Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




jeudi 8 septembre 2011

Concarneau (29) : Un policier blessé au cours d'une intervention

La nuit dernière, à Concarneau, un policier a été blessé par trois individus au volant d'un véhicule volé. D'après les premiers éléments, ils auraient tenté de forcer un barrage de police, mis en place pour les interpeller, et renversé le policier. Les jours de ce dernier ne seraient pas en danger.
Deux des trois auteurs des faits auraient été interpellés. Le troisième est toujours en fuite. L'enquête est en cours.
Le blessé a été conduit au centre hospitalier de Quimper. Pascal Mailhos, préfet du Finistère, en visite aujourd'hui à Concarneau, s'est rendu au commissariat ce matin, tout comme le maire de Concarneau André Fidelin, afin de rencontrer les policiers.

source : Le Telegramme (08 septembre 2011)

Les Mées (04) : Le corps du gendarme a été retrouvé

Le corps du plongeur de la brigade mixte côtière et fluviale de la gendarmerie de Martigues, qui avait disparu la semaine dernière dans le canal des Mees, a été retrouvé hier soir. Une patrouille de gendarmerie a fait la macabre découverte, à quelques centaines de mètres du site où le maréchal des logis Chef Khaled Bentabet avait effectué une plongée dans le cadre d’une recherche d’arme découverte par des agents d’EDF dans le canal. Ce plongeur aguerri, qui comptait à son actif des milliers de plongées, a vraisemblablement été aspiré dans une galerie sous marine.

Malgré plusieurs dizaines de plongées, la victime n’avait pu être retrouvée. Les gendarmes avaient même fait appel à des plongeurs spécialisés en spéléologie. En vain. Hier soir, ses collègues qui participent depuis le début aux recherches étaient sous le choc. Ils vont désormais tenter de comprendre les raisons de ce drame qui affecte une brigade très soudée. Une cérémonie militaire devrait se dérouler d’ici un jour ou deux. Khaled Bentabet était âgé de 44 ans. Il était père de famille et avait été affecté à Martigues il y a trois ans.

source : La Provence (07 septembre 2011)

Beauvais (60) : Policier tabassé à Saint-Jean

Autre affaire en cours, le 22 septembre, le tribunal correctionnel jugera les agresseurs présumés d’un policier du commissariat de Beauvais. Les deux jeunes gens d’une vingtaine d’années sont poursuivis pour avoir passé à tabac le major Thierry D., 48 ans, à l’issue d’un contrôle d’identité dans le quartier Saint-Jean.

En dépit de la gravité des faits, les deux hommes ont été remis en liberté à l’issue de leur garde à vue. Prise contre l’avis du parquet, la décision du juge des libertés et de la détention avait alors provoqué l’indignation des syndicats de police. A l’appel d’Unité SGP-Police, une cinquantaine de fonctionnaires ont même manifesté leur mécontentement, le 29 août, sur les marches du palais de justice.
Les faits remontent au 23 août. Ce jour-là, alors qu’il patrouille dans le quartier Saint-Jean, le major repère un scooter déclaré volé au pied de la tour Harmonie. Mais au moment où il s’approche du deux-roues, le policier est pris à partie par deux jeunes. Il essuie alors une avalanche de coups avant de s’écrouler. Ses agresseurs s’acharnent et lui assènent plusieurs coups de pied dans le ventre et au visage. Le policier s’en est finalement sorti avec trois dents cassées, un traumatisme crânien et une perte définitive de 35% de ses capacités auditives.

source : Le Parisien (08 septembre 2011)

mercredi 7 septembre 2011

Rouen (76) : Impressionnante course-poursuite - un Policier blessé

Une course-poursuite de près d’une heure a mis gendarmes et policiers à cran

A l’origine : une tentative de vol par effraction à Saint-Martin-du-Vivier, au nord-est de Rouen. Repéré, l’individu, au volant d’une R19 volée dans la Somme, a pris la fuite en trombes. Déterminé à ne pas se laisser attrapé, il a dévalé l’A28, a refusé de s’arrêter à un contrôle près du tunnel de la Grand’Mare, a percuté un véhicule de la Dirno avant de pénétrer dans Rouen et rouler à contre-sens pour rejoindre le boulevard industriel. Sur un parking, rue Newton, à Saint-Etienne, l’homme a essuyé un tir de flash-ball avant de foncer sur un policier, le blessant à la clavicule, puis a disparu. La voiture a été retrouvée, pas l’homme. Une enquête est en cours.

