Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mercredi 31 juillet 2013

Saint-Denis (93) : des policiers pris à partie lors d'une interpellation

Vive tension, ce mercredi en fin d’après-midi dans la cité des Francs-Moisins, à Saint-Denis. Vers 18 heures, plusieurs policiers ont été pris à partie par un groupe d’individus. Pour se dégager, l’un des gardiens de la paix a dû faire usage de son arme de service. Initialement, une patrouille à motos sérigraphiées de la Compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI 75) a voulu contrôler un homme circulant à scooter. Ce dernier a refusé d’obtempérer et s'est enfui en direction de la cité. Là plusieurs personnes ont rapidement pris sa défense et agressé les fonctionnaires de police. L’un des motards, notamment, a été touché au visage par un jet de pavé. A terre, il a alors été roué de coups. Pour se dégager, son collègue a sorti son arme et tiré en l’air à quatre reprises. L’arrivée de renforts a permis l’évacuation du blessé vers l’hôpital Begin de Saint-Mandé (Val de Marne). Il souffre d’une plaie au niveau des lèvres. Ce début d’émeute a suscité la colère dans les rangs des policiers. «On ne pourra pas indéfiniment se faire agresser comme ça, dénonce Frédéric Lagache, numéro deux du syndicat de police Alliance. Ceux qui doivent nous protéger ne réagissent pas. Il faudrait qu’ils appliquent enfin des décisions de justice immédiates et fermes.»
source : Le Parisien (31 juillet 2013)

Morlaix (29) : Ivre, il mord un policier à la cuisse

Deux jeunes de dix-huit ans ont été interpellés par la police ce mercredi peu après 11 h, rue Notre-Dame. Les deux Morlaisiens, apparemment en état d’ébriété, importunaient les passants derrière la mairie. Ils ont refusé de présenter leurs papiers d’identité aux agents de police, tout en les insultant. Leur interpellation s’est avérée compliquée, les deux jeunes se montrant particulièrement agressifs. Il a fallu cinq agents pour réussir à les maîtriser. Deux d’entre eux ont été blessés, l’un par une morsure à la cuisse, l’autre au niveau des côtes. Ramenés au commissariat, et toujours aussi agités les deux jeunes ont ensuite été conduits à l’hôpital psychiatrique de Morlaix par les pompiers. À l’issue de leur placement, ils seront entendus au tribunal de Brest.
source : Ouest France (31 juillet 2013)

Annemasse (74) : Deux jeunes arrêtés et trois policiers blessés dans une rixe

Dans la nuit de lundi à mardi, vers minuit, un groupe de dix à quinze personnes prises de boisson en est venu aux mains avec des policiers dans l’impasse des Rocailles, à Annemasse. De l’eau de javel diluée jetée par les fenêtres Les forces de l’ordre étaient intervenues au skatepark après l’appel de nombreux habitants de l’immeuble surplombant les lieux, excédés par le vacarme généré par le groupe. Après avoir demandé aux jeunes de quitter les lieux, les policiers ont été pris à partie verbalement puis physiquement par plusieurs membres du groupe, passablement énervés par les liquides projetés préalablement par les habitants de l’immeuble à leur encontre depuis les étages (eau de javel diluée avec de l’eau). Une violente altercation s’ensuivait, obligeant les policiers à faire usage de leur bâton de défense pour repousser les jeunes, visiblement prêts à en découdre. Trois agents ont été blessés dans la rixe et souffrent d’entorses, d’hématomes et de blessures aux mains. Les policiers, après l’arrivée de renforts, ont procédé à l’interpellation de deux individus âgés de 20 ans et 17 ans. Ces derniers ont été placés en garde à vue pour outrage, rébellion à agents et violences volontaires
source : Le Dauphiné Libéré (31 juillet 2013)

mardi 30 juillet 2013

Rouen (76) : Pour éviter un PV, il renverse un policier municipal

Outrage à agents, stationnement gênant et violences volontaires aggravées… Un Rouennais de 23 ans a été interpellé et placé en garde à vue, vendredi 26 juillet 2013, après avoir volontairement renversé un policier municipal qui voulait le verbaliser pour stationnement gênant. Il insulte et renverse volontairement le policier Il est environ 16h, vendredi 26 juillet, lorsque deux policiers municipaux s’approchent d’un véhicule mal stationné, rue de la République, à Rouen, pour le verbaliser. Mécontent, le conducteur réagit violemment et insulte les agents avant de démarrer rapidement et de renverser volontairement le policier qui se trouve devant son véhicule. L’agent légèrement blessé Rapidement alertés, des fonctionnaires de police rejoignent les agents municipaux et retrouvent la voiture un peu plus loin. Le conducteur est immédiatement interpellé et placé en garde à vue. Les premiers éléments de l’enquête ont démontré qu’il n’était pas en état d’ivresse au moment des faits. Choqué par l’impact, le policier renversé s’en tire avec quelques douleurs à la jambe.
source : Actu 76 (29 juillet 2013)

