Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mardi 26 octobre 2010

Saint-Nazaire (44) : Deux ans de prison pour avoir mordu un policier

Le tribunal de Saint-Nazaire vient de condamner, ce mardi, un homme de 26 ans à deux ans de prison ferme. Samedi dernier, il a un peu bu et s’énerve sur le rétroviseur de la voiture de sa copine, avec qui il se dispute. Lorsque les policiers arrivent et tentent de le calmer, il laisse tomber un poing américain du sac d’où il extrait ses papiers d’identité. Une arme qu’il n’utilise pas, mais qui lui vaut une interpellation immédiate et musclée pour port d’armes prohibé.

Ceinturé, il mord l’avant-bras d’un policier énergiquement au point que le représentant de l’ordre se voit notifier une incapacité temporaire de travail de dix jours. Jugé en procédure de comparution immédiate, le prévenu fait valoir qu’il a mordu par réflexe « parce que je n’arrivais plus à respirer ».

source : Ouest France (26 octobre 2010)

samedi 23 octobre 2010

Bastia (2b) : Agression d'un policier, 6 mois ferme

Un jeune majeur de 19 ans a été condamné hier, par le tribunal correctionnel de Bastia, à une peine de 18 mois d'emprisonnement dont 12 avec sursis pour « violences volontaires avec circonstances aggravantes ». Il a été jugé dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate pour l'agression d'un fonctionnaire de police. Celle-ci est survenue jeudi, en début d'après-midi, tandis que des affrontements opposaient une trentaine de jeunes aux forces de l'ordre, dans le centre-ville de Bastia. Un brigadier-chef a indiqué avoir été pris à partie et insulté par un groupe d'individus dont les visages étaient dissimulés par des masques et des cagoules. Frappé au visage et au thorax, le fonctionnaire bénéficie d'une ITT inférieure à huit jours.

Sans emploi déclaré, connaissant une situation familiale pour le moins difficile, le prévenu a tenté d'expliquer son geste. À la présidente de l'audience, Françoise Bardoux, il raconte : « J'ai senti quelqu'un m'attraper à l'épaule et j'ai eu un... mauvais réflexe. Il m'a provoqué. Je savais pas que c'était un policier, sinon j'aurais jamais fait ça ».

18 mois requis par le ministère public

Il n'a pas été en mesure d'indiquer pour quelle raison il se trouvait sur les lieux des affrontements, le visage dissimulé par une casquette et un foulard.

Pour le ministère public, « nous avons assisté ces derniers jours à des phénomènes de violences urbaines gratuites où des jeunes descendent en ville uniquement pour casser du mobilier et s'en prendre aux policiers. Les Bastiais sont particulièrement excédés par ces agissements et il faut que cela cesse ». Le substitut du procureur a ainsi requis une peine de 18 mois de prison ferme.

L'avocate de la défense a insisté sur le fait que son client avait besoin de mesurer la gravité de son acte mais qu'il fallait « lui laisser une chance de pouvoir se réinsérer dans la société, étant donné son parcours et son jeune âge ».

Le tribunal après en avoir délibéré a finalement opté pour une condamnation à six mois de prison ferme, avec mandat de dépôt. Le jeune majeur a été conduit à la maison d'arrêt de Borgo. Par ailleurs, un mineur interpellé dans le cadre de cette même affaire a été présenté hier soir, au juge pour enfants.

source : Corse Matin (23 octobre 2010)

Béziers (34) : violences contre deux motards de la Police

Pas moins de sept infractions ont été retenues contre ce Sétois de 22 ans qui, poursuivi par deux motards de la police nationale, tentait de se faire la belle sur son scooter. Violences volontaires avec arme par destination, rébellion, mise en danger de la vie d’autrui, refus d’obtempérer, dégradation de bien d’utilité publique, défaut de permis et défaut d’assurance ! Rien que ça.

L’affaire débute, hier après-midi, par un contrôle routier diligenté par deux motards du commissariat central. Mais alors que l’un d’eux se porte à la hauteur d’un cyclomotoriste, celui-ci percute sa moto volontairement, dégradant son carénage, puis prend la fuite. Il descend l’avenue du Président-Wilson à toute berzingue et dans le sens opposé de circulation, avant de pénétrer dans le parking en sous-sol du Polygone Rive Gauche. Il en ressort quelques instants plus tard, côté opposé puis se dirige vers la gare.

