Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




vendredi 8 juillet 2011

Alès (30) : Il s'en prend violemment à des policiers - 12 mois ferme

Ce père de famille était venu, mardi, demander des comptes aux fonctionnaires du commissariat d’Alès au sujet de sa fille fugueuse. Mais son état alcoolisé lui a fait perdre les pédales et cet habitant de Saint-Martin-de-Valgalgues en est venu aux poings avec les policiers.

Une attitude violente qui a valu à cet individu connu pour d’autres faits délictueux, de faire l’objet d’une comparution immédiate devant la justice.

À l’issue de l’audience, hier à la mi-journée, il a été condamné à douze mois de prison ferme et à six mois avec sursis accompagnés d’une mise à l’épreuve. Le prévenu a aussitôt été placé sous mandat de dépôt.

source : Le Midi Libre (08 juillet 2011)

jeudi 7 juillet 2011

Le Havre (76) : les policiers font usage de leur arme à plusieurs reprises

Légitime défense. Deux policiers havrais ont été contraints de faire usage de leur arme de service, dans la soirée de mercredi à jeudi, pour arrêter un automobiliste qui a tenté de leur foncer dessus. Plusieurs coups de feu ont été tirés.

Vitesse. Course poursuite. Coups de feu. Un homme âgé de 23 ans, domicilié à Caucriauville au Havre (Seine-Maritime) vient d'être interpellé par la police dans la soirée du mercredi 6 juillet. Cet homme est soupçonné depuis 21h d'avoir tenté de tuer les deux gardiens de la paix qui voulaient le contrôler.

Alors qu'ils patrouillaient dans le quartier de Caucriauville, deux policiers de la Compagnie départementale d intervention (CDI) ont croisé la route d'une Peugeot 206 au volant de laquelle était ce jeune homme. La voiture filait à vive allure et elle a été vue roulant à contresens : les gardiens de la paix ont donc mis en marche leurs avertisseurs sonores et lumineux pour signifier à l'automobiliste leur présence et le sommer de s'arrêter. Le conducteur a accéléré de plus belle à la vue de la voiture sérigraphiée : s'est alors engagée une course-poursuite mais qui n'a duré que quelques secondes.

Tentative de meurtre

La Peugeot 206 s'était en effet retrouvée dans une rue en travaux, donc bloquée à l'avant. Le véhicule de police est lui aussi entré dans çette rue, coinçant définitivement la 206 mais à distance. Tentative d'homicide Les deux policiers ont alors mis pied à terre et ont commencé à se diriger vers le conducteur : celui-ci a fait marche-arrière. Munis de leur arme de service, le sig sauer, les deux gardiens de la paix se sont mis à tirer sur la voiture folle, "pour se défendre", explique une source proche de l'affaire. Le pare-brise arrière de la Peugeot a volé en éclats. L'un des policiers, coincé entre ce véhicule et un mur, a pris appui dessus et s'est légèrement blessé à la main gauche.

Le chauffard a fini par se rendre. Il est actuellement interrogé sur les raisons de son refus d'obtempérer. A priori, il est bien titulaire du permis de conduire. Connu de la police pour des faits de violences et de rébellion, notamment, ce jeune homme pourrait être poursuivi devant la cour d'assises de la Seine-Maritime. Une tentative d'homicide est, selon le code pénal, passible de trente ans de réclusion criminelle. Cette tentative de meurtre est, là, aggravée par la circonstance que l'acte a été commis contre des agents de la sécurité publique.

source : Paris Normandie (07 juillet 2011)

Cuire-le-Bas (69) : deux interpellations pour violence sur les forces de l'ordre

Dans la nuit de samedi à dimanche, des policiers ont été violemment pris à partie par des jeunes gens de Cuire-le-Bas, dans le secteur de la rue du capitaine Ferber.

