double fracture tibia-péroné. Il avait également été victime d'une perforation intestinale due au choc avec l'engin. "Le jeune roulait sans casque mais les policiers en patrouille n'avaient pas la volonté de le contrôler", ajoute-t-on de source judiciaire. "Pour l'instant, on ne sait pas pourquoi il a foncé délibérément sur le fonctionnaire".

Agé de 36 ans, ce gardien de la paix de la brigade spécialisée de terrain (BST, ex-Uteq) de La Courneuve patrouillait vers 17h au bas d'une barre d'immeubles lorsqu'il aurait été pris pour cible par le conducteur du deux-roues qui a été légèrement blessé lors de l'accident.

source : Le Nouvel Obs (23 novembre 2010)

jeudi 18 novembre 2010

Evreux (27) : Le mineur frappe violemment un policier

Vendredi 12 novembre, un mineur de 17 ans, Ebroïcien issu du quartier de La Madeleine, connu des services de police, était conduit au palais de justice d'Evreux pour y être présenté à un représentant du parquet. Un refus d'obtempérer lui était reproché. Mais trouvant le temps d'attente trop long, l'individu s'est énervé et a dégradé la geôle du palais de justice où il avait été placé, puis a outragé un policier.

Invité à se présenter au commissariat mardi dernier pour être entendu sur ces faits, le mineur s'est de nouveau emporté. D'abord verbalement puis physiquement, frappant un policier. Victime d'une fracture à un doigt, l'agent des forces de l'ordre a obtenu un arrêt de travail de trente jours.
Le mineur a été présenté en comparution immédiate hier en devant le tribunal pour enfant d'Evreux qui statue à huis clos. Il devait répondre d'outrage et rébellion, de dégradation ainsi que de violence aggravée.

source : Paris Normandie (18 novembre 2010)

Roubaix (59) : Des policiers frappés à coups de barre de fer en voulant interpeller un collégien

Cinq personnes habitant le quartier de l'Épeule ont finalement été interpellées.

C'était a priori une intervention banale. Elle a plongé dans la violence de façon totalement inexplicable. Il est environ 9 h 30, hier matin, quand une patrouille de police se présente à la porte d'une habitation située dans le quartier de l'Épeule, à Roubaix. « Un jeune garçon habitant à cette adresse est mis en cause dans une affaire de violences scolaires, explique une source proche de l'enquête. En classe, il aurait retourné le pouce et foulé le poignet de sa professeure de musique en voulant lui arracher un sac des mains. Elle bénéficie de 5 jours d'arrêt. Elle a déposé plainte mais malgré plusieurs relances, l'adolescent et ses parents n'ont jamais daigné se présenter au commissariat central de Roubaix ».


Sur réquisition du procureur de la République de Lille, trois policiers de Roubaix sont donc envoyés au domicile du mis en cause pour procéder à son audition. Que s'est-il passé ensuite ? Difficile à dire. Toujours est-il que deux des fonctionnaires vont recevoir une volée de coups. « Une fonctionnaire est blessée au visage, explique-t-on au commissariat de police. Elle a reçu des coups de barre sur la tête ainsi que des coups de poing au niveau du visage. Elle est extrêmement choquée par ce qu'elle a vécu. Quant à son collègue, il est bien amoché au niveau du bras. S'il n'avait pas mis l'avant-bras pour se protéger, il aurait pris le coup au niveau du crâne. Et ça aurait pu être une tout autre histoire ».

Un ras-le-bol policier

Plusieurs renforts de police ont été nécessaires pour mettre fin au pugilat. Lors de l'intervention, la porte d'entrée de l'habitation a volé en éclats. Cinq personnes, la mère de l'adolescent âgée de 36 ans et ses quatre enfants, mineurs ou majeurs, ont été interpellées et placées en garde à vue pour violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique et outrages. Ce nouvel incident laisse poindre un certain ras-le-bol parmi les fonctionnaires de police. « Une fois encore, et comme ça arrive de plus en plus souvent, nous sommes confrontés à des familles qui ont un comportement anti-autorité, grince un fonctionnaire. Elles ne comprennent pas qu'on vienne les interpeller chez elles alors qu'elles sont mises en cause dans une plainte et qu'elles ne daignent pas répondre aux convocations qui leur sont adressées ».

source : Nord Eclair (18 novembre 2010)

mardi 16 novembre 2010

Châlons-en-Champagne (51) : Ils mettent à sac le commissariat

Dimanche matin, une bande de jeunes a pris d'assaut le commissariat de Châlons après l'interpellation d'un des leurs. Pour repousser les assaillants, les policiers ont du faire usage du flashball.