Amiens (80) : Des policiers attaqués au tournevis

Un cambriolage a failli mal tourner, lundi vers 19 heures, route de Rouen à Amiens. Les policiers ont été alertés que deux individus avaient pénétré par effraction dans une maison. L'un d'eux au moment d'être interpellé a porté des coups de tournevis sur la poitrine de deux policiers qui, heureusement, étaient protégés par un gilet pare-balles. Au cours de cette intervention, deux policiers ont néanmoins été légèrement blessés.
source : Le Courrier Picard (30 juillet 2013)

Dunkerque (59) : le SDF qui squatte un hall d’immeuble frappe un policier

Florian Perrin est un jeune SDF de 20 ans qui est venu de Paris, samedi, juste parce qu’il voulait prendre un bain de mer. Il a pris le train sans billet, gare du Nord, avec un compagnon de galère. Arrivés dans l’après-midi, les deux copains vont se baigner. Il est 18 h. Ils ne connaissent pas la ville, déambulent au fil des rues, quand un orage éclate. Ils se réfugient dans un hall d’immeuble, rue Belle-Rade, en attendant que ça passe. Ils s’alcoolisent et décident finalement de dormir dans le hall. Mais les résidents ne l’entendent pas de cette oreille et appellent la police. Une patrouille débarque. « Je t’avais dit que la volaille allait venir », s’énerve Florian, à l’adresse de son copain. L’autre ne réagit pas. « Il cuvait son vin tranquillement », explique la présidente du tribunal. Florian, lui, est énervé. Il envoie un coup de poing à la lèvre du fonctionnaire qui veut le menotter tout en le menaçant : « Je vais te crever ! ». Muni d’un casier déjà bien chargé, le jeune SDF a été présenté ce lundi en comparution immédiate pour menaces de mort et violences en récidive sur une personne dépositaire de l’autorité publique. Parcours difficile Le parquet, conscient que Florian n’a pas eu un parcours facile (décès de ses deux parents, puis la rue et l’alcool, très tôt) suggère une peine de travail d’intérêt général. Le tribunal a été plus sévère, le condamnant à six mois de prison dont quatre avec sursis mise à l’épreuve. Il n’a pas été écroué. Il devra verser 300 € au fonctionnaire frappé.
source : La Voix du Nord (30 juillet 2013)

Gaillard (74) : Ivre, il assène un violent coup de tête à un policier

Suite au signalement samedi dernier d'un homme en état d'ivresse publique manifeste qui menaçait les passants empruntant la rue de Genève, les policiers étaient dépêchés sur place pour faire cesser le trouble. Fort énervé à l'arrivée de la patrouille, l'homme âgé de 34 ans domicilié à Aulnay-sous-Bois (93) a refusé d'être interpellé. Finalement menotté non sans mal, l'individu n'a cessé d'insulter les policiers durant son transport vers l'hôpital, crachant et donnant des coups de pieds dans les sièges du véhicule de police. Passablement énervé, l'homme a ensuite asséné un violent coup de tête à un agent au niveau de l'arcade droite. Un geste qui entraînera trois jours d'ITT pour le gardien de la paix âgé de 28 ans. Auditionné, l'individu a reconnu les insultes mais a refusé de reconnaître dans un premier temps le coup de tête avant de finalement se rétracter totalement lors d'une seconde audition. L'intéressé sera convoqué devant le tribunal correctionnel de Thonon le 6 février 2014.
source : Le Dauphiné Libéré (30 juillet 2013)

samedi 27 juillet 2013

Vienne (38) : Il accueille les policiers armé d’une masse

Lui reconnaît avoir été une “boule de nerfs” à l’arrivée des policiers. Ce Viennois de 37 ans en est quitte pour 10 mois de sursis avec mise à l’épreuve. Il est 14 h 30, ce jeudi, quand une femme du quartier Charlemagne fait appel aux forces de l’ordre. Son ex-compagnon, refusant la rupture, vient d’entrer dans une colère monstre. Il est en train de saccager ses meubles et son appartement à coups de masse. Aussitôt sur place, l’équipage de la police frappe à la porte à moitié détruite. L’intéressé se présente. Le dialogue s’engage, les fonctionnaires pénètrent dans l’appartement quand, tout d’un coup, l’homme s’éclipse dans une pièce et revient, une masse à la main. Il feint un premier coup sur un meuble, puis “réarme” ses bras en direction d’un policier. Devant le danger éminent, le policier se jette sur l’homme et le plaque au sol. Avec le renfort des hommes de la Bac, l’intéressé, se débattant violemment, est menotté non sans mal. Dans la mêlée, un policier en sera quitte pour une blessure au poignet. Ramené au commissariat, ce Viennois, connu par le passé pour des violences aggravées, est placé en garde à vue pour outrages, violences et rébellion sur agents de la force publique. Mais également pour dégradation et destruction d’un appartement d’Advivo. La victime et ex-compagne dépose également plainte, dénonçant des violences qu’elle aurait subies par le passé. Déféré hier au parquet de Vienne, il a été jugé sous le régime de la comparution immédiate. Il a écopé de 10 mois de sursis alors que le parquet avait requis 12 mois dont 8 ferme.
source : Le Dauphiné Libéré (27 juillet 2013)

