Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




lundi 30 novembre 2009

Laon (02) : Lors d'un banal contrôle routier, un policier grièvement blessé

En voulant se soustraire à un banal contrôle, un automobiliste a roulé sur un policier à Laon jeudi soir. Ce dernier est grièvement blessé.
C'EST décidément une année noire pour le commissariat de Laon. Jeudi soir, un des leurs a durement été touché dans sa chair alors qu'il ne faisait que son devoir. vendredi, ce policier de 35 ans avait été transféré au centre hospitalier des grands brûlés à Lille. Ses jours n'étaient pas, semble-t-il, en danger.
Il est environ 23 heures, jeudi, quand des hommes de police secours, travaillant la nuit, aperçoivent une Citroën Berlingo roulant dans la ville préfecture les phares éteints. Les fonctionnaires actionnent le gyrophare et la sirène pour que le conducteur s'arrête. Mais ce dernier continue de filer cependant, brûlant quelques stops au passage.
Arrivé à un feu tricolore au rouge, rue Fernard-Thuillard, l'automobiliste finit par s'immobiliser. Un des deux policiers qui le prenaient en chasse descend du véhicule et vient à pied à la hauteur de la portière du fuyard.
La porte du conducteur s'ouvre. Un dialogue semble s'engager entre le représentant des forces de l'ordre et l'automobiliste. Soudain cependant, la voiture recule brutalement. Le policier est déséquilibré par la portière et se retrouve coincé sous le véhicule. Le chauffeur va ainsi le traîner pendant une quinzaine de mètres avant apparemment de percuter une voiture en stationnement. Il s'immobilise de nouveau.

Solidarité

Le second policier intervient alors pour l'interpeller. Son collègue cependant est toujours coincé sous la voiture. Heureusement, des policiers de la brigade anticriminalité, appelés en renfort, arrivent. De même que des gendarmes de Crécy-sur-Serre qui passaient par là. Les militaires vont aussi prêter main-forte.
Soutenu par des passants, tout ce petit monde parvient à soulever le véhicule et à mettre fin au supplice du gardien de la paix, Christophe Vilpoux. « Il y a eu une vraie solidarité. Un passant a même ouvert la portière côté passager pour couper le contact de la voiture », précise Olivier Hussenet, procureur.
Qualification criminelle
Le policier, père de deux enfants, est transporté dans un état grave au centre hospitalier de Laon.
Il souffrirait d'un enfoncement de la cage thoracique et de brûlures au troisième degré, au niveau des bras, des cuisses et du ventre. On ne sait pas si ces brûlures sont dues à la roue ayant patiné sur lui ou au pot d'échappement.
Le conducteur, lui, a été placé en garde à vue. Agé de 52 ans, ce Laonnois présentait un taux d'1,7 g. Ce dernier n'a pas un passé de malfaiteur, ni de violent, mais il a déjà été condamné en 2008 pour une conduite en état d'ivresse.
Après son dégrisement, il a été entendu vendredi. Il aurait indiqué ne pas se rappeler ce qu'il s'était passé et ne pas comprendre pourquoi il avait fait cela. Sa garde à vue a été prolongée.
Les collègues du policier étaient bien sûr très affectés. « Il travaille au commissariat de Laon depuis quatre ans. C'est quelqu'un d'expérience, de calme et de pondéré. Il a des vraies qualités », a témoigné le commandant Jacques Portas, chef de circonscription, touché par les marques de soutien des gendarmes et des pompiers entre autres tout au long de la journée.

source : L'Union (29 novembre 2009)

vendredi 20 novembre 2009

Douai (59) : Encore trois policiers agressés en intervention

Les policiers douaisiens ont encore été victimes d'une agression dans le quartier de Dorignies.

« S'attaquer aux forces de police, c'est devenu banal ! », disait le secrétaire général de l'Union policière dans notre édition du 11 octobre. Comme l'après-midi du 7 octobre au cours duquel une fonctionnaire de police avait été molestée par un jeune majeur au cours d'un contrôle dans la rue des Trannois, trois policiers ont à nouveau été agressés, samedi, dans le même quartier de Dorignies.
La scène se passe dans la rue Jean-Jaurès, vers 15 h 30. Plusieurs personnes arborant un drapeau algérien (l'équipe de football d'Algérie jouait contre l'Égypte samedi soir) manifestent leurs élans de « supporters » en grimpant sur des voitures. Deux motards de la police sont dépêchés sur place pour tenter de rétablir le calme.
Doigt cassé
La situation s'envenime. Selon les services de police, les motards sont insultés et l'un d'entre eux est repoussé violemment. Des renforts de Sin-le-Noble sont mobilisés mais la tension ne retombe pas. Pire, deux autres policiers sont pris pour cible et victimes de coups. Finalement, trois policiers sont légèrement blessés (dont un souffre d'une fracture d'un doigt).
L'auteur présumé de l'agression a été interpellé sur le champ et placé en garde-à-vue. Poursuivi pour outrages et rébellion, il a été laissé libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel en décembre

source : La Voix du Nord (19 novembre 2009)

Maubeuge (59) : des émeutiers se mêlent à la liesse des Algériens de Sous-le-Bois

À 21 h 45 mercredi, la fête avait pourtant bel air dans la rue d'Hautmont, où tout le monde s'étreignait en s'appelant « cousin » ou charriait le reporter sur l'ouverture du score irlandaise. Débutée vers 20 h 30, la célébration de la qualification de l'Algérie pour la Coupe du monde a finalement sombré dans le chaos.
00 h 30, jeudi. Les Parisiens baignent dans une obscurité glauque, trouée d'incendies. Des véhicules remplis de jeunes sont aux aguets. En face, les policiers en tenue de maintien de l'ordre, flash-ball en main, sont en rangs serrés. Les scènes de guérilla urbaine survenues à partir de 23 heures sont en train de prendre fin.
Les supporters ont quitté depuis bien longtemps la rue d'Hautmont traversée de monticules fumants, restes de poubelles embrasées. Les choses auraient dégénéré alors que la police et les sapeurs-pompiers voulaient intervenir sur un feu de poubelle. « Une bataille rangée », évoquera un sapeur-pompier d'expérience. « Ils voulaient manger du bleu », proteste un policier.
Les renforts de police, en provenance d'Aulnoye-Aymeries, Jeumont, Cambrai ou Valenciennes, sont tombés sous un feu nourri de canettes et de pierres.
Encombrants, bennes, tout ce qui se trouvait à portée de main a été catapulté au milieu de la rue. Les sapeurs-pompiers sont impuissants à intervenir sur des feux d'appartement et de voitures, à quelques mètres de là. Un policier est évacué, la visière de son casque ayant été explosée par un pavé. Il est blessé à la lèvre supérieure.
Il s'agit pour les forces de l'ordre de « regagner » les Parisiens. Une guérilla de positions, ainsi qu'elle a été décrite par plusieurs témoins, va permettre de faire reculer les assaillants vers le fond de la rue d'Hautmont. Le quartier est petit à petit bouclé de l'avenue du 19-Mars, dont le rond-point, gardé par les policiers municipaux, a été transformé en base de repli à la cité. Vers 2 h 30, le calme est définitivement revenu. Ainsi que l'heure de constater les dégâts.

source : La Voix du Nord (20 novembre 2009)

mercredi 18 novembre 2009

Lille (59) : Mordu, un policier tire au flashball sur deux molosses

Lundi vers 17 h, dans le quartier de Lille-Fives, une patrouille des Compagnies départementales d'intervention (CDI) observe une voiture au comportement bizarre. L'auto progresse en accélérant et freinant sans arrêt. Les policiers contrôlent son conducteur, un Fivois, et constatent qu'il n'a pas de permis de conduire. Apprenant qu'il va être emmené au commissariat, l'homme, âgé de 32 ans, prend alors la fuite à pied vers la rue Porret, dans la cité Lys où il réside.
Les policiers suivent en courant et le retrouvent à la porte de son domicile. Le fuyard, désirant apparemment entrer, ouvre : les deux molosses qui étaient à l'intérieur surgissent...
Morsures superficielles
Les chiens, croyant vraisemblablement leur maître menacé, se ruent sur les policiers et mordent l'un d'eux à la cuisse, à la fesse et au bras. Les policiers doivent tirer deux fois au flashball pour se dégager.
L'homme, qui n'a pas ordonné aux chiens d'attaquer, a néanmoins été interpellé et placé en garde à vue pour l'absence de permis de conduire. Le fonctionnaire mordu a été mis en arrêt de travail et a effectué des analyses au CHR. Les morsures sont superficielles.
Des prélèvements ont été envoyés à l'Institut Pasteur pour analyse. Une décision sera prise concernant le devenir des deux chiens, qui n'ont pas été blessés.

source : La Voix du Nord (18 novembre 2009)

mardi 10 novembre 2009

Nantes (44) : Deux policiers blessés lors d'une interpellation en centre-ville de Nantes

Deux policiers ont été blessés ce midi en centre-ville de Nantes.
La scène s’est jouée en quelques secondes, rue Contrescarpe.

Vers 13h30, deux policiers viennent contrôler un homme qui a posé des difficultés dans un magasin. Selon plusieurs témoins, l’homme leur fait face et en vient tout de suite aux mains. Les policiers tentent de le ceinturer. Il se débat, les frappe. Des insultes fusent. Les policiers parviennent à le coucher au sol et appellent des renforts. Mais l’homme se débat toujours. Des agents de surveillance de la voie publique (ASVP), qui assistaient à la scène, viennent prêter main-forte pour le maîtriser. Un policier municipal arrive aussi en courant pour les aider.

L’homme a été emmené au commissariat. Les deux policiers ont été transportés au CHU. L’un est sérieusement blessé au visage

source : Presse Océan (10 novembre 2009)

lundi 9 novembre 2009

Montpellier (34) : Rixe au parc expos - six policiers blessés samedi

« Nous ne sommes pas passés loin d'un drame » , commente Marjorie Ghizoli, la patronne de la sûreté départementale. Car samedi, pas moins de six policiers ont été blessés, dont un assez gravement, en marge du salon EquiSud, accueilli au parc des expositions, à Pérols. Tout commence vers 23 h 30 : un équipage de police secours est appelé à la suite d'un différend.
Un exposant a agressé son ex-compagne au couteau. Légèrement blessée, celle-ci est alors évacuée vers les urgences de la clinique du Millénaire. Puis, l'homme retourne au bar boire avec d'autres exposants.
Entre temps, les fonctionnaires arrivent et décident d'interpeller l'intéressé. Mais soudain, ils sont pris à partie par d'autres exposants.
L'auteur présumé du coup de couteau profite alors de la confusion pour
sortir une seconde lame et frapper l'un des policiers au niveau du cou .
Parallèlement, des renforts arrivent et parviennent, difficilement, à ramener le calme, puisqu'au final, six policiers, dont quatre de la brigade anticriminalité, sont blessés (fracture à une main, suspicion de fracture d'un coude, contusions multiples...) Finalement maîtrisé, l'auteur du double coup de lame, alcoolisé, a été placé en cellule de dégrisement puis en garde à vue. Tout comme cinq autres personnes ayant pris part à cette véritable bataille rangée. Résultat : une fois le calme revenu, la police a fait évacuer le salon avant l'heure.
Hier, l'auteur présumé des coups de couteau se trouvait toujours dans les locaux de police et aurait dit ne se souvenir de rien. Reste que ces violences risquent de coûter cher à ce Marseillais âgé de 45 ans.
Aujourd'hui, à l'issue de sa garde à vue, il devrait être déféré au parquet. Et le magistrat pourrait, par ailleurs, ouvrir une information judiciaire pour permettre un complément d'investigation.
Secrétaire régional d'Alliance police nationale, Franck Bérenguer, en appelle « à une justice sans complaisance. Nous avons ressenti un véritable émoi et une colère dans les rangs des forces de l'ordre confrontées a de plus en plus de violence chaque jour ».
De son côté, Bruno Bartocetti (Unité police-SGP) constate qu'« encore une fois, ces faits mettent en exergue la dangerosité de notre métier même si notre première réaction va à nos collègues blessés ».

source : Le Midi Libre (09 novembre 2009)

jeudi 29 octobre 2009

Grenoble (38) : Un groupe de jeunes tente de s'opposer à une arrestation : un policier blessé

Un adolescent de 15 ans qui venait de se livrer à un rodéo au volant d'une Opel Corsa en plein parc de la Villeneuve a été interpellé mardi par la police au prix d'un affrontement avec des jeunes du quartier.

Une première patrouille est intervenue vers 12 h 30 à l'Arlequin : des habitants venaient d'appeler la police pour une voiture qui fonçait à travers ce parc piéton, au risque de renverser enfants et familles.

À l'arrivée des gardiens de la paix, le conducteur descendit en catastrophe de l'Opel Corsa qui alla s'arrêter contre un bosquet sans renverser personne, fort heureusement.