«On avait pas assisté à pareille scène au sein même du commissariat depuis 1995 ». Catégoriques, les policiers Châlonnais, les vieux de la vieille l'affirment haut et fort : « Dimanche, en s'attaquant au commissariat, on a grimpé d'un cran dans la violence ».
Pour comprendre, il faut remonter le temps ! De quelques heures seulement car les faits qui ont abouti, dimanche matin au saccage du commissariat de police de Châlons-en-Champagne ont été commis dans un laps de temps très court, mais sur plusieurs périodes.
1 h 50, dimanche : La fête bat son plein à la salle des fêtes située avenue Jacques-Simon à Saint-Memmie, près de Châlons. Sid Ahmed Ghezzali y célèbre son 20e anniversaire en compagnie d'amis. Régulièrement, les fêtards quittent la salle municipale, histoire de prendre l'air et d'en griller une petite. Peu avant 2 heures, une voiture passe lentement devant les lieux. Parmi les invités, un jeune identifie le véhicule, une citroën Xsara noire comme étant la voiture utilisée par les policiers de la Bac (Brigade Anti Criminalité).
Le jeune homme s'empare alors d'une pierre qu'il projette contre l'automobile banalisée. « Les policiers ont rapidement identifié le caillasseur mais ils n'ont pas souhaité intervenir en raison du nombre de jeunes présents et leur degré d'excitation », explique le commissaire divisionnaire Ollier, adjoint au DDSP, de permanence ce week-end là. Aucun renfort n'est réclamé. L'interpellation est remise à plus tard.
2 h 15, dimanche : Des riverains contactent le commissariat pour signaler un tapage nocturne émanent des abords du gymnase de Saint-Memmie. Des policiers se rendent alors sur le parking Le Corvusier. Ils reconnaissent la bande de jeunes et surtout le caillasseur de la salle des fêtes. « Ils ont été immédiatement pris à partie », reprend le commissaire Ollier. Cette fois-ci l'interpellation s'impose. Les fonctionnaires de police décident d'appeler du renfort, notamment la brigade canine de Châlons pour repousser leurs assaillants.
Les chiens sont démuselés. « Les policiers devront également faire usage de bombes lacrymogènes ». La confrontation tourne à l'avantage des forces de l'ordre qui finissent pas interpeller l'homme à l'origine du jet de pierre. Samir Bouzeriba est alors placé en garde à vue dans les locaux du commissariat de Châlons.