Lundi soir, la direction de la Sécurité publique lance alors une opération de sécurisation qui déclenche de nouveaux affrontements et deux interpellations : un habitant du quartier, âgé de 25 ans, et un jeune homme âgé de 26 ans qui demeure à Bron. Plusieurs policiers ont reçu des coups et ont été légèrement blessés dans l'affrontement.

source : Le Progrès de Lyon (05 juillet 2011)

"Victimes du Devoir" : un livre hommage aux Policiers


Le sujet :

Depuis 1804 (date officielle du premier policier tué en service) à nos jours, plus d'un millier de policiers français ont trouvé la mort dans l'exercice de leurs fonctions. Attentats, incendies, accidents de circulation ou décès en opération, les causes sont multiples. Le lecteur découvrira avec étonnement les situations inhabituelles auxquelles sont parfois confrontés les policiers de terrain et la mince frontière qui les séparent de la mort, de leur mort. De l'adjoint de sécurité au commissaire en passant par les « auxiliaires de police », ce sont plus de trois cents récits concernant des hommes et des femmes que rien ne prédisposaient à entrer dans l'histoire,qui voulaient simplement accomplir leur devoir.

Il aura fallu beaucoup de persévérance et de ténacité à l'auteur pour mener à bien ses recherches. Le sujet est délicat à traiter et les informations disponibles sont rares. Mais après plusieurs années d'un travail acharné, il nous livre enfin le résultat de son étude sur les circonstances dans lesquelles les policiers ont payés de leur vie la protection des personnes et des biens. Loin d'être un catalogue morbide ou un mode d'emploi pour criminels en lutte contre la société et ses représentants, c'est surtout une réflexion sur les mesures à envisager pour mieux appréhender les risques professionnels, sur l'importance des formations initiales et continues pour travailler davantage en sécurité et sur le rôle primordiale de la hiérarchie dans le processus de deuil pour ceux qui restent.

Voici un livre en hommage à tous les policiers disparus. Un livre mémoire pour toutes celles et tous ceux qui ont perdu un être cher, un mari, une femme, un fils, une fille ou un collègue, mort en service, victime du devoir.

Un petit coup de pouce à un livre écrit par un Policier

mercredi 6 juillet 2011

Champigny sur Marne (94) : cinq cocktails Molotov lancés sur le commissariat

Deux nuits de suite, le commissariat de Champigny a vécu quelques échauffourées. Pétards et feux d’artifice samedi soir, cocktails Molotov dans la nuit de dimanche à lundi, une agitation qui n’a occasionné que très peu de dégâts et n’a pas fait de blessé, mais pour laquelle neuf jeunes gens ont été interpellés, samedi soir.

L’origine n’a pas encore été précisément déterminée, mais la police écartait un quelconque lien avec la création de la nouvelle BST (brigade spécialisée de terrain).

Samedi soir, en milieu de soirée, vers 22h30, une vingtaine de jeunes gens convergent vers le commissariat de police, situé place Rodin à Champigny. « Des pétards et des feux d’artifice ont été lancés en direction du commissariat », constatait le lendemain, le préfet du Val-de-Marne, Pierre Dartout, venu sur place. Après une course-poursuite, neuf jeunes étaient interpellés et confiés à la sûreté territoriale et placés en garde à vue. Et dans la nuit de dimanche à lundi, vers 1h30, un nouveau « coup de chaud » s’est produit. « Cinq ou six jeunes ont jeté des cocktails Molotov en direction du commissariat, confie une source proche de l’enquête. Par chance, certains se sont éteints, d’autres l’ont été par l’intervention des policiers présents. Seule une voiture administrative a été légèrement endommagée. » Après ces dernières exactions, aucune interpellation n’a été réalisée.

