Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




vendredi 29 juin 2012

Inauguration de la Rue Cdt Patrice POINT

Olivier BADUREAU CDI NORD, conseiller sécurité à la mairie de Montevrain, nous informe de l'inauguration d'une rue CDT PATRICE POINT, le 5 juillet à 18H00.
Il souhaite que nous fassions circuler l'info et nous donnera plus de détails ultérieurement.

Seront présents Mme Baccanini, le préfet, le sous préfet et l'ancien directeur cabinet d'Evry.

mardi 26 juin 2012

Vendôme (41) : Ivre, il s'en prend aux policiers

Interpellation mouvementée, dimanche, vers 7 h, à Vendôme. Les services du commissariat sont appelés par un commerçant de la place Saint-Martin signalant le comportement d'un individu visiblement très éméché. A leur arrivée, le jeune homme de 24 ans, domicilié en Eure-et-Loir, refuse de les suivre, donnant des coups de pied dans le véhicule de police, crachant et insultant les policiers. Une fois assis dans la voiture, il donne des coups de tête dans les vitres et mord au bras un des agents de la force publique. Et, une fois à l'hôpital, même comportement violent tout en refusant de se faire examiner. Finalement, l'homme est mis en cellule de dégrisement au commissariat et reconnaît ensuite les faits qu'il explique par sa forte alcoolisation. Entendu, il fait l'objet d'une convocation devant le tribunal de Blois pour le 10 octobre pour répondre d'outrages, violences et rébellion.
source : La Nouvelle République (26 juin 2012)

Verdun (55) : un policier frappé

Samedi vers 22 h 15, rue Chaussée, à côté du commissariat de Verdun, un policier est intervenu auprès d’un groupe d’une quinzaine de jeunes installés sur les capots des véhicules de service. Celui-ci a été pris à partie, encerclé par le groupe l’incitant à venir en découdre. Un collègue du fonctionnaire, venu à sa rescousse, a reçu un coup de poing au thorax, porté par un jeune homme de 29 ans originaire du Pays-Haut. Après avoir été maîtrisé par la victime, il a été conduit au commissariat. Sans pour autant se calmer. À l’intérieur, il a bousculé le premier policier et fait tomber le second. Placé en garde à vue, l’individu avait une alcoolémie de 2,04 grammes d’alcool par litre de sang. Relâché, il devra prochainement répondre de son comportement au tribunal de grande instance de Verdun.
source : L'Est Républicain (25 juin 2012)

samedi 23 juin 2012

Digne-les-Bains (04) : le commissariat assiégé

La Fête de la Musique a dégénéré en affrontements dans la nuit d'hier à aujourd'hui, à Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence), où 200 personnes ont assiégé le commissariat après l'interpellation de trois jeunes qui avaient agressé des policiers, a-t-on appris d'une source proche de l'enquête. Les policiers sont intervenus vers 01H30 pour mettre un terme aux agissements d'un groupe de jeunes gens ivres sur la voie publique. La situation a dégénéré après l'interpellation en flagrant délit de trois d'entre eux qui avaient lancé des canettes et des bouteilles vides sur les fonctionnaires. Les policiers ont alors été pris à partie par près de 200 personnes qui se sont rassemblées devant le commissariat. Les fonctionnaires, équipés de tenues anti-émeute et retranchés dans le bâtiment, ont été obligés d'utiliser des grenades lacrymogènes pour se dégager et escorter les sapeurs-pompiers, mobilisés pour éteindre un incendie. Une vingtaine de containers à poubelles ont également été incendiés ainsi que des abris-bus. Deux policiers ont été légèrement blessés durant les affrontements et ont été brièvement hospitalisés. Des enquêtes judiciaires sont en cours.
source : Le Figaro (22 juin 2012)

