Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mercredi 29 octobre 2003

Saint-Cyr-l'Ecole (78) : Un policier traîné sur plusieurs mètres

Hier, vers 17 heures, un policier de Saint-Cyr-l'Ecole a été renversé puis traîné sur plusieurs mètres par une voiture qu'il tentait d'intercepter. En compagnie de deux collègues, le fonctionnaire avait repéré quelques minutes plus tôt un homme qui s'efforçait de fracturer une voiture en stationnement sur le parking du centre Leclerc de Bois-d'Arcy. Se sentant repéré, l'homme s'empresse de regagner son propre véhicule pour prendre la fuite. C'est là qu'il renverse puis traîne derrière lui le policier qui veut l'interpeller. Légèrement blessé, le fonctionnaire était, hier soir, en observation à l'hôpital. Cet épisode a provoqué de vives réactions au sein de la profession et notamment du secrétaire départemental du syndicat Alliance. « Nous condamnons fermement de tels actes, appuie Philippe Timorès. Aujourd'hui, c'est presque devenu systématique : quand on tente d'échapper à un policier, on n'hésite plus à lui rentrer dedans en voiture. » Dans un communiqué diffusé hier soir, le bureau départemental d'Alliance demande « que des sanctions exemplaires soient prises à l'encontre de ces délinquants ».

source : Le Parisien (29 octobre 2003)

dimanche 26 octobre 2003

Ajaccio (2A) : La caserne des CRS touchée par une roquette

Le policier est en colère. « Cette fois, ils ont vraiment déclaré la guerre ! » Hier matin, une roquette a touché le toit de la caserne des CRS d'Aspretto, à Ajaccio. Plus tard dans la journée, un surprenant acte de vandalisme a été découvert en Haute-Corse : une plaque, à la mémoire des deux gendarmes tués en 1975 lors de l'assaut contre les nationalistes occupant une exploitation viticole à Aléria, a été détruite à coups de masse. Le policier d'Ajaccio, comme la plupart de ses collègues, est convaincu que ce sont des amis du leader indépendantiste Charles Pieri, « ciblé » depuis la semaine dernière par une spectaculaire enquête financière, qui sont à l'origine de ces nouvelles provocations.
Un trou d'un mètre de diamètre Sur les coups de 3 h 30, samedi, une roquette a donc transpercé la toiture de la caserne d'Aspretto, située en bordure de la route nationale, à la sortie sud d'Ajaccio. Pas de blessé, mais des dégâts significatifs au toit, dans lequel le projectile a creusé un trou d'un mètre de diamètre. Les auteurs de l'attentat ont heureusement utilisé une charge inerte, la fusée étant dépourvue d'explosif. Comme s'ils voulaient prouver leur capacité à frapper un site sensible, sans toutefois aller jusqu'au bout d'une logique de mort. Ce type d'attentat à l'arme de guerre n'est pas une première : les soldats de l'ombre du FLNC n'hésitent jamais à exhiber leurs tubes lance-roquettes au cours des conférences de presse clandestines qu'ils organisent. Ils s'en sont servis à plusieurs reprises par le passé. La caserne d'Aspretto est une cible facile. L'enceinte comporte un ensemble de bâtiments carrelés de bleu, qui passent difficilement inaperçus. Depuis la petite colline qui surplombe « le village des Schtroumpfs », comme le surnomment les indépendantistes, les solutions de tir sont nombreuses. Le procureur de la République d'Ajaccio, Patrick Mathé, qui s'est rendu sur les lieux, a stigmatisé le comportement des auteurs de l'attentat. L'affaire a ensuite été confiée finalement aux magistrats antiterroristes parisiens. Aucune revendication n'était intervenue hier en fin d'après-midi, mais il ne fait pas de doute aux yeux des enquêteurs que cette affaire est à rapprocher des deux attentats qui ont visé la nuit précédente le domicile ajaccien du commissaire principal Christophe Gabillard et le véhicule du capitaine Catherine Bellon, de la section financière du SRPJ de la Corse. Comme les CRS, tous deux ont participé aux perquisitions menées mercredi et jeudi dans une quinzaine de sociétés appartenant à des proches de Charles Pieri. A la suite de cette double action, Fabrice B..., un homme présenté comme proche des nationalistes, mais également connu pour des faits de droit commun, a été placé en garde à vue vendredi soir au commissariat d'Ajaccio. Celle-ci se poursuit dans les locaux de la division nationale antiterroriste, à Paris, où le suspect a été transféré hier soir.
source : Le Parisien (26 octobre 2003)

