Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




jeudi 23 décembre 2010

Les Mureaux (78) : Le chauffard blesse un policier

Un policier a été légèrement blessé, dans la nuit de mardi à mercredi aux Mureaux. Vers minuit, un conducteur refuse de se soumettre à un contrôle de police à Meulan. La voiture force le barrage et la course-poursuite se termine aux Mureaux, dans le quartier de Bécheville. Les deux occupants se rebellent. L’un d’eux blesse un policier à l’épaule.
Placé en garde à vue, il pourrait être présenté devant la justice aujourd’hui. Il a refusé de s’arrêter au barrage car il roulait sans permis.

source : Le Parisien (23 décembre 2010)

Reims (51) : Des policiers pris à partie

Au cours de la nuit de samedi à dimanche dernier, deux hommes âgés de 19 et 21 ans s'en sont pris violemment à des policiers de la brigade canine de Reims qui se trouvaient de passage chez un vendeur de kebab dans le cadre de leurs patrouilles anti-hold-up.
Le premier, refoulé aux portes d'une discothèque, s'est d'abord présenté dans l'établissement pour se sustenter, mais s'est très rapidement montré insultant, puis menaçant, obligeant finalement les fonctionnaires à l'interpeller, non sans difficulté d'ailleurs. C'est alors que le second, étranger à toute cette histoire, a décidé de jeter son dévolu sur les représentants de l'ordre au moment où ces derniers tentaient de menotter le client récalcitrant. S'est ensuivie une bagarre avant que des renforts ne parviennent sur les lieux et ne maîtrisent l'individu.
Tous deux ont été remis en liberté à l'issue de leur garde à vue, mais avec en poche une convocation devant le tribunal correctionnel de Reims, le 7 mars prochain.

source : L'Union (23 décembre 2010)

mercredi 22 décembre 2010

Vannes (56) : Il part à la prison deux ans après les violences sur des policiers

Un homme de 33 ans, interpellé, mardi, en région parisienne, a été condamné à dix mois de prison, ce mercredi par le tribunat de Vannes et incarcéré à l’issue de l’audience. Il était recherché depuis le 14 décembre 2008. Ce jour-là, au sortir d’une nuit en boîte, il avait fait dégénérer un banal contrôle de police en pugilat, dans le centre de Vannes.

Refusant de présenter une autre pièce d’identité qu’une carte « pass » de supermarché, il avait frappé deux policiers. L’un d’eux, le nez brisé, avait dû subir deux opérations suivies de complications. Désigné comme l’auteur des coups, par les policiers, par les amis qui l’accompagnaient le jour du contrôle, l’homme n’a reconnu que des injures. Noir, il s’est dit victime de sa couleur de peau. L’homme devra indemniser les deux policiers blessés, à hauteur de 1 500 € et 500 €.

source : Ouest France (22 décembre 2010)

Beaune (21) : un policier blessé lors d’une course-poursuite

Hier après-midi, un homme a été aperçu dans le centre ville de Beaune en train de siphonner de l’essence dans des réservoirs de bus. Repéré par une patrouille de police de la ville, le voleur aurait pris la fuite dans une camionnette avant d’être immédiatement pris en chasse par les forces de l’ordre.

Une course-poursuite s’est alors engagée dans les rues de Beaune avant de s’arrêter une première fois sur l’aire d’accueil des gens du voyage.

Le fuyard a alors tenté de continuer sa fuite à pied à travers champ, mais il se serait fait rattraper par un des policiers qui était à ses trousses.

Pour tenter de se libérer, l’homme s’en serait pris à l’agent de police en lui retournant la main et le blessant fortement aux doigts.

Le voleur a ainsi pu échapper à son interpellation et court toujours dans la nature.

Le policier a été évacué vers l’hôpital de Dijon.

source : Le Progrès de Lyon (22 décembre 2010)

Montluçon (03) : des policiers et des agents de sécurité blessés

Une quinzaine de jeunes, âgés d'une vingtaine d'années et dont certains étaient, semble-t-il, bien alcoolisés, se sont présentés, un peu avant deux heures du matin, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 décembre, à la porte de la discothèque, « Le Pharaon », à Montluçon. Vu leur état, les agents de sécurité ont refusé de les laisser rentrer. Ce qui a provoqué une vive réaction de la plupart des intéressés, certains tentant alors de rentrer en force en échangeant des coups avec le personnel de l'établissement. Mais ils ne se sont pas contentés de ça, puisqu'ils ont également dégradé la façade, avec des parpaings, tout en s'en prenant à plusieurs véhicules stationnés à proximité.
L'arrivée de plusieurs véhicules de police n'a pas calmé leurs ardeurs, puisqu'ils ont même reporté leur colère sur les policiers qui tentaient d'interpeller les plus excités. Deux fonctionnaires ont d'ailleurs été blessés aux jambes et ont bénéficié de un et trois jours d'ITT. Quatre des jeunes gens, domiciliés dans la région montluçonnaise, comme leurs camarades, les plus violents, ont néanmoins été maîtrisés et interpellés. Ils ont été conduits au commissariat et placés en garde à vue.
Ils ont été remis en liberté, après leur audition, mais une enquête a été ouverte par les policiers de la Brigade de sûreté urbaine (BSU) afin de pouvoir établir les responsabilités de chacun. De leur côté, trois agents de sécurité du Pharaon sont venus déposer plainte. Ils ont également été blessés et se sont vus prescrire des jours d'ITT.

source : La Montagne (22 décembre 2010)

mardi 21 décembre 2010

Reims (51) : Une policière en civil frappée à cause de sa profession

Les policiers n'ont pas toujours bonne presse. Une fonctionnaire de 32 ans, sous-brigadier à la brigade canine de Reims, en a fait l'amère expérience, jeudi dernier, en fin d'après-midi, alors qu'elle raccompagnait sa mère chez elle au retour des courses, allée de la Prévoyance, dans le quartier du Foyer Rémois.
Rien ne laissait pourtant présager ce qui va suivre. Car l'histoire commence de la façon la plus banale qui soit, au moment où, ne pouvant passer dans la rue avec sa voiture en raison d'un véhicule mal stationné, il est demandé à son propriétaire, bien connu du fait dans le quartier, de le déplacer.
L'homme n'y voit aucune objection et l'histoire aurait pu s'arrêter là si une femme qui se trouvait à son domicile n'avait pas décidé alors de prendre la mère de la fonctionnaire à partie.

Coups de poing et de pied

Plus encore, celle-ci se voit même copieusement insultée, obligeant finalement sa fille à dévoiler sa fonction dans le but de calmer le jeu.
Mais il faut croire que la peur du gendarme, ou en l'occurrence du policier, a pris du plomb dans l'aile car, contre toute attente, surgit alors du domicile une autre femme qui, manifestement exaspérée par la présence de la policière, s'en prend aussitôt au véhicule dans lequel elle se trouve avec sa mère, en tapant de grands coups sur la carrosserie. S'ensuit le plus grave.
La sous-brigadier sort de l'habitacle pour s'interposer, mais à peine se retrouve-t-elle devant l'excitée que celle-ci l'agrippe en effet par les cheveux avant de lui asséner des coups de poing au visage et des coups de pied.

La roue tourne

Il faudra finalement l'intervention du propriétaire de la voiture en stationnement gênant pour y mettre enfin un terme.
Évidemment, tout ce beau monde n'avait pas manqué d'avoir pris la tangente à l'arrivée sur les lieux des collègues de la victime.
Néanmoins, la roue tourne. Les deux mises en cause l'ont appris à leurs dépens. Identifiées, elles n'ont pas tardé à se retrouver en effet dans les locaux de l'hôtel de police de Reims.
La première après avoir répondu à une convocation. La seconde, désignée comme ayant porté les coups, a été interpellée le lendemain des faits, vendredi, à son domicile.
Toutes deux ont plus ou moins reconnu leur implication au cours de leur garde à vue, mais ont été remises en liberté dans l'attente de leur jugement devant le tribunal correctionnel.
Sa décision pourrait d'ailleurs être lourde de sens dans un contexte où les violences sur des représentants de l'ordre sont de plus en plus monnaie courante.

source : L'Union (21 décembre 2010)

lundi 20 décembre 2010

Carcassonne (11) : Un policier projeté à sept mètres par un chauffard ivre

Ce policier-là fait figure de miraculé ! En poste à la brigade anticriminalité du commissariat de Carcassonne, il a été la victime d'un chauffard qui l'a projeté à près de sept mètres ! À l'arrivée, de nombreuses contusions et un arrêt de travail de trois jours. Mais il a sans doute frôlé le pire...

L'accident s'est produit vendredi à 4 heures du matin, sur le boulevard Barbès, au niveau du rond-point des Jacobins. Un premier conducteur, un Lézignanais de 24 ans qui circulait en état d'ivresse (1,64 g d'alcool dans le sang...) a raté son virage et son Alfa-Roméo a fini sa course dans le parapet de l'escalier donnant accès au parking souterrain.

Pendant que les policiers procédaient aux constatations, un second automobiliste, circulant à vive allure dans une Volkswagen Golf - avec 1,62 g d'alcool dans le sang - n'a pas pu négocier le rond-point et a percuté la première voiture, projetant le policier qui se trouvait à proximité immédiate. Placés en cellule de dégrisement puis en garde à vue, les deux chauffards ont été libérés dans l'après-midi, avec une convocation devant la justice.

source : Le Midi Libre (18 décembre 2010)

Niort (79) : un policier blessé lors d’un contrôle

Lors d’un contrôle de routine vers minuit dans la nuit de samedi à dimanche, dans le quartier niortais de Saint-Liguaire, un fonctionnaire de la brigade anti-criminalité du commissariat de Niort a été agressé par un homme en état d’hébriété qui refusait de se soumettre au contrôle.
Le policier, victime de plusieurs coups de poing et souffrant d’une entorse à un pouce, fait l’objet d’une interruption temporaire de travail de 8 jours et son agresseur, interpellé et placé en garde à vue, est convoqué en justice le 15 février prochain. La voiture de ce dernier a été retrouvée enlisée dans un espace vert en cours d’aménagement dans le quartier de La Mude, commune de Bessines.

source : La Nouvelle République (19 décembre 2010)

jeudi 16 décembre 2010

Roanne (42) : Huit et six mois ferme pour deux insoumis à l’autorité publique

Nadia Azaiz, 44 ans, a été condamnée à 8 mois de prison ferme, mardi, en son absence. Le 2 avril dernier, à Roanne, elle avait outragé un chauffeur de bus de la Société de transports de l’agglomération roannaise (Star), pour une simple remontrance. Alertés, des policiers avaient interpellé la quadragénaire dans le bus. Nadia Azaiz avait alors sorti un couteau qu’elle avait pointé vers une des fonctionnaires, avant d’exercer des violences sur elle et de la menacer. Déjà condamnée en 2007 pour des faits de violences, la prévenue risquait la peine plancher de deux ans de prison, comme l’a d’ailleurs requis le procureur de la République, qui avait par ailleurs demandé au tribunal de délivrer un mandat d’arrêt.

En ce même mois d’avril, Farouk Nouibat, 28 ans, avait outragé et menacé, à Roanne, un fonctionnaire de police, tout en se rebellant lors de son interpellation, après avoir commis des dégradations. Absent de l’audience mardi, Farouk Nouibat s’est vu condamner à trois mois de prison ferme. Le tribunal a par ailleurs révoqué, à auteur de trois mois, un sursis dont avait bénéficié le prévenu le 16 octobre 2007.

source : Le Progrès de Lyon (16 décembre 2010)

mardi 14 décembre 2010

Séte (34) : Vertébres cassées pour le policier poussé dans l'escalier

Un policier sétois a eu trois vertébres cassées à la suite d'une intervention dimanche dans un immeuble sétois.

Le fonctionnaire tentait de maîtriser une femme quelque peu excitée. Quand il lui a passé les menottes, elle l'a poussé dans l'escalier. Il a descendu un étage en roulant et s'est arrêté, de dos, contre une paroi saillante.

Il a pu sortir de l'hôpital. Il dispose de 21 jours d'ITT. La femme a été présentée cet après-midi au tribunal de Montpellier.

source : Le Midi Libre (14 décembre 2010)

Aulnay-sous-Bois (93) : les braqueurs tirent à la Kalachnikov sur des policiers

Mardi après-midi, des policiers de la Brigade anti-criminalité d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ont essuyé des tirs à la Kalachnikov. Leur voiture a été touchée. Les auteurs des coups de feu sont en ce moment recherchés par la police.