vendredi 26 juillet 2013

Ibos (65) : un forcené tire sur un policier du GIPN

Le groupe d'intervention de la police nationale (GIPN) a arrêté mercredi soir un forcené lourdement armé au terme d'un face à face tendu de plus de six heures à Ibos, non loin de Tarbes (Hautes-Pyrénées), a-t-on appris jeudi de sources policière et judiciaire. L'homme, âgé de 50 ans, sans emploi, s'était retranché à son domicile, un ancien hôtel reconverti en meublé, et menaçait d'en découdre avec les policiers, selon les mêmes sources. Après une très longue négociation, qui a impliqué des proches du forcené, ce dernier, très agité, a accepté d'ouvrir sa porte : il a été neutralisé avec un pistolet à impulsion électrique, non sans tirer un coup de feu avec un fusil de chasse en direction d'un policier qui n'a été que très légèrement blessé. Les policiers des Hautes-Pyrénées et leurs collègues du GIPN ont alors découvert un arsenal impressionnant : fusil à pompe, fusil de chasse, engins explosifs artisanaux, produits chimiques, cartouches de gaz, pétards, munitions de chasse et de guerre, pistolets automatiques, a énuméré le procureur de la République à Tarbes, Chantal Firmigier-Michel, lors d'un point de presse. L'homme a été immédiatement hospitalisé d'office à Mont-de-Marsan. Le forcené, qui a déjà connu par le passé "des épisodes" ayant nécessité son hospitalisation en psychiatrie, se trouve en "situation de détresse familiale", a ajouté le procureur.
source : Sud Ouest (26 juillet 2013)

jeudi 25 juillet 2013

Saint-Brieuc (22) : L’agresseur des policiers les avait appelés

Hier soir vers 22 h deux policiers ont été agressés à Saint-Brieuc par un jeune homme armé de deux couteaux de bouchers. Il a porté plusieurs coups de couteaux dans la vitre du conducteur de la voiture de police. Le policier qui se trouvait côté passager a tenté de maîtriser l'agresseur. Il aurait utilisé sa matraque après s'être un coup de poings. L'agresseur a été blessé à la tête. Une seconde patrouille est alors arrivée sur les lieux , l'un des policier a fait usage de sa bombe lacrymogène. Le jeune homme a tenté de lui arracher la bombe qui se serait alors brisée, brûlant légèrement le policier aux yeux. Selon les premiers éléments de l’enquête, c’est l’agresseur lui-même qui aurait appelé les policiers au secours. Il a été placé en garde à vue. Les faits pourraient être qualifiés de tentative d'homicide.
source : Ouest France (25 juillet 2013)

mardi 23 juillet 2013

Nice (06) : Deux CRS agressés sur la Promenade des Anglais

Deux CRS en patrouille sur la Promenade des Anglais à Nice ont été agressés mardi en fin d'après-midi. Ils sont légèrement blessés. Selon les premiers éléments, le contrôle de deux jeunes, au niveau d'Opéra Plage, a dégénéré. Des coups ont été échangés et une bombe lacrymogène a été utilisée contre les policiers. Les agresseurs présumés ont pris la fuite. Ils étaient toujours recherchés ce mardi soir. L’un des deux policiers souffrait d’une main. L’autre de multiples contusions.
source : Nice Matin (23 juillet 2013)

Reims (51) : Six mois avec sursis pour avoir foncé sur des policiers

Que s'est-il passé dans la tête de ce jeune étudiant, samedi en fin d'après-midi. Cet homme comparaissait en effet lundi, à la barre du tribunal correctionnel pour avoir « délibérément foncé sur des policiers qui cherchaient à l'arrêter » au cœur du quartier Wilson. Samedi, ce commercial n'a rien trouvé de mieux que de circuler dans les allées piétonnes en mini-moto, tout près du jardin d'enfants des nouveaux bâtiments du quartier. Le tout, sans casque. En patrouille dans le secteur, plusieurs fonctionnaires décident de procéder au contrôle du pilote. Oui mais voilà, arrivé à une dizaine de mètres des fonctionnaires, le jeune homme à mis les gaz et a foncé tout droit. Un fonctionnaire de la police a été percuté et projeté au-dessus de la mini-moto. Bilan cinq jours d'indisponibilité pour le policier dont les blessures auraient pu être beaucoup plus graves au regard des circonstances. Une fois son forfait accompli, le jeune homme a pris la fuite en courant avant d'être rattrapé quelques dizaines de mètres plus loin par d'autres policiers non sans s'opposer violemment à son arrestation. A la barre, le prévenu a reconnu « le danger de son geste » et dit « ne pas avoir vu que les personnes qui lui intimaient l'ordre de s'arrêter étaient des policiers ». Des explications qui n'auront que peu convaincu le tribunal compte tenu des quatre précédentes mentions à son casier judiciaire. En répression de ces faits, ce jeune homme a écopé d'une peine de prison de six mois avec sursis. Il devra aussi dédommager les fonctionnaires de police à hauteur de 1 000 euros.
source : L'Union (23 juillet 2013)