L'un des policiers parvint à courser l'adolescent qui s'était réfugié dans un commerce. Alors qu'il l'empoignait, le jeune malfrat se mit à brailler en appelant le quartier à l'émeute. En quelques instants, de nombreux jeunes affluèrent et frappèrent violemment le policier qui lâcha prise une première fois. L'adolescent parvint alors à s'échapper mais fut rattrapé par le policier qui, malgré une nouvelle grêle de coups distribués par les délinquants du coin, ne lâcha pas prise jusqu'à l'arrivée des renforts. Le jeune garçon fut emmené et placé en garde à vue au commissariat central pour conduite sans permis, refus d'obtempérer et incitation à l'émeute. Il fut laissé libre à l'issue de son audition en attendant d'être convoqué par un magistrat pour mineurs. Le jeune garçon fait par ailleurs l'objet d'une autre enquête pour recel d'objet volé. Le policier, blessé à la tête et au dos, s'est quant à lui rendu à l'hôpital pour recevoir des soins. L'enquête se poursuit pour identifier les auteurs des coups sur le policier.

source : Le Dauphiné Libéré (29 octobre 2009)

mercredi 14 octobre 2009

Avignon (84) : Le fuyard recule sur la police

Un policier a reçu le coin de la portière sur la paumette, l'autre a été projeté au sol. Ils ont porté plainte. Le chauffard a finalement été arrêté, à l'issue d'une incroyable course-poursuite dans les rues d'Avignon. Cet homme de 32 ans a été placé en détention provisoire, hier soir, sur instruction du parquet. Il doit être jugé, ce matin, en comparution immédiate. Tout est parti d'un banal contrôle routier. Le conducteur ayant refusé d'obtempérer, il a été pris en chasse par la patrouille. Il aurait d'abord emprunté la rue Thiers à contresens, avant d'aboutir sur la place Pie et d'emprunter une ruelle en sens interdit. Coincé par les policiers, il a tenté de se dégager en faisant une marche arrière et en reculant, plein gaz, sur la police. ce n'était pas la première fois qu'il refusait d'obtempérer aux injonctions des forces de l'ordre. Il avait également été condamné pour vol aggravé. Il sera jugé en récidive.

source : Vaucluse Matin (14 octobre 2009)

vendredi 9 octobre 2009

Englos (59) : Les braqueurs mitraillent la police

Après un braquage commis dans une bijouterie d'Englos, une course-poursuite s'est engagée dans les rues de Lomme devant des passants médusés. Les braqueurs ont ouvert le feu trois fois sur la police, mais ont fini par être arrêtés.

Tout a commencé vers 10 h à la bijouterie Jean-Delatour, située sur la zone commerciale d'Englos. Cinq employés et un client se trouvent dans la boutique au moment où pénètrent, l'un après l'autre, deux braqueurs cagoulés et armés d'un pistolet automatique et d'un pistolet-mitrailleur.
« Ils m'ont collé l'arme sur la tempe, raconte ce client. Je me suis couché à terre comme ils me l'ont demandé, puis ils ont exigé des employés qu'ils ouvrent les vitrines et le coffre, j'ai eu le temps d'avoir peur mais ça s'est passé très vite... » Pas assez vite toutefois pour que les braqueurs assurent leurs arrières. Alerté par un témoin qui a assisté à l'entrée des malfrats dans la boutique, le « 17 » diffuse sur les ondes la nouvelle de l'attaque. Des motards en patrouille sur la zone commerciale se précipitent devant la bijouterie et se positionnent pour leur couper la route.

À bord d'un Renault Espace, une fois le butin chargé, ceux-ci foncent délibérément sur les policiers, qui ouvrent le feu mais ratent les pneus. S'engage alors une course-poursuite dantesque, au cours de laquelle les motards seront visés à trois reprises par des rafales de pistolet-mitrailleur.

Un policier blessé par balle

Malgré cela, ils ne lâcheront pas prise, continuant à chasser les malfrats dans la zone commerciale, puis sur la rocade nord-ouest. Voyant qu'ils n'avaient aucune chance de les semer, les fugitifs tentent le tout pour le tout en sortant à Lomme.
Sous les yeux éberlués des passants, l'Espace roule à tombeau ouvert, s'engageant même dans des sens interdits dans les quartiers du Marais et du Mont-à-Camp, tout près de l'Hôtel de ville. Et ce qui devait arriver arrive : en grillant un « stop », les braqueurs percutent une camionnette qui venait sur la gauche. Son conducteur est légèrement blessé.
Qu'à cela ne tienne, ils repartent encore. Avant de rater un virage à quatre-vingt dix degrés et de se ficher dans un panneau de signalisation. « On est sorti de chez nous, et on a vu deux individus quitter la voiture et prendre la fuite dans deux directions opposées », confie un riverain médusé.
L'un d'eux est rattrapé quelques ruelles plus loin. Un des deux motards le met en joue et le somme de se coucher à terre, pour pouvoir le menotter. Celui-ci s'exécute, avant de faire volte-face et de tenter d'arracher son arme. Dans le corps à corps, un coup de feu part : le motard est blessé à la main et à la cuisse. De courageux passants l'aideront ensuite à maîtriser le rebelle. Le policier est sorti de l'hôpital dans l'après-midi.
Littéralement bouclé par la police, le quartier sera ensuite ratissé pour mettre la main sur le dernier fugitif. Des policiers lillois finiront par le débusquer sur le toit d'un immeuble, près du parc des Lilas, dans lequel sera retrouvé un sac contenant des armes.
La brigade de répression du banditisme de la Police judiciaire de Lille, qui a repris l'enquête, saluait hier le « sang-froid » et le « professionnalisme » des policiers qui ont interpellé les individus, qui ont été placés en garde à vue.
Tous deux âgés d'une trentaine d'années, ils habitent à Lomme et Lille-Sud, et ne sont pas particulièrement connus de la police pour ce type de méfait. Ils devraient être poursuivis pour vol à main armée et tentative d'homicide sur agents de la force publique.

source : Nord Eclair (09 octobre 2009)

vendredi 2 octobre 2009

Saint-Etienne (42) : Deux passantes et un policier blessés par une carabine

Un homme de 25 ans a été placé en garde à vue vendredi à Saint-Étienne, après avoir légèrement blessé trois personnes, dont un policier, en tirant depuis son appartement avec une carabine à plombs. Peu avant 7 heures vendredi, "l'homme s'est mis à tirer à au moins une vingtaine de reprises en direction de mon commerce", a témoigné le propriétaire d'un bar-tabac qui a alerté la police.

Les pompiers sont intervenus sur place, car deux passantes et un policier en civil ont été touchés. Une des passantes, qui promenait son chien, a été touchée au visage par un plomb. Elle a été conduite par les pompiers au CHU de Saint-Étienne. Le tireur a finalement été interpellé à son domicile par la police, qui a saisi la carabine à air comprimé à l'aide de laquelle il tirait. Il a été placé en garde à vue au commissariat central de Saint-Étienne.

source : Le Point (02 octobre 2009)

jeudi 1 octobre 2009

Rouen (76) : des policiers visés par des tirs de carabine et de pétards

Des policiers qui patrouillaient mardi soir dans un quartier défavorisé de la périphérie de Rouen ont été visés par des tirs de carabine et de fusées d'artifice lancées par des mortiers, a-t-on appris jeudi de source policière.

Ces tirs se sont produits alors qu'une Unité territoriale de quartier (Uteq) mise en place en juin dernier pour renforcer la présence policière sur le terrain venait de contrôler des identités. L'un des policiers a été touché à la jambe par un plomb mais n'a pas été blessé, selon la police.

A la Direction départementale de la sécurité publique de Seine-Maritime, on estime qu'un "degré" dans la violence a été franchi avec ces tirs. "Visiblement la mise en place de cette unité dérange", a affirmé un porte-parole.

De leur côté, les syndicats Unité police et SGP-FO se sont déclarés "solidaires" des policiers victimes. "La police nationale se doit d'intervenir pour faire respecter les lois (...) et l'administration du ministère de l'Intérieur (...) se doit de donner tous les moyens humains et matériels pour que nos collègues puissent travailler en toute sécurité", ont-ils écrit.

source : Le Courrier Picard (1er octobre 2009)

Saint-Fons (69) : ivre, il fonce sur un policier

Un jeune homme de 18 ans, qui conduisait un scooter en d'état d'ébriété, a refusé de s'arrêter à un contrôle routier, lundi à Saint-Fons. Il a forcé le passage, fonçant sur un policier qu'il a percuté. Le fonctionnaire souffre de contusions et le jeune homme, arrêté peu après les faits, a été présenté hier au parquet.

source : Le Progrès de Lyon (1er octobre 2009)

mercredi 30 septembre 2009

Fontaine (38) : Un policier blessé alors qu'il intervient sur le cambriolage du centre commercial

Un policier du corps urbain a été sérieusement blessé à une main, hier vers 3h15, en interpellant un cambrioleur qui tentait de s'enfuir après avoir pénétré dans les locaux du magasin Géant à Fontaine.

Le policier et ses collègues venaient d'intervenir sur les lieux pour une alarme effraction dans l'hypermarché ; ils avaient constaté que les lieux avaient été "visités" et, présumant que les cambrioleurs se trouvaient encore dans le secteur, ils avaient feint de partir et étaient revenus discrètement pour se cacher aux abords du magasin. Après quelques minutes d'attente, ils ont vu deux hommes descendre du toit et s'éloigner. Lors de la poursuite, le premier voleur parvint à s'enfuir. Le second tenta d'escalader une palissade en tôle. Une empoignade s'ensuivit, lors de laquelle l'un des policiers se coupa gravement à une main. Il devrait subir rapidement une intervention chirurgicale. Dans la mêlée, un deuxième gardien de la paix fut blessé à une jambe. Le suspect, âgé de 24 ans, a été placé en garde à vue. L'enquête a été confiée à la Sûreté départementale.

source : Le Dauphiné Libéré (29 septembre 2009)

vendredi 25 septembre 2009

Bagnols (30) : Il boit, s'énerve contre les policiers et les frappe

Un jeune Bagnolais, tout juste majeur, a été arrêté dans la nuit de mercredi à jeudi, après avoir insulté, puis frappé des policiers.
Ce sont des voisins du jeune homme, qui vit dans le quartier des Escanaux, qui ont signalé au commissariat que celui-ci faisait beaucoup de bruit, et qu'il menaçait les passants, torse nu et un couteau à la main.
Une patrouille s'est donc déplacée pour calmer le Bagnolais, visiblement en état d'ébriété. Mais la vue des uniformes a eu l'effet contraire puisque l'homme s'est énervé un peu plus, insultant copieusement les policiers. Lorsque ceux-ci ont essayé de l'appréhender, il a même commencé à les frapper.
Légèrement blessés, les hématomes en font foi, les forces de l'ordre ont tout de même réussi à arrêter le jeune homme, qui a ensuite été placé en garde à vue, puis mis en cellule de dégrisement le temps que l'alcool cesse de faire son effet.
Quelques heures plus tard, revenu à ses esprits, le jeune Bagnolais, enfin calmé, s'est vu remettre une invitation à venir rendre des comptes. Ce sera le 2 novembre prochain, à la barre du tribunal correctionnel de Nîmes. Déjà connu des services de police, « en tant que mineur », il découvrira une autre facette de la justice

source : Midi Libre ( 25 septembre 2009)

jeudi 24 septembre 2009

Laon (02) : Au volant à 13 ans, elle fonce sur un policier

Un policier de Laon a eu la main fracturée en voulant interpeller une mineure de 13 ans. Elle était au volant et a foncé sur lui.

C'est sûr, la conductrice n'avait pas le permis, puisqu'elle n'avait que 13 ans… Mardi peu après 17 heures, les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de Laon repèrent une voiture circulant vers le rond-point d'Aulnois.
À bord de la voiture sportive, une 407 coupée, les forces de l'ordre reconnaissent une mineure. Les fonctionnaires décident donc de l'interpeller, mais celle-ci ne l'entend pas de cette oreille. Elle fonce sur eux. Au passage, elle percute la main d'un des policiers.

Elle tente de semer les policiers

Malgré la fracture qu'il sent avec certitude, il n'hésite pas à remonter aussitôt avec son collègue pour prendre en chasse la Peugeot. La course-poursuite va durer pendant quelques kilomètres. La mineure prend tous les risques pour tenter de semer les fonctionnaires. Elles n'hésitent pas à zigzaguer, mettant en danger les voitures arrivant dans l'autre sens.

Au bout du compte, la fugitive va finalement heurter le rond-point d'Aulnois. Les policiers vont pouvoir l'interpeller. A bord du véhicule, se trouve aussi une autre mineure, âgée de 15 ans. La jeune fille s'est cassée le poignet au moment de l'impact avec le giratoire. Elle est conduite au centre hospitalier.
La conductrice est, elle, placée en garde à vue, mais elle est rapidement victime d'un malaise. Elle passe donc la nuit au centre hospitalier. A sa sortie, elle ne semble pas avoir toute sa raison. Elle est alors conduite au centre de placement immédiat avant un éventuel internement à l'établissement spécialisé de Prémontré. Son amie se trouvait, hier, toujours à l'hôpital.
La fracture du policier de la BAC a, par ailleurs, été confirmée. Les jours d'ITT (interruption temporaire totale) ne sont pas encore connus, mais il s'est d'ores et déjà vu prescrire 22 jours d'arrêt.

source : L'Union (24 septembre 2009)

Cavaillon (84) : Il conduit sans permis, force un barrage et percute des policiers

Un Cavaillonnais, résidant dans le quartier du Dr-Ayme âgé de 36 ans, a été interpellé et placé en garde à vue mardi soir.