Les malfaiteurs, au nombre de quatre, auraient été surpris par les policiers alors qu'ils tentaient de braquer une agence bancaire de la BNP dans cette même commune, rue Jacques Duclos.
Ils auraient utilisé des charges explosives contre le sas de la banque, blessant deux personnes à l'intérieur. On ignore s'il s'agit d'employés ou de clients. Les braqueurs ont pris la fuite sur deux puissants scooters, qui les attendaient sur place, et ont filé sur l’autoroute A 86. Leur trace a été perdue à hauteur de Pantin-Avicennes. On ignore également s'ils sont parvenus à emporter un butin.

source : Le Parisien (14 décembre 2010)

Grenoble (38) : Rixe à Grand’Place - deux policiers blessés

Samedi vers 14 heures, un policier de la brigade territoriale de quartier a été insulté, à proximité du centre commercial Grand’Place, par un jeune homme dont le signalement a aussitôt été diffusé.

Repéré quelques minutes après par un vigile dans la galerie marchande, l’homme ne s’est pas laissé faire lorsque des CRS ont voulu le contrôler et l’arrêter.

Après s’être vivement rebellé, il a appelé ses amis à la rescousse et les forces de l’ordre ont alors été prises à partie par un groupe particulièrement virulent.

Le ton est monté et une bagarre a éclaté dans le centre commercial bondé de monde, au cours de laquelle deux policiers ont été légèrement blessés.

Six suspects - dont un mineur - ont finalement pu être maîtrisés et interpellés avant d’être transportés à l’hôtel de police de Grenoble où ils ont été placés en garde à vue pour outrages et rébellion.

source : Le Dauphiné Libéré (13 décembre 2010)

Dijon (21) : Un policier renversé et traîné par une voiture volée

L'affaire s'est produite ce week-end, sur un flagrant délit. Un policier de la brigade anti-criminalité a été sérieusement blessé et est toujours hospitalisé à ce jour. Le policier a été "renversé et traîné violemment au sol par un véhicule volé, dont le conducteur voulait échapper à l'interpellation".

Dans un communiqué, le bureau Départemental UNITE SGP Police de Côte-d'Or "s'indigne une fois de plus de la violence exercée à l'encontre des Forces de l'Ordre sur la Circonscription de Dijon". Les syndicalistes rappellent que c'est "le deuxième fait grave en l'espace de quelques semaines". Une femme policière avait été renversée il y a quelques semaines lors d'un contrôle. Ils ajoutent : "l'UNITE SGP Police rappelle à chacun de nos concitoyens une fois de plus toute la dangerosité du métier de Policier à Dijon comme sur l'ensemble du territoire national".

source : Le Bien Public (14 décembre 2010)

mercredi 8 décembre 2010

Stains (93) : reportage M6 - des Policiers dans la tourmente

Lille (59) : Le contrôle routier tourne mal, hier - un policier renversé

Pourquoi n'a-t-il pas voulu se laisser contrôler, allant jusqu'à renverser un policier ? ...

On le saura peut-être... s'il est arrêté. Car pour l'instant, le chauffard qui a percuté cet agent, hier à Lille-Sud, est en fuite. Il était environ 14 h. Une patrouille de la CDI (compagnie départementale d'intervention) aperçoit une Laguna garée sur une voie de circulation, rue Paul-Bourget. Un homme sort, apparemment en courant, de l'un des blocs d'immeubles et rentre dans la voiture. Les policiers veulent le contrôler.
Mais il enclenche une marche arrière et fonce sur des poteaux métalliques d'un trottoir. Il s'immobilise. Les trois fonctionnaires s'approchent à pied du véhicule. Deux arrivent par l'arrière. Et le troisième par l'avant. C'est lui qui est heurté quand la Laguna redémarre brusquement. Il se retrouve sur le capot. La voiture zigzague sur une bonne vingtaine de mètres afin de le faire tomber. Il finit par lâcher prise et tombe à terre. Ses blessures sont légères : une plaie à la tête et des douleurs.
Les pompiers le transportent à l'hôpital, d'où il ressort dans la journée. « Il aurait pu être blessé beaucoup plus sérieusement, souligne Benoît Lecomte, du syndicat Alliance. C'est encore la démonstration que l'uniforme ne fait plus peur. Au plan national, ces actes s'additionnent, ça commence à devenir inquiétant. Quand l'auteur sera interpellé, il faut des sanctions très sévères. » Discours similaire chez Unité-Police : « On n'hésite plus à foncer délibérément sur un policier en tenue, relève Thierry Depuyt. Un simple contrôle routier peut dégénérer à tout moment. » L'automobiliste, qui avait semble-t-il un enfant à bord, est évidemment recherché.

source : La Voix du Nord (08 décembre 2010)

mardi 7 décembre 2010

Cahors (46) : Il avait voulu poignarder un policier

L'homme jugé hier en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Cahors aurait pu très bien se retrouver face aux jurés d'une cour d'assises. Sa tentative d'agression d'un policier avec un couteau, perpétrée le 27 novembre à Cahors, a été finalement qualifiée en violences aggravées.

Le jour des faits, une patrouille du commissariat est appelée pour régler un différend conjugal. L'intervention presque banale au départ tourne mal. L'homme est énervé, les forces de l'ordre tentent de le calmer et c'est à ce moment-là que l'individu âgé d'une trentaine d'années met la main dans sa poche pour se saisir d'un couteau. Il veut frapper et vise l'abdomen d'un policier, qui échappe de justesse à la lame grâce au réflexe de ses collègues, ces derniers projettent sur l'agresseur des gaz lacrymogènes qui le neutralisent.

Maîtrisés difficilement, l'homme sera amené au commissariat où il fera plusieurs crises d'épilepsie avant d'être hospitalisé dans l'unité psychiatrique de Leyme. Il n'est ressorti que vendredi dernier, mais n'a goûté à la liberté qu'un très bref instant, attendu par les policiers à la porte de l'établissement pour être reconduit à l'hôtel de police de Cahors et placé en garde à vue. Après une nouvelle expertise psychiatrique, le parquet ordonnait sa mise en détention provisoire le soir même à la maison d'arrêt.

Jugé en comparution immédiate, le prévenu a été reconnu coupable . Il écope de 7 mois de prison ferme : 4 mois pour les violences avec arme et 3 mois avec la révocation d'un sursis dans le cadre une autre affaire.

source : La Dépêche du Midi (07 décembre 2010)

lundi 6 décembre 2010

Nice (06) : deux policiers blessés

La pluie ne glace pas les ardeurs des supporters. Deux heures avant le match entre Nice et l'OM, les forces de l'ordre ont joué du gaz lacrymogène pour séparer un début d'échauffourée. Pendant la rencontre, une altercation a eu lieu avec des fans niçois dans l'enceinte du stade. Deux fonctionnaires ont été blessés, l'un souffre d'une fracture du coude.

source : La Provence (06 décembre 2010)

dimanche 5 décembre 2010

Grenoble (38) : Un policier tabassé

Mercredi vers 21h , un adjoint de sécurité en poste au commissariat de Grenoble a été violemment agressé par des jeunes sur le parking du centre commercial Grand-Place, indique ce matin RTL. Les faits se seraient produits tout près du quartier sensible de La Villeneuve, théatre de violences urbaines cet été, présice la radio.

En sortant de sa voiture, l'ADS - alors en civil et hors service - a été pris à partie par une quinzaine de jeunes, dont certains l'aurait a priori reconnu. Une pluie de coups se serait alors abattue sur lui. Grâce à des témoins qui ont donné l'alerte, des CRS arrivent rapidement sur les lieux et mettent en fuite les agresseurs.

Touché au visage, la victime souffre d'une fracture au nez

source : Lefigaro.fr (05 décembre 2010)

samedi 4 décembre 2010

Amiens (80) : Ils n'hésitent plus à s'en prendre aux forces de l'ordre

Gendarmes ou policiers sont de plus en plus exposés à des délinquants qui les prennent pour cible. À Amiens Nord, deux policiers de la brigade anticriminalité (BAC) ont été blessés jeudi. Leur véhicule a été percuté par une voiture volée.

Au cours de la nuit de jeudi à vendredi à Sevran, en région parisienne, un véhicule a foncé sur un policier de la brigade anticriminalité (BAC) qui tentait de l'arrêter. Le fonctionnaire a été sérieusement blessé.

Un événement qui met en lumière les agressions dont sont régulièrement victimes ces fonctionnaires en Picardie comme ailleurs.

Ce jeudi 2 décembre à 17 heures rue Faffet dans le quartier nord d'Amiens, des policiers de la BAC sont en patrouille dans leur véhicule de service.

Un véhicule arrive face à eux. Les policiers l'identifient rapidement comme ayant été volé. Son chauffeur perd le contrôle et la voiture vient percuter celle des policiers. Deux policiers sont blessés dans l'accident. Ils seront transportés à l'hôpital d'Amiens où leur état n'inspire pas d'inquiétude.

Les occupants de la voiture volée prennent la fuite. Hier, ils étaient encore activement recherchés. Plus grave, en juillet dernier, des policiers de la BAC ont été la cible de tirs de mortiers de feu d'artifice. Les tireurs ont été arrêtés puis incarcérés après avoir été jugés par le tribunal correctionnel d'Amiens.

Pour le commissaire Olivier Beauchamp, chef du service de sécurité et de proximité à la direction départementale de la sécurité publique de la Somme, les agressions dont sont victimes les fonctionnaires de la BAC sont malheureusement habituelles : « Il ne se passe pas une journée sans que ces policiers servent de cible. Jets de pierre, vitres explosées sont le lot quotidien des BAC en activité dans la Somme. Certains délinquants cherchent à les provoquer pour pouvoir ensuite les agresser. »

À titre d'exemple, lors des incidents qui ont enflammé les quartiers nord de la capitale picarde, à plusieurs reprises, des policiers ont été pris à partie.

Des jeunes gens, au volant de voitures rapides, commettaient volontairement des infractions devant les policiers de la BAC et prenaient ensuite la fuite. Le but du jeu était clairement d'engager les fonctionnaires dans une course-poursuite afin de les attirer dans un guet-apens où ils auraient été pris à partie par des groupes.

Il faut, à l'évidence, faire preuve de beaucoup de sang-froid pour être policier dans une BAC.

source : Le Courrier Picard (04 Décembre 2010)

Beynost (01) : Un policier lyonnais blessé après une course-poursuite avec un fuyard

Hier en début d'après-midi, une patrouille du groupe de sécurité et de proximité du commissariat de Vaulx-en-Velin (Rhône) a croisé une voiture avec deux personnes à bord.

Le conducteur était alors identifié comme faisant l'objet d'une fiche de recherche suite à un accident.

Mais à la vue des policiers, il a refusé d'obtempérer aux sommations de s'arrêter. Le véhicule a été pris en chasse par les policiers.

Une course-poursuite à vive allure qui s'est poursuivie jusque dans les rues de Beynost.

Le conducteur a-t-il vu le véhicule des gendarmes de Miribel, alertés par leurs collègues policiers, venir en sa direction ? Il a en tout cas tenté de faire demi-tour sur la départementale 1084, la rue de Genève, non sans heurter plusieurs véhicules qui se trouvaient sur son passage.

Il a fini sa course sur le terre-plein central après avoir percuté une Renault Clio.

Les policiers ont alors pu maîtriser le fuyard, mais l'un d'eux s'est blessé à la main quand une vitre de la voiture s'est brisée.

source : Le Progrès de Lyon (03 décembre 2010)

Sevran (93) : Policier renversé

Grave incident à Sevran (Seine-Saint-Denis) jeudi soir. Alors qu'une enquête parue vendredi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France pointe du doigt les dealers de la cité des Beaudottes, qui contrôlent les habitants à l'entrée des immeubles, un policier a été blessé la nuit dernière sur fond de trafic de drogue.

Selon RTL, un policier de la brigade anti-criminalité (BAC) a été renversé «délibérément» par une voiture. Ce qu'a confirmé le préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert.

Le policier, âgé de 34 ans, souffre d'une fracture ouverte à la mâchoire et d'une fracture à la jambe, selon une source judicaire, qui confirme les information de RTL. D'après la même source, un premier suspect a été interpellé dans la nuit et placé en garde à vue.

Jeudi soir, le policier effectuait avec d'autres agents un «contrôle des sécurisation» dans une zone piétonne de la cité Basse à Sevran peu après 23 heures, quand un véhicule est arrivé et a foncé «délibérément» sur eux. Le policier a tenté d'arrêter le véhicule en tirant un coup de feu, en vain. C'est là qu'il a été renversé. C'était de la «légitime défense», a précisé le préfet.

Le véhicule a pris la fuite mais a été retrouvé environ 700 mètres plus loin, moteur tournant. Un sac contenant 400 grammes de cannabis a été retrouvé «à proximité». Sevran est connu pour être une plaque-tournante du trafic de cannabis.

Pour le maire de la ville Stéphane Gatignon (Verts), «c'est un nouvel épisode tragique de la lutte contre les trafics de stupéfiants à Sevran». «Malgré l'intervention massive des différents services de police, notre ville est toujours gangrenée par les trafics», écrit-il dans un communiqué. «C'est une situation intolérable. Les armes sont de plus en plus nombreuses. On assiste à une véritable fusion entre narco-trafiquants et trafics d'armes. La violence s'installe, se banalise», poursuit le maire, qui s'inquiète pour le quotidien des habitants, devenu «invivable».