Ils veulent déposer plainte

2 h 55, dimanche : Une quinzaine d'individus se présente à la porte du commissariat. En tête, se trouve, Abdel Bouzeriba, le frère de Samir. Il exige sa libération. A la porte, les policiers refusent de lui ouvrir. Leur réponse, loin de satisfaire le jeune homme déclenche sa colère. Il tente d'ouvrir la porte principale de l'hôtel de police. Si la vitre blindée ne cède pas, elle en garde encore les traces de l'assaut.
Finalement, le frangin décide de passer par la petite porte vitrée située sur le côté qui finit par céder sous la violence des coups.
Le hall d'accueil est pris d'assaut mais heureusement, aucun visiteur ne se trouve là à cette heure. Abdel Bouzeriba, un habitué des locaux, se dirige sans hésiter vers les geôles de garde à vue.
Le meneur de cet assaut aussi soudain que violent est suivi de près par plusieurs autres individus, les participants de la fête d'anniversaire. Le banc de la salle d'attente ne résiste pas bien longtemps. Une scène digne de Rio bravo, le western de Howard Hawks. A l'image de Nathan Burdette, riche propriétaire terrien fermement résolu à délivrer son frère, Jœ, avec l'appui de ses sbires, Abdel Bouzeriba ne semble pas se résoudre à laisser son benjamin croupir en garde à vue. Le parallèle s'arrête là.
Pourtant, pour repousser leurs assaillants, les policiers devront faire usage du flashball. Un tir unique sera nécessaire pour faire fuire la bande de jeunes. Les gardiens de la paix réussiront tant bien que mal à interpeller le grand frère, lui aussi placé en garde à vue à quelques mètres à peine de Samir.
4 h 00, dimanche : Ultime épisode d'un feuilleton à rebondissements. Deux hommes se présentent de nouveau à l'accueil du commissariat. Surprise du planton et de ses collègues qui reconnaissent deux de leurs assaillants.
Sid Ahmed Ghezzali et Ahmed Slah veulent déposer plainte contre les policiers à l'origine de la première interpellation. Agissant en flagrant délit, les gardiens de la paix procèdent à l'arrestation des deux hommes.
Remis en liberté, le caillasseur fera l'objet d'une convocation ultérieure devant la Justice. S'agissant de son frère et de ses deux amis, ils ont fait l'objet d'une procédure de comparution immédiate hier après-midi.
De son côté, le commissaire Ollier assure que l'enquête se poursuit toujours pour identifier les autres fauteurs de troubles. L'officier tient à saluer « le sang-froid et le travail remarquable des policiers châlonnais dans ce dossier ».

source : L'Union (16 novembre 2010)

Béziers (34) : Le militaire en scooter fonce sur les motos des policiers

Le 22 octobre 2010, avenue Wilson, à Béziers, deux motards de la police nationale veulent contrôler un jeune homme en scooter. Au lieu d'obtempérer, celui-ci fonce sur la moto d'un des policiers et s'enfuit à tombeau ouvert sur l'avenue. Il prend un rond-point à contresens avant de s'engouffrer dans le parking du centre commercial le Polygone Rive gauche par le passage piéton et de le traverser à toute vitesse. Il chute dans un virage, percute un muret et tombe. Les policiers tentent de l'interpeller. En se relevant, le jeune homme, un militaire basé à la caserne de Valence, se débat et leur donne un coup de coude. Il s'avère que le jeune homme, âgé de 22 ans, originaire de Sète, ne possède pas le permis de conduire une moto 125cm3 et n'a pas davantage d'assurance garantissant sa responsabilité civile. On le somme de s'expliquer.

« Je venais de Valence, j'avais pris mon scooter à Sète et je voulais faire une surprise à ma petite copine en allant la chercher à son arrêt de bus à Prémian ; je me suis trompé de route et me suis retrouvé sur cette avenue ; j'étais en retard ! », avance le prévenu, auteur de six infractions : violence aggravée par trois circonstances suivie d'incapacité n'excédant pas huit jours, dégradation de biens destinés à l'utilité publique, refus d'obtempérer à une sommation de s'arrêter dans des circonstances exposant autrui à un risque de mort ou d'infirmité, rebellion et conduite d'un véhicule sans permis et sans assurance. Le président du tribunal, s'étonne : « On voit ce genre de réaction souvent de la part de voyous, de délinquants ; or vous êtes militaire ; vous êtes engagé ; vous devez avoir le respect de l'autorité et de l'uniforme ». Le jeune homme vient de contracter, au mois de juin, un engagement de cinq ans dans l'armée. Le vice-procureur Charles Puig requiert neuf mois d'emprisonnement dont quatre mois assortis du sursis ainsi que 300 d'amende pour le défaut d'assurance : « Il s'agit de violence avec une arme par destination ; il a fait volontairement un écart pour foncer sur la moto des policiers et a roulé dangereusement en plein centre-ville ». Pour Me Zerby, défenseur, le fautif est «l'amour qui fait perdre la tête ; il voulait faire une belle surprise ; quant à ce coup de coude, il était involontaire ».
Et l'avocat de relancer une polémique d'actualité : « Et je précise que le Polygone ne se situe et ne se situera jamais en centre-ville ! ».
Il demande l'intégralité de la peine en sursis. Le tribunal a condamné le jeune militaire à trois mois de prison avec sursis et 200 d'amende.