Laval (53) : Incidents à l’issue de la fête de la Musique - un policier blessé

Des policiers pris pour cible, des véhicules de police dégradés : la fête de la Musique s’est achevée par des incidents, la nuit dernière, dans le centre-ville de Laval. Les faits se sont déroulés vendredi, vers 1 h 45, alors que les policiers venaient d’être appelés pour une rixe devant le bar Le Duplex, rue de Cambrai, à proximité de la place du 11-Novembre. Alors qu’ils avaient réussi à séparer les quelques personnes alcoolisées qui se battaient, les fonctionnaires de police ont très vite été pris pour cible par une quinzaine d’individus. Ces derniers leur ont jeté divers projectiles. Une femme policier a notamment été blessée à la tête après avoir reçu un briquet ou une pierre. Cinq jours d’incapacité temporaire totale (ITT) lui ont été notifiés. Enquête en cours Les policiers ont, toutefois, réussi à se dégager, en faisant usage de leurs bombes lacrymogènes. Dans l’échauffourée, trois véhicules de police ont, par ailleurs, été endommagés : lunette arrière brisée, pare-brise fêlé et aile cabossée. Le pneu d’un véhicule sérigraphié a, par ailleurs, crevé, après avoir roulé sur des débris de verre. Une enquête est en cours pour retrouver les auteurs de ces violences et dégradations. L’an dernier déjà et toujours sur fond d’alcool, des incidents avaient eu lieu dans le même quartier, en marge de la fête de la Musique.
source : Ouest France (22 juin 2012)

vendredi 22 juin 2012

Uchaud (30) : le conducteur tente de s’enfuir et blesse deux gendarmes

Deux gendarmes blessés et un conducteur en garde à vue. Tel est le bilan d’un contrôle routier pour un automobiliste pris en dépassement de vitesse. Hier, selon les informations recueillies tard dans la soirée, il est 20 heures environ quand les gendarmes de la brigade rapide d’intervention (BRI) contrôlent une voiture roulant à grande vitesse dans le secteur d’Uchaud sur l’autoroute A9 en direction du sud. La voiture est prise en chasse car le conducteur n’obtempère pas. Les militaires tentent de l’intercepter jusqu’au péage de Gallargues où l’individu tente à nouveau de s’enfuir en blessant deux gendarmes. Les pompiers sont également intervenus pour examiner le conducteur récalcitrant. Une enquête a été ouverte.
source : Le Midi Libre (21 juin 2012)

jeudi 21 juin 2012

Marseille (13) : Le voleur de collier blesse un policier avec un tournevis

La scène s'est déroulée sous ses yeux, lundi soir, cité des Rosiers à Sainte-Marthe (14e) à Marseille. Un violent vol de collier, comme il y en a eu plusieurs dizaines en quelques jours à Marseille. Le policier de la Bac sud, qui n'était pas en service, s'est lancé à la poursuite du voleur. Mais alors qu'il s'apprêtait à le rattraper, plusieurs individus de la cité sont arrivés pour faire diversion. Le voleur s'est ensuite emparé d'un tournevis et l'a planté dans la main du fonctionnaire. La sûreté départementale a été saisie de l'enquête.
source : La Provence (21 juin 2012)

Lons-le-Saunier (39) : Un forcené blesse deux policiers avant d’être maîtrisé

Dans la nuit de mardi à mercredi, une patrouille de deux policiers a été envoyée rue des Lilas, à Lons, pour un différend familial. À leur arrivée sur les lieux, les fonctionnaires ont constaté qu’une violente dispute était en cours. Une femme leur a ouvert la porte de son appartement. « Mon ex m’a frappé, il a tenté de m’étrangler », s’est-elle plainte. Un enfant se trouvait également dans une chambre du logement. À la vue des policiers, l’homme ne s’est pas calmé. Hurlant de plus belle, il a résisté à son interpellation en frappant un fonctionnaire au tibia et en renversant le second. Légèrement blessés dans l’échauffourée, à la jambe pour l’un, au dos pour l’autre, les deux policiers ont fini par le maîtriser au sol avant de le menotter. Hier après-midi, le forcené était toujours en cours d’audition au commissariat.
source : Le Progrès de Lyon (21 mai 2012)