«Ces voyous ne craignent aucune condamnation»

Alliance (second syndicat de gardiens de la paix), dans un communiqué, a déclaré que cette «agression criminelle est le résultat symptomatique du sentiment d'impunité qui règne chez ces voyous, parce qu'ils ne craignent aucune condamnation». «Dans de telles conditions, selon lui, intervenir dans les secteurs sensibles pour assurer la sécurité de nos concitoyens devient de plus en plus périlleux pour la vie de nos collègues».

«Tous les moyens ont été mis en place pour retrouver les fuyards», a ajouté Christian Lambert, qui s'est rendu au chevet du policier, hospitalisé à l'hôpital Pompidou, à Paris.

source : Le Parisien (03 décembre 2010)

jeudi 2 décembre 2010

Carcassonne (11): Deux policiers blessés lors d'une intervention

Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 2 h du matin, une patrouille de police a été appelée pour une intervention dans le quartier de Grazailles, rue de l'Alma. C'est un différend de concubinage qui était signalé.

Sur place, les policiers ont été pris à partie par le concubin et par son beau-frère. Une policière, adjointe de sécurité, s'est foulé le poignet, tandis que son collègue a reçu un coup. Trois jours d'interruption de travail ont été délivrés à la première, huit pour son collègue. Les deux individus irascibles ont finalement été interpellés et placés en garde à vue. Ils devraient être jugés en comparution immédiate, ce jeudi matin. Suite à ce fait divers, le syndicat Alliance police nationale, par la voix de M. Barrabès « condamne les problèmes d'effectif récurrents qui nuisent à la sécurité des agents ». Et de préciser que « ce sont deux policiers, dont un adjoint de sécurité, qui sont parfois amenés à intervenir ». Pour conclure, le syndicat demande « trois fonctionnaires par véhicule de police secours ».

source : L'Indépendant (02 décembre 2010)

mercredi 1 décembre 2010

Albertville (73) : Elle mord un policier lors d'un anniversaire trop arrosé

Dans la nuit de samedi à dimanche, une patrouille de police est appelée vers 22 h 30, rue de Val-d’Isère à Albertville, pour un tapage nocturne. À leur arrivée, les policiers constatent qu’un anniversaire a dégénéré en une fête bruyante et plutôt bien arrosée. Mais la principale intéressée n’apprécie guère leur intervention et prend à partie les fonctionnaires, se montrant même violente. Lorsqu’ils essayent de la maîtriser, un policier est même… mordu !

Son anniversaire s’est terminé en garde à vue pour elle, et en cellule de dégrisement pour un des invités. Un troisième homme, calme au moment des faits, étant lui laissé en liberté. Mais l’enquête qui a suivi a révélé que les trois personnes, un peu plus tôt dans la soirée, se seraient montrées coupables de violence envers un voisin venu se plaindre du bruit.

Tous trois seront cités à comparaître le 21 mars prochain, devant le tribunal correctionnel d’Albertville : la femme pour “violence”, “rébellion à agent de la force publique”, “outrage” et “ivresse publique” ; les deux hommes pour “ivresse publique” et “violence en réunion”.

source : Le Dauphiné Libéré (1er décembre 2010)

Blériot (62) : Deux policiers blessés dans l'exercice de leurs fonctions

On a frôlé le pire lundi soir à Blériot. Vers 19 heures, un automobiliste perd le contrôle de son véhicule, Chemin de la Française, alors qu'il revenait du centre commercial.


La voiture termine sa course dans le fossé. Le conducteur aurait été surpris par une plaque de verglas. Fort heureusement, il s'en sort indemne.

Rapidement sur place, une patrouille de police intervient pour sécuriser les lieux de l'accident. Sur cet axe fréquenté, réputé pour son étroitesse, il s'agit pour les policiers de baliser la zone le plus rapidement possible afin d'éviter tout suraccident.

« Les risques du métier »

Les automobilistes font preuve de prudence et roulent aux pas à l'approche de la sortie de route. Mais alors que deux policiers se trouvent au milieu de la route, une Peugeot 307, immatriculée en Grande-Bretagne, dérape à son tour sur la chaussée très glissante. Elle ne peut éviter les deux fonctionnaires. « Le véhicule roulait doucement », s'empresse de préciser Guillaume Fauconnier, commissaire adjoint.

Aucun tort n'est reproché au conducteur. » Toujours est-il que les deux policiers, âgés de 20 et 42 ans, sont projetés au sol. Légèrement blessés, ils ont été pris en charge par les sapeurs-pompiers de Calais, avant d'être transportés au centre hospitalier. L'un d'eux souffre de douleurs intercostales. Il a aussi été victime de coupures à la main droite et au tibia.

Pas d'ITT

Son collègue a lui été touché au coude droit et à une cuisse. Aucune ITT n'a été notifiée par le médecin qui les a auscultés. Toujours est-il qu'hier matin, un seul des deux policiers a pu reprendre le chemin du commissariat. « Au final, c'est plus de peur que de mal même si ce genre d'accident fait malheureusement partie des risques du métier », confie Guillaume Fauconnier.

source : Nord Littoral (1er décembre 2010)

Pantin (93) : Un policier poignardé

Un policier a été blessé aujourd'hui à Pantin (Seine-Saint-Denis) par un homme qui refusait de se soumettre à un contrôle d'identité et qui lui a donné un coup de couteau à la cuisse, a annoncé à l'AFP la préfecture.

Des policiers procédaient à des contrôles d'identité sur un axe très passant de la ville. Mais deux hommes ont refusé de s'y soumettre. La situation a dégénéré et un des fonctionnaires a été blessé au couteau, a précisé la préfecture. Les deux personnes ont été interpellées et le policier a été transporté à l'hôpital Avicenne de Bobigny.

source : Le Figaro (30 novembre 2010)

mardi 30 novembre 2010

Oullins (69) : violences et tentative d'incendie

Dans la nuit de vendredi à samedi, deux jeunes gens de 25 et 28 ans ont tenté de mettre le feu à un véhicule en stationnement sur un parking, à Oullins, près de la Mulatière. Surpris par une patrouille de police, ils ont été interpellés. Au cours de l'arrestation, l'un d'eux a blessé légèrement un policier, qui a subi trois jours d'ITT. Présenté dimanche au parquet, il a été écroué dans l'attente d'un jugement. L'autre a été laissé libre.

source : Le Progrès de Lyon (30 novembre 2010)

Bastia (2b) : Prison ferme pour deux hommes qui ont frappé des policiers

Deux hommes âgés de 25 et 23 ans ont été condamnés, hier, par le tribunal correctionnel de Bastia pour « outrages, rébellion, menaces de violence et violences volontaires sur des personnes dépositaires de l'autorité publique » en l'occurrence des policiers. Ces violences ont entraîné pour l'un des fonctionnaires 10 jours d'interruption temporaire de travail et pour l'autre 5 jours d'ITT.

L'un des prévenus a été condamné à 12 mois d'emprisonnement dont six ferme et l'autre à 8 mois dont 4 ferme. Peines assorties d'un mandat de dépôt. Les faits pour lesquels les deux jeunes hommes ont fait l'objet de poursuites judiciaires se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche, vers 5 heures du matin, dans le centre-ville de Bastia... Non loin du palais de justice !

Une patrouille de police repère une voiture qui circule à vive allure et heurte, lors de sa course, un véhicule stationné, cassant au passage le rétroviseur de celle-ci.

Témoins de la scène, les policiers rattrapent le véhicule qui à ce moment, accélère afin de leur échapper. S'ensuit une course-poursuite qui s'achève rue Sant'Angelo.

L'un des occupants de la voiture pourchassée sort du véhicule et est aussitôt interpellé. C'est alors que le deuxième sort à son tour et se met à insulter les fonctionnaires de police. Une échauffourée éclate. L'un des individus assène un violent coup de poing sur la tempe de l'un des policiers. Bilan : un tympan percé. Le deuxième homme s'en prend à un autre policier et lui donne un coup de pied dans le genou.

Puis, les deux hommes s'échappent et vont se réfugier dans le hall d'un immeuble. Mais ils seront finalement « cueillis » par les policiers lorsqu'ils tenteront à nouveau de leur fausser compagnie.

Inconnus jusque-là des services de police, les deux prévenus étaient sous l'empire d'un état alcoolique.

source : Corse Matin (30 novembre 2010)

Calais (62) : Ivre, il mord un policier

Le 24 juillet 2010, les services de police secours interviennent pour un garçon en état d'ébriété sur la voie publique, à Calais.

Mais Gaël Catrycke, âgé de 21 ans, ne s'en laisse pas dire et ne se laisse pas davantage faire. Il s'oppose vivement à son interpellation. Il se débat, tente de faire tomber les policiers en leur faisant des croche-pied et pour finir, il en mord un, férocement... Le policier, malgré son gant, ne réussit pas à retirer son doigt de la bouche de son agresseur tant ce dernier était déterminé.

Dégrisé, le garçon explique avoir beaucoup bu, de la bière, du whisky, au décours de la soirée. Il est même intervenu de façon tout à fait citoyenne pour mettre fin à un feu de friterie, qui allait se propager des poubelles au bâtiment de vente et aux bouteilles de gaz toutes proches. Appel aux pompiers, aux secours, aux policiers... et c'est alors que tout dérape, que tout se passe fort mal.

Entendu, le prévenu affirme qu'il n'était pas ivre au moment des faits, mais qu'il était « seulement sous l'empire de l'alcool. » Drôle de nuance.

« On pensait avoir fait un beau geste »

Au tribunal, il explique : « La police a demandé que l'on recule, mais on voulait voir comment ça se passait, comment le feu évoluait. On avait l'impression d'avoir fait un beau geste. Et en ayant bu, on devait être casse c... alors, forcément, on n'a pas apprécié le comportement de la police. Ils ont mis les chiens devant nous pour nous faire reculer. J'ai mordu car le policier m'a mis par terre... Ce soir-là, je n'ai pas eu le comportement normal. Je le sais. Ça a foiré. Ils étaient trop sur nous aussi. Ils étaient même acharnés sur moi, avec leur matraque. Sinon, je n'aurais pas agi comme ça ».

La présidente rappelle : « Monsieur, quand la police intervient, vous vous laissez faire. Point. Sans commentaire. Il faut obtempérer sans discuter. Ils représentent l'ordre et l'autorité. Ils vous disent, vous faites ».

« Certes, le prévenu reconnaît sa responsabilité, souligne Me Devos-Courtois, pour les policiers. Il sait qu'il n'aurait pas dû agir ainsi. Je ne suis pas là pour lui jeter la pierre. Son action, au départ, était tout à fait louable. Mais il a sans doute été trop curieux. Et tout a ainsi dégénéré. L'un de mes clients a bénéficié d'une ITT de cinq jours, soit une semaine d'arrêt de travail pour un geste malheureux... ».

Le substitut requiert six mois de prison avec sursis simple.

Gaël Catrycke écope finalement de trois mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve de deux ans, avec obligation de travailler, de se soigner et de régler les dommages et intérêt dus à la victime qui reçoit 650 euros de dommages et intérêts.

source : Nord Littoral (30 novembre 2010)

lundi 29 novembre 2010

Nantes (44) : Il blesse un policier avec un sabre

Grosse frayeur samedi après-midi aux abords de l'arrêt Duchesse-Anne à Nantes. Vers 14 h, un homme de 25 ans armé d'un sabre menace deux policiers qui tentent de le calmer. L'homme est alcoolisé et vient de dérober ce sabre japonais qui mesure pas moins d'un mètre de long dans un magasin du quartier. L'homme ne se calme pas, au contraire. Il fonce sur les policiers et tente de leur infliger un coup de sabre. Un des policiers est blessé au coude. Il s'est vu notifier cinq jours d'incapacité temporaire totale. « En cette période de fête, les fonctionnaires de police ont une nouvelle fois fait preuve d'un sang-froid exceptionnel », déclare Arnaud Bernard, du syndicat Alliance.