source : Le Midi Libre (16 novembre 2010)

Toulon (83) : un fugitif se rend au commissariat et blesse un policier

Un détenu de la maison d’arrêt de Châlons-en-Champagne (Marne) qui avait profité d’une permission pour disparaître s’est rendu au commissariat de Toulon lundi soir. L’individu, en cavale depuis le mois d’avril, a déclaré ne plus supporter son échappée de ville en ville. mais, sous l'emprise de l'alcool, le fugitif ne s'est pourtant pas laissé appréhender facilement. En se rebellant, il a donné un coup de pied en direction d'un policier, victime d'une fracture de la main gauche. Déferré devant un magistrat ce mardi, il devait réintégrer une maison d'arrêt très rapidement.

source : Var Matin (09 novembre 2010)

Saint-Chamond (42) : le policier tire sur un cambrioleur

Le choc a été très violent et justifie, aux yeux des policiers, les coups de feux qui ont été tirés. « Ils étaient en état de légitime défense » déclare un officier, pour expliquer l'usage de l'arme d'un des fonctionnaires qui a été pris pour cible.

L'affaire débute aux alentours de 4 heures, hier matin. L'alarme du bureau de tabac situé place de l'Ile-de-France, dans le quartier de Fonsala à Saint-Chamond, se déclenche. Un équipage de police se rend sur les lieux et voit, à son arrivée, un véhicule prend la fuite à toute vitesse.

S'engage une course-poursuite jusqu'à la rue de la République. Les policiers perdent la trace du fuyard mais repèrent, sur la chaussée mouillée, des traces de pneu menant dans une impasse perpendiculaire à la rue. Ils engagent alors lentement leur véhicule pour tenter de le retrouver.

Ils avaient eu le nez creux puisque le fuyard s'y trouvait effectivement. Sauf que celui-ci avait eu le temps de faire demi-tour, et qu'il n'avait pas l'intention de se laisser arrêter. Il appuyait sur l'accélérateur et fonçait droit sur les policiers.

Coincés par des véhicules en stationnement, ceux-ci ne pouvaient manœuvrer pour se dégager. L'un d'eux décidait alors de faire usage de son arme pour tenter de stopper la voiture qui leur fonçait dessus. Il faisait feu à trois reprises, mais sans parvenir à l'arrêter. Le choc entre les deux véhicules était inévitable. Malgré ça, le chauffard trouvait encore la force de s'extraire de sa voiture pour prendre la fuite à pied. Quant aux policiers, ils allaient s'en tirer avec de simples contusions.

Dans le véhicule du fuyard étaient trouvées plusieurs cartouches de cigarettes. Elles provenaient du bureau de tabac où l'alarme s'était déclenchée.

L'enquête a été confiée à la Sûreté départementale. Pour l'heure, on ne sait pas si l'individu a agi seul ou a bénéficié de complicités lors du cambriolage. Le véhicule qu'il a utilisé avait été volé, lui aussi, peu de temps auparavant. Il a bien sûr fait l'objet d'un examen attentif de la part des techniciens de la police scientifique, qui y ont recherché le moindre indice pour tenter de retrouver l'auteur des faits.

source : Le Progrès de Lyon (16 novembre 2010)