Alors qu'il circule en provenance d'Avignon, l'homme refuse de se soumettre à un contrôle routier. Il force le barrage et prend la fuite à vive allure en direction de son quartier de résidence.

Deux véhicules de police du commissariat de Cavaillon se lancent alors à sa poursuite. Une des patrouilles réussit à bloquer le fuyard.

Mais celui-ci n'est pas décidé à se laisser appréhender aussi facilement. Il percute violemment le véhicule de police.

Un agent des forces de l'ordre est blessé. Prenant la fuite à pied, il est finalement arrêté quelques dizaines de mètres plus loin.

Lors de son audition, il a expliqué aux enquêteurs qu'il ne s'est pas arrêté car il conduisait sans permis.

source : Le Dauphiné Libéré (24 septembre 2009)

mercredi 23 septembre 2009

Lille (59) : Bagarre et couteau contre un policier

Tout commence jeudi, rue Paul Ramadier à Lille vers 1 h 40, par une bagarre entre prostituées. Au final, un policier reçoit un coup de couteau. La responsable nie mais se retrouve en prison.

Au départ, il s'agit d'un groupe de transsexuelles qui officient rue Paul Ramadier, près de l'avenue du Peuple Belge, haut-lieu de la prostitution lilloise. Participe également à la bagarre, Amel Chebbour, une Tourquennoise de 28 ans qui travaille dans le même secteur. La jeune femme se retourne contre les policiers, sort un couteau de sa poche et le plante dans la poitrine d'un agent qui portait un gilet pare-balles sous son blouson. Hier, en comparution immédiate, la Tourquennoise nie formellement. Me Gildas Brochen, son défenseur, vient à son secours : « Un couteau aurait été planté dans le gilet pare-balles et la pointe de la lame n'y laisserait pas de traces ? Quand je m'étonne, on me répond que la lame est tombée sur un scratch. Je veux bien mais alors, pourquoi n'y a-t-il aucun trou dans les habits du policier ? » Ceci dit, les dénégations de la péripatéticienne perdent un peu de leur force quand on considère le casier judiciaire, long comme un jour sans pain, de l'intéressée. On note d'ailleurs de nombreuses condamnations pour des violences et des relations houleuses avec la police et la justice. Au final, la présumée violente est envoyée en détention provisoire et une expertise psychiatrique est ordonnée par la présidente Hélène Judes.

source : Nord Eclair (19 septembre 2009)

Toulouse (31) : Un policier blessé en arrêtant un tagger

Un fonctionnaire attaché à la brigade de nuit du service général a été grièvement blessé dans la nuit de vendredi à samedi, à Toulouse. Ce policier souffre d'une double fracture de la malléole… Un traumatisme sévère lié à une chute lors de l'arrestation d'un tagueur qui « décorait » les murs de la rue Lejeune, près de la cité administrative. Quand les policiers sont arrivés sur place, l'homme a pris la fuite. Rattrapé près des allées de Barcelone, il a alors utilisé sa bombe de peinture comme arme de défense… Et c'est en l'interpellant que le policer s'est blessé. Le tagger a été placé en garde à vue. Hier il devait être confié au service médical spécialisé où il est suivi régulièrement. Cela ne devrait pas l'empêcher d'être poursuivi pour les tags de la nuit et son refus d'obtempérer.

source : La Dépêche du Midi (20 septembre 2009)

mercredi 16 septembre 2009

Saint-Quentin (02) : L'homme à la carabine blesse sérieusement un policier

Il se baladait son arme à la main

Frayeur, hier, au petit matin. Un chauffeur de bus a aperçu un homme, un fusil à la main, rue Kennedy. L'arrestation a été musclée.
IL est tout juste 6 heures du matin, ce lundi. Saint-Quentin sort à peine de sa torpeur. D'ailleurs, il ne fait pas encore tout à fait jour, lorsque ce chauffeur de bus aperçoit dans la rue J-F.Kennedy, quasi déserte vu l'heure matinale, un homme marchant d'un bon pas, une carabine à la main.
Surpris, cet employé municipal compose immédiatement le 17. Une voiture du commissariat, avec quatre hommes à son bord, se rend dans le quartier Saint-Jean. Le véhicule de police parcourt au pas cette grande rue. Aucune trace de l'homme au fusil. Les policiers élargissent leurs recherches dans le secteur environnant, débutent une enquête de voisinage qui va se révéler payante lorsqu'ils rentrent dans le café Le Picard, situé au début de la rue d'Epargnemailles, à quelques mètres à peine de la place Saint-Jean et de la rue Kennedy.
Thierry Nollet, le gérant de ce bistrot de quartier, raconte : « Il était 6 h 30 environ, on venait d'ouvrir, on a beaucoup de clients à cette heure-là. On a vu les policiers passer plusieurs fois devant l'établissement, mais on ne pouvait s'imaginer que l'homme qu'ils recherchaient se trouvait chez nous, assis au comptoir. »

« Coups de pied dans tous les sens »

Car quelques minutes plus tôt, quand cet homme de 55 ans, habitant le quartier, franchit les portes du café, son blouson à la main, son arme n'est pas visible. « C'est une carabine à plomb visiblement, il avait ouvert l'arme et l'avait dissimulé sous son manteau qu'il a posé sur un tabouret à côté de lui. Il était calme, ne semblait pas ivre, sinon je ne l'aurais pas servi. Il a même discuté avec des clients qui partaient au boulot. Lorsque les policiers sont arrivés, ça s'est passé très vite. Ils ont regardé sous le manteau, vu l'arme, lui ont demandé de les suivre. C'est là qu'il s'est énervé. »
Au commissariat de Saint-Quentin, on indique que l'homme visiblement éméché a littéralement pété les plombs. « Il a donné des coups de pied dans tous les sens. » Le propriétaire de la carabine est un homme costaud. Avant d'être maîtrisé par la force, il a surpris un fonctionnaire de police, « qui s'en sort avec un bras dans le plâtre. » Bilan de l'arrestation musclée : une fracture du poignet pour le policier.
Une fois au commissariat, la fouille réglementaire a permis aux policiers de découvrir que l'homme violent était aussi porteur d'un impressionnant couteau à cran d'arrêt.

À l'issue de sa garde à vue, le quinquagénaire a été relâché avec, en poche, une convocation devant le tribunal correctionnel de Saint-Quentin, en date du 13 janvier, où il devra répondre notamment de port d'arme prohibée et de rébellion ayant entraîné des violences importantes sur personne dépositaire de l'autorité publique.

Mélange alcool et médicaments

Après avoir recouvré la liberté, l'homme un peu groggy est retourné au Picard. « Il est passé vers 16 h 30, pour récupérer son chien. C'est un homme a priori sans histoires mais dépressif. Il a déjà été hospitalisé dans ce cadre, c'est sans doute le mélange alcool et médicaments qui lui a fait perdre les pédales. Ce n'était pas si violent que les blessures du policier laissent à penser. Il n'a pas compris ce qui se passait. Pour lui, il n'avait rien fait de grave, il revenait des jardins ouvriers, où il avait fait quelques tirs. Il n'a pas réalisé qu'en ville, voir un homme avec une carabine pouvait créer la panique. »
Aux policiers, le propriétaire de la carabine n'a pas donné la même version. La carabine et le couteau, c'était pour se protéger. De quoi ou de qui ? « Il n'a pas voulu donner plus de précision.»

source : L'Union (15 septembre 2009)

vendredi 11 septembre 2009

Saint-Ouen (93) : Un policier grièvement blessé

Un policier de 25 ans a été grièvement blessé à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), jeudi en fin d'après-midi, par un conducteur de deux-roues qui l'a violemment heurté. Le motard qui arrivait à vive allure dans une rue du quartier des Puces a refusé de ralentir malgré les injonctions des forces de l'ordre et foncé sur un policier en uniforme.

Sous le choc, celui-ci a été projeté à plusieurs mètres avant de percuter un lampadaire.
La victime souffre d'une double fracture ouverte tibia-péronné. L'auteur présumé des faits a été arrêté puis placé en garde à vue.

source : Le Parisien (10 septembre 2009)

jeudi 10 septembre 2009

Lyon (69) : elle mord un policier

Cette quadragénaire a enchaîné les mauvaises réactions. Alors qu'elle conduisait sans permis, elle a tenté de prendre la fuite en voyant un équipage de police, à Lyon 7e. Bien vite rattrapée, elle a ensuite mordu un policier lors de son interpellation. Elle sera jugée en décembre pour violences sur agent de la force publique, défaut de permis et refus d'obtempérer.

source : Le Progrès (08 septembre 2009)

La Roche-sur-Yon (85) : Il vole un vélo et mord un policier

Vol, insultes, violences : un jeune a été condamné à trois mois de prison ferme, en comparution immédiate, à La Roche.

Cela fait à peine trois mois qu'il a 18 ans. Samedi, à La Roche-sur-Yon, Steeve a volé un vélo BMX qu'il a ensuite donné à un cousin. Quand les policiers sont venus l'arrêter, il les a insultés, puis il a mordu l'un d'eux.

Le jeune homme, actuellement sans emploi et sans formation, a été jugé, hier, en comparution immédiate au tribunal correctionnel. Durant sa garde à vue, rapporte le juge, il a déclaré qu'il préférait « aller en détention plutôt que de faire un travail d'intérêt général ».

À la barre du tribunal, le jeune homme s'est montré peu loquace. « Il vole un vélo sans savoir pourquoi et il s'en prend physiquement aux policiers », s'est offusquée Rozenn Laurent, substitut du procureur de la République, en détaillant les treize condamnations à son casier : six pour des vols, sept pour des violences aggravées à l'égard d'éducateurs.

« Il est en état de récidive », a constaté la magistrate, en réclamant une peine d'un an de prison ferme avec mandat de dépôt, compte tenu de sa personnalité. Tandis que Me Laurence Mallet, l'avocate de la défense, proposait un travail d'intérêt général, en demandant de « redonner une juste mesure à ces faits qui n'ont pas entraîné d'incapacité temporaire de travail ».

Le jeune prévenu a été condamné à un an de prison dont neuf mois avec sursis et mise à l'épreuve avec obligation de trouver une formation dans un délai de dix-huit mois.

source : Ouest France (08 septembre 2009)

Toulouse (31) : Ivre, il fracture le nez du policier

Faits divers. La patrouille avait été alertée pour violences conjugales
Le 1er septembre, la patrouille de police a été appelée pour calmer un différent familial. Sur les lieux, ils ont trouvé face un homme ivre menaçant pour son épouse et ses deux enfants. Les policiers ont cherché à le calmer, mais l'homme, très agressif, les a bousculés.

C'est donc menotté qu'il a quitté l'appartement situé au deuxième étage. Dans l'escalier l'individu a asséné un violent coup de tête au visage d'un policier qui a eu le nez fracturé. Celui-ci a perdu l'équilibre. Les deux hommes ont roulé dans l'escalier.

L'irascible père de famille a été sérieusement blessé au visage. Il a été hospitalisé. À sa sortie de prison ce mardi il a été placé en garde à vue.

Remis en liberté, il est convoqué devant le tribunal correctionnel, poursuivi pour violences aggravées.

source : La Dépêche du Midi (10 septembre 2009)

Toulouse (31) : Policiers et pompiers caillassés par une trentaine d'individus

Violences urbaines. Les secours intervenaient sur un ascenseur en panne à Empalot avant d'être pris à partie.

Trois tirs de flash ball et une grenade lacrymogène ont répondu à plusieurs jets de cailloux sur les forces de l'ordre et les pompiers lundi soir, rue de Grasse, à Empalot. Il était un peu moins de 19 heures, lorsque les pompiers sont appelés pour porter assistance à des personnes bloquées dans un ascenseur. Mais une intervention rendue très difficile en raison de nombreux jets de projectiles qui tombent sur les secours. Face au danger, les pompiers se replient en attendant l'assistance des policiers. Les forces de l'ordre sont à leur tour pris pour cible et deux policiers sont blessés lors du caillassage. Pour disperser les fauteurs de trouble, environ une trentaine d'individus, les fonctionnaires font usage à trois reprises du flash-ball, et d'une grenade lacrymogène. Une fois le calme revenu, les pompiers interviennent à nouveau sur l'ascenseur défectueux constatant de nombreuses dégradations sur les portes. Les personnes coincées avaient probablement réussi à s'extraire de la cabine. Lors de cette montée de fièvre, comme il s'en produit régulièrement dans les quartiers sensibles, un bus Tisséo a également été dégradé. Dans la nuit de dimanche à lundi, à la Reynerie, une voiture a été incendiée à quelques mètres seulement d'une école maternelle.

source : La Dépêche du Midi (09 septembre 2009)

Pau (64) : Huit policiers blessés lors de heurts

Deux personnes ont été interpellées mercredi matin après des affrontements lundi soir dans le quartier sensible de l'Ousse-des-Bois, à Pau, entre des habitants et des policiers, dont huit ont été blessés, a-t-on appris de source policière.