mardi 19 juin 2012

Ajaccio (2A) : Un motard fonce sur deux policiers

Dimanche, en début de soirée, deux policiers ont été percutés par un motard âgé de 21 ans, alors qu'ils procédaient à un contrôle de routine aux environs du quartier des Cannes. C'est sur un appel du voisinage ayant signalé un rodéo de moto incessant et bruyant que les deux gardiens de la paix s'étaient rendus sur place. A leur arrivée, le motard s'est volontairement soustrait au contrôle en percutant les deux policiers - dont une femme - avant de prendre la fuite. Les deux agents de police ont été transportés à l'hôpital de la Miséricorde souffrant de blessures relativement légères. Ils en sont tout de même ressortis avec cinq jours d'ITT chacun. Le motard, quant à lui, a été placé en garde à vue. Il faisait, en outre, déjà l'objet d'un mandat d'arrêt depuis le 7 mai dernier alors qu'il s'était enfui du tribunal d'Ajaccio lors d'une présentation.
source : Corse Matin (18 juin 2012)

lundi 18 juin 2012

Collobrières (83) : Gendarmes tuées dans le Var - le suspect a reconnu les faits

Le choc est immense à , petit village du Var. Deux femmes gendarmes ont été tuées par arme à feu dimanche soir alors qu'elles intervenaient pour une affaire de vol dans cette bourgade de près de 2 000 habitants. Un suspect, interpellé vers 3 heures du matin, a reconnu être l'auteur des coups de feux, a indiqué le procureur de Toulon, Xavier Tarabeux, lundi dans l'après-midi. D'importants moyens avaient été mobilisés pour retrouver le meurtrier, après ce drame qui constitue une première dans l'histoire de la gendarmerie. Casier judiciaire chargé Condamné par le passé pour infraction à la législation sur les stupéfiants et vols avec violences, cet homme de 30 ans était sorti de prison en septembre, après six mois d'incarcération. La semaine dernière, il avait été condamné à une peine de sursis-mise à l'épreuve pour violences commises sur sa mère.Selon les premiers éléments de l'enquête, le suspect a tiré dans un premier temps deux coups de feu sur Audrey Berthaut, maréchal des logis-chef de 35 ans, mère de deux filles de 5 et 13 ans, un fait considéré comme «un meurtre». Puis il a poursuivi sa collègue, Alicia Champlon, une adjudante de 29 ans, et tiré six balles dans sa direction, a souligné le procureur, qui, dans ce second cas, a retenu «une volonté de donner la mort par préméditation, donc l'assassinat». Des constatations effectuées par la police technique et scientifique, qui étaient toujours en cours lundi matin, ont permis de relever notamment des traces de griffures et des résidus de poudre sur les mains du tueur présumé. «J'allais fermer les volets et là j'entends crier : "Oh non pas ça !"» Selon les premiers éléments, tout a commencé dans la journée de dimanche par le vol du sac à main d'une habitante de Collobrières par l'auteur présumé des coups de feu. Celui-ci aurait été aperçu ivre en début de soirée, selon le patron de l'un des trois bars du village, interrogé par l'AFP. Le mari de cette habitante frappe alors à la porte du voleur présumé, que lui ouvre sa compagne, et alors que les deux femmes gendarmes arrivent sur les lieux. S'ensuit alors une rixe assez violente, durant laquelle, après avoir frappé et donné des coups de pied dans la tête de la gendarme mère de famille, le suspect lui subtilise son arme de service, un Sig Sauer de calibre 9 mm, et tire. L'autre gendarme s'enfuit alors, le suspect lui court après et la tue également, avant de prendre la fuite à pied avec sa concubine et d'être arrêté peu après, ainsi que sa compagne, et placé en garde à vue. Sur RTL, un riverain a raconté ce qu'il avait vu et entendu. «J'allais fermer les volets, et là j'entends crier : "Oh non pas ça !" et "Au secours !" Du coup, j'ai sorti la tête du volet. Là, le monsieur a tiré sept coups : quatre coups en face sur la dame qui criait "Au secours !", en fait, et trois coups dans la rue à côté. Et quand le monsieur a fini de tirer le troisième coup, il s'est enfui dans la rue juste à côté», a t-il expliqué. «J'ai tremblé en descendant. Mais c'était pour essayer de sauver s'il y avait quelqu'un à sauver. J'ai vu le monsieur partir, donc je me suis dit : "Il ne va pas revenir..." Je suis descendu, au cas où s'il y avait besoin d'aide. Mais il n'y avait plus rien à faire», a encore raconté ce témoin. Manuel Valls annonce un hommage de la nation Les deux gendarmes étaient âgées de 29 et 35 ans. L'une d'elle avait pour compagnon un gendarme de Salon-de-Provence. L'autre était la mère de deux petites filles de 5 et 13 ans, ont indiqué la préfecture et les militaires. Manuel Valls s'est rendu sur place, lundi midi, et a rencontré les familles des deux femmes. «La nation aura sans doute l'occcasion dans les jours qui viennent de rendre hommage à ces deux gendarmes, et de leur témoigner sa reconnaissance», a déclaré le ministre de l'Intérieur lors d'une conférence de presse à la mairie de la commune. Selon lui, «ce drame, sans précédent dans l'histoire de la gendarmerie, vient rappeler le caractère souvent périlleux et imprévu des missions de sécurité publique que les gendarmes sont amenés à accomplir, quotidiennement, en zone rurale, sur l'ensemble du territoire». Dans la matinée, François Hollande avait également réagi. «C'est avec une très grande émotion que j'ai appris le meurtre de deux femmes gendarmes, cette nuit à Collobrières», explique le président de la République dans un communiqué, ajoutant: «A travers ce drame, c'est la République qui est atteinte». Le président PS du Sénat, Jean-Pierre Bel, a lui exprimé «sa profonde émotion» devant ces «crimes odieux»
source : Le Parisien (18 juin 2012)

