Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




jeudi 20 mars 2008

Gignac la Nerthe (13) : Deux policiers blessés lors d'une course-poursuite

Dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 2h, une patrouille qui procédait à un contrôle, a vu arriver un véhicule à vive allure sur la RD368. Malgré les injonctions des policiers, le chauffeur a accéléré et pris la fuite.

Un dispositif d'interception a été mis en place au carrefour de la Germaine. C'est là que le chauffard a violemment percuté une voiture de police. Un peu plus loin, au rond-point des Pielettes, le chauffard a évité le barrage et a foncé sur les policiers qui ont été obligés de faire feu à neuf reprises.

Le chauffard a percuté plusieurs fois la voiture de police qui l'avait pris en chasse sur l'autoroute. Deux fonctionnaires ont été blessés, l'un à la main, l'autre aux cervicales. La voiture du chauffard a eu deux pneus crevés et a fini sa course sur l'autoroute.

Les policiers ont arrêté le chauffeur, un homme d'une trentaine d'années, sous l'emprise de l'alcool et conduisant sans permis. Il souffrirait de problèmes psychologiques.

source : La Provence (14 mars 2008)

Gruchet-le-Valasse (76) : Le policier s'accroche au toit de l'auto

La scène ressemble à un scénario de film mais elle se déroule bien lundi à Gruchet-le-Valasse, près de Bolbec vers 13 h 40. Un policier de la Bac (brigade anti-criminalité) est percuté par un conducteur qui effectue une marche arrière pour s'enfuir. Le fonctionnaire s'accroche. Le chauffard accélère, donne des coups de volant puis freine pour le faire tomber. Il finit par y parvenir, avant d'être interpellé.
Abdel-Majid Mehdaoui, 29 ans, assure regretter son comportement, hier après-midi, alors qu'il est jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel du Havre : « Je m'excuse auprès de ce policier, car c'est quelqu'un de bien, qui discute avec les jeunes. Mais j'ai eu quinze secondes de panique. Je m'excuse aussi auprès du commissariat de Bolbec que j'ai insulté. »
Avec son casier judiciaire vierge, le prévenu n'a pas la haine de la police : « D'ailleurs j'étais agent de sécurité et j'aurais aimé devenir gardien de la paix », soutient le jeune homme.
Se présentant comme un adepte de la prévention, il s'énerve pourtant lundi midi, quand il intervient chez sa sœur et son beau-frère, à la demande de sa mère. Il brise même la lunette arrière du véhicule de son beau-frère. « Quand j'ai vu la police arriver, j'ai pris peur. J'ai voulu partir. » Malheureusement, après avoir éjecté le policier de sa Mercedes, il force encore le passage et percute une voiture du commissariat arrivée en renfort. Le tribunal le condamne à un an de prison, dont huit mois ferme et mandat de dépôt. La salle est évacuée à l'énoncé du jugement, à cause de la colère exprimée par ses proches

source : Paris Normandie (20 mars 2008)

dimanche 9 mars 2008

Vélizy-Villacoublay (78) : 3 jeunes en garde à vue

Trois jeunes hommes sont en garde à vue au commissariat de Versailles après des échauffourées samedi entre des jeunes et des policiers au centre commercial Vélizy 2 de Vélizy-Villacoublay (Yvelines).

Les trois jeunes gens ont été interpellés à l'issue des échauffourées puis placés en garde à vue pour "outrages, rébellion et violence sur personne dépositaire de l'autorité publique".

Les jeunes, âgés d'une vingtaine d'années et originaires de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), ont échangé des coups de pieds et des coups de poings avec des policiers. Trois gardiens de la paix souffrent de blessures légères aux visages, aux mains et aux cuisses.

source : AFP (09 mars 2008)

samedi 8 mars 2008

Bethoncourt (25) : Des policiers pris pour cible

Mercredi soir, un mineur qui conduisait une voiture avait refusé de s'arrêter.

Il est environ 19 h, ce mercredi. Alors qu'il circule route de Grand-Charmont, à Montbéliard, un équipage de la Brigade anticriminalité (BAC) aperçoit un automobiliste au comportement dangereux.
Le conducteur, à bord d'une 205 avec quatre passagers, roule rapidement en vitesse de Grand-Charmont. Il double un véhicule et manque, au passage, de percuter la voiture de police qui circule en sens inverse. Les fonctionnaires décident de suivre discrètement le chauffard. Celui-ci fonce vers Bethoncourt, fait des zigzags, puis prend la direction du quartier de Champvallon dans la commune. Les policiers ne relèvent pas moins d'une quinzaine d'infractions routières.