mercredi 10 novembre 2010

Gap (05) : Il agresse les policiers venus à son secours

Un accrochage a eu lieu dimanche matin à la sortie d’une boîte de nuit entre un jeune homme et d’autres clients de la discothèque. Le jeune homme est parti en voiture avec trois amies. Ils ont été poursuivis par les autres protagonistes, eux-mêmes montés dans leur voiture. Au rond-point Ladoucette, les seconds ont rattrapé les premiers. Un homme est sorti du second véhicule et a donné coup de pied dans la voiture conduite par les jeunes filles. Celles-ci ont appelé le commissariat qui leur a demandé de venir jusqu’à l’hôtel de police afin de pouvoir “coincer” les poursuivants. La conductrice s’est exécutée. Seulement, quand elle est arrivée devant le commissariat, le jeune homme qu’elle transportait est sorti comme un fou de la voiture et a saisi à la gorge le premier policier venu à sa rencontre en l’insultant. Les autres policiers sont intervenus pour le maîtriser. Pendant qu’ils y parvenaient, tant bien que mal, le véhicule des “poursuivants” est passé devant le commissariat. Âgé de 19 ans et originaire de Marseille, le jeune homme irascible est convoqué le 20 janvier prochain pour outrage et rébellion.

source : Le Dauphiné Libéré (09 novembre 2010)

dimanche 7 novembre 2010

Montpellier (34) : Jet de pierre et insultes pour les policiers

C’est parce qu’il était importuné par trois jeunes et ne pouvait regagner son domicile des Hauts-de-Massane que ce riverain a fait appel à la police. Une fois sur place, une patrouille a donc procédé au contrôle des trois garçons.

Si deux d’entre eux ont obtempéré, le troisième ne l’a pas entendu de cette oreille : il s’est mis à insulter copieusement les fonctionnaires tout en rameutant d’autres personnes se trouvant à proximité. Et c’est l’un de ces nouveaux protagonistes qui s’est saisi d’une pierre, avant de la lancer vers les policiers, blessant l’un d’eux à la cheville.

Le lanceur du projectile n’a pas été interpellé. En revanche, celui qui avait outragé les policiers a fini en garde à vue et devaient être déféré, ce matin, au parquet

source : Le Midi Libre (07 novembre 2010)

Cognac (16) : Un policier blessé

À Cognac, 500 personnes environ ont défilé contre la réforme des retraites hier matin. Un incident s'est produit en milieu de manifestation quand une partie du cortège a pénétré dans la cour de la sous-préfecture . Les grilles automatiques, secouées par la foule, ont fini par céder. Sur le perron, un homme a tenté de forcer la porte. Quand la police a fait barrage, des manifestants ont accouru. Dans la confusion, un policier a chuté. Souffrant d'une luxation de l'épaule il sera en arrêt de travail pendant un mois. Les organisateurs du défilé ont ensuite calmé le jeu et repris le cortège.

Retenons aussi que la mobilisation cognaçaise a chuté. Même essoufflement à Angoulême : les syndicats ont compté environ 10 000 manifestants, les policiers 3 000. On est loin, en tout cas, des précédents cortèges. De retour à la gare, les manifestants ont symboliquement brûlé le « cercueil des retraites » sur le boulevard de Lattre-de-Tassigny.

source : Sud Ouest (07 novembre 2010)

vendredi 5 novembre 2010

Cherbourg (50) : il frappe un policier

Arrestation mouvementée, hier soir vers 20 h 45 , rue des Flandres à Cherbourg. Au bout d'un parking, sa voiture en équilibre au-dessus de la chaussée qui se trouve en contrebas, l'automobiliste était en fâcheuse position. Mais quand les policiers sont arrivés pour le tirer de ce mauvais pas , ils se sont aperçus que ce Cherbourgeois de 63 ans était aussi en état d'ivresse. Il n'a d'ailleurs pas voulu se laisser faire, proférant des menaces et des insultes envers les policiers, avant de frapper l'un d'eux. Il a été placé en cellule de dégrisement puis en garde à vue . Il comparaîtra prochainement devant le tribunal.

source : Ouest France (05 novembre 2010)

Imbermais (28) : Coups de feu entre malfaiteurs et policiers

Deux malfaiteurs ont ouvert le feu jeudi soir sur une patrouille de police à Imbermais (Eure et Loir) un petite commune située près de Dreux.

Les fonctionnaires ont riposté blessant un des hommes par balle. Un policier a également été légèrement blessé par un éclat de verre.

Vers 22 h 30 alors que les forces de l’ordre s’apprêtaient à effectuer un contrôle routier, lorsque les occupants du véhicule ont ouvert le feu sur les policiers.