Fontenay-le-Vicomte (91) : Une voiture percute délibéremment un gendarme


L'un d'eux n'a pas réussi à s'échapper, il a été percuté et a fini sur le capot de la voiture, qui a pris la fuite. Le gendarme a été légèrement blessé. Il est sorti de l'hôpital dans la nuit de dimanche à lundi. La brigade de recherches d'Evry est chargée de l'enquête.

Sources : Le Parisien

Collobrières (83) : deux femmes gendarmes tuées par arme à feu

Deux femmes gendarmes qui intervenaient dimanche soir au coeur du village de Collobrières (Var) sur un différend ont été tuées par arme à feu, a-t-on appris auprès du préfet du Var. «Deux militaires féminins de la gendarmerie ont été tuées par arme à feu ce soir à Collobrières. Je ne connais pas les circonstances de ce double assassinat», a déclaré le préfet Paul Mourier. Le préfet a précisé que «l'auteur de ce double assassinat était activement recherché» par la gendarmerie qui a mobilisé d'importants moyens. «J'ai demandé que tout le village mais aussi tout le département du Var soit bouclé», a ajouté M. Mourier, indiquant que le ministre de l'Intérieur Manuel Valls avait été «immédiatement informé». Selon les premiers éléments, il semblerait que les gendarmes en poste à la brigade territoriale de Pierrefeu (Var) aient été appelés sur une altercation au coeur du village des Maures, situé dans l'arrière-pays de Hyères. Les faits se sont produits vers 23h00. Immédiatement, le colonel Laurent Bitouzet, commandant le groupement de gendarmerie du Var, et le commandant Laurent Lachatre, commandant la compagnie de gendarmerie de Hyères se sont rendus sur les lieux, où se sont déplacés également le préfet et sa directrice de cabinet Nathalie Bakhache. Deux médecins du Smur, une vingtaine de pompiers, quatre ambulances et un hélicoptère venu de Nice (Alpes-Maritimes) ont été mobilisés.
source : Le Parisien (18 juin 2012)

vendredi 15 juin 2012

Blagnac (31) : impacts de balles sur un véhicule de la police municipale

Encore un cas d'insouciance, voire d'inconscience !