Jets de pierre

Voyant qu'il est poursuivi, l'automobiliste et ses passagers tentent d'échapper aux forces de l'ordre. Il donne un coup de volant, heurte un trottoir rue Branly, abandonne le véhicule et tous prennent la fuite à pied. Le conducteur et l'un des passagers réussissent à semer les policiers. Ceux-ci se lancent aux trousses des trois autres passagers et les interpellent une centaine de mètres plus loin. Mais, à leur retour au véhicule, ils se retrouvent encerclés par une vingtaine de jeunes habitants menaçants, d'après leurs témoignages, qui ont relevé leur capuche sur la tête. Des pierres sont lancées sur les agents de la BAC. Un coup de flash ball est tiré en l'air par l'un des fonctionnaires.
Les vingt personnes finissent par s'en aller, toujours selon les déclarations des fonctionnaires. Les trois passagers de la voiture, des mineurs de 16 ans, sont emmenés au commissariat. Quelques heures plus tard, le conducteur se présente spontanément au commissariat de police. Il avoue être le conducteur de la voiture. C'est un Bethoncourtois de 16 ans. Entendu, il a affirmé que la voiture appartenait à son père. « Il a reconnu avoir eu une conduite dangereuse. Il a mis sa vie en danger, celle de ses passagers et celle des autres automobilistes », soulignait hier un officier. Le Bethoncourtois a été remis en liberté tout comme ses amis. L'enquête se poursuit.

source : Est Républicain (08 mars 2008)

Colmar (68) : Des policiers caillassés

Un homme de 21 ans a été condamné, hier en comparution immédiate, par le tribunal correctionnel de Colmar pour avoir participé au caillassage d'un équipage de police mercredi après-midi.

Quand les policiers ont croisé la Renault Clio, le conducteur leur a tiré la langue. Les fonctionnaires ont alors fait demi-tour afin de contrôler l'auteur de l'outrage. Ce dernier s'est garé sur un parking de la rue de Zurich, dans le quartier Europe. Il a présenté sa carte d'identité et la situation a dégénéré.
En quelques secondes, une quinzaine de jeunes ont convergé vers le véhicule de police. Un individu a bousculé un fonctionnaire et s'en est pris à la vitre passager de la voiture. « Une pluie de cailloux s'est abattue sur les quatre policiers », précise Me Olivier Salichon pour les parties civiles.
Craignant pour leur sécurité, les fonctionnaires ont tenté de fuir l'embuscade. Une pierre a atteint un adjoint de sécurité à la tête, ce qui lui vaudra six points de suture et trois jours d'ITT. « Je reste persuadé que c'était un guet-apens. Le conducteur voulait nous emmener là », estime le policier blessé.
« Ce comportement-là, c'est de la haine anti-policier, anti-citoyenneté, c'est de la haine pure », lance le vice-procureur Laurent Guy. Le magistrat requiert un an de prison ferme à l'encontre du prévenu qui nie en bloc.
Me Thierry Gross ne souhaite pas « donner à cette affaire valeur d'exemple », dans le contexte troublé qui règne dans le quartier depuis l'accident mortel du week-end dernier. « Ce n'est pas un caïd », poursuit l'avocat.
Fouad Kadaoui a écopé de huit mois d'emprisonnement dont quatre ferme. Les juges ont délivré un mandat de dépôt. Le prévenu devra également indemniser les quatre policiers.

source : Dernières Nouvelles d'Alsace (08 mars 2008)

Odomez (62) : Un policier frappé

Samedi soir, cité Kuhlman à Odomez, lors d’une intervention pour mettre fin à une rixe entre deux groupes de jeunes, un policier a essuyé un coup violent. Un jeune homme a été interpellé et l’affaire a été présentée hier après-midi au tribunal de Valenciennes, dans le cadre des comparutions immédiates. Elle n’a toutefois pas été jugée, les magistrats ayant demandé un complément d’enquête.

Vers 22 h 15, samedi, les services de police sont intervenus cité Kuhlman à Odomez où des jeunes consommaient de l’alcool sur la voie publique en chahutant. Les représentants des forces de l’ordre ont dispersé le groupe, mais quelques instants plus tard, une nouvelle échauffourée éclatait, mettant aux prises plusieurs jeunes. L’un d’eux fut ceinturé et c’est alors qu’un policier reçut un coup de poing. Le jeune homme âgé de 21 ans, qui portait par ailleurs sur lui un pistolet à impulsion automatique au moment des faits, a été interpellé et présenté au procureur de la République. Il comparaissait hier après-midi devant le tribunal de Valenciennes dans le cadre des comparutions immédiates. Chef d’accusation : violences volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de moins de huit jours.

Le présumé auteur du coup a affirmé dans un premier temps ne pas avoir frappé mais, à la barre, ses souvenirs sont restés confus, l’homme reconnaissant être fortement alcoolisé au moment des faits pour lesquels il comparaissait (1,78 g d’alcool par litre de sang après examen de la Police).

Au regard des éléments du dossier, le président du tribunal a proposé que l’affaire ne soit pas jugée hier. Il a exprimé le souhait d’auditions de témoins et d’une confrontation, afin d’éclaircir certains points.

Le substitut du procureur aurait souhaité que le tribunal s’exprime dès hier. « Si le Parquet a renvoyé l’affaire devant le tribunal, c’est qu’elle était prête », a-t-il expliqué. L’avocate de la partie civile a abondé dans le même sens, la défense notant en revanche l’insuffisance de preuves dans le dossier.
Après en avoir délibéré, le tribunal a confirmé la demande de complément d’information et l’affaire a été renvoyée au 9 juin.