Panique dans le tram

Derrière les vitres du tramway bondé qui arrive à ce moment-là, les passagers assistent, médusés, à la scène. Soudain, ils découvrent avec stupeur que l'homme armé du sabre se dirige vers eux. Il s'apprête à monter dans le tramway. Les policiers sont à ses trousses. Une dame crie : « Il a essayé de cambrioler mon magasin ! ». Les passagers cèdent à la panique. « Le tram était plein, raconte une passagère. Il y a eu une bousculade, les gens ont eu très peur. Des enfants sautaient par-dessus les sièges... Les gens ouvraient les portes, paniqués, et tous voulaient descendre du tram. » Il ne s'agit pas du jouet d'un enfant mais d'une véritable arme blanche. « Le sabre était sorti de son fourreau, prêt à l'emploi, ajoute cette passagère. Le gars était menaçant mais il n'a pas essayé d'attaquer les gens. »

Il sortait de l'hôpital psychiatrique

Finalement, les deux policiers parviennent à maîtriser l'agresseur. Ils l'immobilisent et obtiennent le renfort de trois autres policiers quelques instants après. Le tramway repart au bout de quelques minutes, avec les passagers rassurés. L'agresseur sortait de l'hôpital psychiatrique. Placé en garde à vue, il s'est de nouveau montré agressif avec les enquêteurs. La police a demandé à ce qu'il soit de nouveau hospitalisé à Saint-Jacques.

source : Ouest France (28 novembre 2010)

dimanche 28 novembre 2010

Dijon (21) : une femme policier renversée par un chauffard

Une femme gardien de la paix a été renversée et blessée hier matin à Dijon par un conducteur ivre et sous l’emprise de la drogue, qui a pris la fuite alors qu’elle tentait de le contrôler.

Une femme policier, gardien de la paix à la section de roulement de la sécurité publique, a été blessée, hier, matin, par un chauffard qui a pris la fuite après l’avoir renversée.

Les faits se sont déroulés peu après 5 heures du matin, place Saint-Bernard, à Dijon : une patrouille de police secours a intercepté une Renault Twingo à bord de laquelle se trouvaient deux personnes, après plusieurs infractions au code de la route.

La femme gardien de la paix est descendue du fourgon de police, s’est portée à la hauteur de la Renault et a demandé au conducteur de couper son moteur.

Mais l’automobiliste a enclenché la première vitesse et a démarré au moment où la femme policier se trouvait à sa hauteur. Il l’a violemment percutée et a pris la fuite.

Pendant que la victime, blessée à la hanche et à une jambe, était évacuée sur l’hôpital général, le centre d’information et de commandement du commissariat central déclenchait un vaste plan de recherche, mobilisant la plupart des patrouilles dijonnaises pour retrouver les fuyards.

Ils abandonnent la voiture

Quelques minutes plus tard, la Renault Twingo était retrouvée abandonnée place du 30-Octobre, à l’angle du boulevard Thiers. Avec quelques mètres plus loin, complètement ivre, un jeune homme correspondant au signalement du passager. Il a été interpellé et conduit au commissariat central.

À 5 h 45, une seconde patrouille de police interpellait avec difficultés, rue Paul-Cabet, un homme lui aussi en complet état d’ivresse, qui correspondait trait pour trait au signalement du conducteur de la Twingo. Il a lui aussi été conduit au commissariat central.

Les deux occupants de la voiture, des Dijonnais âgés de 21 et 24 ans, ont été placés en garde à vue après un séjour dans les geôles de dégrisement.

Cocktail alcool et drogue

Le passager a été remis en liberté. Le conducteur aurait expliqué durant son audition qu’il avait agi par maladresse. Il devait être présenté dans la soirée au procureur de la République, et pourrait être poursuivi pour violence avec arme par destination sur agent dépositaire de l’autorité publique, refus d’obtempérer, conduite sous l’emprise d’un état alcoolique, refus de se soumettre au contrôle de l’imprégnation alcoolique, rébellion, et conduite sous l’emprise de produits stupéfiants, puisque des tests ont révélé la présence de drogues dans ses urines.

La femme policier était toujours hospitalisée hier.

source : Le Journal de Saône et Loire (27 novembre 2010)

mardi 23 novembre 2010

Douai (59) : En pleine crise de nerfs, il avait frappé des policiers

Le 20 mars dernier, une patrouille de policiers intervient au domicile d'un Douaisien de 39 ans, en proie à une crise aigue de violence.

Sous l'effet d'un mélange d'alcool et de médicaments, l'homme commence à se rebeller. D'abord par des paroles outrageantes, puis par des gestes. Il faut dire que M. E. S. est atteint de schizophrénie. Et devant les hommes en uniforme venus l'interpeller, il se débat. D'abord, il frappe un des agents en lui donnant un coup de pied derrière la nuque. Puis, il s'empare d'un lourd couscoussier et le jette à la tête des policiers.
C'est ainsi que M. E. S. s'est retrouvé à la barre du tribunal de Douai. La présidente Delecluse a commencé par rappeler que le casier judiciaire du prévenu prenait de l'épaisseur au fil du temps. Treize condamnations y sont inscrites. Des vols, des outrages... Sylvie Drouard, substitut du procureur, intervint pour dire qu'il s'agissait ici d'un dossier à la limite des domaines judiciaire et psychiatrique. Elle requiert neuf mois de prison avec sursis, mise à l'épreuve et obligation de soins. Elle demande également que le tribunal oblige le prévenu à « fixer sa résidence ».
La présidente Delecluse a condamné le mis en cause à six mois d'emprisonnement avec sursis pendant trois ans, et à verser 200 E de dommages et intérêts.

source : La Voix du Nord (21 novembre 2010)

Leers (59) : Il fonce sur les policiers pour échapper au contrôle - direction la prison

Vendredi 18 h 15, à Leers, une patrouille de police repère une Citroën Saxo roulant ...

tous feux éteints. À la vue des policiers actionnant les gyrophares, le véhicule prend la fuite... et des risques en empruntant trottoirs, sens interdits et en franchissant les feux rouges. La Saxo est finalement bloquée rue Victor-Hugo. Là un policier met pied à terre pour procéder au contrôle mais le conducteur de la Saxo redémarre et percute à faible allure le fonctionnaire qui est contraint de faire usage de son arme et ouvre le feu à deux reprises pour se dégager.
Les policiers prennent à nouveau en chasse le chauffard qui est rapidement bloqué par la circulation. L'automobiliste fait alors demi-tour et fonce délibérément dans la voiture de police avant d'entamer une marche arrière puis de se diriger à nouveau vers les policiers.

Coups de feu à deux reprises

Ces derniers ont dû ouvrir le feu une nouvelle fois, tirant dans les pneus du véhicule pour l'immobiliser définitivement. Les trois occupants de la voiture, dont son conducteur, un Roubaisien de 20 ans, ont été interpellés. Une interpellation rocambolesque à l'origine des rumeurs les plus folles dont celle selon laquelle le magasin Delhaize de Leers-Nord (B) aurait été braqué. Ce qui a depuis été démenti par le directeur de l'enseigne. À l'issue de sa garde à vue, le chauffard a été déféré au parquet de Lille hier après-midi. Lors de l'audience, la présidente Reliquet a qualifié ces faits d'« extrêmement graves : Vous avez eu le comportement de quelqu'un de connu de la police. Or ce n'est pas votre cas. » Et le jeune homme au casier judiciaire vierge d'expliquer : « J'ai paniqué. » La raison de ce comportement irrationnel ? « Il y avait 7 grammes de cannabis dans la voiture et je n'ai plus mon permis de conduire. »Et le procureur d'indiquer que les conséquences d'un tel comportement auraient pu être dramatiques tant pour les policiers que pour le prévenu : « Vous n'êtes pas passés très loin de quelque chose de définitif pour vous », a-t-il souligné.
Idir Farhi, défendu par maître Pianezza, a réclamé un délai pour préparer sa défense. Il a été placé sous mandat de dépôt dans l'attente de son jugement, prévu le 21 décembre.

source : La Voix du Nord (23 novembre 2010)

Béthune (62) : Hostile à l'autorité, il s'en était pris aux pompiers et policiers

Ce n'était pas la première fois que ce Béthunois de 38 ans passait devant le tribunal, lui qui compte dix mentions sur son casier judiciaire. Souvent pour des faits de violence, comme c'est encore le cas dans cette affaire, jugée la semaine dernière. C'était le 11 octobre, dans la soirée. La famille de Christophe Imbert avait appelé les secours car il s'était blessé à la tête en tombant dans les escaliers. Quand trois pompiers béthunois ont commencé à le soigner, l'homme s'est énervé. Il a poussé une table vers eux et les a menacés, obligeant son père à s'interposer. À tel point que les pompiers ont préféré quitter la maison et faire appel à la police pour les protéger. « Je leur ai juste dit "Partez !".
C'est tout. », rectifie-t-il au tribunal.

Un policier de la BAC blessé

La présidente poursuit alors avec l'épisode des policiers. À la fenêtre, Christophe Imbert a crié qu'il ne se laisserait pas attrapé. Effectivement, l'interpellation a été difficile et un policier a eu un poignet fracturé (avec 42 jours d'ITT à la clé) quand le Béthunois lui est tombé dessus.
Accidentellement jure-t-il. « Ils m'ont provoqué. Ils m'ont regardé, je leur ai dit que je n'avais pas peur. Tout ce que je voulais, c'est aller me coucher » poursuit le Béthunois ajoutant que, de toute façon, c'est sa parole contre celle de policiers.
Ce qui inquiète le tribunal, c'est que ce n'est pas le premier fait de violence à son actif. La présidente revient ainsi que les dix mentions inscrites à son casier judiciaire, dont une condamnation aux assises en 2005 à 9 ans de prison pour des actes de torture et de barbarie. Lui répond simplement : « J'me laisse pas faire. On n'est à l'abri de rien ». Il confesse tout de même : « C'est vrai que j'aime pas la justice ... ». La présidente poursuit avec les deux rapports d'expertise, l'un assez sombre où il est question de « sentiment pervers », « d'absence de remords » l'autre plus mitigé qui, s'il montre « une absence de remise en cause », écarte toute « dangerosité psychologique ».
Le procureur, lui, parle « d'expertises inquiétantes » avant de requérir 2 ans de prison ferme. Me Geoffroy-Bleitrach, avocate de la défense, insiste pour sa part sur le suivi positif de son client depuis sa sortie de prison : la recherche d'un emploi, l'arrêt de l'alcool, le suivi médical... Son comportement ce soir-là, c'est parce qu'il était « shooté aux psychotropes et aux antidépresseurs suite à son traitement ». Elle demande surtout la requalification des violences volontaires en rébellion, la blessure du policier ne résultant pas de coups mais d'une chute lors de l'interpellation.

Les violences requalifiées en rébellion

Une demande entendue par le tribunal qui a accepté la requalification. Christophe Imbert a été condamné à 18 mois de prison dont 6 avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans avec notamment une obligation de soins. Le maintien en détention a été prononcé. La demande des parties civiles (formulée par le Service départemental d'incendie et de secours du Pas-de-Calais, à avoir 200 E de dommages et intérêts par pompier) a, elle, été jugée irrecevable.

source : La Voix du Nord (23 novembre 2010)

Toulouse (31) : Il fonce sur sept policiers

Le jeune chauffard qui a failli écraser un policier, dans la nuit de jeudi à vendredi, place Esquirol à Toulouse, comparaissait hier devant le tribunal correctionnel.

Vers 2 h 15 du matin, vendredi, John, 21 ans, conduit en état d'ébriété et a consommé du cannabis. Il remonte en sens interdit la rue des Changes.

À l'angle de la place Esquirol, sept policiers lui demandent de s'arrêter. Il n'obtempère pas et heurte un des agents, le blessant légèrement à la main.

Hier, il a été condamné à un an de prison avec sursis et à la suspension immédiate de son permis de conduire. Il a également écopé de 500 € d'amende de dommages et intérêts pour chacun des sept policiers sur qui il avait foncé.

Il panique et s'enfuit
Le jeune chauffard a assuré « ne pas les avoir vus » malgré le témoignage d'un de ses passagers qui « l'avait prévenu ». S'ensuit une course-poursuite qui se termine place du Salin.

John n'a rien d'un délinquant chevronné. Étudiant en BTS, il travaille en alternance dans un supermarché. C'est son premier délit. Son avocat a évoqué « la spirale classique de la panique ». Le jeune homme échappe de peu à la peine de prison ferme pourtant réclamée par le parquet. John a écrit une lettre d'excuses aux policiers.

source : la Dépêche du Midi (23 novembre 2010)

Pontarlier (25) : Un policier blessé lors d'un contrôle

Un policier de Pontarlier qui tentait de contrôler un automobiliste manifestement ivre samedi soir a été traîné sur une dizaine de mètres par le chauffard qui a pris la fuite avant d'être interpellé.

Blessé à une jambe le fonctionnaire a reçu des soins et s'est vu délivrer une interruption temporaire de travail de trois jours.

Vers 20 heures samedi une patrouille repérait cette voiture à la trajectoire incertaine, qui zigzaguait en roulant anormalement doucement. Les policiers décidaient de contrôler son conducteur qui dans un premier temps n'a pas tenu compte de leurs signaux. L'homme a continué à rouler avant de décider de stopper.

Alors qu'un des fonctionnaires venu à sa hauteur lui demandait de couper le contact il refusait d'obtempérer. Comme il se penchait dans l'habitacle pour prendre les clé l'automobiliste a brusquement démarré et accéléré.

Accroché à sa portière sur une dizaine de mètres sa victime a finalement lâché prise chutant lourdement sur la route. La voiture était retrouvée vide un peu plus tard et son conducteur identifié était interpellé dans la foulée.