Deux jeunes hommes ?gés de 18 et 21 ans ont été interpellés mercredi, l'un à son domicile, l'autre, recherché, s'étant présenté au commissariat de police, après les incidents qui ont suivi l'interpellation d'un voleur à l'étalage présumé, lundi soir, ont indiqué le procureur de la République de Pau et le préfet des Pyrénées-Atlantiques au cours d'un point presse.

Les incidents se sont produits lundi vers 17H30 lorsque deux policiers ont interpellé un jeune majeur de 18 ans, auteur présumé d'un vol à l'étalage dans un magasin, avait expliqué plus tôt dans la journée Daniel Domenge, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance.

"Plusieurs dizaines de personnes sont venues au contact des policiers", qui ont été la cible de "jets de pierre", mais les forces de l'ordre ont fait usage de "moyens proportionnés", a assuré le préfet Philippe Rey.

Des renforts de police, rapidement arrivés sur place, ont été "obligés de faire usage de tirs de flash-ball ainsi que de grenades lacrymogènes avant de réussir à quitter le quartier avec le jeune majeur", selon Daniel Domenge.

"Cela a duré dix minutes, mais c'était très violent. Les policiers ont appelé des renforts et plusieurs voitures sont arrivées. Ils ont tiré dans notre direction. Des flash-balls, des lacrymos. On peut être bien accueilli dans le quartier mais il ne faut pas se conduire comme des cow-boys", a témoigné Maggy Khoudja, membre d'un association du quartier, dans le quotidien la République des Pyrénées.

Déférés au parquet, les trois jeunes hommes doivent être mis en examen pour vol en réunion, rébellion et provocation à la rébellion pour le voleur présumé et violences en réunion sur personne dépositaire de l'autorité publique pour les deux autres, a précisé le procureur Erick Maurel, qui a également requis le placement sous mandat de dépôt pour les trois interpellés.

Lors de ces affrontements, huit policiers ont été blessés, avec des incapacités totales de travail (ITT) allant jusqu'à trois jours, à l'exception de l'un des fonctionnaires brûlé par une grenade lacrymogène dans son véhicule et qui a une ITT de 13 jours, a précisé le syndicat Alliance.

source : La Dépêche du Midi (09 septembre 2009)

dimanche 2 août 2009

Colmar (68) : Il mord un policier jusqu’au sang

Sa compagne lui avait annoncé qu’elle le quittait : un homme se disputant violemment avec cette dernière, hier peu après minuit sur la voie publique, rue Saint-Guidon à Colmar, la police est intervenue. L’homme est devenu de plus en plus virulent, si bien que les policiers ont tenté de lui passer les menottes. Il s’est alors violemment rebellé et a mordu un policier au biceps, jusqu’au sang. Ce Colmarien de 30 ans a été libéré, dans l’attente du certificat médical qui déterminera la gravité de la blessure.

source : L'Alsace.fr (02 août 2009)

samedi 25 juillet 2009

Reims (51) : Il agresse les policiers deux fois en quatre jours

Ce Rémois de 34 ans est manifestement allergique à l'uniforme bleu. Deux fois en quatre jours, il s'est retrouvé en garde à vue pour avoir malmené des policiers.
La première affaire remonte au mardi 14 juillet. Ce jour-là, il croise par hasard une patrouille occupée à recueillir le témoignage d'une personne qui vient de se faire agresser.
Il s'arrête, descend de voiture et se mêle de l'intervention. Les policiers lui font comprendre qu'ils n'ont pas besoin de son aide. Il s'énerve, invoque Allah, profère des insultes, remonte dans son auto.
Quarante-cinq minutes plus tard, le chemin de l'individu croise une seconde fois celui des policiers. Il vient à leur rencontre pour les gratifier d'une nouvelle volée d'insultes. Interpellé, il aggrave son cas par des menaces de mort. Le jeune homme est remis en liberté avec une convocation devant le tribunal correctionnel.
Dimanche à 1 heure du matin, qui donc déboule au commissariat du boulevard Rœderer ? Le même personnage, accompagné de son frère et de sa mère.
Ça barde entre tous les trois, si bien qu'ils ont décidé d'aller régler leur différend en présence des services de police.
L'individu est très énervé. Entre deux incantations à Allah, il crie tellement fort que les policiers lui demandent de se calmer.
Il se met en garde, menace de les frapper. Joignant le geste à la parole, il porte un coup de pied à l'un des agents puis en blesse un autre au poignet lors de son arrestation. De retour en garde à vue, il a nié l'intégralité des faits.
Informé des faits, le substitut du procureur a tenu à se faire présenter l'individu. Conduit au palais dimanche après-midi, celui-ci en est ressorti avec une nouvelle convocation devant le tribunal.

source : L'Union (21 juillet 2009)

Sedan (08) : Un Policier et un Pompier mordus par un chien

Intervenus hier soir à 19 h 20 pour régler un différend entre deux personnes rue Gaston-Sauvage, une patrouille de policiers constate que l'un des deux belligérants possède un chien type berger allemand.
Au cours d'une tentative pour arrêter la dispute, l'animal se jette sur un policier et lui mord la main. Les forces de l'ordre appellent alors les sapeurs-pompiers sedanais pour transporter leur collègue.
Ceux-ci arrivent sur les lieux. Lors de la tentative d'embarquement des personnes, le canidé s'en prend cette fois à un sapeur-pompier. Les deux blessés sont alors transportés au centre hospitalier de Sedan.

source : L'Union (21 juillet 2009)

Trappes (78) : Un policier légèrement blessé

Un policier a été légèrement blessé au dos cet après-midi quand des fonctionnaires de police ont essuyé des jets de pierres lors d'une intervention à Trappes (Yvelines), selon une source policière. Les forces de l'ordre avaient été appelées square Maurice Thorez sur le lieu d'un accident impliquant le pilote d'une motocross et un automobiliste. D'après cette même source, le motard, qui conduisait de manière dangereuse, s'est encastré dans la voiture de l'automobiliste.
A leur arrivée, les policiers n'ont pas retrouvé le motard ni le deux-roues. Ils ont en revanche essuyé des jets de pierres et l'une d'entre elles a blessé un fonctionnaire au dos. Aucune interpellation n'a pu être effectuée, a indiqué de son côté la préfecture qui a confirmé le caillassage des forces de l'ordre.

source : Le Figaro (19 juillet 2009)

Cannes (06) : quatre hommes s'attaquent à des policiers en sortant d'un bar

Dans la nuit de samedi à dimanche, quatre habitants du haut-pays grassois s'en sont pris, sans raison aucune, aux forces de l'ordre, à la sortie d'un bar de Cannes où ils fêtaient les 30 ans de l'un d'entre eux. Cinq policiers ont été blessés au cours de la rixe. Et les fêtards ont fini la nuit en garde à vue. Plutôt original pour un anniversaire... Surtout que rien, a priori, ne destinait la soirée à finir de la sorte.

Tout commence, en effet, par un banal rendez-vous dans un bar de la rue des Frères-Pradignac. Ce samedi, Camille fête ses 30 ans. Pour sa soirée d'anniversaire, il a choisi le Sparkling - For You, un nouveau bar branché du Carré d'Or (secteur le plus tendance de Cannes), qui a ouvert ses portes il y a quelques mois à peine. Pour sa petite sauterie, il a convié sa petite amie et quatre couples. Programme de la soirée : boire et s'amuser. Bref, rien d'extravagant.

Seulement, un verre, deux verres, trois verres passent... Et l'un des hommes de la bande commence à monter en régime. À deux heures et demi du matin, quand l'établissement ferme, il est à point. Devant le bar, le bonhomme, plutôt balaise, commence à insulter tout ce qui bouge. Il crie. Il hurle. Et n'a qu'une envie : se défouler sur quelqu'un. Pour éviter le carnage, ses amis le ceinturent et le maintiennent contre les portes du Crédit municipal, situé juste en face. Mais le bon copain ne décolère pas. Et continue à insulter la cinquantaine de personnes situées aux alentours. C'est à ce moment-là qu'arrive une première patrouille de police appelée par les videurs du Sparkling - For You.

Un des agents est en sang

On pense alors l'histoire terminée. Et pourtant... ce n'est en fait que le début. Pour une raison inexpliquée, les choses dégénèrent. Quatre des dix fêtards dont celui très excité, se ruent sur les agents. Débute une gigantesque bagarre. Dans la rue des Frères-Pradignac, c'est la panique. Un des agents est en sang. Son arcade sourcilière vient d'exploser sous les coups. Heureusement, des dizaines de policiers (CRS, police nationale et police municipale) arrivent en trombe. Une bombe lacrymogène est lancée. La rixe se poursuit durant plusieurs minutes. Les forces de l'ordre finissent, non sans mal, par maîtriser et menotter les quatre insurgés.

Placés en garde à vue jusqu'à hier, ils comparaîtront dès demain, 14 heures, devant le tribunal correctionnel de Grasse.

Cinq des policiers ont été blessés lors de l'altercation. Des blessures légères qui ont valu de deux à trois jours d'ITT (Interruption temporaire de travail).

source : Nice Matin (21 juillet 2009)

vendredi 10 juillet 2009

Avignon (84) : Il blesse deux policiers

Hier, un homme de 20 ans était déféré devant le parquet d'Avignon pour des faits de violences commis dans la nuit de mercredi.

Il se rebelle lors de son interpellation

Ce jour-là, vers minuit, le jeune Avignonnais avait subtilisé le portefeuille d'un touriste asiatique sur la place Pie. Toutefois, alors qu'il rentrait chez lui, apparemment pressé, un passant a remarqué sa conduite et a alerté la police. Mais lorsque quatre agents l'ont interpellé rue de la Tour un peu plus tard, il s'est rebellé. À grand renfort de coups de coude et de pied, il a blessé deux agents avant d'être maîtrisé.

L'un des policiers a eu la lèvre fendue, l'autre un doigt cassé. Ce dernier a d'ailleurs été l'objet d'une interruption totale de travail de dix jours et un mois d'arrêt de travail.

Quant au jeune Avignonnais, il a été remis en liberté hier, sous contrôle judiciaire, en attendant sa comparution devant le tribunal correctionnel d'Avignon en septembre.

source : Le Dauphiné Libéré (09 juillet 2009)

jeudi 9 juillet 2009

Pont-Sainte-Marie (10) : un policier blessé lors d’une interpellation

Un policier du commissariat central de Troyes a été blessé à une main lors de l’interpellation d’un voleur à l’étalage, dimanche après-midi à Pont-Sainte-Marie.
En patrouille pédestre sur le site du centre de marques Mc Arthur Glen, les policiers habillés en civil répondent à la sollicitation d’une vendeuse alarmée par le vol. Un pantalon et une ceinture sortis frauduleusement sont trouvés sur l’intéressé, un Troyen de 32 ans. Toujours est-il qu’au moment du passage des menottes, l’individu se débat, blessant au poignet le fonctionnaire de police.
Huit jours d’incapacité de travail ont été délivrés à la victime. Quant à l’énervé, placé en garde à vue, il a été laissé en liberté avec une convocation judiciaire pour le 1er octobre.

source : Est Eclair (07 juillet 2009)

mercredi 8 juillet 2009

Nantes (44) : Deux policiers blessés en interpellant un homme ivre et énervé

Ce matin, à 7 h, un homme ivre de 37 ans, qui urinait dans la rue boulevard Victor-Hugo, à Nantes, a insulté des policiers. Son interpellation a été mouvementée. Il a d'abord décoché un coup de pied à un policier. Ce dernier s'est vu notifier deux jours d'arrêt. Arrivé au commissariat, l'homme a frappé un autre fonctionnaire, en lui assénant un coup de boule. Le policier blessé a dix jours d'arrêt. Placé en garde à vue, l'agresseur pourrait être jugé demain dans le cadre d'une procédure dite de comparution immédiate.

source : Presse Océan (08 juillet 2009)

lundi 6 juillet 2009

Cholet (49) : interpellé, il mord un policier et donne un coup de poing à un autre

Ce Choletais de 49 ans n'a pas apprécié d'être soupçonné d'avoir crevé les pneus d'une voiture à Cholet, rue du Pâtis, dans le quartier du Bois d'Ouin. Quand les policiers l'ont interpellé, il les a d'abord insultés.


Puis il a frappé un policier d'un coup de poing au nez. Un deuxième policier a été mordu au mollet. Enfin, un troisième s'est également blessé au cours de l'interpellation. L'homme nie les dégradations. Il a reconnu la rébellion et est comparu devant le tribunal correctionnel cet après-midi.

source : Ouest France (05 juillet 2009)

dimanche 5 juillet 2009

Toulouse (31) : Le chauffard refuse le contrôle et blesse deux policiers

Interpellation mouvementée d'un conducteur ivre, vendredi soir, avenue de Lardenne.