source : Tendance Ouest Rouen (07 septembre 2011)

Agde (34) : Sous l’empire de l’alcool, il frappe un policier au visage

Dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 août, à 4 h 30 du matin, un Agathois de 32 ans qui circulait dans son véhicule à vive allure a failli percuter la voiture sérigraphiée de la police nationale, au niveau du rond-point des Joutes, sur la route de Sète, à Agde.

Les agents lui ont immédiatement intimé l’ordre de s’arrêter et le chauffard s’est exécuté. Mais, lors du contrôle, il présentait visiblement tous les signes caractéristiques de l’ivresse publique et manifeste.

Refusant d’être soumis à l’éthylotest, il est alors sorti de ses gonds, outrageant copieusement les forces de l’ordre qui ont immédiatement appelé des renforts.

Arrivés sur place, les policiers de la brigade anti-criminalité (Bac) l’ont menotté non sans mal avant de le conduire au commissariat central. Là, sa mère, avisée de son arrestation, l’attendait et a tenté de le calmer. En vain. À peine sorti de la voiture de police, l’individu a une nouvelle fois vu rouge, frappant à coup de pied le véhicule administratif, avant de sauter sur un policier de la Bac (brigade anticriminalité) à qui il a asséné plusieurs coups de poing au visage et des coups de pied au niveau de la rotule.

Placé manu militari en garde à vue, il a été déféré puis écroué en attente de sa comparution immédiate.

Quant au policier, il a eu six jours d’interruption totale de travail et cinq jours d’arrêt de travail.

source : Le Midi Libre (07 septembre 2011)

lundi 5 septembre 2011

Cognac (16) : Un Policier blessé

Il a 29 ans et avait déjà joué des poings le 15 août, en croisant un «ami» qui lui doit de l’argent. Vendredi soir, cet homme déambulait place François-1er, à Cognac, alors que Coup de chauffe battait son plein. Il a, à nouveau, croisé celui qui ne l’a pas remboursé. Et comme il avait beaucoup bu, il s’est échauffé: il s’est jeté sur l’homme, l’a roué de coups.

Les policiers, particulièrement mobilisés lors de la fête, étaient dans les environs. Ils ont empoigné l’agresseur, qui s’est débattu. Ils n’ont pas été trop de trois pour parvenir à le maîtriser. Un policier a été blessé au doigt dans la bagarre: une interruption de travail de quinze jours et une opération programmée aujourd’hui, à l’hôpital de Girac. Le Cognaçais très énervé a fini la nuit en cellule de dégrisement et placé quelques heures en garde à vue.

Libéré samedi, il devra s’expliquer le 4 novembre devant le tribunal correctionnel.

source : Charente Libre (05 septembre 2011)

samedi 3 septembre 2011

Grand Santi (973) : Un gendarme blessé par balle sur un site d'orpaillage

Hier, un banal contrôle d'un site d'orpaillage illégal a tourné au drame en Guyane. Le bilan est lourd : un homme tué et un gendarme blessé lors de l'échange de coups de feu entre un orpailleur et les forces de l'ordre.

Le drame s'est déroulé vers 10 heures hier (15 heures à Paris) lors d'une "opération de lutte contre l'orpaillage illégal" menée par les forces armées et la gendarmerie sur Grand Santi. Une commune isolée de l'ouest guyanais entre fleuve et forêt à proximité du Suriname. Un écosystème victime de l'orpaillage illégal, un véritable fléau.

Un tireur isolé...


Le groupe de cinq gendarmes progressait vers une zone de vie, découverte à proximité du site d'exploitation d'or illégal préalablement investi "sans incident", les gendarmes ont fait "l'objet de tirs par arme à feu d'un individu posté dans la végétation", selon le préfet et le procureur de Guyane. Leur riposte aurait dans un premier temps fait "fuir" le tireur.