Depuis quelques temps, les véhicules de la police municipale de Blagnac font l'objet de dégradations, en effet, au mois de juin 2011 deux véhicules avaient été incendiés, les mesures ne s'étaient pas fait attendre, les policiers municipaux ont été chargés d'une surveillance particulière.Pratiquement un an après, jour pour jour, des tirs de gros calibre sont à l'origine de dégradations sur ces véhicules.

Les policiers municipaux sont inquiets, (on le serait pour moins) car ceux-ci ne sont ni dotés de moyens de protection, ni de défense appropriés à leur environnement professionnel.
Comment peuvent-ils réagir face à cette violence, face à une arme à feu ?
Comment peut-on demander à des fonctionnaires de police d'exercer des missions de sécurité sans leur donner les moyens ? !

L'élu employeur est-il conscient des risques que prennent ces femmes et ces hommes, est-il soucieux de leur intégrité physique ?...
Faudra t-il attendre qu'un d'entre eux soit blessé ou tué pour voir s'ouvrir sa conscience ?
Ne doit-il pas s'assurer que les agents placés sous sa responsabilité exercent leur mission en toute sécurité selon le décret n°85-603 du 10 juin 1985 et qu'en est-il du Code Pénal : articles 221-6, 221-7, 222-19, 222-20... ?

L 'USPPM fera en sorte que la justice recherche les responsabilités de chacun, sans l'ombre d'une hésitation !

Source : Le nouvel Observateur.

Orléans (45) : Prison pour des violences envers des policiers en plein tribunal

Deux jeunes gens de 18 et 19 ans ont été condamnés à des peines de 1 et 2 ans de prison ferme jeudi à Orléans, pour avoir violemment pris à partie des policiers dans l'enceinte du palais de justice de la ville suite à la condamnation d'un camarade. Mardi, un adolescent de 14 ans avait outragé la présidente du tribunal correctionnel après la condamnation de son frère à 16 mois de prison ferme pour violences. Il avait été immédiatement arrêté par les policiers, ce qui avait entraîné une échauffourée dans la salle des pas perdus. Une dizaine de jeunes avaient tenté de s'interposer, provoquant l'envoi de renforts policiers. Un des policiers avait été légèrement blessé et quatre jeunes interpellés. "Le tribunal doit être un sanctuaire, comme tous les lieux publics", a rappelé jeudi le président du tribunal. L'aîné des deux prévenus, poursuivi pour violences aggravées, rébellion et outrages à des fonctionnaires de police, a été condamné à 2 ans de prison ferme. Son complice, jugé pour rébellion, a été condamné à 1 an ferme. Le parquet avait suggéré d'assortir ces peines de 6 mois de sursis, mais il n'a pas été suivi. Le cas des deux autres interpellés, mineurs, doit être examiné ultérieurement
source : Le Parisien (14 juin 2012)

Brest (29) : Contrôle d'identité - il frappe un policier

Il était 19h40, mercredi, quand les policiers arrêtent un jeune homme de 17 ans au volant d'une voiture. Dans un premier temps, il obtempère et se gare. Mais, à peine sorti du véhicule, il prend la fuite et se réfugie dans une cage d'immeuble... Où d'autres policiers étaient en train d'effectuer des contrôles d'identité! Pour lui permettre de s'échapper, un garçon de 19 ans qui se trouvait là a alors fait un croc-en-jambe à l'un des fonctionnaires de police, avant de lui assener des coups dans le dos. Maîtrisé, il a été placé en garde àvue. Laquelle a été prolongée hier soir. L'adolescent, déjà bien connu de la justice, devrait être déféré au parquet ce matin en vue d'une comparution immédiate.
source : Le Telegramme (15 juin 2012)

mardi 12 juin 2012

Narbonne (11) : Il blesse un policier au poignet

Dans la nuit de vendredi à samedi, rue de Varennes à Narbonne, un automobiliste de 24 ans, ivre, (2,22 g) a percuté une voiture en stationnement. Lorsque les policiers sont arrivés, il s'est rebellé, a insulté les fonctionnaires avant de les menacer de mort. Il en a blessé un à la hanche et au poignet. Le policier souffre d'une entorse. Le chauffard comparaîtra devant la justice le 15 juillet prochain.
source : L'Indépendant (10 juin 2012)