Offemont (90) : explosion criminelle - trois policiers blessés

L’ancienne école maternelle du Martinet a été incendiée dans la nuit de dimanche à lundi. L’explosion d’une bombonne de gaz, amenée sur les lieux, aurait pu coûter la vie à trois policiers. L’ancienne école maternelle du Martinet a été incendiée dans la nuit de dimanche à lundi. L’explosion d’une bombonne de gaz, amenée sur les lieux, aurait pu coûter la vie à trois policiers. « Il était minuit 19 » , raconte Emmanuel Debraize, photographe professionnel installé à Offemont, dans la banlieue nord de Belfort. « J’ai entendu une énorme explosion du côté de l’école du Martinet, tout près de mon domicile, et je me suis précipité sur place pour prendre des photos (voir ci-contre). Les flammes dépassaient du toit. » L’intensité de la détonation met en émoi l’avenue Aristide-Briand, entrée principale de la localité. Les habitants, dont certains fêtent encore ramadan à cette heure-là, sortent dans la rue, interloqués. « J’ai eu peur ! », lâche une jeune fille domiciliée non loin de l’école. Le bruit a été entendu au-delà d’Offemont. Domicilié à La Miotte, juste en face, Etienne Butzbach, maire de Belfort et président de l’agglomération, vient constater les dégâts. Un piège terrible pour les policiers Quelques minutes auparavant, l’un des riverains venait d’appeler le commissariat de police de Belfort, alerté par les flammes. Arrivés aussitôt sur les lieux, trois fonctionnaires de service pénètrent alors dans la cour et s’avancent vers le bâtiment en feu. L’explosion retentit, extrêmement violente. Choqués, les trois policiers subissent un traumatisme auditif. A quelques minutes ou quelques mètres près, ils auraient pu laisser la vie dans cet incendie savamment mis en scène. C’est ce que les premières investigations vont démontrer, alors que les pompiers de Belfort-nord maîtrisent rapidement le sinistre et que gaz et électricité sont coupés. Il est 1 h 30 environ lorsque l’acte criminel est clairement établi. Les policiers constatent assez rapidement une effraction sur la porte d’entrée. Les poubelles de l’établissement, contenant de nombreux cartons, ne sont plus à leur place, devant le bâtiment. On retrouve aisément leurs roulettes à l’intérieur et les enquêteurs en déduisent que leur contenu a servi à allumer l’incendie. Puis, circonstance aggravante, Dominique Retailleau, le premier adjoint au maire d’Offemont, et Laurent Mougel, le directeur des services techniques, découvrent le fond d’une bombonne de gaz de grande dimension dans les décombres. Un projet de maison médicale « Elle a été amenée intentionnellement à l’intérieur du bâtiment, sur un petit chariot, dont on a également retrouvé les roulettes », explique Françoise Bouvier, maire de la localité. Dégoûtée, l’élue dresse un triste état des lieux : « Cette ancienne école maternelle a été transférée à l’école Jean-Macé pour devenir une maison médicale à la rentrée. J’allais déposer le permis de construire cette semaine. La dalle du plafond est très endommagée et nous allons lancer une enquête de structure pour voir si le projet, attendu par la population, est envisageable en l’état. »
source : Alsace.fr (23 juillet 2013)

dimanche 21 juillet 2013

Beaune (21) : il mord une policière au bras

Le mineur de 17 ans qui a mordu une policière au bras, le 15 juillet, était vraiment énervé. Tout a commencé quand son père s’est aperçu que son fils cultivait des plans de cannabis chez lui. Il en a averti sa mère, ce qui a eu le don de mettre en fureur le jeune homme. Il s’est répandu en insultes et a menacé de mort son père. Ce dernier a fini par prendre peur et a averti la police que son fils le menaçait et voulait en découdre. Une patrouille s’est rendue au domicile du père qui se sentait d’autant plus menacé que son fils venait avec des intentions belliqueuses. C’est ce qui a permis à la police de l’intercepter avant qu’il entre au domicile parental. Il était dans un tel état de nerf qu’il a fini par mordre une policière qui tentait de le contenir. Ramené au commissariat de Beaune, le jeune homme a continué d’insulter les policiers et a finalement été placé en garde à vue. Il a reconnu tous les faits et une perquisition au domicile du père a effectivement permis de découvrir un plan de cannabis. Il sera convoqué ultérieurement devant le juge des enfants. La fonctionnaire de police a porté plainte pour coups et blessures, rébellion et outrages.
source : Le Bien Public (20 juillet 2013)

samedi 20 juillet 2013

Créteil (94) : deux policiers blessés au cours d’une interpellation

Deux policiers de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) ont été blessés, jeudi, au cours d’une interpellation à Créteil (Val-de-Marne). Les deux fonctionnaires étaient intervenus dans une cité après un appel signalant deux hommes en train de charger des deux-roues dans une camionnette. Après avoir bloqué cette camionnette, les deux policiers ont contrôlé l‘un des suspects, qui s’est rebellé. Finalement maîtrisé, il a été trouvé en possession de deux sachets d’herbe de cannabis, cachés dans ses sous-vêtements. Le second a été trouvé porteur d’un couteau. Agés de 24 et 29 ans et originaires de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), ils ont été placés en garde à vue. Les deux policiers se sont vus prescrire 5 et 6 jours d’interruption totale de travail (ITT). Les fonctionnaires ont également saisi, dans la camionnette des deux suspects, une moto Honda, volée à Saint-Maur-des-Fossés et un scooter T-Max dérobé sur la commune de Maison-Alfort. Ces derniers ont indiqué qu’ils venaient d’acheter ces deux-roues à un inconnu dans une cité de Créteil.
source : le Parisien (20 juillet 2013)