vendredi 24 octobre 2003

Paris (75) : Le conducteur en fuite heurte un policier

L'homme de 39 ans arrêté non sans mal hier après-midi à Paris par les policiers de la police urbaine de proximité (PUP) ne souhaitait pas être contrôlé, et pour cause : dans la Peugeot 206 noire dans laquelle il circulait, les fonctionnaires ont découvert une paire de menottes, une cagoule ainsi qu'un pistolet automatique. Tout débute peu après 16 heures boulevard Voltaire (XI e ) quand des policiers vététistes tentent de le contrôler. Au lieu de s'arrêter, le conducteur de la 206 heurte un des gardiens de la paix, le renversant au passage, et prend précipitamment la fuite en direction de la place de la Nation. Alertée par radio, une brigade anticriminalité (BAC) de l'arrondissement tente alors de coincer le fuyard rue Bouvier (XI e ) mais, malgré la poursuite entamée gyrophare sur le toit et klaxon deux tons activé, un des policiers de la BAC n'a pas d'autre solution que de tirer dans les pneus de la Peugeot pour stopper sa progression.

Le seul occupant est aussitôt maîtrisé. Idir, 39 ans, s'avère être un malfaiteur chevronné au passé judiciaire chargé. Il est connu notamment pour vol à main armée et séquestrations. A ce stade de l'enquête, rien ne permet de penser avec certitude que l'homme appréhendé venait ou s'apprêtait à commettre un braquage. Il a été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat central du XI e arrondissement. Cette affaire inspire une réaction au syndicat Alliance Police nationale, majoritaire chez les gardiens de la paix en Ile-de-France. « Une fois encore, un individu n'a pas hésité à mettre en péril la vie de policiers pour éviter son interpellation, relève le bureau parisien d'Alliance. Après Vitry-sur-Seine, le 21 octobre dernier, c'est à Paris que les policiers sont confrontés à un individu armé et déterminé à en découdre avec la police. » Le syndicat Alliance en profite pour exiger « la reconnaissance de la dangerosité du métier de policier » et que « l'intégralité de la capitale soit reconnue zone difficile ».

source : Le Parisien (24 octobre 2003)

mercredi 1 octobre 2003

Les Mureaux (78) : Deux policiers blessés aux Musiciens

Hier matin, deux fonctionnaires de police du commissariat des Mureaux ont été blessés lors d'une intervention dans le quartier des Musiciens. Il est environ 7 heures. Une opération est menée dans un immeuble de la cité pour interpeller un auteur présumé de jet de pierres, âgé d'une vingtaine d'années. Lorsque les forces de l'ordre se présentent à la porte de l'appartement, l'individu recherché est absent, mais les policiers sont pris à partie par ses frères. Un violent échange se produit et deux policiers reçoivent des coups de pied sur les mains. Cette altercation fait suite à l'échauffourée ayant eu lieu durant la nuit de samedi à dimanche. Quatre CRS, insultés par un groupe de jeunes, avaient été blessés après avoir poursuivi au pas de course les fauteurs de troubles. Parmi eux figurait déjà le jeune recherché hier matin. Bien qu'arrêté par la brigade anticriminalité après l'échauffourée et remis en liberté dimanche matin avec une convocation en justice, quelques heures plus tard, il avait lancé des cailloux sur un véhicule de police.