Alès (30) : 45 jours d’incapacité pour la policière alésienne blessée au couteau

On est passé pas loin d’un drame dimanche soir, peu avant 20 heures. Lors d’une interpellation sur l’esplanade de Clavières à Alès, une policière a été blessée de deux coups de couteau. Plusieurs appels téléphoniques signalaient au commissariat d’Alès qu’un individu menaçait des passants avec un couteau. Les plaintes déposées hier font état de menaces de mort mais aussi de dégradations. L’Alésien s’en est pris à plusieurs personnes, armé d’un couteau de cuisine. Il est aussi monté dans une voiture en tentant de la faire démarrer, avant de la laisser en pleine rue et de la dégrader. Coups de couteau au visage et dans le bras Lorsque les policiers de la brigade anticriminalité sont intervenus, l’homme s’est montré violent. Il a porté deux coups de couteau à une policière, l’un au visage, l’autre dans le bras. Les autres fonctionnaires ont dû sortir leur tonfa ou leur arme de service pour une interpellation plus que mouvementée. La policière blessée a été évacuée par les pompiers sur l’hôpital d’Alès. Elle a été opérée dans la nuit. Un muscle du bras a été sectionné par le coup de couteau et des points de suture ont été placés sur son visage. Elle fait l’objet d’une interruption temporaire de travail de 45 jours. L’agresseur a été placé en garde à vue au commissariat d’Alès où il se trouvait toujours hier. Il a été entendu par les policiers. Il a affirmé qu’il se sentait persécuté. Il n’était pas sous l’effet de l’alcool ou de stupéfiants. Et aucun trouble particulier n’aurait été relevé par un premier examen médical. Le mis en cause sera présenté aujourd’hui au parquet d’Alès où une information judiciaire devrait être ouverte.
source : Le Midi Libre (12 juin 2012)

Aix-en-Provence (13) : Condamné pour avoir traîné un policier municipal en scooter

Un jeune homme de 23 ans a comparu hier soir devant le tribunal correctionnel d'Aix, pour conduite sous l'empire d'un état alcoolique, refus d'obtempérer et violence sur personne dépositaire de l'autorité publique. Il a été condamné à 8 mois de prison dont la moitié avec sursis simple, et annulation du permis. Le 18 avril dernier, Valentin Perquy circulait sur son scooter avec deux jeunes filles, l'une sans casque, quand il a été repéré par un équipage de police municipale au niveau de la Rotonde. Il a, pour tenter de lui échapper, grillé trois feux rouges et emprunté le boulevard circulaire en sens inverse, avant de percuter un policier municipal qui le sommait de s'arrêter. Si le prévenu reconnaît les délits routiers, il a contesté avoir percuté et traîné le policier sur une dizaine de mètres. Celui-ci a raconté les faits au tribunal présidé par la juge Natta.
source : La Provence (08 juin 2012)

Roubaix (59) : Deux policiers blessés

Le 10 juin, vers 4 heures du matin, des policiers tentent de contrôler une Audi A3 qui roule trop vite rue Lænnec à Hem. Mais le conducteur n'obtempère pas. Les policiers suivent la voiture. Ils l'aperçoivent, sur Roubaix, se stationnant subrepticement entre deux autos garées le long du trottoir. Les portières s'ouvrent. Un des deux occupants est arrêté et menotté dans le dos. Il fuit néanmoins. Le second occupant, pour gêner l'interpellation, empoigne un des policiers par le bras. Il tente de fuir ensuite en escaladant des clôtures. Au final, les deux sont interpellés. Mais non sans mal. Deux policiers sont sérieusement blessés. L'un des deux (qui a son bras fracturé) subit 10 jours d'immobilisation attestés par la médecine légale. L'autre est atteint par des coups. Hier, devant la présidente Reliquet, c'est l'épilogue. Mahieddine Ouarab, 22 ans, affirme qu'il ne conduisait pas la voiture. Mais il est incapable de dire qui la conduisait. Un passager, présent dans la voiture mais qui n'a rien fait, a donné son prénom et l'a reconnu sur photo. Les policiers le reconnaissent aussi. Il continue de nier. Quant à Karim Ochen, 20 ans, c'est le passager. Il admet avoir empoigné le policier par le bras. Lui aussi parle d'un autre conducteur inconnu. Me Maricourt et Me Dieu soulignent les zones d'ombre du dossier. Mais Ouarab, par ailleurs conducteur sans permis, écope de 3 mois de prison. Le passager se contentera d'un mois de prison. Mandats de dépôt.
source : Nord Eclair (12 juin 2012)