L'alcool et la peur de devoir rendre son permis ont conduit un automobiliste à prendre tous les risques pour échapper aux policiers, au péril de sa vie et des forces de l'ordre. Vendredi vers minuit, avenue de Lardenne, cet homme dont le comportement avait fait l'objet d'un signalement par des riverains est contrôlé au volant de sa voiture par des policiers du service général. Alors que ces derniers s'approchent de sa voiture pour procéder aux vérifications d'identité, le conducteur enclenche la première traînant sur la route un policier sur plusieurs mètres. L'automobiliste ivre refuse de s'arrêter et un second fonctionnaire présent sur les lieux sort son arme de service et tire en direction des roues de la voiture. Le contrevenant est finalement arrêté un peu plus loin, avenue Maxwell. Deux policiers ont été blessés et l'individu a été placé en garde à vue au commissariat central. Il doit être présenté devant la justice aujourd'hui. Mercredi, ce sont deux policiers municipaux qui ont été exposés à ce type de comportement, dans le quartier Saint-Aubin. L'homme qui conduisait avec son téléphone portable avait dans un premier temps échappé à un contrôle de police vers l'avenue de la Gloire. Après une course folle vers Saint-Aubin, le conducteur a été interpellé. Il conduisait sans assurance et avec un permis de conduire annulé.

vendredi 3 juillet 2009

Maubeuge (59) : un policier blessé en interpellant l'auteur présumé d'un home-jacking

Un membre de la brigade anti-criminalité de Maubeuge a été blessé d'un coup de tête en plein visage cette nuit alors qu'il interpellait l'auteur présumé du vol avec violence d'une voiture au domicile du propriétaire, survenu quelques minutes auparavant.

Trois personnes ont été placées en garde à vue

source : La Voix du Nord (03 juillet 2009)

Graulhet (81) : Les quatre agresseurs du policier en prison

Colère et inquiétude au commissariat de Graulhet. Photo DDM, archivesUn policier de 36 ans a été agressé lundi à Graulhet, dans le Tarn, par un groupe de 4 hommes qui ont été condamnés en comparution immédiate à des peines de prison ferme, a-t-on appris vendredi auprès de la police.

Lors d'une intervention à la suite d'une plainte pour tapage nocturne, un des deux policiers a reçu deux coups de poing d'un homme, maîtrisé par son coéquipier, avant que trois autres jeunes arrivent sur les lieux pour défendre leur ami. Des renforts policiers ont permis d'interpeller les 4 hommes.

L'homme qui a porté le coup de poing a écopé de 10 mois de prison dont 4 avec sursis et les trois autres, qui comparaissaient pour rébellion, ont écopé de 15 jours de prison ferme.

source : La Dépêche du Midi (03 juillet 2009)

jeudi 2 juillet 2009

Paris (75) : Rixe au Champs-de-Mars

Un policier a été blessé cette nuit au Champs-de-Mars à Paris en intervenant avec ses collègues pour mettre fin a une rixe entre jeunes, et dix personnes ont été interpellées a-t-on appris de source policière. Vers 3 heures, le fonctionnaire a été blessé au cuir chevelu et au nez après avoir été frappé à coup de tesson de bouteille.Il a reçu des soins mais n'a pas été hospitalisé.

source : Le Figaro (02 juillet 2009)

dimanche 28 juin 2009

Villefranche sur Saöne (69) : Bagarres en marge de la Nuit de l'été : 2 policiers blessés, 4 interpellations

La soirée de vendredi dans les rues de Villefranche s'est déroulée au rythme de la musique… et des bagarres. En marge de la 35e édition de la Nuit de l'été, les rixes se sont multipliées. La plus importante a éclaté vers 1 h 15 du matin, dans le haut de la rue Nationale.

Alors qu'elles tentaient de s'interposer, les forces de l'ordre ont été prises à partie par une cinquantaine d'individus, dont beaucoup auraient été alcoolisés. Des bouteilles et des verres qui étaient posées sur les tables des terrasses ont servi de projectiles contre les policiers, qui ont décidé de disperser les fauteurs de trouble.

Au cours de ces incidents, un fonctionnaire de la police nationale a eu la main fracturée, tandis qu'un agent municipal a été blessé à la jambe. Plus tard dans la nuit, le commissariat de Villefranche a procédé à quatre interpellations qui donneront lieu à des convocations devant le tribunal.

source : Le Progrès de Lyon (28 juin 2009)

lundi 22 juin 2009

Aix en Provence (13) : une Fête de la Musique qui finit en champ de bataille

Ce matin, encore 18 personnes étaient en garde à vue au commissariat d'Aix, soupçonnées de jets de projectiles sur les forces de l'ordre. Faits commis, lors de la Fête de la Musique, sous l'empire d'un état alcoolique.

Les faits se sont déroulés entre une heure et trois heures du matin, cours Mirabeau, la nuit dernière. Une bagarre a d'abord éclaté entre deux groupes, en bas du Cours, dégénérant en rixe générale après l'intervention de la police pour les séparer et tenter de ramener le calme.

Les policiers ont essuyé des jets de projectiles, trois d'entre eux ont été blessés. Il leur aura fallu près de deux heures pour parvenir à disperser les fauteurs de troubles, tous ivres. Quant aux sapeurs-pompiers, ils ont pris en charge pas moins de 80 personnes.

source : La Provence (22 juin 2009)

dimanche 21 juin 2009

Saint Quentin (02) : Deux policiers blessés en intervention

Alors qu'ils intervenaient sur une affaire de violences conjugales, deux policiers, un homme et une femme, ont été blessés dimanche soir. L'une a reçu un coup à la mâchoire et le second a été plus sérieusement blessé au poignet.

La journée de dimanche avait été alcoolisée pour cet homme de 28 ans. Résultat : la soirée avait été violente pour sa concubine. Au point qu'elle fasse appel à la police. Une patrouille se présente à leur domicile de la rue Marcel-Bugain vers 20 h 30 mais la dame a peur des représailles et n'ose porter plainte.
Son mari, lui, n'a pas peur de la police. À la vue des uniformes il se met à sortir tout un tas de noms d'oiseaux. Des gentillesses qui valent aux deux fonctionnaires d'embarquer le concubin. Furieux, il passe des mots aux gestes et frappe la jeune fonctionnaire qui se prend un coup à la mâchoire. Son collègue intervient et est à son tour blessé au poignet droit. Il héritera d'un arrêt de travail d'au moins 11 jours. L'agresseur a été placé en cellule de dégrisement et reconvoqué hier matin. Il ne s'est pas présenté et a donc été arrêté et placé en garde à vue. Il est désormais convoqué au tribunal le 29 septembre prochain.

source : L'Aisne Nouvelle (19 juin 2009)

Gap (05) : Il tape sa femme et agresse les policiers

Un Gapençais, connu des forces de police s'est distingué, jeudi soir. Mais pas de la meilleure manière qu'il soit.

Arrivé visiblement éméché dans la chambre d'hôtel qu'il partage avec sa concubine, sur l'avenue du commandant Dumont, dans le centre de Gap, une altercation a eu lieu.

La femme rouée de coups se barricade dans sa chambre d'hôtel
Le différend conjugal a viré au cauchemar pour la femme qui a été rouée de coups.

L'homme s'est ensuite absenté, laissant le temps à sa compagne de reprendre ses esprits. Elle a alors contacté les forces de police. En attendant l'arrivée des secours, elle s'est barricadée.

Ce qui n'a pas été du goût de son compagnon puisqu'il a fondu sur elle quand, à l'arrivée des policiers, elle a voulu sortir de la chambre.

L'homme a alors été maîtrisé par les agents présents, puis conduit au commissariat de police rapidement.

Sur le chemin, en plus des insultes, l'homme les a menacés de mort.

Arrivé au commissariat et une fois les menottes ôtées, l'individu s'est jeté sur les policiers, causant une ITT de quatre jours et un arrêt de travail de 10 jours pour l'un des fonctionnaires de police.

Il avait 1,82 gramme d'alcool dans le sang

Présentant un taux d'alcoolémie de 1,82 gramme dans le sang, le procureur de la République de Gap l'a convoqué au tribunal correctionnel le 3 septembre prochain.

Poursuivi devant le tribunal correctionnel pour quatre chefs de prévention
A l'audience, il devra répondre de violences aggravées, de violences sur dépositaires de l'ordre public, outrages et rébellion et enfin de menaces de mort.

Yerres (91) : un policier blessé dans une bagarre entre bandes

Un policier a été blessé à l'arcade sourcilière alors qu'il intervenait pour mettre un terme à une violente bagarre entre plusieurs groupes de jeunes dimanche, vers 0h15 à Yerres (Essonne).

La rixe a éclaté pour des raisons encore inconnues entre une trentaine de jeunes de différents quartiers de la commune, mais «il y avait des petites tensions entre ces groupes depuis le début de la soirée», a précisé un policier.

Plusieurs patrouilles de police sont intervenues et ont fait usage de gaz lacrymogène et de flashballs pour disperser les jeunes qui s'en sont alors pris aux forces de l'ordre. Un policier a été blessé à l'arcade sourcilière par un jet de projectile.

Huit jeunes ont été interpellés, mais seulement quatre ont finalement été placés en garde à vue au commissariat de Montgeron (Essonne). Les quatre garçons, âgés de 17 à 24 ans, sont accusés de violences sur personne dépositaire de l'autorité publique, menaces de mort et jets de projectiles.

source : Le Parisien (20 juin 2009)

Strasbourg (67) : Il mord un policier au sang

Un homme de 37 ans a été interpellé jeudi, peu avant 15 h, route de Schirmeck à Strasbourg. Il venait d’insulter un agent de la CTS après avoir arraché le rétroviseur d’un bus et brisé une de ses optiques arrière. Placé en garde à vue, l’homme a alors violemment mordu au bras et jusqu’au sang un sous-brigadier en lui disant : « Maintenant, tu as le sida ! ». Le fonctionnaire subit une ITT de 8 jours, sans qu’on sache si l’homme qui l’a mordu est réellement séropositif. Des vérifications devraient être faites. Déféré hier au parquet de Strasbourg, le mordeur sera jugé en correctionnelle, en comparution immédiate, ce lundi.

source : L'Alsace (20 juin 2009)

samedi 13 juin 2009

Lille (59) : un mineur en scooter percute et blesse un policier

Un adjoint de sécurité (ADS) âgé de 25 ans a été blessé lundi dernier à Lille-Moulins, alors qu'il tentait d'intercepter un mineur qui conduisait un scooter sans casque.

Selon nos informations, deux policiers du service de la régulation de Lille, tous deux ADS et pilotant eux mêmes des scooters, ont donné l'ordre au jeune homme de s'arrêter. Celui-ci a refusé d'obtempérer et a pris la fuite.

Selon le syndicat Alliance, une course-poursuite s'est alors engagé dans les rues de Lille. "L'adolescent a pris des risques phénoménaux pour s'enfuir, il a brûlé plusieurs feux et roulé sur des trottoirs, et a failli renverser une vieille dame, raconte Benoît Lecomte, secrétaire régional du syndicat. Finalement, le policier est arrivé à sa hauteur et lui a demandé d'arrêter son moteur, mais le jeune a démaré en trombe et lui a foncé dessus avant de prendre la fuite."

Le policier, blessé, a été transporté à l'hôpital, qu'il a quitté depuis. L'ADS souffre d'une rupture totale des ligaments croisés internes, et devra subir plusieurs mois d'arrêt de travail et de rééducation. Il devrait être opéré d'ici environ un mois.

Le mineur, âgé de 16 ans, a été arrêté mardi à son domicile. Déféré mercredi devant le juge des enfants, il a été remis en liberté et fera l'objet de mesures éducatives. Le procureur de la République de Lille, Philippe Lemaire, souligne que ce mineur, qui est dans une "situation familiale dégradée", est "totalement inconnu de la Justice", et aurait "paniqué" suite au contrôle de police.

Benoît Lecomte affirme quant à lui que le mineur est "archi-connu des services de police" et que c'est son inscription dans les fichiers policiers qui a permis de l'identifier. "Nous sommes désappointés par ce laxisme, alors que les policiers sont de plus en plus confrontés à la violence, assène-t-il. C'est triste pour ce policier de 25 ans, qui a deux enfants, et va subir une perte importante de salaire car les ADS ne sont pas au même régime que les gardiens de la paix. Il a de bons états de service, mais à cause de sa blessure, ses chances de passer le concours d'entrée dans la police sont compromises. C'est fou de voir qu'on peut commettre un délit de fuite et foncer délibérément sur un policier, sans subir de sanction."

Philippe Lemaire, de son côté, explique que la loi a été appliquée, "qu'on ne peut pas tout règler par la sanction", et que les mesures éducatives sont destinées à éviter que les mineurs "en situation de péril" s'ancrent durablement dans la délinquance.

source : La Voix du Nord (12 juin 2009)

mardi 9 juin 2009

Morlaix (29) : Deux policiers attaqués à la tronçonneuse

Une intervention policière aurait pu tourner au drame dans la nuit de vendredi à samedi, à Morlaix. Vers 22h, les services de police reçoivent un appel: un homme âgé de 48 ans essaye d'attenter à ses jours de manière violente à Ploujean. Deux agents de police arrivent sur place. Entre-temps, des membres de la famille ont réussi à empêcher le passage à l'acte. Mais dans le jardin, l'homme, surexcité et sous l'empire de l'alcool, menace de mort les policiers avec une tronçonneuse. Il s'approche d'eux en les insultant et en faisant des moulinets avec l'objet en état de marche. Les policiers ont fait preuve de sang-froid et sont parvenus à le neutraliser sans violences. L'homme et un policier ont tout de même été blessés au poignet. L'individu a été hospitalisé et placé dans un service spécialisé.