Les enquêteurs ont rapidement eu confirmation qu'il était bien en état d'ébriété lorsqu'il conduisait le véhicule.

L'homme âgé d'une cinquantaine d'année et originaire d'Houtaud près de Pontarlier est bien connu des services de police pour être un délinquant multirécidiviste.

Sur instruction du parquet de Besançon sa garde à vue a été prolongée dimanche soir.

source : Le Progrès de Lyon (23 novembre 2010)

La Courneuve (93) : Policier blessé par un motard - trois jeunes mis en examen

Le conducteur du deux-roues qui avait renversé un policier vendredi après-midi à la Courneuve (Seine-Saint-Denis) et deux autres jeunes ont été mis en examen, a-t-on appris lundi de source judiciaire. Deux des trois suspects sont mineurs.

Le mineur de 16 ans qui conduisait le scooter a été mis en examen pour "tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique" tout comme un second garçon de 17 ans, soupçonné d'avoir jeté une haltère depuis la fenêtre d'un immeuble sur les policiers.

Le parquet a requis leur placement en détention provisoire. Le débat devant le juge des libertés et de la détention a été différé à mercredi.

Un troisième jeune, majeur, a lui été mis en examen pour "dégradations et outrages" dans le cadre d'une seconde information judiciaire avant d'être placé sous contrôle judiciaire.

Le gardien de la paix a été opéré avec succès d'une double fracture tibia-péroné. Il avait également été victime d'une perforation intestinale due au choc avec l'engin. "Le jeune roulait sans casque mais les policiers en patrouille n'avaient pas la volonté de le contrôler", ajoute-t-on de source judiciaire. "Pour l'instant, on ne sait pas pourquoi il a foncé délibérément sur le fonctionnaire".

Agé de 36 ans, ce gardien de la paix de la brigade spécialisée de terrain (BST, ex-Uteq) de La Courneuve patrouillait vers 17h au bas d'une barre d'immeubles lorsqu'il aurait été pris pour cible par le conducteur du deux-roues qui a été légèrement blessé lors de l'accident.

source : Le Nouvel Obs (23 novembre 2010)

jeudi 18 novembre 2010

Evreux (27) : Le mineur frappe violemment un policier

Vendredi 12 novembre, un mineur de 17 ans, Ebroïcien issu du quartier de La Madeleine, connu des services de police, était conduit au palais de justice d'Evreux pour y être présenté à un représentant du parquet. Un refus d'obtempérer lui était reproché. Mais trouvant le temps d'attente trop long, l'individu s'est énervé et a dégradé la geôle du palais de justice où il avait été placé, puis a outragé un policier.

Invité à se présenter au commissariat mardi dernier pour être entendu sur ces faits, le mineur s'est de nouveau emporté. D'abord verbalement puis physiquement, frappant un policier. Victime d'une fracture à un doigt, l'agent des forces de l'ordre a obtenu un arrêt de travail de trente jours.
Le mineur a été présenté en comparution immédiate hier en devant le tribunal pour enfant d'Evreux qui statue à huis clos. Il devait répondre d'outrage et rébellion, de dégradation ainsi que de violence aggravée.

source : Paris Normandie (18 novembre 2010)

Roubaix (59) : Des policiers frappés à coups de barre de fer en voulant interpeller un collégien

Cinq personnes habitant le quartier de l'Épeule ont finalement été interpellées.

C'était a priori une intervention banale. Elle a plongé dans la violence de façon totalement inexplicable. Il est environ 9 h 30, hier matin, quand une patrouille de police se présente à la porte d'une habitation située dans le quartier de l'Épeule, à Roubaix. « Un jeune garçon habitant à cette adresse est mis en cause dans une affaire de violences scolaires, explique une source proche de l'enquête. En classe, il aurait retourné le pouce et foulé le poignet de sa professeure de musique en voulant lui arracher un sac des mains. Elle bénéficie de 5 jours d'arrêt. Elle a déposé plainte mais malgré plusieurs relances, l'adolescent et ses parents n'ont jamais daigné se présenter au commissariat central de Roubaix ».


Sur réquisition du procureur de la République de Lille, trois policiers de Roubaix sont donc envoyés au domicile du mis en cause pour procéder à son audition. Que s'est-il passé ensuite ? Difficile à dire. Toujours est-il que deux des fonctionnaires vont recevoir une volée de coups. « Une fonctionnaire est blessée au visage, explique-t-on au commissariat de police. Elle a reçu des coups de barre sur la tête ainsi que des coups de poing au niveau du visage. Elle est extrêmement choquée par ce qu'elle a vécu. Quant à son collègue, il est bien amoché au niveau du bras. S'il n'avait pas mis l'avant-bras pour se protéger, il aurait pris le coup au niveau du crâne. Et ça aurait pu être une tout autre histoire ».

Un ras-le-bol policier

Plusieurs renforts de police ont été nécessaires pour mettre fin au pugilat. Lors de l'intervention, la porte d'entrée de l'habitation a volé en éclats. Cinq personnes, la mère de l'adolescent âgée de 36 ans et ses quatre enfants, mineurs ou majeurs, ont été interpellées et placées en garde à vue pour violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique et outrages. Ce nouvel incident laisse poindre un certain ras-le-bol parmi les fonctionnaires de police. « Une fois encore, et comme ça arrive de plus en plus souvent, nous sommes confrontés à des familles qui ont un comportement anti-autorité, grince un fonctionnaire. Elles ne comprennent pas qu'on vienne les interpeller chez elles alors qu'elles sont mises en cause dans une plainte et qu'elles ne daignent pas répondre aux convocations qui leur sont adressées ».

source : Nord Eclair (18 novembre 2010)

mardi 16 novembre 2010

Châlons-en-Champagne (51) : Ils mettent à sac le commissariat

Dimanche matin, une bande de jeunes a pris d'assaut le commissariat de Châlons après l'interpellation d'un des leurs. Pour repousser les assaillants, les policiers ont du faire usage du flashball.

«On avait pas assisté à pareille scène au sein même du commissariat depuis 1995 ». Catégoriques, les policiers Châlonnais, les vieux de la vieille l'affirment haut et fort : « Dimanche, en s'attaquant au commissariat, on a grimpé d'un cran dans la violence ».
Pour comprendre, il faut remonter le temps ! De quelques heures seulement car les faits qui ont abouti, dimanche matin au saccage du commissariat de police de Châlons-en-Champagne ont été commis dans un laps de temps très court, mais sur plusieurs périodes.
1 h 50, dimanche : La fête bat son plein à la salle des fêtes située avenue Jacques-Simon à Saint-Memmie, près de Châlons. Sid Ahmed Ghezzali y célèbre son 20e anniversaire en compagnie d'amis. Régulièrement, les fêtards quittent la salle municipale, histoire de prendre l'air et d'en griller une petite. Peu avant 2 heures, une voiture passe lentement devant les lieux. Parmi les invités, un jeune identifie le véhicule, une citroën Xsara noire comme étant la voiture utilisée par les policiers de la Bac (Brigade Anti Criminalité).
Le jeune homme s'empare alors d'une pierre qu'il projette contre l'automobile banalisée. « Les policiers ont rapidement identifié le caillasseur mais ils n'ont pas souhaité intervenir en raison du nombre de jeunes présents et leur degré d'excitation », explique le commissaire divisionnaire Ollier, adjoint au DDSP, de permanence ce week-end là. Aucun renfort n'est réclamé. L'interpellation est remise à plus tard.
2 h 15, dimanche : Des riverains contactent le commissariat pour signaler un tapage nocturne émanent des abords du gymnase de Saint-Memmie. Des policiers se rendent alors sur le parking Le Corvusier. Ils reconnaissent la bande de jeunes et surtout le caillasseur de la salle des fêtes. « Ils ont été immédiatement pris à partie », reprend le commissaire Ollier. Cette fois-ci l'interpellation s'impose. Les fonctionnaires de police décident d'appeler du renfort, notamment la brigade canine de Châlons pour repousser leurs assaillants.
Les chiens sont démuselés. « Les policiers devront également faire usage de bombes lacrymogènes ». La confrontation tourne à l'avantage des forces de l'ordre qui finissent pas interpeller l'homme à l'origine du jet de pierre. Samir Bouzeriba est alors placé en garde à vue dans les locaux du commissariat de Châlons.

Ils veulent déposer plainte

2 h 55, dimanche : Une quinzaine d'individus se présente à la porte du commissariat. En tête, se trouve, Abdel Bouzeriba, le frère de Samir. Il exige sa libération. A la porte, les policiers refusent de lui ouvrir. Leur réponse, loin de satisfaire le jeune homme déclenche sa colère. Il tente d'ouvrir la porte principale de l'hôtel de police. Si la vitre blindée ne cède pas, elle en garde encore les traces de l'assaut.
Finalement, le frangin décide de passer par la petite porte vitrée située sur le côté qui finit par céder sous la violence des coups.
Le hall d'accueil est pris d'assaut mais heureusement, aucun visiteur ne se trouve là à cette heure. Abdel Bouzeriba, un habitué des locaux, se dirige sans hésiter vers les geôles de garde à vue.
Le meneur de cet assaut aussi soudain que violent est suivi de près par plusieurs autres individus, les participants de la fête d'anniversaire. Le banc de la salle d'attente ne résiste pas bien longtemps. Une scène digne de Rio bravo, le western de Howard Hawks. A l'image de Nathan Burdette, riche propriétaire terrien fermement résolu à délivrer son frère, Jœ, avec l'appui de ses sbires, Abdel Bouzeriba ne semble pas se résoudre à laisser son benjamin croupir en garde à vue. Le parallèle s'arrête là.
Pourtant, pour repousser leurs assaillants, les policiers devront faire usage du flashball. Un tir unique sera nécessaire pour faire fuire la bande de jeunes. Les gardiens de la paix réussiront tant bien que mal à interpeller le grand frère, lui aussi placé en garde à vue à quelques mètres à peine de Samir.
4 h 00, dimanche : Ultime épisode d'un feuilleton à rebondissements. Deux hommes se présentent de nouveau à l'accueil du commissariat. Surprise du planton et de ses collègues qui reconnaissent deux de leurs assaillants.
Sid Ahmed Ghezzali et Ahmed Slah veulent déposer plainte contre les policiers à l'origine de la première interpellation. Agissant en flagrant délit, les gardiens de la paix procèdent à l'arrestation des deux hommes.
Remis en liberté, le caillasseur fera l'objet d'une convocation ultérieure devant la Justice. S'agissant de son frère et de ses deux amis, ils ont fait l'objet d'une procédure de comparution immédiate hier après-midi.
De son côté, le commissaire Ollier assure que l'enquête se poursuit toujours pour identifier les autres fauteurs de troubles. L'officier tient à saluer « le sang-froid et le travail remarquable des policiers châlonnais dans ce dossier ».

source : L'Union (16 novembre 2010)

Béziers (34) : Le militaire en scooter fonce sur les motos des policiers

Le 22 octobre 2010, avenue Wilson, à Béziers, deux motards de la police nationale veulent contrôler un jeune homme en scooter. Au lieu d'obtempérer, celui-ci fonce sur la moto d'un des policiers et s'enfuit à tombeau ouvert sur l'avenue. Il prend un rond-point à contresens avant de s'engouffrer dans le parking du centre commercial le Polygone Rive gauche par le passage piéton et de le traverser à toute vitesse. Il chute dans un virage, percute un muret et tombe. Les policiers tentent de l'interpeller. En se relevant, le jeune homme, un militaire basé à la caserne de Valence, se débat et leur donne un coup de coude. Il s'avère que le jeune homme, âgé de 22 ans, originaire de Sète, ne possède pas le permis de conduire une moto 125cm3 et n'a pas davantage d'assurance garantissant sa responsabilité civile. On le somme de s'expliquer.