Thonon-les-Bains (74) : il blesse un policier avec une pierre

Mardi 16 juillet, les policiers de la brigade de nuit intervenaient dans le quartier du Châtelard suite à des appels d’habitants se plaignant de nuisances sonores. Les fonctionnaires contrôlaient un groupe de jeunes dont l’un d’entre eux lançait une pierre en direction des policiers. Un agent a été blessé à l’épaule. Il a bénéficié de trois jours d’ITT. Un suspect devait être interpellé le lendemain par la Brigade anti-criminalité.
source : Le Dauphiné Libéré (19 juillet 2013)

Trappes (78) : Manif violente hostile à la police

La situation était tendue ce soir à Trappes (Yvelines) où entre 200 et 400 personnes "hostiles" étaient rassemblées devant le commissariat aux alentours, jonchés de gros cailloux. Une dizaine de fourgons de CRS protégeaient le bâtiment alors qu'un hélicoptère survolait la ville où étaient déployés de nombeux autres policiers. Le rassemblement "violent", selon une source préfectorale qui n'en pas expliqué l'origine, s'est formé aux environs de 20h30. Sous couvert de l'anonymat, le responsable d'une association de musulmans a expliqué que la manifestation faisait suite à l'interpellation jeudi d'un homme qui s'était opposé au contrôle par la police de son épouse portant un voile intégral. Cette version a été confirmée par une source policière. Le mari, selon cette source, a assené des coups à un policier. Ce qui lui a valu d'être interpellé puis placé sous mandat de dépot. La loi sur le port du voile intégral, entrée en vigueur en avril 2011, interdit la dissimulation du visage dans l'espace public. Elle punit l'infraction d'une amende pouvant aller jusqu'à 150 euros ou d'un stage de citoyenneté. Les tenues "interdites dans l'espace public" sont le niqab, voile intégral ne laissant apparaître qu'une fente pour les yeux et la burqa, vêtement traditionnel en Afghanistan, quasi-inexistant en France. Il couvre complètement la tête et le corps, un grillage dissimulant les yeux. Les "tenues dissimulantes autorisées" sont les tenues dont le port est prescrit (casque pour les deux-roues), justifié par des raisons de santé, ou des motifs professionnels (masque de soudeur, casque intégral de protection).
source : Le Figaro (20 juillet 2013)

vendredi 19 juillet 2013

Compiègne (60) : L’interpellation vire au début d’émeute

Hier après-midi à Compiègne, un policier a été blessé alors qu’il tentait d’interpeller, avec son collègue, le conducteur d’un scooter qui avait fait preuve de conduite dangereuse. Au moment du contrôle d’identité, avenue Delattre-de-Tassigny, la mère du jeune s’est interposée ainsi que le frère ce qui a provoqué une émeute. Une quinzaine d’individus sont tombés sur les deux policiers qui ont appelé du renfort. Deux personnes ont été interpellées. Le motard de la police est blessé au coude. Il y a un an et demi, une patrouille de police avait essuyé des jets de cocktails Molotov dans le même quartier, celui de la Victoire.
source : Le Parisien (19 juillet 2013)

jeudi 18 juillet 2013

Toulouse (31) : Échauffourées entre policiers et habitants place Arnaud-Bernard

Des échauffourées ont éclaté, hier soir, aux alentours de 20 h 30, dans le secteur de la place Arnaud-Bernard à Toulouse. Un groupe d’une quarantaine de personnes s’en est pris aux policiers qui patrouillaient dans le secteur. Des projectiles ont été lancés sur les forces de l’ordre qui ont répliqué par des tirs de lacrymogène et de flash-ball. Les affrontements ont duré environ une demi-heure. Un fonctionnaire de police a été blessé. Une personne a été interpellée. Le calme est vite revenu. Les forces de l’ordre sont restées sur place afin d’assurer le bon déroulement de la soirée. Hier soir, le syndicat Unité SGP FO expliquait : « L’occupation de la voie publique par la police dérange à l’évidence les délinquants du quartier. » Il apportait « son total soutien aux policiers intervenants et particulièrement au collègue blessé
source : La Dépêche du Midi (18 juillet 2013)