Villiers le bel (95) : Il a foncé sur un CRS avec sa voiture

Un jeune de 19 ans a été écroué. Il est soupçonné d’avoir volontairement percuté un CRS, ce week-end, au volant de sa voiture, lors d’affrontements avec la police.

Un CRS en mission à Villiers-le-Bel a frôlé la mort dans la nuit de vendredi à samedi. Un jeune de 19 ans de Villiers-le-Bel, soupçonné d’avoir percuté délibérément un policier avec sa voiture, a été mis en examen hier après-midi pour tentative de meurtre.
Il a été placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention, conformément aux réquisitions du parquet de Pontoise, et incarcéré à la maison d’arrêt du Val-d’Oise, à Osny.

Les faits se produisent dans un climat de tension renaissant dans les quartiers de la ZAC et de la Cerisaie, à Villiers-le-Bel, là où avaient éclaté les émeutes de novembre 2007. Notamment depuis l’arrivée de l’unité territoriale de quartier (Uteq), il y a tout juste une semaine. Vendredi soir, à partir de 22 heures, des incidents avaient ainsi opposé les policiers et les jeunes du quartier. Des jets de projectiles, des voitures en feu… Mais vers 1 heure du matin, c’est une partition d’une tout autre violence qui devait se jouer, dans un quartier plongé dans le noir depuis que le transformateur électrique du secteur a été vandalisé.
Les CRS sont à ce moment de la nuit mobilisés pour sécuriser le secteur aux abords de la barre des Bleuets, boulevard Salvador-Allende. C’est alors qu’une voiture fonce sur un CRS, une Clio qui le percute au niveau des jambes. Le policier se retrouve projeté sur le capot du véhicule pendant que le chauffeur poursuit sa route. Il roule ainsi environ 70 m avant de tourner brutalement à gauche, faisant lâcher prise au fonctionnaire de police qui s’accrochait. Il aurait chuté à une vitesse estimée à 70 km/h, effectuant une série de roulés-boulés au sol, réussissant à amortir les chocs.
« Le CRS a eu beaucoup de chance », confiait hier soir le parquet de Pontoise, insistant sur les dix jours d’incapacité prescrits par le médecin des UMJ alors que le policier était pourtant protégé par son équipement. Il était casqué, portait un gilet tactique et des jambières. Sans cet équipement, le bilan aurait sans doute dramatique. La victime a également eu la chance de passer sur le capot et de ne pas être écrasée par le véhicule.
Le fuyard a été rapidement identifié par les policiers de la sûreté départementale du Val-d’Oise, saisis de l’affaire. Le conducteur, âgé de 19 ans, a été interpellé dimanche matin à son domicile des Bleuets, à deux pas des lieux des faits. Il aurait assuré n’avoir pas percuté volontairement le policier. Des explications qui n’ont, semble-t-il, pas convaincu les magistrats.

source : Le Parisien (09 juin 2009)

samedi 6 juin 2009

Alès (30) : Violent dans le bus, il mord deux policiers au commissariat

Les policiers municipaux sont intervenus, hier matin à 10 heures, aux abords du lycée Jean-Baptiste Dumas, après l'appel du réseau de transports en commun, NTECC. Un jeune homme de 25 ans, qui refusait de payer son ticket de transport, s'est montré violent après que le chauffeur lui ait demandé de quitter le véhicule.
Il a été conduit au commissariat, non sans mal. Durant l'interrogatoire, le jeune homme, agité, a mordu deux agents de la police nationale aux doigts. Suite à des crises de démence répétées, il a finalement été hospitalisé.

source : Le Midi Libre (06 juin 2009)

vendredi 5 juin 2009

Rennes (35) : Deux policiers blessés au cours d'une interpellation

Deux policiers ont été blessés lors d'une interpellation mouvementée, tôt hier matin, à Rennes. Le commissariat a été appelé vers 3h, pour mettre un terme aux perturbations causées par un homme en état d'ivresse dans le foyer d'hébergement des sans-abri, au centre-ville. A leur arrivée, les deux agents ont été pris à partie par le perturbateur qui les a roués de coups. Il a fallu l'intervention de renforts pour maîtriser l'homme. Ce dernier, un SDF de 22 ans déjà connu des services de police, faisait également l'objet de deux fiches de recherche pour purger les peines de prison auxquelles il avait été condamné. Il a été incarcéré. Quant aux policiers malmenés, l'un d'eux a eu un arrêt de travail de 10 jours, et l'autre était toujours hospitalisé hier après-midi.

source : Le Telegramme (05 juin 2009)

mercredi 3 juin 2009

Villeneuve-lès-Béziers (34) : Il prend la fuite et et blesse un gardien de la paix

Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 0 h 30, les policiers sont alertés par un habitant de Villeneuve-lès-Béziers : un jeune homme âgé de 18 ans perturberait la douce nuit villeneuvoise. Sur place, les policiers retrouvent le jeune homme qui, ni une ni deux, prend la fuite en escaladant le mur d'une propriété privée, puis bouscule violemment un gardien de la paix qui s'en sort avec une fracture à l'épaule. Le perturbateur sera finalement interpellé. Placé en garde à vue, il a reconnu les faits et fait l'objet d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) en date du 24 août devant le tribunal correctionnel de Béziers.

source : Le Midi Libre (03 juin 2009)

vendredi 29 mai 2009

Dieppe (76) : un agent de police percuté par un scooter

Mercredi 27 mai 2009, vers 18 heures sur la rue Chanzy à la sortie de Dieppe, une voiture de police avec deux fonctionnaires s’arrête pour effectuer des contrôles de routine sur les automobilistes et cyclomotoristes. Un des policiers veut stopper un scooter. Il effectue les gestes réglementaires et c’est alors que le cyclomotoriste ne freine pas et percute très violemment l’agent de la circulation, âgé de 40 ans. Celui-ci est sévèrement touché et tombe sur le sol. Il sera hospitalisé avec une fracture de la clavicule et de multiples contusions nécessitant six semaines au moins d’arrêt de travail. Son collègue intervient et appelle les secours tout en voyant le cyclomotoriste s’enfuir à pied vers la ligne de chemin de fer située juste à côté. D’autres policiers avertis de ce grave accident et la fuite de l’individu ont pu l’interpeller aux abords de la gare SNCF de Dieppe alors qu’il courait encore. L'Arquais, âgé de 28 ans regagnait son domicile après sa journée de travail. Il a été placé immédiatement en garde à vue et les policiers enquêteurs se chargent de connaître les circonstances exactes de cet accident touchant un fonctionnaire de police en service.

source : Paris Normandie (29 mai 2009)

mardi 26 mai 2009

Amiens (80) : échauffourées entre jeunes et policiers

La situation était calme à Amiens-Nord, vendredi matin, au terme d'une nuit marquée par des échauffourées entre jeunes et forces de l'ordre débutées jeudi en fin d'après-midi, après la mort dans la matinée d'un jeune motard victime d'un accident, selon la préfecture.

Onze voitures et trente poubelles ont été brûlées durant la nuit et un poste de police municipale a également été dégradé par un début d'incendie, selon un bilan de la préfecture à 06H00 du matin.

Un policier a été renversé par une voiture conduite par des personnes encagoulées qui participaient à un rodéo, alors que les forces de l'ordre mettaient en place une déviation, selon la même source.

Légèrement blessé, le policier, qui a quatre jours d'ITT (incapacité totale de travail), a été brièvement admis à l'hôpital


d'Amiens et a pu rentrer chez lui dans la soirée, selon cette source.

Parmi les dizaines de policiers mobilisés pour rétablir l'ordre, certains ont essuyé des caillassages, selon la préfecture.

Les forces de l'ordre n'avaient procédé à aucune interpellation, selon le bilan de la préfecture.

Une rumeur selon laquelle l'accident aurait été causé par une course-poursuite entre la police municipale d'Amiens et les deux jeunes motards semble être à l'origine de ces échauffourées, selon la préfecture.

Jeudi matin, un jeune motard de 19 ans est décédé à l'hôpital des suites de ses blessures, après avoir avoir percuté la veille un autre jeune qui conduisait un quad et qui n'a été que très légèrement touché.

Le conducteur du quad, qui conduisait sous l'emprise de stupéfiants, a été entendu, ainsi que des policiers municipaux, dans le cadre d'une enquête pour déterminer les circonstances de l'accident.

Selon les premiers éléments d'enquête, des policiers municipaux étaient présents sur les lieux "avant l'accident", sans que l'on sache s'ils étaient présents "au moment de l'accident", selon la préfecture.

Le conducteur du quad ne mettrait pas en cause la police municipale, selon une source proche de l'enquête.

source : Le Midi Libre (22 mai 2009)

Berlaimont (59) : Un policier frappé lors du Bouzouc

Dimanche après-midi se tenait le défilé du Bouzouc à Berlaimont, qui a draîné nombre de spectateurs. Vers la fin du cortège, une rixe entre personnes ivres a éclaté, entraînant une intervention des policiers d'Aulnoye-Aymeries. L'un des agents a été frappé à la gorge par un individu qui a ensuite pris la fuite. L'auteur présumé a été interpellé plus tard dans la soirée, sur la base de témoignages et de signalements. Il nie les faits, selon son avocat. Son jugement en comparution immédiate, hier soir, devait donc être renvoyé pour permettre la préparation d'une défense. Le policier a été légèrement blessé et devrait consulter un oto-rhino-laryngologue. Un sac contenant un appareil photographique aurait également été dérobé à une femme au cours du défilé.

source : La Voix du Nord (19 mai 2009)

Maubeuge (59) : Un policier frappé lors d'un contrôle

Un policier du commissariat de Maubeuge a reçu un coup de poing au visage au cours du contrôle d'un individu au volant, vendredi en début de soirée. L'homme conduisait en effet en dépit d'une suspension du permis de conduire et d'une mesure d'immobilisation de sa voiture. Ramené au commissariat, le conducteur a refusé de se soumettre au contrôle d'alcoolémie. Il a été présenté au procureur de la République hier après-midi.

source : La Voix du Nord (19 mai 2009)

mardi 19 mai 2009

Arbent (01) : huit personnes interpellées après l'agression des policiers

Les policiers du commissariat d'Oyonnax ont procédé, dimanche soir et hier matin, à l'interpellation de huit personnes soupçonnées d'avoir pris à partie trois policiers, samedi vers minuit à Arbent.

Ces derniers sont intervenus à la demande de riverains excédés par le bruit d'un groupe de jeunes gens sur la place du lavoir, attenante au chalet Marchon, en plein cœur d'un quartier résidentiel.

L'intervention a mal tourné quand les forces de l'ordre ont tenté de contrôler l'identité d'un jeune homme de 23 ans habitant du quartier. Celui-ci se serait rebellé et débattu obligeant les trois fonctionnaires de police à le maintenir à terre pour lui passer les menottes. Le frère du jeune homme, un mineur de 17 ans, aurait alors tenté de le libérer en se jetant sur les policiers et en les frappant.

Plusieurs autres individus, au moins six, se seraient également approchés pour agresser les policiers.

Ces derniers se sont défendus tant bien que mal, mais l'un d'entre eux a été sérieusement touché, au genou notamment. Il a été transféré à l'hôpital et bénéficie de 10 jours d'ITT.

Les individus ont pris la fuite à pieds, le jeune homme de 23 ans avec les menottes aux poignets.

Seuls deux autres jeunes se sont enfuis en voiture. Un riverain a relevé leur plaque d'immatriculation et les policiers d'Oyonnax les ont interpellés dimanche matin.

Ils ont ensuite interpellé les deux frères dimanche soir à l'hôpital d'Oyonnax où ils sont venus se faire soigner à la suite de l'échauffourée. Lundi au petit matin, quatre autres interpellations ont eu lieu.

Placés en garde à vue, les frères ont reconnu les faits. Le mineur sera convoqué le 20 août prochain devant le juge pour enfants de Bourg-en-Bresse. Le majeur, qui a plaidé coupable, sera convoqué le 8 septembre prochain.

Les policiers sont « surpris et choqués » par cette agression. Il s'agit, pour eux, « d'une première », et « jamais un tel degré de violence n'avait été atteint. »

Le problème des nuisances est récurrent sur cette petite place. Soirées alcoolisées, bruit, incivilités, les appels des riverains demandant une intervention de la police sont fréquents, mais « neuf fois sur dix, les contrôles se passent bien. »

D'après les riverains, la place, tranquille le jour, se transforme les soirs de week-end « en lieu de beuverie et de petits trafics en tous genres. »

« D'habitude, explique un voisin, cela reste de la petite délinquance. Des individus se rassemblent sur cette place pour boire et ne respectent rien dans le voisinage. Le quartier est censé être paisible. »

source : Le Progrès de Lyon (19 mai 2009)

Juvisy (91) : Des policiers frappés pour une moto de cross

Deux agents ont été pris à partie par une quinzaine de jeunes à Juvisy dimanche soir. Bilan : un nez cassé, une interpellation et une soirée très tendue.

Frappés parce qu’ils voulaient confisquer une moto de cross. Dimanche soir, deux policiers du commissariat de Juvisy ont été agressés dans une cité du plateau, habituellement calme. Bilan : un nez cassé et une arcade sourcilière fendue.
Il est près de 20 heures, ce dimanche, lorsqu’une patrouille de police intervient dans la cité Debussy pour mettre fin à un rodéo sur deux-roues.