Derrière lui, les motards le suivent à distance. À toute allure, il remonte le boulevard de Verdun puis emprunte la rue Jeanne-Jugan pour venir sur les bords de l’Orb. Mais le virage est trop serré et le jeune fuyard perd le contrôle de l’engin qui vient s’encastrer dans le mur de la Maison de la vie associative. Chutant au sol, il se relève aussitôt et attend de pied ferme les forces de l’ordre qui veulent l’interpeller. Il se rebelle, blesse un policier qu’il fait tomber au sol avant d’être appréhendé non sans mal. Placé en garde à vue, il a été déféré cet après-midi devant le Parquet de Béziers qui lui a notifié une convocation devant le tribunal correctionnel de Béziers pour le 15 novembre.

source : Le Midi Libre (23 octobre 2010)

Dijon (21) : Six mois ferme pour avoir mordu un policier

Une femme de 21 ans a écopé, hier, de six mois de prison ferme, pour avoir blessé un policier en le mordant, alors qu’elle était ivre…

Vingt et un ans, huit condamnations. A parcourir son casier judiciaire déjà bien étoffé, la présidente de l’audience correctionnelle Isabelle Paulik se demandait, hier, comment cette Dijonnaise en était arrivée là, en pointant parmi les mentions deux condamnations pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique et quatre pour violence…

Le 24 septembre dernier, vers cinq heures du matin, alors que la demoiselle sort d’une discothèque où elle s’est immodérément abreuvée de vodka, elle arrive sur les lieux où vient de se produire un accident matériel de la circulation ; à la vue des policiers, son ire se déchaîne. Elle les insulte copieusement et finit par attraper le col d’une policière, obligée de la mettre au sol pour la maîtriser.

Ramenée au poste de la place Suquet, à peine les menottes lui sont-elles enlevées qu’elle se jette sur un policier qu’elle mord au bras.

« J’ai mordu le policier pour qu’il me lâche », affirmait-elle jeudi à la barre du tribunal, où elle comparaissait détenue.

L’alcool

« Qu’est-ce qui vous prend de vous conduire ainsi ? », a interrogé la magistrate, s’entendant répondre : « C’est l’alcool qui me rend agressive. »

« Elle s’est mêlée de ce qui ne la regardait pas ! », a dénoncé M e Jean-Philippe Morel pour la défense des deux fonctionnaires de police. Et l’avocat de produire le certificat médical délivré au policier agressé, attestant d’une « plaie à l’avant-bras gauche par morsure humaine ». Une blessure lui ayant valu un jour d’incapacité de travail.

Le substitut Jeanne Delatronchette a requis dix mois de prison ferme. « Je demande une peine sévère pour qu’elle assume la conséquence de ses actes réitérés ! »

« La prison ne réglera pas son problème », a répondu M e Gilles Verrier à la défense. « Elle rentre en détention, et puis elle ressort. Les stages qu’elle commence sont interrompus. Elle a besoin d’un travail, d’un suivi… »

Jugement : six mois de prison ferme. La condamnée devra verser 150 euros de dommages au policier mordu, 75 € à sa collègue insultée. A chacun, 150 € au titre des frais de justice.

source : Le Bien Public (22 octobre 2010)

jeudi 21 octobre 2010

Morlaix (29) : Ils frappent un policier devant la mairie

La police a interpellé deux hommes en état d’ivresse devant la mairie, mardi vers 21 h. Ces deux Morlaisiens, âgés de 37 et 38 ans, dégradaient des mâts. Lors de l’arrestation, ils se sont rebellés avant de projeter à terre et de blesser un des deux policiers, une femme adjoint de sécurité. Celle-ci subira un arrêt de travail de 7 jours.

source : Ouest France (21 octobre 2010)

mardi 19 octobre 2010

Cognac (16) : Il tire vers les policiers avec un fusil de chasse

Placé en garde à vue, le Cognaçais a reconnu les faits avant d'être présenté au parquet d'Angoulême. Il est en état de récidive.