Paris (75) : des policiers agressés au cours d’un incendie

Plusieurs policiers ont été pris pour cible, dimanche 14 juillet, à Paris, dans le XIXe arrondissement, alors qu’ils procédaient à l’évacuation d’un immeuble dans lequel un incendie était en train de se propager. Les faits se sont déroulés rue de Cambrai. Alors que les fonctionnaires venaient d’évacuer un immeuble de sept étages où un feu s’était déclaré sur un balcon, ils ont été pris à partie par un groupe de jeunes gens. Les policiers, qui se trouvaient encore avec les habitants de l’immeuble évacué - parmi lesquels des enfants - ont essuyé plusieurs jets d’engins pyrotechniques, de type mortier, mais aussi de bouteilles et de pavés. Les fonctionnaires ont alors dû utiliser à plus d’une dizaine de reprises leur pistolets à balles en caoutchouc pour repousser leurs assaillants. «Ces fonctionnaires ont été agressés alors qu’ils venaient de sauver des vies, précise Luc Poignant, du syndicat Unité-SGP-Police, première organisation syndicale chez les gardiens de la Paix. Cette affaire illustre, s’il en est encore besoin, la difficulté d’exercer le métier de policier». Une enquête a été ouverte pour tenter de retrouver les agresseurs.
source : Le Parisien (18 juillet 2013)

mercredi 17 juillet 2013

Roubaix (59) : nouvelles échauffourées aux Trois-Ponts, un policier blessé

Mardi, vers 22 h 50, une trentaine d’individus sont regroupés sur la place des Trois-Ponts. La police décide de procéder à un contrôle alors que le groupe est particulièrement bruyant. Plusieurs équipages de police se rendent sur place, notamment la brigade canine et des patrouilles police-secours. À peine les vérifications ont-elles commencé que des projectiles pleuvent sur les policiers. Au point que ces derniers font usage de gaz lacrymogène pour disperser le groupe. Les policiers se replient mais l’attroupement se reforme et revient à la charge. Des pierres sont à nouveau lancées en direction des policiers. Un projectile heurte le rétroviseur d’une voiture de police. Surtout un policier reçoit une pierre sur le crâne. Par chance, le projectile n’a fait que l’effleurer. L’homme est blessé superficiellement. Les policiers tirent alors un coup de flahsball pour disperser l’attroupement. C’est la troisième fois en quelques jours que des policiers sont pris à parti dans le quartier des Trois-Ponts, qui fait partie de la zone de sécurité prioritaire de Roubaix-Tourcoing-Wattrelos. Un automobiliste qui y avait incité à l’émeute, vendredi dernier, a été condamné à six mois de prison par le tribunal correctionnel de Lille.
source : Nord Eclair (17 juillet 2013)

Nice (06) : Des voleurs à la portière foncent sur un policier

Une intervention a mal tourné ce mercredi matin, dans le quartier de l'Ariane à Nice, classé en zone de sécurité prioritaire (ZSP). Un policier a été sérieusement blessé par des voleurs à la portière. Alors qu'elle se trouvait en surveillance à la sortie Nice Est de l'autoroute A8, une patrouille repère, vers 10h40, ce mercredi matin deux individus qui, selon le syndicat de police Alliance, viennent de commettre un vol à la portière. Pour tenter de bloquer la fuite des voleurs, l'un des policiers, un fonctionnaire de 35 ans, se place alors au milieu du trottoir. Selon le syndicat Alliance, le deux roues a alors délibérément foncé sur le policier. Dans le choc, il a été projeté au sol. Il est actuellement au bloc opératoire du CHU de Nice, souffrant de sérieuses blessures au dos, aux bras, aux mains et aux genoux. Le syndicat Alliance dénonce un "acte inacceptable" et réclame que "tout soit mis en oeuvre pour retrouver les deux individus".
source : Nice Matin (17 juillet 2013)

mardi 16 juillet 2013

Cognac (16) : il traîne un policier accroché à sa portière

L'histoire est rocambolesque. Elle débute samedi dernier, à 0h30. Un conducteur de 56 ans refuse de se conformer à un contrôle routier de la police municipale dans le centre-ville de Cognac. Les fonctionnaires de la police nationale le retrouveront quelques heures plus tard avec 1,26g/l d'alcool dans le sang. La sanction tombe : retrait immédiat du permis de conduire et immobilisation de son véhicule, un cabriolet Mercedes. Lundi 15 juillet, le Cognaçais est venu au commissariat pour signer les papiers de sa procédure...au volant de sa Mercedes. Il n'a rien trouvé de mieux que de stationner son véhicule en vrac devant la sortie du garage de l'hôtel de police, suscitant l'intérêt des agents. Seulement voilà, à peine les trois premières marches franchies, il fait subitement demi-tour, et, sans raison apparente, renverse une moto sur le trottoir. Les policiers ayant observé son manège grâce aux caméras de vidéo-surveillance positionnées à l'entrée du commissariat, sont immédiatement sortis voir de quoi il en retournait. La suite est digne d'un film d'action. Le quinquagénaire s'est alors engouffré dans sa voiture tandis qu'un policier tentait d'arracher les clés du contact. Le conducteur a réussi à démarrer, a accéléré et a traîné le fonctionnaire accroché à la portière jusqu'en bas de la rue Richard, et sur une partie de la rue de la République, soit sur une bonne soixantaine de mètres, avant que ce dernier lâche prise. Le tout en prenant bien soin de zigzaguer. C'est grâce à la plaque d'immatriculation que les policiers font le rapprochement avec l'affaire du samedi 13 juillet, avant de partir à la recherche du fuyard. Il est aperçu sur le parking d'Auchan à Châteaubernard. Pris en chasse, il réussit à semer les policiers. Dernière tentative. Les fonctionnaires se présentent au domicile du quinquagénaire, mais personne n'est sur place. Grâce à une enquête de voisinage, ils réussissent à connaître le lieu de travail de son épouse, qui finit par convaincre son mari de se rendre. Placé en garde à vue lundi vers 18 heures, le Cognaçais a été déféré ce mardi après-midi au parquet. Il est poursuivi pour refus d'obtempérer, délit de fuite, conduite sans permis et dégradations volontaires. Le policier cascadeur malgré lui s'est vu délivrer quatre jours d'ITT (incapacité temporaire totale).
source : La Charente Libre (16 juillet 2013)