Le Gosier (971) : Des policiers caillassés

Les faits se déroulent aux alentours de 17 heures, dimanche dernier, sur le territoire de la ville du Gosier. Cinq policiers arrivent en voiture sur la plage du Salako. Ils descendent du véhicule pour effectuer leur traditionnelle patrouille. Mais quand ils reviennent, ils constatent que deux pneus sont crevés. Ils interrogent des passants qui leur désignent un groupe de jeunes. Pour en savoir plus, ils se dirigent alors dans leur direction, mais sont accueillis par des jets de pierres, de bouteilles et de cocos. Ils n'auront pas le temps d'esquiver. Ils seront également frappés à coups de pieds et de poings. Certains des policiers seront blessés à la tête, dont l'un qui bénéficiera d'une ITT de 7 jours. Des renforts sont immédiatement appelés sur les lieux. Quatre jeunes seront interpellés et placés en garde à vue. Agés d'une vingtaine d'années, ces individus devraient être déferrés aujourd'hui au parquet de Pointe-à-Pitre.
source : DOMactu.com (12 juin 2012)

lundi 11 juin 2012

Paris (75) : deux policiers blessés en interpellant des voleurs à l'arraché

Deux policiers ont été blessés lundi après-midi en tentant d'interpeller deux suspects d'un vol à l'arraché, a annoncé Franck Carabin, porte-parole de la Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP). Vers 15 heures, des policiers de la brigade anticriminalité (Bac) ont repéré dans le XIXème arrondissement le "manège suspect" de deux hommes sur un scooter. Au même moment, ils ont appris que ces derniers venaient de dérober la chaîne en or d'une femme de 57 ans dans la rue. Les policiers les ont alors pris en filature. A un arrêt du scooter, ils ont tenté de les interpeller. L'un d'eux a démarré le scooter et percuté deux policiers qui étaient à pied avant de prendre la fuite et d'être interpellés un peu plus loin. L'un des policiers a eu un bras cassé, l'autre souffre d'une plaie au crâne. Ils ont été hospitalisés et leurs jours ne sont pas en danger. Les suspects ont été placés en garde à vue. La DSPAP, précise Franck Carabin, effectue régulièrement des surveillances à des endroits où peuvent se produire des vols à l'arraché de ce type.
source : Le Parisien (11 juin 2012)

mercredi 6 juin 2012

Montauban (82) : il blesse un policier

Un Toulousain d’une trentaine d’années a été interpellé mardi après-midi à la gare de Montauban. L’homme s’en serait pris à un contrôleur après avoir refusé de présenter son titre de transport. Sur place, la police a réussi à le sortir du train. Le Toulousain aurait alors donné un coup de poing au visage d’un policier qui s’est est tiré avec deux points de suture. Interpellé et placé en garde à vue, le suspect sera jugé prochainement devant le tribunal correctionnel de Montauban.
source : Radio Totem (06 juin 2012)