Les fonctionnaires arrêtent une moto de cross, verbalisent son conducteur et tentent de confisquer le véhicule, qui n’est pas homologué pour rouler sur la voie publique. Mais une quinzaine de garçons en décident autrement. Ils s’en prennent aux policiers et leur portent des coups au visage.
Pour se dégager, les policiers font usage de leur flash-ball. L’un des agresseurs est touché au thorax et s’écroule sur le sol, sonné. Un examen médical révélera qu’il a un hématome aux côtes, lui valant quatre jours d’incapacité temporaire totale. Son interpellation provoque un émoi dans le quartier. Sa mère, très choquée, fait un malaise. Les forces de l’ordre tentent de lui porter secours. Mais ils sont à nouveau pris pour cible, un inconnu lançant… un bocal de verre depuis les étages. Par chance, le projectile ne les atteint pas. La soirée se termine dans une grande tension, une centaine de badauds faisant face à une quinzaine de policiers. Aucun autre incident ne se produit.
Hier soir, un des agresseurs présumés était toujours en garde à vue. Agé de 19 ans, il est « bien connu des forces de l’ordre ». Plusieurs jeunes majeurs soupçonnés d’avoir également porté des coups étaient toujours recherchés. Parmi eux, un garçon déjà condamné par la justice pour des faits similaires. Il y a trois semaines, dans le même secteur, il avait agressé trois policiers qui venaient arrêter son frère, suspecté d’avoir jeté un projectile sur une patrouille. Dans l’échauffourée, un fonctionnaire avait été mordu au tibia et frappé à la lèvre, un autre blessé à la main. Le commissaire, qui accompagnait la patrouille, avait pris des coups dans le ventre. Le garçon avait écopé de quatre mois de prison avec sursis, assorti de quatre mois de mise à l’épreuve.

source : Le Parisien (19 mai 2009)

samedi 16 mai 2009

Vienne (38) : En prison après avoir blessé trois policiers

Il reviendra devant le tribunal correctionnel le 27 mai. En attendant, ce Viennois de 20 ans dort en prison où il a été placé en détention provisoire mercredi, à l'issue de sa présentation en comparution immédiate. Comme l'autorise la procédure, il a demandé un délai pour préparer sa défense alors qu'il est accusé d'outrages, rébellion et violences à agents dépositaires de l'autorité publique.

Les juges lui reprochent son comportement lors de son interpellation, dans la nuit de jeudi à vendredi derniers en centre-ville de Vienne.

Une rixe en centre-ville

Appelés pour une rixe entre une dizaine de jeunes, qui venait d'éclater place du Jeu-de-Paume, les policiers parviennent à ramener le calme, en demandant aux protagonistes de se disperser. Alors que les fonctionnaires sont sur le point de quitter les lieux, l'un des "acteurs" de l'altercation, visiblement éméché et déjà bien connu des enquêteurs, exprime avec véhémence son refus d'obtempérer. Le ton monte, il joint rapidement le geste à la parole en n'hésitant pas à frapper les fonctionnaires. Interpellé, il est ramené au commissariat dans une voiture de police à l'intérieur de laquelle il continue à porter des coups aux policiers. Trois d'entre eux seront blessés : souffrant d'une fracture au poignet pour l'un, d'une entorse au genou pour l'autre, deux se voient délivrer par les médecins une incapacité de travail de 15 jours. Souffrant de plusieurs hématomes, un troisième récolte d'une ITT de cinq jours.

Quant au suspect violent, il est placé en garde à vue, en même temps qu'un autre protagoniste de cette arrestation musclée. Tandis que son camarade était menotté, il avait incité le reste de la bande à se rebeller, en appelant des "renforts". Remis en liberté dans un premier temps, les deux garçons ont de nouveau été placés en garde à vue en début de semaine, le temps que des témoins soient auditionnés, des confrontations organisées entre les auteurs et leurs victimes.

Si l'auteur des coups a été incarcéré, l'autre individu a été laissé en liberté.

source : Le Dauphiné Libéré (15 mai 2009)

Toulouse (31) : Ivre, il percute une voiture de police

Quatre policiers ont été blessés hier dans la nuit lors d'une collision à un carrefour.

Un équipage de la brigade anticriminalité qui partait sur une intervention hier dans la nuit vers 1 h 30 à Toulouse a été victime d'un accident de la route lorsqu'il traversait le pont des Minimes. La Peugeot 407 des policiers se trouvait au milieu de la chaussée quand elle a été violemment percutée par une Honda Civic. Les quatre policiers présents à bord de la voiture ont été blessés, notamment le conducteur et le passager avant. Tous les quatre ont été évacués par les pompiers vers l'hôpital Purpan. Le conducteur, un sous-brigadier expérimenté âgé de 45 ans a été victime d'un important traumatisme crânien avec une perte de connaissance. Aux urgences, les médecins lui ont posé une vingtaine de points suture. Il a passé la nuit à l'hôpital et a pu rentrer chez lui hier en début d'après-midi. Son coéquipier, placé à ses côtés, se plaignait de douleur aux cervicale et au dos. Il a quitté les urgences hier en fin de matinée. Enfin les deux autres policiers, après des examens aux urgences, sont rentrés chez eux dans la nuit…

conducteur en récidive…

Le conducteur qui a percuté le véhicule de police a lui été ramené au commissariat central. Outre le franchissement du feu rouge avenue des Minimes confirmé par un témoin, ce conducteur va devoir s'expliquer sur une alcoolémie contrôlée à plus d'un gramme… Un délit en récidive puisque cet automobiliste toulousain a déjà été condamné pour conduite sous l'empire d'un état alcoolique. Les vérifications des policiers de la brigade des accidents ont également montré qu'il conduisait sans assurance.

Hier soir, ce conducteur se trouvait toujours en garde à vue au commissariat central. Il devrait être présenté au parquet ce matin. Il pourrait être jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel en début de semaine.

source : La Dépêche du Midi (16 mai 2009)

jeudi 14 mai 2009

Sartrouville (78) : Chasse à l’homme dans les jardins

DEUX AGRESSEURS de 16 et 17 ans interpellés, deux policiers blessés et tout le centre de Sartrouville en émoi pendant deux heures : c’est le bilan d’une tentative de vol commise hier matin sur le gérant du Relais H. Vers 9 h 15, le gérant de ce commerce de la gare accompagnée d’un collègue se rend à la banque pour y déposer la recette. Ils sont attendus. En effet, les images de la vidéosurveillance montrent qu’un homme téléphone pour prévenir de leur départ. Quelques mètres plus loin, ils sont interceptés par deux inconnus au visage masqués et armés de bombe lacrymogène. Les commerçants refusent de remettre leur argent. Une bagarre éclate et l’une des victimes se jette par terre pour empêcher les voleurs de s’emparer de son sac. Les agresseurs la rouent de coups de pied avant de prendre la fuite dans la zone pavillonnaire qui surplombe la gare.
Deux policiers blessés Les forces de l’ordre aussitôt alertées quadrillent le quartier et font appel au chien pisteur. Les adolescents passent de jardin en jardin et les habitants hèlent tour à tour les policiers. « Ils sont passés par là », entend-on derrière une haie. « Il est passé par ici », répond une autre voix. Au bout d’une heure et demie de recherches, un premier suspect est interpellé, maîtrisé même car il refuse de se laisser faire. Quelques minutes plus tard, son complice est repéré dans un autre jardin par deux policiers qui tentent de l’arrêter. Le suspect se débat et fait tomber un fonctionnaire qui se casse la clavicule. Son collègue est lui aussi légèrement blessé. Finalement acculé de toute part, entre les riverains et les policiers, le jeune homme trouve refuge dans une poubelle.
Sa cachette sera découverte dix minutes plus tard. Le conteneur est alors cerné par six policiers.
Vaincu par le nombre, le fuyard se laisse arrêter sans résistance.
Les deux agresseurs ont été placés en garde à vue au commissariat. Ils sont originaires de la ville et déjà bien connus des services de police.

source : Le Parisien (13 mai 2009)

mardi 12 mai 2009

Boissy-Saint-Léger (94) : Un policier percuté par une voiture volée

Un policier a été blessé mardi à Boissy-saint-Léger (Val-de-Marne), après avoir été percuté par une voiture signalée volée. Il s'apprêtait avec ses collègues à en interpeller les occupants. L'un d'entre eux a été arrêté.

Pris en charge par le Samu, le policier souffre d'une luxation de l'épaule.

Les faits se sont produits vers 15 heures. Une équipe de la Brigade anticriminalité (BAC) avait repéré dans un parking une voiture volée la nuit précédente. Au moment où deux jeunes gens montaient à bord, les policiers sont intervenus. L'un des deux jeunes a pu être interpellé. Son camarade, installé au volant, a foncé sur un fonctionnaire, le renversant, pour s'enfuir.

Les deux jeunes sont soupçonnés, outre le vol de la voiture, d'être les auteurs d'un vol à main armée commis dans la matinée dans un magasin de Boissy-saint-Léger.

source : Le Parisien (12 mai 2009)

Reims (51) : L'agresseur présumé de deux policiers écroué

Un policier de Reims a eu la main cassée, et un autre a été victime d'un malaise, en procédant vendredi soir à l'interpellation d'un jeune nomade surpris aux abords d'une voiture volée.

Le véhicule - une Audi A4 break - fut dérobé l'après-midi lors d'un home-jacking rue Prosper-Mérimée dans le quartier Val-de-Murigny. S'introduisant dans la maison des propriétaires, les auteurs ont subtilisé les clefs à l'entrée pour pouvoir repartir avec l'auto.
En début de soirée, la police repère l'Audi régulièrement garée rue Kerguelen aux Châtillons, portes verrouillées. La brigade anticriminalité se met en surveillance. Vers 20 h 30, deux individus se dirigent vers la voiture. L'un d'eux a les clefs.

Mordu et jeté dans le talus

Les policiers surgissent pour procéder à l'arrestation. Si l'un des suspects n'oppose aucune résistance, l'autre s'enfuit à pied. Rattrapé, il se débat, porte des coups à l'un des policiers, le mord à la main puis le projette du haut du talus dominant l'avenue de Champagne. Le fonctionnaire dévale la pente sur six mètres. Il est grièvement blessé à la main pendant la chute (fracture du métacarpe).
Pendant ce temps, la lutte avec l'individu est à ce point acharnée qu'un deuxième policier est victime d'une syncope provoquée par asphyxie. Il a dû être conduit au centre hospitalier pour y être oxygéné. Ses collègues, heureusement, ont pu maîtriser l'agresseur.
Le mis en cause est un nomade de 24 ans sédentarisé sur Reims, Vanar Thallot. L'autre personne interpellée est un cousin, Jimmy Thallot, 21 ans.
Les deux garçons ont été présentés hier au tribunal correctionnel selon la procédure de comparution immédiate mais ils ont demandé un délai pour préparer leur défense. Ils contestent toute implication dans le vol de la voiture.
Si Jimmy Thallot a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, son cousin Vanar a fait l'objet d'un maintien en détention jusqu'au procès renvoyé au 15 juin. Le policier blessé s'est vu délivrer une incapacité totale de travail pour l'instant estimée à 21 jours.

source : L'Union (12 mai 2009)

Rennes (35) : Les protagonistes d'une rixe se liguent contre les policiers

Dimanche, à Rennes vers 1h20, les policiers de la brigade anti-criminalité étaient intervenus non loin de l'esplanade Charles-De-Gaulle, où avait été retransmise la finale de la Coupe de France, pour une rixe entre deux individus. À leur arrivée les deux hommes, bientôt rejoints par deux autres, se sont alors ligués contre les policiers. C'est là qu'un fonctionnaire de police a été blessé (cinq jours d'ITT). Avec l'aide de renforts, la police a finalement interpellé les quatre jeunes en état d'ivresse qui ont été placés en garde à vue. Laissés en liberté ils devront répondre dans quelques mois de violence sur agent de la force publique devant le tribunal de Rennes.

source : Le Telegramme (12 mai 2009)

lundi 11 mai 2009

Villiers-le-Bel (95) : Cinq policiers blessés dans des affrontements

Trois policiers et deux CRS ont été légèrement blessés par des projectiles lancés par des groupes de jeunes ce week-end à Villiers-le-Bel, et des véhicules endommagés.

Des affrontements entre les forces de l’ordre et des jeunes une centaine au plus fort de la soirée ont fait cinq blessés parmi les policiers et les CRS à Villiers-le-Bel dans la nuit de samedi à dimanche.
Il est 21 h 25, samedi soir, quand des CRS en patrouille essuient des jets de bouteilles et de pierres place du Midi, dans le quartier de la ZAC, de la part d’une trentaine de jeunes au visage dissimulé par des capuches et des écharpes, les obligeant à effectuer un tir de flash-ball pour les disperser.