source : Le Parisien (1er octobre 2003)

lundi 22 septembre 2003

Villeneuve Saint Georges (94) : Danseurs excités, policiers blessés

Il est un peu plus de 5 h 30, dimanche, quand une patrouille de police du commissariat de Villeneuve-Saint-Georges remarque à la sortie d'une boîte de nuit, installée sur la nationale 6, un petit groupe d'hommes particulièrement excités. Ils décident de les contrôler afin de vérifier s'ils sont en état de reprendre le volant comme ils en manifestent l'intention. Mais très vite, le contrôle dégénère : les policiers sont insultés avant que les hommes ne s'en prennent physiquement aux fonctionnaires. Les coups pleuvent mais les policiers parviennent à maîtriser l'un des agresseurs et le conduisent rapidement au commissariat tout proche. Au moment où ils s'apprêtent à repartir pour retrouver ses comparses, les fonctionnaires tombent nez à nez avec l'un d'entre eux, venu vociférer de nouvelles insultes devant le commissariat pour que soit relâché son copain. Il le rejoint en garde à vue. Dans la foulée, un troisième garçon sera interpellé et partira lui aussi, pour une nuit, en cellule de dégrisement. Au total, quatre policiers ont été blessés au cours de ces interpellations

source : Le Parisien (22 septembre 2003)

lundi 8 septembre 2003

Région Parisienne : Cinq policiers blessés dans une course-poursuite

A la suite d'une course-poursuite engagée hier midi contre le conducteur d'une Volkswagen Polo signalée volée, deux de leurs voitures ont été mises hors d'usage et cinq policiers ont été blessés. Le fugitif avait, dans un premier temps, été pris en chasse par la police parisienne. Les policiers du département ont pris le relais dès que la voiture s'est engagée sur l'autoroute A 15. A la hauteur d'Eragny, une première voiture des forces de l'ordre a percuté la barrière de sécurité ; les trois hommes à l'intérieur ont été légèrement blessés. Une autre voiture est rentrée dans un poteau métallique alors que le fuyard se dirigeait vers la rue du Repos. Deux motards l'ont alors prise en chasse. La Polo a pris un virage trop large et s'est arrêtée près du cimetière. Un premier motard s'est aussitôt approché pour l'interpeller mais, au même moment, le conducteur a fait une marche arrière, projetant le fonctionnaire à terre, avant de repartir vers la Seine-Saint-Denis. Cet homme de 28 ans, qui a déjà été condamné pour des faits de violences et des vols de véhicules, a été finalement arrêté à Saint-Denis, dans une impasse. Il a été placé en garde à vue.

source : Le Parisien (08 septembre 2003)

vendredi 5 septembre 2003

Evry (91) : Une policière agressée au commissariat

Une femme de 29 ans, lieutenant de police à l'hôtel de police d'Evry, a été agressée mardi soir dans les locaux du commissariat par un jeune de 16 ans qu'elle venait d'auditionner. Jetée au sol et frappée à coups de poing, elle n'a dû son salut qu'à l'intervention de quelques collègues qui prenaient leur service. La policière, qui s'est vu délivrer quatre jours d'incapacité totale de travail (ITT), a porté plainte contre son agresseur, mais aussi contre les parents du jeune homme pour non-assistance à personne en danger. Présents au moment des faits, ils ne seraient pas intervenus. Tout commence mardi peu avant 18 heures. L'adolescent, originaire de Soisy-sur-Seine, fait des courses à Evry avec sa mère. Une dispute éclate et le jeune homme, furieux, s'installe au volant de la voiture. Il démarre, puis heurte un véhicule et termine sa course dans un arbre. Conduit au commissariat, il est entendu par la policière. Il est 20 h 30 et les bureaux sont quasiment déserts. L'audition se déroule normalement. Mais au moment où la fonctionnaire s'apprête à remettre le jeune à ses parents, qui attendent dans une pièce voisine, une réflexion de la mère provoque un nouvel accès de colère du jeune homme. Il se lève pour partir. La femme policier s'interpose, mais l'adolescent ne veut rien savoir. A plusieurs reprises, il projette la jeune femme au sol, puis il la maintient par terre en lui assenant des coups au visage. Malgré les appels au secours, les parents, eux, n'auraient pas bougé. Alertés par les cris de leur collègue, des gardiens de la paix surgissent et parviennent enfin à le maîtriser. Placé en garde à vue, il a été présenté hier au parquet des mineurs d'Evry, avant d'être placé dans un foyer.

source : Le Parisien (05 septembre 2003)