« Je venais de Valence, j'avais pris mon scooter à Sète et je voulais faire une surprise à ma petite copine en allant la chercher à son arrêt de bus à Prémian ; je me suis trompé de route et me suis retrouvé sur cette avenue ; j'étais en retard ! », avance le prévenu, auteur de six infractions : violence aggravée par trois circonstances suivie d'incapacité n'excédant pas huit jours, dégradation de biens destinés à l'utilité publique, refus d'obtempérer à une sommation de s'arrêter dans des circonstances exposant autrui à un risque de mort ou d'infirmité, rebellion et conduite d'un véhicule sans permis et sans assurance. Le président du tribunal, s'étonne : « On voit ce genre de réaction souvent de la part de voyous, de délinquants ; or vous êtes militaire ; vous êtes engagé ; vous devez avoir le respect de l'autorité et de l'uniforme ». Le jeune homme vient de contracter, au mois de juin, un engagement de cinq ans dans l'armée. Le vice-procureur Charles Puig requiert neuf mois d'emprisonnement dont quatre mois assortis du sursis ainsi que 300 d'amende pour le défaut d'assurance : « Il s'agit de violence avec une arme par destination ; il a fait volontairement un écart pour foncer sur la moto des policiers et a roulé dangereusement en plein centre-ville ». Pour Me Zerby, défenseur, le fautif est «l'amour qui fait perdre la tête ; il voulait faire une belle surprise ; quant à ce coup de coude, il était involontaire ».
Et l'avocat de relancer une polémique d'actualité : « Et je précise que le Polygone ne se situe et ne se situera jamais en centre-ville ! ».
Il demande l'intégralité de la peine en sursis. Le tribunal a condamné le jeune militaire à trois mois de prison avec sursis et 200 d'amende.

source : Le Midi Libre (16 novembre 2010)

Toulon (83) : un fugitif se rend au commissariat et blesse un policier

Un détenu de la maison d’arrêt de Châlons-en-Champagne (Marne) qui avait profité d’une permission pour disparaître s’est rendu au commissariat de Toulon lundi soir. L’individu, en cavale depuis le mois d’avril, a déclaré ne plus supporter son échappée de ville en ville. mais, sous l'emprise de l'alcool, le fugitif ne s'est pourtant pas laissé appréhender facilement. En se rebellant, il a donné un coup de pied en direction d'un policier, victime d'une fracture de la main gauche. Déferré devant un magistrat ce mardi, il devait réintégrer une maison d'arrêt très rapidement.

source : Var Matin (09 novembre 2010)

Saint-Chamond (42) : le policier tire sur un cambrioleur

Le choc a été très violent et justifie, aux yeux des policiers, les coups de feux qui ont été tirés. « Ils étaient en état de légitime défense » déclare un officier, pour expliquer l'usage de l'arme d'un des fonctionnaires qui a été pris pour cible.

L'affaire débute aux alentours de 4 heures, hier matin. L'alarme du bureau de tabac situé place de l'Ile-de-France, dans le quartier de Fonsala à Saint-Chamond, se déclenche. Un équipage de police se rend sur les lieux et voit, à son arrivée, un véhicule prend la fuite à toute vitesse.

S'engage une course-poursuite jusqu'à la rue de la République. Les policiers perdent la trace du fuyard mais repèrent, sur la chaussée mouillée, des traces de pneu menant dans une impasse perpendiculaire à la rue. Ils engagent alors lentement leur véhicule pour tenter de le retrouver.

Ils avaient eu le nez creux puisque le fuyard s'y trouvait effectivement. Sauf que celui-ci avait eu le temps de faire demi-tour, et qu'il n'avait pas l'intention de se laisser arrêter. Il appuyait sur l'accélérateur et fonçait droit sur les policiers.

Coincés par des véhicules en stationnement, ceux-ci ne pouvaient manœuvrer pour se dégager. L'un d'eux décidait alors de faire usage de son arme pour tenter de stopper la voiture qui leur fonçait dessus. Il faisait feu à trois reprises, mais sans parvenir à l'arrêter. Le choc entre les deux véhicules était inévitable. Malgré ça, le chauffard trouvait encore la force de s'extraire de sa voiture pour prendre la fuite à pied. Quant aux policiers, ils allaient s'en tirer avec de simples contusions.

Dans le véhicule du fuyard étaient trouvées plusieurs cartouches de cigarettes. Elles provenaient du bureau de tabac où l'alarme s'était déclenchée.

L'enquête a été confiée à la Sûreté départementale. Pour l'heure, on ne sait pas si l'individu a agi seul ou a bénéficié de complicités lors du cambriolage. Le véhicule qu'il a utilisé avait été volé, lui aussi, peu de temps auparavant. Il a bien sûr fait l'objet d'un examen attentif de la part des techniciens de la police scientifique, qui y ont recherché le moindre indice pour tenter de retrouver l'auteur des faits.

source : Le Progrès de Lyon (16 novembre 2010)

mercredi 10 novembre 2010

Gap (05) : Il agresse les policiers venus à son secours

Un accrochage a eu lieu dimanche matin à la sortie d’une boîte de nuit entre un jeune homme et d’autres clients de la discothèque. Le jeune homme est parti en voiture avec trois amies. Ils ont été poursuivis par les autres protagonistes, eux-mêmes montés dans leur voiture. Au rond-point Ladoucette, les seconds ont rattrapé les premiers. Un homme est sorti du second véhicule et a donné coup de pied dans la voiture conduite par les jeunes filles. Celles-ci ont appelé le commissariat qui leur a demandé de venir jusqu’à l’hôtel de police afin de pouvoir “coincer” les poursuivants. La conductrice s’est exécutée. Seulement, quand elle est arrivée devant le commissariat, le jeune homme qu’elle transportait est sorti comme un fou de la voiture et a saisi à la gorge le premier policier venu à sa rencontre en l’insultant. Les autres policiers sont intervenus pour le maîtriser. Pendant qu’ils y parvenaient, tant bien que mal, le véhicule des “poursuivants” est passé devant le commissariat. Âgé de 19 ans et originaire de Marseille, le jeune homme irascible est convoqué le 20 janvier prochain pour outrage et rébellion.

source : Le Dauphiné Libéré (09 novembre 2010)

dimanche 7 novembre 2010

Montpellier (34) : Jet de pierre et insultes pour les policiers

C’est parce qu’il était importuné par trois jeunes et ne pouvait regagner son domicile des Hauts-de-Massane que ce riverain a fait appel à la police. Une fois sur place, une patrouille a donc procédé au contrôle des trois garçons.

Si deux d’entre eux ont obtempéré, le troisième ne l’a pas entendu de cette oreille : il s’est mis à insulter copieusement les fonctionnaires tout en rameutant d’autres personnes se trouvant à proximité. Et c’est l’un de ces nouveaux protagonistes qui s’est saisi d’une pierre, avant de la lancer vers les policiers, blessant l’un d’eux à la cheville.

Le lanceur du projectile n’a pas été interpellé. En revanche, celui qui avait outragé les policiers a fini en garde à vue et devaient être déféré, ce matin, au parquet

source : Le Midi Libre (07 novembre 2010)

Cognac (16) : Un policier blessé

À Cognac, 500 personnes environ ont défilé contre la réforme des retraites hier matin. Un incident s'est produit en milieu de manifestation quand une partie du cortège a pénétré dans la cour de la sous-préfecture . Les grilles automatiques, secouées par la foule, ont fini par céder. Sur le perron, un homme a tenté de forcer la porte. Quand la police a fait barrage, des manifestants ont accouru. Dans la confusion, un policier a chuté. Souffrant d'une luxation de l'épaule il sera en arrêt de travail pendant un mois. Les organisateurs du défilé ont ensuite calmé le jeu et repris le cortège.

Retenons aussi que la mobilisation cognaçaise a chuté. Même essoufflement à Angoulême : les syndicats ont compté environ 10 000 manifestants, les policiers 3 000. On est loin, en tout cas, des précédents cortèges. De retour à la gare, les manifestants ont symboliquement brûlé le « cercueil des retraites » sur le boulevard de Lattre-de-Tassigny.

source : Sud Ouest (07 novembre 2010)

vendredi 5 novembre 2010

Cherbourg (50) : il frappe un policier

Arrestation mouvementée, hier soir vers 20 h 45 , rue des Flandres à Cherbourg. Au bout d'un parking, sa voiture en équilibre au-dessus de la chaussée qui se trouve en contrebas, l'automobiliste était en fâcheuse position. Mais quand les policiers sont arrivés pour le tirer de ce mauvais pas , ils se sont aperçus que ce Cherbourgeois de 63 ans était aussi en état d'ivresse. Il n'a d'ailleurs pas voulu se laisser faire, proférant des menaces et des insultes envers les policiers, avant de frapper l'un d'eux. Il a été placé en cellule de dégrisement puis en garde à vue . Il comparaîtra prochainement devant le tribunal.

source : Ouest France (05 novembre 2010)

Imbermais (28) : Coups de feu entre malfaiteurs et policiers

Deux malfaiteurs ont ouvert le feu jeudi soir sur une patrouille de police à Imbermais (Eure et Loir) un petite commune située près de Dreux.

Les fonctionnaires ont riposté blessant un des hommes par balle. Un policier a également été légèrement blessé par un éclat de verre.

Vers 22 h 30 alors que les forces de l’ordre s’apprêtaient à effectuer un contrôle routier, lorsque les occupants du véhicule ont ouvert le feu sur les policiers.

Les deux suspects ont été interpellés après la fusillade.

source : Le Parisien (05 novembre 2010)

mardi 2 novembre 2010

Saint-Priest (69) : il frappe sa femme puis les policiers

Trois policiers ont été blessés dimanche en voulant interpeller un mari violent à Saint-Priest. C'est l'épouse qui avait alerté les secours après avoir été frappée. A l'arrivée de la patrouille, l'homme s'est débattu et a insulté les fonctionnaires. Placé en garde à vue, il sera déféré ce matin au parquet. Sa femme n'a pas déposé plainte.

source : Le Progrès de Lyon (02 novembre 2010)

Alès (30) : Il tire sur les policiers lors d'une interpellation

Vers 21 heures, dimanche, un appel au commissariat d'Alès signale un coup de feu dans le quartier du faubourg du Soleil. Un premier équipage de la brigade anticriminalité se présente sur les lieux et interpelle assez vite un individu âgé de 20 ans. De son sac à dos dépasse le canon d'une arme. Lors de l'interpellation, un deuxième individu surgit du couloir de son immeuble. Il est armé d'une carabine qu'il pointe aussitôt sur le policier se trouvant tout près de lui. Celui-ci, dans un geste de réflexe, détourne le canon à l'instant même où est tiré le coup de feu. Personne n'est blessé et le deuxième homme, âgé de 25 ans et en état d'ébriété, est aussitôt maîtrisé. Au cours des contrôles effectués sur les deux individus, une vingtaine de barrettes de produits stupéfiants est retrouvée. En revanche, les perquisitions menées aux domiciles de ces deux hommes qui n'étaient pas jusque-là connus des services de police d'Alès, n'ont rien donné. Placés en garde à vue, ils devraient être présentés aujourd'hui au parquet. Si la qualification de tentative d'homicide est retenue, c'est devant les assises que sera jugé le tireur.

source : Le Midi Libre (02 novembre 2010)

Soissons (02) : Le tir de fusil de chasse frôle les policiers

L'individu a-t-il pété les plombs ? En tout cas, il a bel et bien tiré en direction des policiers. « Les faits sont extrêmement graves », souligne le parquet de Soissons. « D'après les constatations, les plombs sont passés à un mètre d'un des fonctionnaires. »
Les faits se sont produits dans la nuit de samedi à dimanche, dans le quartier de Chevreux à Soissons. Vers deux heures du matin, certains riverains entendent des bruits loin d'être rassurants. Il s'agit de tirs au fusil. Le porteur de l'arme serait alors installé sur l'esplanade.
Deux coups ont visiblement été tirés lorsqu'un voisin averti les forces de l'ordre. On ignore la cible de ces décharges de plombs. Si tentée qu'elle existe…
Les fonctionnaires soissonnais se rendent immédiatement sur place. En tenue, et en voiture sérigraphiée, ils sont aisément identifiables. Les policiers prennent leurs précautions pour l'approche. L'individu n'arrête pas de tirer et oriente son canon dans leur direction. La décharge de plombs ne passe pas loin d'un fonctionnaire.
Le tireur a ensuite pris la fuite. Les policiers se lancent alors à sa poursuite. Malgré tout, le détenteur de l'arme a réussi à s'échapper. Hier soir, l'on tâchait encore de connaître son identité.

source : L'Union (1er novembre 2010)

Cannes (06) : Deux policiers attaqués à la serpette

Deux policiers nationaux ont été blessés hier soir à Cannes. L’un d’eux sérieusement : il souffre d’une fracture aux vertèbres. Mais progressivement, sa famille, ses proches et ses collègues ont été rassurés sur son état de santé. En fin de soirée, il ne semblait plus inspirer outre mesure d’inquiétude à l’hôpital de Cannes où il était soigné. « C’est un jeune homme solide et vaillant qui a toutes les qualités pour devenir un très bon policier », salue un de ses supérieurs.
Hier soir, les circonstances de cet accident paraissaient très floues. Mais il semble que les deux policiers ont fait les frais d’un forcené.

Accès de violence

Les faits se sont produits vers 19h50, chemin de la Merlette, au nord de Cannes, tout en haut de l’avenue de Grasse, aux portes du Cannet. Les forces de l’ordre ont été appelées pour un homme pris d’un accès de violence. À leur arrivée, pompiers et policiers ont découvert l’individu doté d’une arme blanche, apparemment une serpette.