Grosse frayeur dans la nuit de vendredi à samedi, boulevard de Châtenay, à Cognac. A 3 h 30 du matin, les policiers sont appelés en renfort par des parents âgés d'une soixantaine d'années. Le couple est menacé par leur propre fils. L'individu de 26 ans tambourine à la porte. Insiste. Il veut absolument rentrer. Lorsque les policiers arrivent sur place, le jeune homme est accompagné de deux copains et armé d'un fusil de chasse.

L'équipage est prié de faire marche arrière. « Dégagez ou je tire », lance-t-il aux trois fonctionnaires. Les policiers s'écartent et appellent des renforts. Deux équipages prennent immédiatement la route depuis Angoulême. Les Cognaçais, prudents, tentent alors de nouer contact avec le tireur potentiel. Demande de renforts Les trois jeunes Cognaçais vont prendre la tangente direction Boutiers avant l'arrivée des renforts. Après avoir essuyé un premier coup de feu, preuve s'il en était besoin que le fusil de chasse était armé, les policiers Cognaçais préfèrent les laisser filer. Les immatriculations de leurs deux véhicules ont été relevées. Une surveillance renforcée est mise en place dès le lendemain du côté du domicile du propriétaire de la seconde voiture, en l'occurrence la copine du Cognaçais. Conscient d'être activement recherché, il se rend de lui-même au commissariat, ce lundi matin.

Placé en garde à vue, le Cognaçais a reconnu les faits avant d'être présenté au parquet d'Angoulême. Il est en état de récidive. Déjà condamné pour des faits de violence en 2008, il a été écroué sur le champ.

source : Sud Ouest (19 octobre 2010)

Toulouse (31) : Un policier à moto renversé par une voiture volée

Un motard de la police hospitalisé, une voiture volée et son conducteur en fuite… Triste bilan d'un incident qui s'est produit hier vers 15 h 30 sur le périphérique de Toulouse, entre les échangeurs du Palays et de Lespinet, devant les anciennes pistes de l'aérodrome de Montaudran. Deux motards surveillaient le comportement des conducteurs sur les voies rapides quand une voiture est arrivée sur la bande d'arrêt d'urgence. Le motard a voulu l'intercepter mais a été percuté par le véhicule qui, selon des témoins, roulait très vite. Le policier a chuté et glissé sur plusieurs dizaines de mètres. Ce fonctionnaire de 51 ans souffre de nombreuses contusions et de douleurs aux vertèbres cervicales. Il a été évacué vers l'hôpital Purpan. Hier soir, il restait hospitalisé mais les nouvelles sur son état de santé étaient rassurantes.

Dès l'accrochage, la diffusion de l'accrochage sur les ondes de la police et de la gendarmerie a été rapide et assez large mais le véhicule et son conducteur n'ont pas été retrouvés pas les patrouilles. Les premières vérifications orientent les enquêteurs sur une voiture qui aurait été volée au début du mois, à Toulouse lors d'un car-jacking. Depuis, cette Saab restait introuvable.

Est-ce que son conducteur, se pensant démasqué, a voulu forcer le passage ? Ou a-t-il voulu tout simplement envoyer le policier dans le décor ? Les deux hypothèses étaient discutées hier soir même si pour les syndicats de police, Alliance et Unité Police, l'agression ne fait pas de doute et démontre « la dangerosité » des missions quotidiennes de la police. L'enquête a été confiée au groupe roulage de la sûreté départementale. Des policiers qui travaillent déjà sur les vols de voiture avec violence. Après plusieurs mois plutôt calmes, ces car ou home-jacking se répètent depuis fin septembre. Vendredi soir à Labège, une femme a été brutalisée par des voleurs qui voulaient sa voiture, une Jeep. Et ce véhicule a été utilisé dès le lendemain pour commettre un braquage dans un commerce de Seilh.

source : La Dépêche du Midi (19 octobre 2010)

samedi 16 octobre 2010

Dijon (21) : Bouteille sur un policier, un mois ferme

Un jeune majeur a été condamné vendredi à 12 mois de prison, dont un ferme, pour avoir jeté « une bouteille de vodka » sur un motard de la police lors de la manifestation lycéenne contre la réforme des retraites jeudi à Dijon (Côte-d'Or).