« Un mauvais jeu de gamins »

Pour la municipalité, « dans le quartier, il se disait que c’était davantage un mauvais jeu de gamins qu’une quelconque protestation à l’égard de la nouvelle unité de police ». « Ces faits sont répréhensibles, mais ils ont été largement déformés et surmédiatisés pendant tout le week-end, déplorait le maire communiste, Dominique Adenot, hier après-midi. Ce qui a été dit n’a rien à voir avec la réalité. Il faut que cela cesse, la jeunesse, les habitants du Bois-l’Abbé et la ville n’auraient rien à gagner d’un enchaînement de provocations et de violences. Nous appelons les jeunes au calme, nous demandons aux parents de rester vigilants et aux médias de se garder de toute surenchère. L’été commence, il y a mieux à faire pour la vie et le bien-être de tous. »

« Prendre des policiers et un commissariat pour cible n’a rien d’anodin, estimait Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministre de l’Intérieur, si davantage de présence policière gêne les délinquants dans leur trafic, c’est le signe de l’efficacité de la politique contre la délinquance. » Du côté des syndicats, Alliance-Police nationale réfutait, hier, à l’issue de l’enquête, tout lien avec la nouvelle BST. L’Unsa-Police, de son côté, continuait à dénoncer « l’aisance de certains jeunes à s’attaquer à un commissariat avec pour simple prétexte leur opposition à la création d’une patrouille anti-trafics ».

Sur les neuf jeunes gens interpellés samedi soir, quatre mineurs ont été libérés dès dimanche avec une convocation devant le juge des enfants, à laquelle ils ne se sont pas rendus hier. Sur les cinq restant en garde à vue, quatre ont été libérés hier après-midi; leur dossier a été classé sans suite. Un majeur a été déféré au parquet pour dégradations.

source : Le Parisien (05 juillet 2011)

mardi 5 juillet 2011

Chanteloup-les-Vignes (78) : Un an de prison ferme pour celui qui s’en prenait aux policiers

Un jeune de 18 ans dort depuis hier en prison. Il a été condamné par le tribunal de grande instance de Versailles à un an de prison ferme pour « violences sur personnes détentrices de l’autorité publique, outrages et menaces de mort réitérée ». Mercredi dernier, les policiers se rendent au 11, place du pas à Chanteloup-les-Vignes.
Ils viennent interpeller un jeune qui quelques heures plus tôt, avec un autre adolescent du quartier, s’en est pris aux deux fonctionnaires du bureau de police. Son frère leur barre le passage avant de proférer des insultes, puis des menaces de mort. Il bouscule les fonctionnaires.

Ces derniers rétorquent en le saisissant par le bras. Le jeune homme se débat, donne des coups. Les policiers ne parviennent pas à le maîtriser. Il faudra l’intervention des hommes de la brigade anticriminalité (BAC) et l’usage d’un Taser pour le neutraliser. Il sera tout aussi agressif au commissariat de Conflans. Son frère lui, a écopé d’une peine de huit mois de prison dont quatre avec sursis, tout comme son comparse. Tous les deux avaient agressé deux policiers au bureau de police, installé au cœur de la cité de la Noé.

source : Le Parisien (02 juillet 2011)

Noisiel (77) : Des policiers frappés par un mineur

Deux policiers ont été blessés par un mineur samedi à Noisiel après un contrôle. Le jeune conduisait sans casque vers 15h15 cours de l’Arche-Guédon alors que les policiers l’avaient déjà rappelé à l’ordre la veille. Ils l’ont donc arrêté et l’ont fait monter dans leur fourgon.
C’est là qu’il s’est mis à proférer des insultes et à porter des coups au policier placé à l’arrière, forçant celui qui conduisait à s’arrêter. En ouvrant la porte du fourgon, il a également reçu des coups à la main. Le premier policier souffre d’une luxation du genou et s’est vu délivrer un arrêt de travail de huit jours.

source : Le Parisien (04 juillet 2011)

Creil (60) : Le policier a eu la vie sauve car le briquet n’a pas fonctionné

Après l’agression au bidon d’essence à l’hôpital de Creil mercredi dernier, l’ouverture d’une information judiciaire par le parquet de Senlis apparaît plus que jamais nécessaire, tant la confusion règne dans cette affaire. Mercredi à 16h30, dans le bâtiment de la direction, un homme originaire de Nogent-sur-Oise âgé de 42 ans est maîtrisé par la police et le personnel.
Il est en possession d’un bidon d’essence et d’un briquet. Cinq membres de sa famille sont présents, dont son épouse. Vendredi, après quarante-huit heures de garde à vue, le Nogentais est incarcéré à Liancourt pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique, tout comme son frère, pour diverses violences. Sa fille de 18 ans et sa sœur ont été placées sous contrôle judiciaire. Mais que s’est-il vraiment passé? Tous s’accordent pour qualifier les événements d’ « extrêmement violents ». Mais les similitudes s’arrêtent là.