Il vole l’ambulance des pompiers

Ils auraient tenté de le maîtriser, mais celui-ci aurait réussi à leur échapper pour s’emparer de l’ambulance des sapeurs-pompiers! Il aurait aussitôt tenté de fuir en se mettant au volant. C’est en voulant écarter une femme qui menaçait d’être fauchée, que le policier aurait été renversé par le véhicule. Tandis que les deux victimes étaient conduites aux urgences de l’hôpital tout proche, leur agresseur a fini par être neutralisé. Décrit comme « très virulent », il s’agirait d’un homme d’environ 45 ans, a priori inconnu des services de police. Hier soir, il était bien trop à cran pour être entendu. Il devrait l’être aujourd’hui.

source : Nice Matin (1er novembre 2010)

Cavaillon (84) : Ivre au volant, il blesse deux policiers pour s’enfuir

Dimanche matin peu avant 3h, alors qu’il rejoint sa voiture en titubant, un Cavaillonnais de 60 ans est suivi du regard par des policiers en patrouille. Voyant qu’il s’installe au volant du véhicule puis tente de démarrer, les forces de l’ordre décident de l’intercepter. Une fonctionnaire de la police nationale essaie alors d’ouvrir la portière de la voiture, mais l’homme démarre et commence à partir. La policière est traînée au sol sur plusieurs mètres... Arrêté, il refuse de se soumettre au test d’alcoolémie

Ses collègues décident alors de suivre le sexagénaire qui a refusé d’obtempérer. Il roule lentement, mais un peu dangereusement.

Arrivé à proximité de son domicile, il s’arrête. Un véhicule de la police municipale venu en renfort se positionne derrière sa voiture. L’homme tente à nouveau de s’enfuir, percute le véhicule des forces de l’ordre, blessant très légèrement un agent resté à l’intérieur.

Il a finalement été interpellé puis placé en garde à vue mais a refusé de se soumettre au test d’alcoolémie.

Le juge des libertés et de la détention devait décider hier de son placement ou non en détention. Le sexagénaire sera convoqué en comparution immédiate dans la semaine pour violences volontaires sur des agents de police et refus d’obtempérer aggravé.

Trois jours d’ITT pour les policiers blessés

La policière, qui souffre du poignet et de légères éraflures aux genoux, ainsi que son collègue de la police municipale qui n’a que quelques contusions, ont bénéficié de trois jours d’ITT chacun.

source : Le Dauphiné Libéré (02 novembre 2010)

lundi 1 novembre 2010

Laon (02) : Un policier blessé lors d'une interpellation

Un fonctionnaire de la brigade anti criminalité (BAC) de Laon a eu le doigt cassé au cours d'une interpellation, mercredi, vers 1 heure du matin.
Les policiers s'étaient rendus Zac Île de France suite à un signalement de vol d'une Peugeot 309.

En arrivant au quartier Champagne, ils se sont trouvés face au véhicule volé, dans lequel se trouvaient trois individus.
Le conducteur de la 309 a foncé sur la voiture des policiers, la heurtant, avant de prendre la fuite.
Il a rapidement perdu le contrôle de son véhicule et a percuté le grillage de l'entreprise de transport Papin. Bondissant hors de la voiture, les trois hommes ont pris la fuite à pied. Les deux passagers ont été rattrapés et interpellés par les policiers. C'est au cours de cette interpellation que l'un d'entre eux a été blessé. Il s'est vu délivrer un arrêt de travail jusqu'au 21 novembre. Les deux passagers de la 309, des Thiérachiens habitant le secteur de La Capelle, âgés d'une vingtaine d'années, sont convoqués en janvier devant le tribunal correctionnel de Laon. Leur complice, identifié, devrait être prochainement interpellé.

source : L'Aisne Nouvelle (1er novembre 2010)

mardi 26 octobre 2010

Saint-Nazaire (44) : Deux ans de prison pour avoir mordu un policier

Le tribunal de Saint-Nazaire vient de condamner, ce mardi, un homme de 26 ans à deux ans de prison ferme. Samedi dernier, il a un peu bu et s’énerve sur le rétroviseur de la voiture de sa copine, avec qui il se dispute. Lorsque les policiers arrivent et tentent de le calmer, il laisse tomber un poing américain du sac d’où il extrait ses papiers d’identité. Une arme qu’il n’utilise pas, mais qui lui vaut une interpellation immédiate et musclée pour port d’armes prohibé.

Ceinturé, il mord l’avant-bras d’un policier énergiquement au point que le représentant de l’ordre se voit notifier une incapacité temporaire de travail de dix jours. Jugé en procédure de comparution immédiate, le prévenu fait valoir qu’il a mordu par réflexe « parce que je n’arrivais plus à respirer ».

source : Ouest France (26 octobre 2010)

samedi 23 octobre 2010

Bastia (2b) : Agression d'un policier, 6 mois ferme

Un jeune majeur de 19 ans a été condamné hier, par le tribunal correctionnel de Bastia, à une peine de 18 mois d'emprisonnement dont 12 avec sursis pour « violences volontaires avec circonstances aggravantes ». Il a été jugé dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate pour l'agression d'un fonctionnaire de police. Celle-ci est survenue jeudi, en début d'après-midi, tandis que des affrontements opposaient une trentaine de jeunes aux forces de l'ordre, dans le centre-ville de Bastia. Un brigadier-chef a indiqué avoir été pris à partie et insulté par un groupe d'individus dont les visages étaient dissimulés par des masques et des cagoules. Frappé au visage et au thorax, le fonctionnaire bénéficie d'une ITT inférieure à huit jours.

Sans emploi déclaré, connaissant une situation familiale pour le moins difficile, le prévenu a tenté d'expliquer son geste. À la présidente de l'audience, Françoise Bardoux, il raconte : « J'ai senti quelqu'un m'attraper à l'épaule et j'ai eu un... mauvais réflexe. Il m'a provoqué. Je savais pas que c'était un policier, sinon j'aurais jamais fait ça ».

18 mois requis par le ministère public

Il n'a pas été en mesure d'indiquer pour quelle raison il se trouvait sur les lieux des affrontements, le visage dissimulé par une casquette et un foulard.

Pour le ministère public, « nous avons assisté ces derniers jours à des phénomènes de violences urbaines gratuites où des jeunes descendent en ville uniquement pour casser du mobilier et s'en prendre aux policiers. Les Bastiais sont particulièrement excédés par ces agissements et il faut que cela cesse ». Le substitut du procureur a ainsi requis une peine de 18 mois de prison ferme.

L'avocate de la défense a insisté sur le fait que son client avait besoin de mesurer la gravité de son acte mais qu'il fallait « lui laisser une chance de pouvoir se réinsérer dans la société, étant donné son parcours et son jeune âge ».

Le tribunal après en avoir délibéré a finalement opté pour une condamnation à six mois de prison ferme, avec mandat de dépôt. Le jeune majeur a été conduit à la maison d'arrêt de Borgo. Par ailleurs, un mineur interpellé dans le cadre de cette même affaire a été présenté hier soir, au juge pour enfants.

source : Corse Matin (23 octobre 2010)

Béziers (34) : violences contre deux motards de la Police

Pas moins de sept infractions ont été retenues contre ce Sétois de 22 ans qui, poursuivi par deux motards de la police nationale, tentait de se faire la belle sur son scooter. Violences volontaires avec arme par destination, rébellion, mise en danger de la vie d’autrui, refus d’obtempérer, dégradation de bien d’utilité publique, défaut de permis et défaut d’assurance ! Rien que ça.

L’affaire débute, hier après-midi, par un contrôle routier diligenté par deux motards du commissariat central. Mais alors que l’un d’eux se porte à la hauteur d’un cyclomotoriste, celui-ci percute sa moto volontairement, dégradant son carénage, puis prend la fuite. Il descend l’avenue du Président-Wilson à toute berzingue et dans le sens opposé de circulation, avant de pénétrer dans le parking en sous-sol du Polygone Rive Gauche. Il en ressort quelques instants plus tard, côté opposé puis se dirige vers la gare.

Derrière lui, les motards le suivent à distance. À toute allure, il remonte le boulevard de Verdun puis emprunte la rue Jeanne-Jugan pour venir sur les bords de l’Orb. Mais le virage est trop serré et le jeune fuyard perd le contrôle de l’engin qui vient s’encastrer dans le mur de la Maison de la vie associative. Chutant au sol, il se relève aussitôt et attend de pied ferme les forces de l’ordre qui veulent l’interpeller. Il se rebelle, blesse un policier qu’il fait tomber au sol avant d’être appréhendé non sans mal. Placé en garde à vue, il a été déféré cet après-midi devant le Parquet de Béziers qui lui a notifié une convocation devant le tribunal correctionnel de Béziers pour le 15 novembre.

source : Le Midi Libre (23 octobre 2010)

Dijon (21) : Six mois ferme pour avoir mordu un policier

Une femme de 21 ans a écopé, hier, de six mois de prison ferme, pour avoir blessé un policier en le mordant, alors qu’elle était ivre…

Vingt et un ans, huit condamnations. A parcourir son casier judiciaire déjà bien étoffé, la présidente de l’audience correctionnelle Isabelle Paulik se demandait, hier, comment cette Dijonnaise en était arrivée là, en pointant parmi les mentions deux condamnations pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique et quatre pour violence…

Le 24 septembre dernier, vers cinq heures du matin, alors que la demoiselle sort d’une discothèque où elle s’est immodérément abreuvée de vodka, elle arrive sur les lieux où vient de se produire un accident matériel de la circulation ; à la vue des policiers, son ire se déchaîne. Elle les insulte copieusement et finit par attraper le col d’une policière, obligée de la mettre au sol pour la maîtriser.

Ramenée au poste de la place Suquet, à peine les menottes lui sont-elles enlevées qu’elle se jette sur un policier qu’elle mord au bras.

« J’ai mordu le policier pour qu’il me lâche », affirmait-elle jeudi à la barre du tribunal, où elle comparaissait détenue.

L’alcool

« Qu’est-ce qui vous prend de vous conduire ainsi ? », a interrogé la magistrate, s’entendant répondre : « C’est l’alcool qui me rend agressive. »

« Elle s’est mêlée de ce qui ne la regardait pas ! », a dénoncé M e Jean-Philippe Morel pour la défense des deux fonctionnaires de police. Et l’avocat de produire le certificat médical délivré au policier agressé, attestant d’une « plaie à l’avant-bras gauche par morsure humaine ». Une blessure lui ayant valu un jour d’incapacité de travail.

Le substitut Jeanne Delatronchette a requis dix mois de prison ferme. « Je demande une peine sévère pour qu’elle assume la conséquence de ses actes réitérés ! »

« La prison ne réglera pas son problème », a répondu M e Gilles Verrier à la défense. « Elle rentre en détention, et puis elle ressort. Les stages qu’elle commence sont interrompus. Elle a besoin d’un travail, d’un suivi… »

Jugement : six mois de prison ferme. La condamnée devra verser 150 euros de dommages au policier mordu, 75 € à sa collègue insultée. A chacun, 150 € au titre des frais de justice.

source : Le Bien Public (22 octobre 2010)

jeudi 21 octobre 2010

Morlaix (29) : Ils frappent un policier devant la mairie

La police a interpellé deux hommes en état d’ivresse devant la mairie, mardi vers 21 h. Ces deux Morlaisiens, âgés de 37 et 38 ans, dégradaient des mâts. Lors de l’arrestation, ils se sont rebellés avant de projeter à terre et de blesser un des deux policiers, une femme adjoint de sécurité. Celle-ci subira un arrêt de travail de 7 jours.

source : Ouest France (21 octobre 2010)

mardi 19 octobre 2010

Cognac (16) : Il tire vers les policiers avec un fusil de chasse

Placé en garde à vue, le Cognaçais a reconnu les faits avant d'être présenté au parquet d'Angoulême. Il est en état de récidive.

Grosse frayeur dans la nuit de vendredi à samedi, boulevard de Châtenay, à Cognac. A 3 h 30 du matin, les policiers sont appelés en renfort par des parents âgés d'une soixantaine d'années. Le couple est menacé par leur propre fils. L'individu de 26 ans tambourine à la porte. Insiste. Il veut absolument rentrer. Lorsque les policiers arrivent sur place, le jeune homme est accompagné de deux copains et armé d'un fusil de chasse.

L'équipage est prié de faire marche arrière. « Dégagez ou je tire », lance-t-il aux trois fonctionnaires. Les policiers s'écartent et appellent des renforts. Deux équipages prennent immédiatement la route depuis Angoulême. Les Cognaçais, prudents, tentent alors de nouer contact avec le tireur potentiel. Demande de renforts Les trois jeunes Cognaçais vont prendre la tangente direction Boutiers avant l'arrivée des renforts. Après avoir essuyé un premier coup de feu, preuve s'il en était besoin que le fusil de chasse était armé, les policiers Cognaçais préfèrent les laisser filer. Les immatriculations de leurs deux véhicules ont été relevées. Une surveillance renforcée est mise en place dès le lendemain du côté du domicile du propriétaire de la seconde voiture, en l'occurrence la copine du Cognaçais. Conscient d'être activement recherché, il se rend de lui-même au commissariat, ce lundi matin.