La demande de placement en détention provisoire formulée par le parquet afin d’éviter la concertation entre témoins, a été rejetée. L’auteur présumé des violences, disposant d’un logement et salarié, est sorti libre du tribunal.

source : La Voix du Nord (04 mars 2008)

Lannion (22) : 2 mois de prison pour avoir mordu un policier

Le tribunal correctionnel de Guingamp vient de condamner un Lannionnais de 23 ans à une peine de deux mois de prison ferme. Dans la nuit de la dernière Saint-Sylvestre, il avait été interpellé en état d'ivresse. Lors de son interpellation, il s'était rebellé au point de mordre un policier à la main et de briser une vitre de la voiture de police d'un coup de tête.

source : Ouest France (03 mars 2008)

Chalon sur Saône (71) : Ivre, un Tournusien frappe deux policiers

Un Tournusien âgé de 54 ans a été présenté hier après-midi au parquet de Chalon où on lui a signifié une date de jugement pour « outrages, rébellion, violences volontaires à l'encontre de personnes dépositaires de l'autorité publique et conduite sous l'empire d'un état alcoolique ». Il a été remis en liberté dans la foulée.

Les faits remontent à la nuit de samedi à dimanche. Une patrouille de police a procédé au contrôle d'un conducteur de 4X4 vers 2 heures du matin sur la route de Lyon à Chalon-sur-Saône. Il s'est avéré que le conducteur, un routier Tournusien, conduisait sous l'empire d'un état alcoolique. Mais le grand gaillard n'a pas apprécié d'être pris en flagrant délit. Il aurait copieusement injurié les fonctionnaires de police et frappé deux d'entre eux. Les blessures ont été légères et elles n'ont pas entraîné d'interruption temporaire de travail (ITT).

Quoi qu'il en soit, ayant du mal à maîtriser le forcené, la patrouille a dû faire appel à un autre équipage pour l'interpeller et le ramener au commissariat de police.
Placé en garde à vue prolongée, l'homme a reconnu son état d'ivresse. Il aurait fait dans la soirée la tournée des bars avant de rentrer au volant de son 4X4 en direction de Tournus.

Par contre, il nie avoir outragé et commis des violences volontaires à l'encontre des policiers.

source : Le Journal de Saône et Loire (04 mars 2008)

samedi 1 mars 2008

Auchel (62) : Menaces, outrage, rébellion

Les policiers sont intervenus au domicile d’Auchellois importunés par un homme ivre, mercredi vers 13 h. En fait le fils et beau-fils des plaignants.
à l’arrivée des policiers, ce trentenaire se jette sur son beau-père, le menace de même que sa mère. Et il se rebelle durant son interpellation. ramené au commissariat, il ne se calme pas. Menotté, il se rue encore sur son beau-père et le menace de mort. Un policier qui s’interposait a reçu un coup de pied dans la nuque, nécessitant sa prise en charge par les pompiers (il a 4 jours d’ITT). Et une fois dans la cellule de garde à vue, il a appelé une fonctionnaire féminine, lui a montré son sexe avant d’uriner contre le mur.
Une fois dessoûlé, il a expliqué ne se souvenir de rien tout en avouant que, perdant la raison quand il boit, c’était possible. Il est finalement convoqué devant le tribunal le 28 mars.

source : La Voix du Nord (01 mars 2008)

Lille (59) : Un policier mordu par un chien

Un policier mordu par un chien et des squatteurs gazés, hier, après l’évacuation d’une maison à Vauban

Hier matin, les policiers sont intervenus au 81, rue des Stations, pour évacuer une maison. En début d’après-midi, des incidents ont eu lieu.
Réveil difficile, hier matin, pour une quinzaine de jeunes (et une vingtaine de chiens), installés au 81, rue des Stations à Vauban. Peu après 7 h, les policiers interviennent sur réquisition du tribunal. Les occupants sont évacués. Et vers 9 h 30, une entreprise arrive pour murer les accès. La bâtisse, inhabitée depuis 2001, avait déjà été l’objet de plusieurs expulsions.

Mais en début d’après-midi, la tension monte subitement entre les squatteurs et les forces de l’ordre, obligées d’attendre la fin du chantier. Il semble que l’un des jeunes (qui ont bu quelques bières depuis le matin) lâche son chien qui va mordre le mollet d’un des fonctionnaires. S’en suit une intervention de police jugée « violente » par deux Lilloises qui passaient par là. Le propriétaire du chien est interpellé « sans ménagement. On a alors voulu donner nos coordonnées aux jeunes, comme témoins. On a reçu du gaz lacrymogène, utilisé pour disperser les squatteurs ».
Le policier blessé a été soigné par les pompiers et hospitalisé. Le propriétaire du chien est en garde à vue pour violences avec arme par destination.

source : La Voix du Nord (01 mars 2008)