Chambéry (73) : Trois suspects interpellés pour le meurtre d'un policier

Trois suspects ont été interpellés mercredi dans l'enquête sur la mort d'un policier de la BAC de Chambéry (Savoie), renversé par des cambrioleurs en voiture, a-t-on appris de source policière, confirmant une information donnée par RTL. Ce meurtre, il y a un peu moins de deux mois, à onze jours de la présidentielle, avait provoqué une vive émotion dans la police. Une minute de silence avait été observée dans tous les commissariats de France. L'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy avait qualifié cet acte d'assassinat. Les policiers avaient été appelés pour un cambriolage dans un grand magasin d'électroménager dans la banlieue de Chambéry lorsque les malfaiteurs avaient délibérément percuté l'un d'eux en prenant la fuite à bord d'un 4X4 Porsche Cayenne. Un policier avait alors ouvert le feu, mais les cambrioleurs, au nombre de quatre ou cinq, étaient parvenus à échapper aux forces de l'ordre.
source : Le Nouvel Observateur (06 juin 2012)

lundi 4 juin 2012

Saint-Avold (57) : Policier municipal agressé au centre-ville

Un incident grave s’est produit, hier après-midi, rue de Gaulle à Saint-Avold. Bilan : un policier municipal, agressé par un parent d’élève, a perdu une dent et s’est retrouvé aux urgences à l’hôpital Marie-Madeleine à Forbach. Vers 13h30, un bus de ramassage scolaire, arrive devant l’école élémentaire Pierre-Frisch. Durant le trajet, un élève d’une dizaine d’années chahute dans le car. Le chauffeur lui confisque son titre de transport. Sans doute alerté par un appel sur son portable, le père de l’enfant arrive en voiture rue De Gaulle. Il monte dans le car et s’en prend au conducteur. Un policier municipal occupé à faire traverser les piétons au passage protégé à proximité de l’école intervient. Enervé, le père de famille crache de la fumée au visage du fonctionnaire, lui donne un coup de tête et menace la directrice de l’école. Malgré les coups portés au visage, le policier, assisté du concierge de l’établissement scolaire, parvient à neutraliser le père de famille et le conduit au commissariat de police, rue Foch. Placé en garde à vue, l’agresseur présumé a été entendu hier par les policiers. La ville de Saint-Avold, l’école Frisch et le chauffeur de bus ont déposé plainte.
source : Le Républicain Lorrain (1er juin 2012)

Rennes (35) : La « planque » des policiers avait mal tourné

Le 25 avril, deux hommes de la Bac avaient été roués de coups, place Sainte-Anne. Leurs agresseurs étaient jugés hier. À la barre du tribunal correctionnel, quatre hommes très costauds s'avancent vers les juges. Ils sont tous les quatre Calédoniens. Il est environ 2 h cette nuit-là, place Sainte-Anne. Deux policiers de la brigade anticriminalité (Bac) sont en planque. Ils surveillent un homme. Soudain, un groupe s'approche d'eux. La vive discussion se termine en « lynchage » selon l'avocate de la partie civile. Les policiers sont frappés. Sept jours d'ITT seront accordés à l'un, dix jours à l'autre. Que s'est-il passé ? Les versions divergent. « Le patriarche » relaxé Les Calédoniens expliquent qu'ils n'avaient pas compris qu'il s'agissait de policiers. « L'un d'entre eux portait une capuche. L'autre avait un col roulé qui lui couvrait une partie de la tête », explique un prévenu. Lui et ses amis ont reconnu avoir porté des coups « pour nous défendre ». « C'est de la violence, pas de la défense, plaide M e Delphine Caro. Tous les quatre savaient qu'ils s'adressaient à des policiers, ils les avaient reconnus. » L'un des quatre prévenus, le plus âgé et le plus costaud, est surnommé « le patriarche » par les policiers. Les victimes expliquent que lui n'a pas frappé, et qu'il a même essayé de calmer ses amis. La vidéosurveillance montre un groupe en train de frapper un homme à terre. Les policiers affirment avoir été poursuivis par leurs agresseurs, jusqu'à l'arrivée des renforts. « Mes clients ont tenté de se sauver quand ils ont compris qu'il s'agissait de policiers, conteste M e Sandrine Martin, en défense. Ils se sont sentis menacés. » Le tribunal a suivi la défense, considérant que les prévenus n'avaient pas connaissance de la qualité de policier des victimes. Pour violence en réunion, trois hommes ont écopé de quatre mois de prison avec sursis. Le « patriarche » a été relaxé.
source : Ouest France (1er juin 2012)