Une heure plus tard, les CRS subissent une nouvelle pluie de projectiles, cette fois à l’angle de l’allée des Bleuets et du boulevard Salvador-Allende. Deux fonctionnaires sont légèrement blessés : l’un est touché à l’oreille droite, ce qui nécessitera deux points de suture ; l’autre est atteint au visage sous la pommette droite. Vers 22 h 40, alors que la police est appelée pour du tapage nocturne allée des Bleuets, ce sont une centaine de jeunes qui les accueillent par des jets de projectiles encore plus nourris. En plus des pierres et des bouteilles de verre, les policiers reçoivent des pavés, des couteaux et des éléments de barbecue ! Trois policiers de Sarcelles, parmi la dizaine venue prêter main-forte aux CRS, seront légèrement blessés, l’un au tibia gauche et au front, l’autre à l’épaule et à la cuisse gauche et un troisième est atteint aux mains, aux pieds et à tout le côté gauche. Les deux CRS et un policier ont été transportés à l’hôpital de Gonesse par les pompiers. Les vitres de deux voitures de police ont volé en éclats et l’avant d’un véhicule des CRS a été endommagé.

Tirs de grenades lacrymogènes et de flash-balls

Afin de repousser leurs agresseurs, la quarantaine de policiers et de CRS mobilisée a procédé à des tirs de grenades lacrymogènes et de flash-balls. Le calme est revenu vingt minutes plus tard. Aucune interpellation n’a été effectuée. Hier, le maire de Villiers-le-Bel, Didier Vaillant, excluait l’hypothèse du traquenard. « La résidence des Bleuets, c’est 230 logements, près de 1 000 habitants. Un soir de week-end prolongé, il fait beau, les gens sont dehors, explique l’élu PS. Dans un village, quand 10 % de la population est dehors, ça ne choque pas. C’est même normal. Ici, c’est un espace restreint, c’est plus visible et les gens ont tendance à se regrouper plus facilement. »
En novembre 2007, le quartier avait été marqué de plusieurs nuits d’émeutes au cours desquelles les forces de l’ordre avaient essuyé des coups de feu. Des violences qui faisaient suite au décès de deux jeunes de la cité après une collision entre leur moto et une voiture de police.

samedi 9 mai 2009

Aulnoye-Aymeries (59) : Après l'incendie, deux policiers sous oxygène

Deux policiers ont été intoxiqués par la fumée lors du sauvetage d'une personne dans un appartement en feu à Aulnoye-Aymeries samedi soir. Ils ont été mis sous oxygène pendant six heures avant de quitter le centre hospitalier.

Samedi soir, les sapeurs-pompiers d'Aulnoye-Aymeries sont intervenus au premier étage de la résidence Matisse dans cette même ville (notre édition de lundi).
Avant l'arrivée des pompiers, un policier, ayant remarqué la présence de fumée, avait forcé la porte de l'appartement pour découvrir un homme de 49 ans, endormi sur un matelas en combustion. Avec l'aide de deux habitants, le policier et la victime ont pu se réfugier sur une corniche de l'immeuble, en attendant les secours.
L'homme secouru a été blessé aux jambes le policier et l'un de ses collègues venu pour assurer l'évacuation des habitants ont été intoxiqués par une épaisse fumée qui s'est rapidement propagée dans l'ensemble des couloirs de l'immeuble.
Les deux policiers aulnésiens ont été transportés, en même temps que l'homme secouru, au centre hospitalier de Maubeuge. Arrivés sur place les fonctionnaires ont été mis sous oxygène pendant une période d'environ six heures. Les hommes ne devraient pas garder de séquelles de cette exposition aux émanations toxiques aujourd'hui « ils vont bien » nous a assurés le commandant Paris du commissariat aulnésien.

source : La Voix du Nord (06 mai 2009)

Laon (02) : Fin de soirée délicate - Un policier blessé

Cette histoire qui a conduit un Laonnois de 52 ans en garde à vue, et bientôt devant la justice, faisant un policier blessé plus un autre choqué, a commencé d'une façon très banale.
Hier vers 1 h 30 du matin, place Saint-Julien, une patrouille de la BAC demande à un conducteur de déplacer sa voiture mal stationnée.
Il mord deux fois un gardien de la paix
À ce moment précis, un homme sort d'un bar de ce secteur et commence à insulter les deux fonctionnaires de police. Avant que les policiers réagissent, un second individu intervient et agresse l'homme qui injurie la patrouille. Ensuite, c'est une véritable bagarre générale qui suit, avec une dizaine de personnes contre les deux policiers. Des renforts sont appelés et les fonctionnaires de police arrivent à extirper l'auteur des insultes.
Mais ce dernier ne se laisse pas facilement interpeller puisqu'il mord par deux fois un policier. Un coup de pied au visage projette les lunettes d'un second. Enfin maîtrisé, l'homme est conduit au commissariat où un taux de près de 2 grammes d'alcool dans le sang sera mesuré. Ce jeune quinquagénaire, un Laonnois, explique qu'il traverse une période délicate ayant perdu l'un de ses fils, son travail et son permis de conduire en l'espace de six mois. Il a reconnu les insultes et les coups et a été remis en liberté, hier après-midi, à l'issue de sa garde à vue. Inconnu des fichiers de la police, il sera présenté en juillet prochain devant la justice laonnoise. Plusieurs plaintes ont été déposées. Un fonctionnaire de police est en arrêt de travail.

source : L'Union (09 mai 2009)

samedi 2 mai 2009

Lens (62) : il frappe sa compagne, un policier et finit en prison

Samedi 25, les policiers sont intervenus dans une affaire de violences conjugales. Le concubin violent aurait frappé aussi un policier. Il sera jugé le 18 mai. En attendant, il a été placé en détention provisoire.

Une patrouille de police a été envoyée rue Paul-Lafarge, samedi dernier, à midi. Une femme de 21 ans a reçu plusieurs coups de son concubin, âgé lui de 25 ans. Un médecin lui a d'ailleurs délivré un certificat de 3 jours d'incapacité totale de travail (ITT). L'homme a commis des dégradations dans l'appartement et a notamment brisé une glace en donnant un coup de poing. L'homme est ramené au commissariat de Lens. Mais la plaie est trop importante et les policiers appellent les pompiers. Ces derniers se transportent jusqu'à l'hôtel de police. Au moment où le blessé devait être placé dans l'ambulance, il a tenté de fausser compagnie à ses gardes. Il a été ratrappé quelques mètres plus loin. Alors que les policiers tentaient de le maîtriser, l'homme porte un coup de poing à un brigadier de police. Ce dernier sera blessé à la lèvre. Le médecin lui donnera un certificat de 6 jours d'ITT. Le policier a été soigné. L'homme violent aussi.

Placé en garde à vue, il n'a pu que reconnaître les faits. L'homme, connu de la justice, devait être jugé lundi en comparution immédiate. Mais un délai a été demandé pour préparer la défense du prévenu. Il sera donc jugé le 18 mai. En attendant, il a été placé en détention provisoire comme demandé par le ministère public et accordé par le tribunal.

source : Nord Eclair (02 mai 2009)

vendredi 1 mai 2009

Montceau (71) : Il fonce dans la voiture des policiers

Soirée mouvementée pour les Policiers de Montceau que celle de vendredi à samedi dernier. Alors qu'ils s'apprêtent à contrôler une automobile garée sur le parking rue de Soisson, ils aperçoivent à côté du conducteur, une seringue.
Un des policiers avance la tête dans l'habitacle et voilà que le conducteur, un Montcellien de 27 ans, met en route la voiture et enclenche la marche arrière, traînant l'agent sur quelques mètres : blessé à l'épaule droite, celui-ci bénéficie depuis d'une ITT de 3 jours.
Il s'ensuit une course-poursuite sur la route express, l'auto du fuyard étant repérée dans l'impasse Jean-Jaurès de Saint-Vallier. Si les policiers collent la voiture, le conducteur n'hésitera pas pour se dégager à lui rentrer dedans à coups de marches-arrière. Il réussira à se dégager ainsi.
Lundi après midi, l'enquête permettra à la BSU de l'interpeller à son domicile ; l'homme reconnaîtra partiellement les faits, disant avoir agi sous l'emprise de produit stupéfiant, du « crystal » notamment. Il sera présenté ce jeudi dans le cadre d'une comparution immédiate.

source : Le Journal de Saône et Loire (30 avril 2009)

mardi 28 avril 2009

Saint-Brieuc (22) : Ivre, il provoque un accident et s'attaque à la police

Les week-ends se suivent et, malheureusement, se ressemblent, pour les policiers briochins, régulièrement victimes de rébellions et autres outrages à répétition. Samedi, vers 18h30, ils ont été appelés pour un accident de la circulation, rue de Rohan, au centre-ville de Saint-Brieuc. Sur place, les fonctionnaires constatent effectivement la présence de débris de verre et de morceaux de pare-chocs sur la chaussée mais pas de voiture accidentée. Cette dernière, bien amochée, et autour de laquelle se trouvent plusieurs personnes, est en effet garée quelques dizaines de mètres plus loin, rue aux Toiles.

Insultes, menaces et coup de tête

Lorsque les policiers demandent au groupe qui est le conducteur, un homme se présente spontanément comme tel. N'ayant pas les papiers du véhicule sur lui, il retourne dans la voiture. Puis refuse d'en sortir, malgré les injonctions des forces de l'ordre. Il se met même à les insulter copieusement. Les menace, aussi. Pire, il blesse un premier policier à la main (ce qui lui vaudra trois jours d'ITT) et assène un coup de tête à un deuxième.

Une alcoolémie de 2g

Cinq bonnes minutes seront nécessaires pour le faire descendre du véhicule. Le tout sous l'objectif de l'un de ses amis, en état d'ivresse publique, qui filmait la scène avec son téléphone portable. Menotté au sol puis conduit au commissariat, ce Plérinais âgé de47 ans a tout d'abord refusé de se soumettre au dépistage d'alcoolémie. Avant, finalement, de s'y résoudre. L'homme qui avait 2g d'alcool par litre de sang, sera poursuivi pour conduite en état alcoolique, mais aussi outrages et violences sur agents de la force publique. En attendant son permis a été suspendu pour une durée de six mois.

source : Le Telegramme (28 avril 2009)

jeudi 23 avril 2009

Reims (51) : Le chauffard traîne un policier sur trente mètres

Au volant d'une voiture volée, un Rémois a traîné sur trente mètres un policier qui s'agrippait à lui pour le faire sortir. Le policier est blessé légèrement, l'agresseur a été écroué.

DIMANCHE 16 h 15, boulevard Foch au centre de Reims. Une patrouille de police voit passer une Ford Fiesta circulant avec la roue avant droite crevée.
Intrigué, l'équipage passe le numéro d'immatriculation au fichier des véhicules : il ressort volé.
La Ford s'arrête au feu rouge du pont de Laon. Les policiers en profitent pour l'intercepter. L'un d'eux se porte à hauteur de l'automobiliste. La scène qui va suivre aurait pu lui coûter la vie.
« J'ai ouvert la portière et saisi le poignet du conducteur », raconte le policier.
« Celui-ci a démarré. J'ai eu le temps de m'allonger dans l'habitacle pendant que le véhicule reprenait sa route. J'avais les jambes hors de la voiture. Toujours penché dans l'habitacle, j'ai porté des coups de coude au conducteur pour qu'il s'arrête. Finalement, j'ai pu saisir le frein à main et le tirer. »
Blessé à la cheville (huit jours d'incapacité totale de travail), le policier a été traîné sur une trentaine de mètres. La voiture volée s'est immobilisée au milieu d'un carrefour. Elle était conduite par Omar Chlegue, un Rémois de 19 ans non titulaire du permis mais d'un casier judiciaire déjà lourd de 18 condamnations malgré son jeune âge, essentiellement pour des vols.
Il a refusé de sortir. Il se cramponnait au volant.
Les policiers ont dû l'extraire manu militari.
Embarqué dans le fourgon, il a tenté de porter des coups de tête et a blessé au dos un deuxième fonctionnaire. Ils s'y sont mis à cinq pour le maîtriser.
D'après ses déclarations, Omar Chlegue avait trouvé la Ford Fiesta sur un parking du groupe Eisenhower à Croix-Rouge, « bien garée », « le moteur tournant », avec la roue avant droite déjà crevée. Il sait qui est le voleur, dit-il, mais a refusé de le dénoncer.
Il voulait se faire arrêter…
Jugé hier après-midi en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Reims pour recel de vol, conduite sans permis, rébellion et violences volontaires à agents de la force publique, le jeune homme était défendu par Me Jean-Marc Repka.
« Son explication est curieuse. Il déclare avoir pris la voiture pour se faire remarquer des services de police afin qu'on l'aide à se réinsérer en le mettant au contact avec des éducateurs. C'est très étrange car il y a bien d'autres organismes auprès de qui on peut s'adresser avant de faire du gymkhana avec la police. »
Omar Chlegue a confirmé cette version au tribunal. Il serait même passé à plusieurs reprises devant le commissariat central avec la Ford crevée pour attirer l'attention.
S'il voulait se faire arrêter, pourquoi a-t-il redémarré en traînant le policier sur une trentaine de mètres ? Il n'a pas su répondre.
Le parquet a requis deux ans d'emprisonnement dont 18 mois ferme.
L'avocat a limité les dégâts car son client est finalement condamné à trois mois de prison auxquels s'ajoute une révocation de sursis de quatre mois, soit sept mois ferme à purger.
Son vœu est exaucé.
En prison, lui a fait savoir le tribunal, les services sociaux-judiciaires vont venir lui rendre visite.

source : L'Union (23 avril 2009)