Les deux suspects ont été interpellés après la fusillade.

source : Le Parisien (05 novembre 2010)

mardi 2 novembre 2010

Saint-Priest (69) : il frappe sa femme puis les policiers

Trois policiers ont été blessés dimanche en voulant interpeller un mari violent à Saint-Priest. C'est l'épouse qui avait alerté les secours après avoir été frappée. A l'arrivée de la patrouille, l'homme s'est débattu et a insulté les fonctionnaires. Placé en garde à vue, il sera déféré ce matin au parquet. Sa femme n'a pas déposé plainte.

source : Le Progrès de Lyon (02 novembre 2010)

Alès (30) : Il tire sur les policiers lors d'une interpellation

Vers 21 heures, dimanche, un appel au commissariat d'Alès signale un coup de feu dans le quartier du faubourg du Soleil. Un premier équipage de la brigade anticriminalité se présente sur les lieux et interpelle assez vite un individu âgé de 20 ans. De son sac à dos dépasse le canon d'une arme. Lors de l'interpellation, un deuxième individu surgit du couloir de son immeuble. Il est armé d'une carabine qu'il pointe aussitôt sur le policier se trouvant tout près de lui. Celui-ci, dans un geste de réflexe, détourne le canon à l'instant même où est tiré le coup de feu. Personne n'est blessé et le deuxième homme, âgé de 25 ans et en état d'ébriété, est aussitôt maîtrisé. Au cours des contrôles effectués sur les deux individus, une vingtaine de barrettes de produits stupéfiants est retrouvée. En revanche, les perquisitions menées aux domiciles de ces deux hommes qui n'étaient pas jusque-là connus des services de police d'Alès, n'ont rien donné. Placés en garde à vue, ils devraient être présentés aujourd'hui au parquet. Si la qualification de tentative d'homicide est retenue, c'est devant les assises que sera jugé le tireur.

source : Le Midi Libre (02 novembre 2010)

Soissons (02) : Le tir de fusil de chasse frôle les policiers

L'individu a-t-il pété les plombs ? En tout cas, il a bel et bien tiré en direction des policiers. « Les faits sont extrêmement graves », souligne le parquet de Soissons. « D'après les constatations, les plombs sont passés à un mètre d'un des fonctionnaires. »
Les faits se sont produits dans la nuit de samedi à dimanche, dans le quartier de Chevreux à Soissons. Vers deux heures du matin, certains riverains entendent des bruits loin d'être rassurants. Il s'agit de tirs au fusil. Le porteur de l'arme serait alors installé sur l'esplanade.
Deux coups ont visiblement été tirés lorsqu'un voisin averti les forces de l'ordre. On ignore la cible de ces décharges de plombs. Si tentée qu'elle existe…
Les fonctionnaires soissonnais se rendent immédiatement sur place. En tenue, et en voiture sérigraphiée, ils sont aisément identifiables. Les policiers prennent leurs précautions pour l'approche. L'individu n'arrête pas de tirer et oriente son canon dans leur direction. La décharge de plombs ne passe pas loin d'un fonctionnaire.
Le tireur a ensuite pris la fuite. Les policiers se lancent alors à sa poursuite. Malgré tout, le détenteur de l'arme a réussi à s'échapper. Hier soir, l'on tâchait encore de connaître son identité.

source : L'Union (1er novembre 2010)

Cannes (06) : Deux policiers attaqués à la serpette

Deux policiers nationaux ont été blessés hier soir à Cannes. L’un d’eux sérieusement : il souffre d’une fracture aux vertèbres. Mais progressivement, sa famille, ses proches et ses collègues ont été rassurés sur son état de santé. En fin de soirée, il ne semblait plus inspirer outre mesure d’inquiétude à l’hôpital de Cannes où il était soigné. « C’est un jeune homme solide et vaillant qui a toutes les qualités pour devenir un très bon policier », salue un de ses supérieurs.
Hier soir, les circonstances de cet accident paraissaient très floues. Mais il semble que les deux policiers ont fait les frais d’un forcené.