Placé en garde à vue, le Cognaçais a reconnu les faits avant d'être présenté au parquet d'Angoulême. Il est en état de récidive. Déjà condamné pour des faits de violence en 2008, il a été écroué sur le champ.

source : Sud Ouest (19 octobre 2010)

Toulouse (31) : Un policier à moto renversé par une voiture volée

Un motard de la police hospitalisé, une voiture volée et son conducteur en fuite… Triste bilan d'un incident qui s'est produit hier vers 15 h 30 sur le périphérique de Toulouse, entre les échangeurs du Palays et de Lespinet, devant les anciennes pistes de l'aérodrome de Montaudran. Deux motards surveillaient le comportement des conducteurs sur les voies rapides quand une voiture est arrivée sur la bande d'arrêt d'urgence. Le motard a voulu l'intercepter mais a été percuté par le véhicule qui, selon des témoins, roulait très vite. Le policier a chuté et glissé sur plusieurs dizaines de mètres. Ce fonctionnaire de 51 ans souffre de nombreuses contusions et de douleurs aux vertèbres cervicales. Il a été évacué vers l'hôpital Purpan. Hier soir, il restait hospitalisé mais les nouvelles sur son état de santé étaient rassurantes.

Dès l'accrochage, la diffusion de l'accrochage sur les ondes de la police et de la gendarmerie a été rapide et assez large mais le véhicule et son conducteur n'ont pas été retrouvés pas les patrouilles. Les premières vérifications orientent les enquêteurs sur une voiture qui aurait été volée au début du mois, à Toulouse lors d'un car-jacking. Depuis, cette Saab restait introuvable.

Est-ce que son conducteur, se pensant démasqué, a voulu forcer le passage ? Ou a-t-il voulu tout simplement envoyer le policier dans le décor ? Les deux hypothèses étaient discutées hier soir même si pour les syndicats de police, Alliance et Unité Police, l'agression ne fait pas de doute et démontre « la dangerosité » des missions quotidiennes de la police. L'enquête a été confiée au groupe roulage de la sûreté départementale. Des policiers qui travaillent déjà sur les vols de voiture avec violence. Après plusieurs mois plutôt calmes, ces car ou home-jacking se répètent depuis fin septembre. Vendredi soir à Labège, une femme a été brutalisée par des voleurs qui voulaient sa voiture, une Jeep. Et ce véhicule a été utilisé dès le lendemain pour commettre un braquage dans un commerce de Seilh.

source : La Dépêche du Midi (19 octobre 2010)

samedi 16 octobre 2010

Dijon (21) : Bouteille sur un policier, un mois ferme

Un jeune majeur a été condamné vendredi à 12 mois de prison, dont un ferme, pour avoir jeté « une bouteille de vodka » sur un motard de la police lors de la manifestation lycéenne contre la réforme des retraites jeudi à Dijon (Côte-d'Or).

Jugé en comparution immédiate, ce jeune homme de 19 ans, qui n'est pas lycéen, était en « état de récidive » pour des faits de violence dans le cadre d'une affaire « d'extorsion de fonds », a précisé le procureur de la République, Eric Lallement. Il a été écroué à la maison d'arrêt de Dijon. Par ailleurs, les quelque quinze mineurs interpellés jeudi ont été « auditionnés et confrontés aux policiers », puis relâchés et devront comparaître ultérieurement devant la justice, a-t-il dit.

« C'est une réponse mesurée. Je ne souhaitais pas de garde à vue pour les mineurs. Si des faits d'une autre gravité devaient se produire, nous aurions évidemment une autre réponse », a souligné le magistrat, ajoutant : « Le droit à manifester, oui. La violence, non ».

source : Le Progrès de Lyon (16 octobre 2010)

Argenteuil (95) : Une policière blessée

Une policière a été blessée, vers 11 heures ce vendredi matin, sur la Dalle d'Argenteuil (Val-d'Oise) lors d'affrontements entre jeunes et forces de l'ordre en marge d'une manifestation de lycéens. D'après nos informations, la fonctionnaire, isolée, aurait été tabassée avant qu'un médiateur de la ville ne parvienne à lui porter secours.

La nature de ses blessures n'est pas encore connue. En fin de matinée, la tension était à son comble à Argenteuil après un début de journée très calme.

Vers 9 heures, les lycéens du Val Nord se sont rassemblés afin de partir manifester en direction de la sous-préfecture d'Argenteuil. Sur place, plusieurs fourgons de policiers étaient déjà en position. La manifestation s'est déroulée sans incident et dans le calme. Arrivés devant la sous-préfecture, les jeunes ont sollicité une rencontre mais n'ont pas été reçus.

Devant ce refus, ils ont alors fait demi-tour. De retour sur la Dalle, le dispositif policier s'était encore étoffé. Un «comité d'accueil» qui aurait mis le feu aux poudres, la situation a alors dégénéré menant aux premiers affrontements. D'après des élus présents sur place, les policiers auraient décidé de charger à la vue des mouvements de foule. Aux jets de pierre, ils ont riposté à coups de grenades lacrymogène et de tirs de flash ball. Vers midi, alors que l'ensemble des jeunes s'était dispersé, une centaine de cartouches usagées jonchaient le sol. La situation reste tendue dans ce secteur où les forces de l'ordre sont toujours mobilisées et appuyées par la surveillance d'un hélicoptère.

source : Le Parisien (15 octobre 2010)

vendredi 15 octobre 2010

Seine Saint Denis : Retraite - 11 policiers blessés

Onze policiers ont été blessés aujourd'hui en Seine-Saint-Denis lors d'affrontements avec des jeunes manifestants contre la réforme des retraites, a indiqué la préfecture de police de Paris (PP).

Le plus gravement touché s'est vu prescrire une interruption temporaire de travail (ITT) de 15 jours, a-t-on ajouté.

Dans les trois départements de la petite couronne parisienne dont la PP a la charge (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne), quarante-cinq personnes ont été interpellées pour leur participation à ces affrontements.

Ces quarante-cinq interpellations ont donné lieu à 38 gardes à vue, dont 16 en Seine-Saint-Denis et 20 dans le Val-de-Marne, a précisé la PP.

A Montreuil (Seine-saint-denis), un jeune de 16 ans a été blessé à l'oeil par un tir de flashball alors que les policiers répliquaient à des jets de pierres lors d'un rassemblement devant un lycée.

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a appelé jeudi les parents des jeunes manifestants à prendre "leur responsabilité".

"Il peut arriver que des groupes de casseurs se mêlent à des groupes de jeunes, comme cela a été le cas ces derniers jours à Meaux (Seine-et-Marne)", a averti le ministre de l'Intérieur.

source : Le Figaro (14 octobre 2010)

Val-de-Marne : 47 interpellations, des Policiers blessés

La police a interpellé aujourd’hui 47 personnes en marge des manifestations lycéennes dans le Val-de-Marne, selon une source policière.

Les jeunes ont été interpellés pour des dégradations, des jets de projectile, des tentatives d'intrusion dans les lycées ou encore pour une tentative d'incendie d'une moto.

Par ailleurs, un capitaine de police a été renversé par un poids lourd après que le chauffeur du véhicule, excédé d'être coincé dans les embouteillages, a foncé sur les manifestants. Transporté à l'hôpital vendredi matin, son état n'inspirait pas d'inquiétude.

Une lycéenne a également été légèrement blessée à la jambe par un jet de pavé, à proximité du lycée Frédéric-Mistral, à Fresnes, où deux cents lycéens s'étaient rassemblés.

Sept policiers souffrent de blessures légères, essentiellement dues aux jets de projectiles.

Une vingtaine de lycées étaient perturbés vendredi matin dans le département, selon la même source.

source : Le Figaro (15 octobre 2010)

Lyon (69) : Deux policiers blessés, 35 interpellations à Lyon

La police a recensé deux blessés légers dans ses rangs et interpellé 35 personnes vendredi à Lyon, pour la plupart des "casseurs" infiltrés dans les manifestations lycéennes contre la réforme des retraites, rapporte la préfecture du Rhône.

Ils sont soupçonnés d'avoir mis feu à des poubelles, dégradés des abribus, jeté des projectiles sur des véhicules de police ou renversé des voitures dans le centre-ville.

Les auteurs sont le plus souvent des "casseurs" qui, par groupes de 20 ou 30, profitent de la désorganisation du mouvement étudiant pour s'infiltrer dans les manifestations, a dit la préfecture.

Deux policiers ont été légèrement blessés par des jets de projectiles, a-t-on appris de même source.

Jeudi, 22 jeunes ont été arrêtés pour des faits similaires.

Les manifestations lycéennes ont réuni environ 400 personnes selon la préfecture. Quinze lycées lyonnais sont bloqués.

Le sénateur-maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb, a dénoncé "des groupes organisés (qui) profitent des manifestations pour porter atteinte aux biens et aux personnes".

source : Reuters (15 octobre 2010)

mardi 12 octobre 2010

Dijon (21) : tirs sur des policiers

Des tireurs ont ouvert le feu samedi sur des CRS, à Dijon. Un policier a été blessé. Hier matin, l’immeuble d’où sont partis les tirs a été perquisitionné. Plusieurs armes ont été découvertes.

Comme un guet-apens… L’affaire débute samedi, vers 22 heures, lorsqu’au niveau du numéro 51 de l’avenue de Stalingrad, à Dijon, le bus Divia n° 276 de la ligne 6, qui relie le centre ville à la place Saint-Exupéry, essuye des jets de pierres. Une vitre explose, l’un des 8 passagers est blessé à un œil par des éclats de verre. La police est alertée, et la salle de commandement dépêche sur les lieux plusieurs patrouilles de gardiens de la paix de la CRS n° 37 de Strasbourg, qui se trouve en mission de sécurisation dans l’agglomération dijonnaise.

Au moins sept tirs

Une dizaine de CRS descendent de leurs fourgons et patrouillent, à pieds, dans le secteur, à la recherche des lanceurs de pierres.

Soudain, à 22 h 20, plusieurs coups de feu claquent. Au moins 7 tirs, provenant d’au moins deux endroits différents de l’immeuble du 51, selon les témoins.

Un CRS est touché à l’épaule par un projectile. Ses collègues l’évacuent. Il s’en tirera avec un énorme hématome sous le gilet pare-balles. Des renforts sont appelés. La porte de l’un des halls du numéro 51 est bloquée par des paillassons métalliques. Un CRS escalade une fenêtre pour pénétrer dans l’immeuble. Les communs sont fouillés, et les policiers découvriront des étuis de cartouches “Gom-Cogne” : les tireurs ont utilisé une arme tirant de puissantes balles en caoutchouc, ce qui explique que le CRS ne souffre que d’un hématome.

Cette nuit-là, le calme reviendra vite dans le quartier, quadrillé jusqu’au petit matin.

« Réaction forte et immédiate »

Mais les policiers n’entendaient pas en rester là. A la direction départementale de la sécurité publique, on répète ce qui avait été exposé lorsqu’à Beaune, la semaine dernière, des coups de feu avaient été tirés sur des policiers : « Il est inadmissible que l’on ouvre le feu sur des membres des forces de l’ordre. A chaque fois que nous serons victimes d’agressions caractérisées, il y aura une réaction forte et immédiate. Ces actes sont d’une extrême gravité… »

Aussi, hier, à 7 heures du matin, le commissaire divisionnaire Perrault, directeur départemental de la sécurité publique, en tête, la “patronne” de la sûreté départementale, et une cinquantaine de policiers se sont présentés au 51 de l’avenue de Stalingrad.

Elements de la brigade criminelle, section d’intervention, brigade anticriminalité, unité cynophile avec le chien spécialisé dans la recherche de stupéfiants, section de roulement… Les policiers ont perquisitionné une vingtaine d’appartements et les parties communes de l’immeuble. La fouille a été fructueuse : dans les logements, ils ont découvert au moins une dizaine de fusils, de carabines et d’armes de poing, plusieurs centaines de grammes de résine de cannabis, beaucoup d’argent liquide, un scooter volé. Dans les communs, encore des armes, mais aussi des munitions et des objets volés.

“Faire parler” les armes saisies

Un jeune homme, domicilié dans un appartement où se trouvaient de nombreuses armes, a été interpellé et placé en garde à vue. Il était encore entendu tard hier soir.

Les armes saisies ont été immédiatement remises aux spécialistes de la balistique, qui ont en charge de les “faire parler” pour savoir si l’une d’entre elles a pu être utilisée pour tirer sur les policiers, ou si elles ont pu servir en d’autres circonstances.

L’enquête n’en est qu’à ses débuts avenue de Stalingrad. Car rien ne dit encore qui sont les deux personnes qui tenaient les armes pour tirer sur les policiers.

source : Le Bien Public (12 octobre 2010)