Marseille (13) : Niqab, un contrôle d'identité tourne au pugilat

Dans la nuit de mardi à mercredi à Marseille, trois policiers ont été tabassés après un contrôle d’identité qui a mal tourné. Vers 00h45 à proximité de la mosquée Es-Sunna, trois agents de police se sont approchés d’une jeune femme de 18 ans qui portait un voile intégral, le niqab. Conformément à la loi de 2010 sur le voile intégral, des policiers ont décidé de faire un contrôle d'identité. Mais cette dernière a refusé de se soumettre à l’autorité policière. « Je n'obéis pas aux lois de la République » « Je n'obéis pas aux lois de la République », a-t-elle expliqué. Elle s'est alors mise à crier et a dénoncé une agression de la police. Elle a même donné des coups de poing au visage d'un policier. C'est là que le compagnon de la jeune femme s'est interposé, de manière à empêcher définitivement le contrôle d'identité. L'homme a ensuite appelé à la rescousse. Une cinquantaine de personnes ont rejoint la bagarre et roué de coups les policiers de la tête aux pieds. L'arrivée de renforts a permis l'interpellation de quatre personnes dont la femme voilée. Mais tous ont été remis en liberté dans la nuit par le parquet de Marseille dans un souci d'apaisement en période de ramadan. « Le message donné est hors de propos » « Le signal donné à cette affaire par le parquet de Marseille nous laisse dans l’expectative la plus totale, explique David-Olivier Reverdy est secrétaire adjoint du Syndicat de police "Alliance" dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Comment peut-on s’en prendre aux forces de l’ordre et être remis en liberté sans garde à vue, sans être inquiété ? Il me semble que le message donné à la population et à la délinquance, qui je vous le rappelle est assez prégnante à Marseille, est un message qui est absolument hors de propos. On aurait aimé le soutien de la justice et non pas une défiance à ce sujet. Encore une fois, les agents de police de Marseille se sentent délaissés ».
source : RMC (16 juillet 2013)

dimanche 14 juillet 2013

Saint-Herblain (44) : Pris d'une crise de schizophrénie, il poignarde un policier

Dans la nuit de samedi à dimanche, après avoir menacé sa mère un jeune schizophrène de 19 ans a asséné un coup de couteau à un policier. C'est aux environs de 5h30, à Saint-Herblain (Loire-Atlantique) que les policiers qui venaient d'être appelés en urgence pour une crise de démence sont arrivés sur les lieux. Seul avec sa mère qu'il venait de menacer à l'aide d'un couteau, le jeune homme a poignardé un des policiers au bras lors de leur arrivée. Aspergé de bombe lacrymogène par les collègues de la victime, il a immédiatement été maîtrisé. Interpellé, il a été placé en garde à vue au commissariat de Waledck-Rousseau (Nantes). Le policier s'en tire avec une légère blessure.
source : La Charente Libre (14 juillet 2013)

Pont-de-Vaux (01) : un gendarme se retrouve sur le capot d'une voiture pendant plusieurs mètres

C'est hier soir, une fois que le feu d'artifices de Pont-de-Vaux (01) s'est terminé que l'affaire a eu lieu. Alors que des milliers de personnes circulaient à pied sur la D933 pour regagner le site du bal populaire, un gendarme faisait la circulation pour éviter que les voitures roulant au pas ne renversent un piéton. Mais un automobiliste a refusé de s'arrêter. Il a alors renversé l'adjudant de gendarmerie sur son capot et l'a emmené ainsi sur plusieurs mètres. Le militaire s'en est heureusement sorti indemne. Le conducteur, un jeune Mâconnais, a de son côté été interpellé. Il passera en comparution immédiate ce lundi devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse.
source : le Journal de Saône et Loire (14 juillet 2013)

Vannes (56) : Trois policiers agressés à l’hôpital par un homme ivre

A 8 h, ce dimanche matin, les policiers de Vannes ont arrêté un homme alcoolisé et l’ont conduit à l’hôpital pour faire établir un certificat médical avant de le placer en cellule de dégrisement. Sur place, ils ont été pris à partie par un autre homme, ivre également, qui était menaçant avec le personnel soignant. Une gifle et des coups Un fonctionnaire de police a été giflé et deux autres ont reçu des coups alors qu’ils tentaient de le maîtriser et de le calmer. Ils souffrent de contusions au coude et au poignet. Les deux hommes saouls sont actuellement en cellule de dégrisement et pourraient comparaître demain devant le tribunal correctionnel.
source : le Telegramme (14 juillet 2013)