Jugé en comparution immédiate, ce jeune homme de 19 ans, qui n'est pas lycéen, était en « état de récidive » pour des faits de violence dans le cadre d'une affaire « d'extorsion de fonds », a précisé le procureur de la République, Eric Lallement. Il a été écroué à la maison d'arrêt de Dijon. Par ailleurs, les quelque quinze mineurs interpellés jeudi ont été « auditionnés et confrontés aux policiers », puis relâchés et devront comparaître ultérieurement devant la justice, a-t-il dit.

« C'est une réponse mesurée. Je ne souhaitais pas de garde à vue pour les mineurs. Si des faits d'une autre gravité devaient se produire, nous aurions évidemment une autre réponse », a souligné le magistrat, ajoutant : « Le droit à manifester, oui. La violence, non ».

source : Le Progrès de Lyon (16 octobre 2010)

Argenteuil (95) : Une policière blessée

Une policière a été blessée, vers 11 heures ce vendredi matin, sur la Dalle d'Argenteuil (Val-d'Oise) lors d'affrontements entre jeunes et forces de l'ordre en marge d'une manifestation de lycéens. D'après nos informations, la fonctionnaire, isolée, aurait été tabassée avant qu'un médiateur de la ville ne parvienne à lui porter secours.

La nature de ses blessures n'est pas encore connue. En fin de matinée, la tension était à son comble à Argenteuil après un début de journée très calme.

Vers 9 heures, les lycéens du Val Nord se sont rassemblés afin de partir manifester en direction de la sous-préfecture d'Argenteuil. Sur place, plusieurs fourgons de policiers étaient déjà en position. La manifestation s'est déroulée sans incident et dans le calme. Arrivés devant la sous-préfecture, les jeunes ont sollicité une rencontre mais n'ont pas été reçus.

Devant ce refus, ils ont alors fait demi-tour. De retour sur la Dalle, le dispositif policier s'était encore étoffé. Un «comité d'accueil» qui aurait mis le feu aux poudres, la situation a alors dégénéré menant aux premiers affrontements. D'après des élus présents sur place, les policiers auraient décidé de charger à la vue des mouvements de foule. Aux jets de pierre, ils ont riposté à coups de grenades lacrymogène et de tirs de flash ball. Vers midi, alors que l'ensemble des jeunes s'était dispersé, une centaine de cartouches usagées jonchaient le sol. La situation reste tendue dans ce secteur où les forces de l'ordre sont toujours mobilisées et appuyées par la surveillance d'un hélicoptère.

source : Le Parisien (15 octobre 2010)

vendredi 15 octobre 2010

Seine Saint Denis : Retraite - 11 policiers blessés

Onze policiers ont été blessés aujourd'hui en Seine-Saint-Denis lors d'affrontements avec des jeunes manifestants contre la réforme des retraites, a indiqué la préfecture de police de Paris (PP).

Le plus gravement touché s'est vu prescrire une interruption temporaire de travail (ITT) de 15 jours, a-t-on ajouté.

Dans les trois départements de la petite couronne parisienne dont la PP a la charge (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne), quarante-cinq personnes ont été interpellées pour leur participation à ces affrontements.

Ces quarante-cinq interpellations ont donné lieu à 38 gardes à vue, dont 16 en Seine-Saint-Denis et 20 dans le Val-de-Marne, a précisé la PP.

A Montreuil (Seine-saint-denis), un jeune de 16 ans a été blessé à l'oeil par un tir de flashball alors que les policiers répliquaient à des jets de pierres lors d'un rassemblement devant un lycée.

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a appelé jeudi les parents des jeunes manifestants à prendre "leur responsabilité".

"Il peut arriver que des groupes de casseurs se mêlent à des groupes de jeunes, comme cela a été le cas ces derniers jours à Meaux (Seine-et-Marne)", a averti le ministre de l'Intérieur.

source : Le Figaro (14 octobre 2010)