Un gendarme du groupe parti en quad chercher du renfort aurait alors été "à nouveau pris à parti" et "blessé" par le même tireur. Il aurait riposté "en état de légitime défense", touchant mortellement le tireur. Le gendarme présente une "plaie au torse causée par une balle de calibre 38 sous le gilet pare-balles." Il a été évacué en hélicoptère mais "ses jours ne seraient pas en danger" selon une source gendarmerie.

source : Le Telegramme (03 septembre 2011)

Grand Santi (973) : Un gendarme blessé par balle sur un site d'orpaillage

Hier, un banal contrôle d'un site d'orpaillage illégal a tourné au drame en Guyane. Le bilan est lourd : un homme tué et un gendarme blessé lors de l'échange de coups de feu entre un orpailleur et les forces de l'ordre. Le drame s'est déroulé vers 10 heures hier (15 heures à Paris) lors d'une "opération de lutte contre l'orpaillage illégal" menée par les forces armées et la gendarmerie sur Grand Santi. Une commune isolée de l'ouest guyanais entre fleuve et forêt à proximité du Suriname. Un écosystème victime de l'orpaillage illégal, un véritable fléau. Un tireur isolé... Le groupe de cinq gendarmes progressait vers une zone de vie, découverte à proximité du site d'exploitation d'or illégal préalablement investi "sans incident", les gendarmes ont fait "l'objet de tirs par arme à feu d'un individu posté dans la végétation", selon le préfet et le procureur de Guyane. Leur riposte aurait dans un premier temps fait "fuir" le tireur. Un gendarme du groupe parti en quad chercher du renfort aurait alors été "à nouveau pris à parti" et "blessé" par le même tireur. Il aurait riposté "en état de légitime défense", touchant mortellement le tireur. Le gendarme présente une "plaie au torse causée par une balle de calibre 38 sous le gilet pare-balles." Il a été évacué en hélicoptère mais "ses jours ne seraient pas en danger" selon une source gendarmerie.
source : Le Telegramme (03 septembre 2011)

vendredi 2 septembre 2011

Chambéry (73) : Des pierres sur des policiers

Mercredi, vers 23 h 30, une patrouille passe dans la rue du Mâconnais, sur les Hauts-de-Chambéry. C’est à ce moment-là qu’un garçon de quinze ans vient « les narguer et les couvrir d’insultes », assurent les policiers. Ces derniers interpellent le mineur. Il est 23 h 35.

Les policiers disent alors avoir vu arriver des individus portant des cailloux. Un caillassage commence.

L’un des fonctionnaires reçoit un caillou. Il est blessé à la main. La patrouille repart ensuite au commissariat pour placer le jeune homme en garde à vue.
Un incident étrangement similaire la veille

La veille, quasiment à la même heure et au même endroit, un incident étrangement similaire avait eu lieu. À 23 h, mardi, rue du Pré de l’Âne, deux adolescents de quinze et seize ans avaient été interpellés après avoir lancé des cailloux sur une voiture de police. Ils ont confirmé aux policiers qu’ils voulaient ainsi dénoncer l’arrestation de trois de leurs copains qui avaient volé des bouteilles de whisky dans un magasin du centre-ville.

source : Le Dauphiné Libéré (02 septembre 2011)

Montpellier (34) : Arrêté pour vol au Millénaire, il frappe les policiers au tribunal

Dans notre édition d’hier, nous relations l’arrestation, par un équipage de la brigade anticriminalité (Bac), d’un garçon de 21 ans, alors qu’il sortait de la rue des Marels, au Millénaire. Le jeune homme avait été pris en possession d’un sac dans lequel se trouvait une livebox volée, plus tôt dans la journée, rue Flaugergues.

Hier, et à l’issue de sa garde à vue, il a été déféré au parquet, puis jugé et condamné à douze mois de prison, assortis d’un sursis. Las, la sanction ne lui a visiblement pas plu. Car sitôt son procès achevé, il s’est mis à frapper des policiers à coups de pieds et de poings, en blessant un assez sérieusement à un bras.

Résultat : à peine le cambrioleur avait-il franchi la porte du palais de justice qu’il a, à nouveau, été interpellé avant d’être placé en garde à vue. Il a ensuite regagné le TGI pour être présenté au procureur de la République.

source : Le Midi Libre (02 septembre 2011)