Sotteville-lès-Rouen (76) : Deux policiers « tabassés » lors d’un contrôle

Nuit du samedi au dimanche 14 juillet 2013. Environ 2h30. Les pompiers du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de Seine-Maritime reçoivent des appels aux secours. Lieu de l’intervention : rue de Paris, à Sotteville-lès-Rouen. Les policiers sont également du déplacement. Les fonctionnaires utilisent du gaz lacrymogène pour se dégager Dans le hall d’un immeuble, un individu, ivre, menace alors un pompier. Le ton monte, et sept jeunes interviennent. Ils s’en prennent alors aux policiers qui recevront des coups de pieds et poings. Ils devront utiliser du gaz lacrymogène pour se dégager, et appeler du renfort. Deux fonctionnaires ont été blessés. Ils souffrent de nombreuses contusions. Un suspect a été interpellé et placé en garde à vue. Les autres sont recherchés.
source : 76 actu (14 juillet 2013)

vendredi 12 juillet 2013

Roubaix (59) : un policier se fait casser le nez lors d’un contrôle routier

La vie de policier n’est pas une sinécure. L’un d’eux en a fait l’amère expérience, mardi, rue de Condé, à Roubaix.
Vers 18 heures, mardi, un équipage des GSP, groupe de sécurité de proximité, du commissariat de police de Roubaix intervient dans le quartier du Pile, rue Condé. Les policiers ont pour mission de mettre en fourrière un véhicule pour « non-respect » par son propriétaire d’une « immobilisation judiciaire ». Aussitôt, la patrouille de police est prise à partie par une bande d’individus originaires du quartier. Alors que la patrouille pensait avoir rétabli un semblant de calme, un « individu isolé du groupe de jeunes » s’extirpe de la mêlée, assène un violent coup de tête à un policier et tente de l’étrangler. Des renforts arrivent rapidement sur place, les lieux sont proches du commissariat central, et interpellent l’auteur présumé du coup de boule, un Roubaisien âgé de 23 ans. Deux frères placés en garde à vue L’affaire aurait pu s’arrêter là mais non. Alors que les policiers amènent le principal suspect jusqu’à leur véhicule, un second individu s’approche du groupe pour insulter et menacer les fonctionnaires. Lui aussi a été interpellé. Il s’agit du petit frère de l’auteur présumé des coups, âgé de 20 ans. Tous deux ont donc été placés en garde à vue. Ils doivent être jugés ce jeudi après-midi dans le cadre d’une comparution immédiate au T.G.I. de Lille. Le fonctionnaire de police blessé a été transporté aux urgences du CH Victor Provo. Souffrant d’une fracture des os propres du nez avec déplacement de la cloison nasale et d’hématomes sur les bras et au cou, cet homme de 38 ans s’est vu décerner, pour l’instant, sept jours d’ITT par le médecin légiste. Il pourrait devoir se faire opérer.
source : Nord Eclair (12 juillet 2013)

mercredi 10 juillet 2013

Marseille (13) : deux jeunes suspects déférés après l'agression d'un policier sur une plage

Un garçon et une fille mineurs doivent être présentés mercredi au parquet de Marseille pour tentative d'homicide volontaire après l'agression lundi d'un policier par un groupe d'une vingtaine de jeunes sur une plage du centre de Marseille. Lundi, un policier avait été agressé par un groupe d'une vingtaine de jeunes sur une plage du centre de Marseille. Deux suspects, un garçon et une fille mineurs, doivent être présentés mercredi au parquet de Marseille pour tentative d'homicide volontaire, selon des sources concordantes. L'adolescent de 16 ans et demi, sans antécédent judiciaire, avait été interpellé dans la foulée. "Il ne mesure pas tout à fait son geste, il ne comprend pas ce qu'on lui reproche et répond de façon hautaine" aux enquêteurs, a déclaré le procureur de la République Brice Robin, lors d'une conférence de presse. Un mandat de dépôt a été requis à son encontre par le parquet qui va ouvrir une information judiciaire pour "tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique". Une jeune fille de 15 ans et 11 mois, "mise en cause de façon plus importante", a par ailleurs été arrêtée mardi en fin d'après-midi dans la cité phocéenne, selon une source policière. Enfin, une troisième mineure, âgée de 12 ans, qui a "participé de façon modeste" aux faits, a été relâchée. Incapacité totale de travail de 5 jours Les faits se sont déroulés lundi vers 15H50 sur la plage des Catalans. Les deux suspects sont accusés d'avoir violemment pris à partie le policier, chef de poste, intervenu après une altercation entre des jeunes et un couple, dont le nourrisson avait été atteint par des jets de sable. "Le gardien de la paix, assailli de coups, a fini par tomber à l'eau", a relaté le directeur départemental de la sécurité publique, Pierre-Marie Bourniquel. L'adolescente aujourd'hui recherchée lui a maintenu la tête sous l'eau, tandis que le garçon montait sur ses épaules. Un second policier est alors venu au secours de son collègue en faisant usage d'une bombe lacrymogène pour disperser les agresseurs. Le fonctionnaire de police - né en 1978 - s'est vu prescrire une incapacité totale de travail (ITT) de cinq jours, mais il "doit aller voir un
source : TF1 (09 juillet 2013)