Accès de violence

Les faits se sont produits vers 19h50, chemin de la Merlette, au nord de Cannes, tout en haut de l’avenue de Grasse, aux portes du Cannet. Les forces de l’ordre ont été appelées pour un homme pris d’un accès de violence. À leur arrivée, pompiers et policiers ont découvert l’individu doté d’une arme blanche, apparemment une serpette.

Il vole l’ambulance des pompiers

Ils auraient tenté de le maîtriser, mais celui-ci aurait réussi à leur échapper pour s’emparer de l’ambulance des sapeurs-pompiers! Il aurait aussitôt tenté de fuir en se mettant au volant. C’est en voulant écarter une femme qui menaçait d’être fauchée, que le policier aurait été renversé par le véhicule. Tandis que les deux victimes étaient conduites aux urgences de l’hôpital tout proche, leur agresseur a fini par être neutralisé. Décrit comme « très virulent », il s’agirait d’un homme d’environ 45 ans, a priori inconnu des services de police. Hier soir, il était bien trop à cran pour être entendu. Il devrait l’être aujourd’hui.

source : Nice Matin (1er novembre 2010)

Cavaillon (84) : Ivre au volant, il blesse deux policiers pour s’enfuir

Dimanche matin peu avant 3h, alors qu’il rejoint sa voiture en titubant, un Cavaillonnais de 60 ans est suivi du regard par des policiers en patrouille. Voyant qu’il s’installe au volant du véhicule puis tente de démarrer, les forces de l’ordre décident de l’intercepter. Une fonctionnaire de la police nationale essaie alors d’ouvrir la portière de la voiture, mais l’homme démarre et commence à partir. La policière est traînée au sol sur plusieurs mètres... Arrêté, il refuse de se soumettre au test d’alcoolémie

Ses collègues décident alors de suivre le sexagénaire qui a refusé d’obtempérer. Il roule lentement, mais un peu dangereusement.

Arrivé à proximité de son domicile, il s’arrête. Un véhicule de la police municipale venu en renfort se positionne derrière sa voiture. L’homme tente à nouveau de s’enfuir, percute le véhicule des forces de l’ordre, blessant très légèrement un agent resté à l’intérieur.

Il a finalement été interpellé puis placé en garde à vue mais a refusé de se soumettre au test d’alcoolémie.

Le juge des libertés et de la détention devait décider hier de son placement ou non en détention. Le sexagénaire sera convoqué en comparution immédiate dans la semaine pour violences volontaires sur des agents de police et refus d’obtempérer aggravé.

Trois jours d’ITT pour les policiers blessés

La policière, qui souffre du poignet et de légères éraflures aux genoux, ainsi que son collègue de la police municipale qui n’a que quelques contusions, ont bénéficié de trois jours d’ITT chacun.

source : Le Dauphiné Libéré (02 novembre 2010)

lundi 1 novembre 2010

Laon (02) : Un policier blessé lors d'une interpellation

Un fonctionnaire de la brigade anti criminalité (BAC) de Laon a eu le doigt cassé au cours d'une interpellation, mercredi, vers 1 heure du matin.
Les policiers s'étaient rendus Zac Île de France suite à un signalement de vol d'une Peugeot 309.

En arrivant au quartier Champagne, ils se sont trouvés face au véhicule volé, dans lequel se trouvaient trois individus.
Le conducteur de la 309 a foncé sur la voiture des policiers, la heurtant, avant de prendre la fuite.
Il a rapidement perdu le contrôle de son véhicule et a percuté le grillage de l'entreprise de transport Papin. Bondissant hors de la voiture, les trois hommes ont pris la fuite à pied. Les deux passagers ont été rattrapés et interpellés par les policiers. C'est au cours de cette interpellation que l'un d'entre eux a été blessé. Il s'est vu délivrer un arrêt de travail jusqu'au 21 novembre. Les deux passagers de la 309, des Thiérachiens habitant le secteur de La Capelle, âgés d'une vingtaine d'années, sont convoqués en janvier devant le tribunal correctionnel de Laon. Leur complice, identifié, devrait être prochainement interpellé.

source : L'Aisne Nouvelle (1er novembre 2010)