Deux versions radicalement différentes

Deux versions s’opposent radicalement. Celle de la famille du Nogentais incarcéré (notre édition d’hier) et celle des policiers et du personnel hospitalier. Ses proches affirment qu’il a tenté de s’immoler à la suite d’une douloureuse affaire personnelle. S’ils l’accompagnaient ce jour-là, c’est qu’ils voulaient l’empêcher de le faire. « Nous avons appelé le personnel à l’aide », explique sa femme.
Les policiers et les employés font une tout autre lecture des événements. « Nous sommes passés près du drame, indique un policier. Notre collègue a été aspergé volontairement avec 1 litre d’essence alors qu’il essayait de menotter une jeune femme qui se rebellait. Il a eu la vie sauve car le briquet n’a pas fonctionné. » Il précise : « Ses vêtements étaient tellement imbibés qu’il a dû enlever sa chemise. Il a également reçu de l’essence dans les yeux. » Hier, il n’avait pas repris le travail. Le médecin lui a délivré dix jours d’arrêt.
Une femme policier a aussi été blessée dans la bagarre, au premier étage du bâtiment de direction. « Des coups lui ont été portés. Elle a été déséquilibrée et elle est tombée sur la tête. » Elle en est quitte pour six jours d’ITT.
La version de la direction de l’hôpital conforte celle des forces de l’ordre. « L’altercation a eu lieu au premier étage, puis elle s’est déplacée vers l’extérieur quand la police a tenté d’évacuer le bâtiment », explique la direction de l’hôpital. « Au départ, deux policiers sont appelés pour un sérieux différend. Ils découvrent alors une demi-douzaine d’agents hospitaliers aux prises avec quatre personnes, dont un homme avec un bidon d’essence et un briquet. » Les choses s’enveniment. Pour ramener le calme, une dizaine de policiers seront envoyés en renfort.
L’hôpital a déposé plainte. « L’ensemble du personnel a été pris à partie et agressé verbalement et physiquement. La violence de cette agression a profondément choqué les agents. Une cellule psychologique a même été mise en place.»

source : Le Parisien (05 juillet 2011)

Savigny-le-Temple (77) : Il renverse un policier avec une voiture volée

Vers 20h45, les policiers repèrent une Mercedes 4 x 4 ML volée roulant rue de la Chesnaie. Ils ordonnent au conducteur d’en descendre, mais le jeune homme de 24 ans prend la fuite : il recule brusquement en braquant et renverse l’un des policiers, qui se retrouve sur le capot.
Le fonctionnaire s’en sortira indemne. Le conducteur finira sa course un peu plus loin, encastré dans des plots en béton. Déjà bien connu de la justice, cet habitant de Savigny était justement recherché par la police pour effectuer la peine de prison à laquelle il avait été condamné auparavant. Hier, il devait être placé en détention en attendant son jugement aujourd’hui.

source : Le Parisien (04 juillet 2011)

Vaulx-en-Velin (69) : Un policier blessé par un cocktail molotov

Lundi soir, peu après 22 heures, un équipage de police qui patrouillait dans le quartier des Frères Bertrand, à Vaulx-en-Velin, a été pris à partie.

Un individu, qui n'a pas pu être indentifié, a lancé dans leur direction une bouteille composée d'un mélange explosif en direction des fonctionnaires. L'un d'eux a été blessé. Mais l'incapacité totale de travail n'avait pas encore été évaluée. Une enquête est en cours.

source : 20minutes.fr (05 juillet 2011)