Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




jeudi 31 mai 2012

Chanteloup-les-Vignes (78) : Deux policiers blessés

Deux policiers ont été blessés, l'un souffrant d'une fracture et l'autre de contusions, après avoir été pris à partie par un groupe de personnes mercredi soir à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), a-t-on appris jeudi de source policière. Métatarse cassé et contusions Vers 19 heures, un équipage de police a tenté d'interpeller un jeune homme qui circulait sur un vélo volé. Refusant d'obtempérer, le jeune homme a porté des coups aux policiers pour prendre la fuite, selon la même source. Un groupe d'individus, dont l'âge n'était pas connu jeudi matin, s'est alors interposé et a jeté des projectiles sur les policiers, qui ont fait usage notamment de flash-ball et de gaz lacrymogène pour se dégager. Lors de la prise à partie, un policier a eu un métatarse cassé et s'est vu dispenser un mois d'arrêt de travail, tandis qu'un autre agent, souffrant de contusions, ne pourra pas travailler durant une semaine.
source : France Soir (31 mai 2012)

mardi 29 mai 2012

Evreux (27) : La querelle dégénère, un policier frappé

Une banale querelle de voisinage entre deux femmes a dégénéré jeudi vers 20 h, place Bertrand-du-Pouget, dans le quartier de Navarre. Deux groupes rassemblant une dizaine de jeunes ont commencé à faire front et à s'invectiver jusqu'à l'arrivée des policiers. Alors que la tension commençait à monter, avec son lot d'insultes envers les agents, un mineur assez agité a pu être interpellé après avoir frappé à coup de poing un agent. La situation s'est envenimée avec l'arrivée en voiture des deux grands frères du jeune âgé de 15 ans. Une patrouille de police avec un chien a été appelée en renfort pour tenir tout ce monde à distance. Dans l'agitation, les frères aînés, âgés de 19 et 22 ans, ont « libéré » le cadet et ont pris la fuite. Le trio rapidement identifié a été entendu hier au commissariat et a reconnu les faits. Les majeurs seront convoqués au tribunal le 5 septembre et le mineur sera convoqué pour une mise en examen le 25 juin.
source : Paris Normandie (26 mai 2012)

lundi 28 mai 2012

Gard : il fuit un contrôle et traîne un gendarme sur 100 mètres

Un chauffard de 35 ans sans permis a été interpellé et écroué après avoir blessé un gendarme en le traînant sur cent mètres, accroché à la portière de sa voiture, pour échapper à un contrôle sur l'A9, dans le Gard.

Les faits remontent à vendredi peu après 6 heures. Le conducteur, originaire de la Drôme et privé de son permis depuis 2002 pour des récidives de conduite sous l'emprise de l'alcool et de drogue, fait mine de souffler dans un éthylotest au péage de Nîmes-est, où un dispositif de contrôle intervient dans le cadre de la feria de Nîmes.
Mais il redémarre aussitôt en trombe. Un motard de la gendarmerie s'accroche à la portière. L'homme est traîné sur une centaine de mètres.

Il tente de jeter le motard contre des murets

«Le chauffard brise une barrière du péage, tente à deux reprises de faire chuter le gendarme en le jetant contre des murets, avant de l'éjecter et de poursuivre sa route», a-t-on relaté de même source. Le 4x4 a finalement été intercepté après un kilomètre de course-poursuite sur l'A9 entre Nîmes et Orange, sur l'aire de repos de Marguerittes (Gard).

Les quatre passagers, terrorisés, ont été mis hors de cause. Le conducteur, qui a été interpellé et écroué dimanche soir, sera jugé en comparution immédiate mardi après-midi devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour «refus d'obtempérer et violences aggravées sur personne dépositaire de l'autorité publique avec arme», la voiture étant considérée comme une arme par destination, a précisé la gendarmerie. Le motard a pu quitter l'hôpital dimanche avec des blessures sur tout le corps.

Source : Le Parisien (28 mai 2012)

mercredi 23 mai 2012

Soissons (02) : En état de manque il agresse les policiers

Insultes, crachats, et même morsure. L'interpellation d'un toxicomane en état de manque n'a pas été de tout repos pour des policiers de la Ville. Les faits ont débuté au cours du week-end, dans un commerce situé à proximité de la Cathédrale. L'homme, âgé d'une trentaine d'années fait un « scandale » dans la boutique. Les fonctionnaires arrivent et l'agité les accueille par de nombreuses injures. Au moment de l'interpellation, il est loin d'être doux comme un agneau. Le flot d'insulte ne s'interrompt pas, les crachats pleuvent et un agent est même mordu au bras. Finalement, les policiers parviennent à l'emmener à l'hôpital avant sa garde à vue. Cette fois, ce sont les médecins qui sont la cible de ces invectives. Emmené au poste, il ne se calme pas pour autant et entonne des chants de guerre une fois placé en cellule. Relâché hier, Ce Soissonnais est convoqué devant la justice prochainement.
source : L'Union (22 mai 2012)

mardi 22 mai 2012

Limoges (87) : Un motard de police grièvement blessé, renversé par un conducteur ivre

Le fonctionnaire a été percuté par un conducteur ivre et sous l'emprise de stupéfiants pendant un contrôle de vitesse.
Ce mardi matin vers 11 h, un motard de la Police nationale en service a été renversé par une Renault 19 au niveau du parcours d’accrobranche "Tarz'en arbre", boulevard Schuman à Limoges.

Grièvement blessé à une épaule, et souffrant d'un traumatisme crânien sans perte de connaissance, il a été transporté par les sapeurs-pompiers au CHU de Limoges.

Le fonctionnaire, âgé de 32 ans, a été percuté alors qu'il ordonnait à l'automobiliste de s'arrêter sur le bas côté, suite à un contrôle de vitesse à la jumelle, dans cette zone limitée à 70 km/h.

Il n'était pas au guidon de sa moto, mais debout sur la chaussée, face à la voiture. Appréhendé, le conducteur a affiché un taux d'alcoolémie de 0,95 mg par litre d'air expiré, soit environ 1,90 g dans le sang. Il était également sous l'emprise de stupéfiants

Dépêché sur place "pour un accident de moto", un autre policier a déclaré : "Cela nous a fait un choc, lorsque nous avons vu son uniforme et compris qu'il s'agissait d'un collègue".

Source : Le Populaire (22 mai 2012)

Paris (75) : Un policier blessé suite à un anniversaire

Plusieurs policiers du XVIIIe arrondissement ont été pris à partie, samedi soir, alors qu’ils venaient d’évacuer près de 150 personnes qui voulaient assister à l’anniversaire d’un adolescent. Celui-ci avait lancé ses invitations sur plusieurs réseaux sociaux dont . La mère du jeune garçon, affolée par le nombre d’invités, avait alerté la police.
Plusieurs «convives» refoulés ont alors jeté des projectiles sur les avant de les insulter. Cinq suspects ont été interpellés puis placés en garde à vue. Un policier a été légèrement blessé à une main.

Source : Le Parisien (22 mai 2012)

jeudi 17 mai 2012

Saint-Omer (62) : Un an et six mois ferme pour rébellion et violences

Pour rébellion et violences envers des policiers qui intervenaient pour un problème de tapage nocturne, deux Audomarois ont été condamnés à de la prison ferme. Dans la nuit de lundi à mardi, vers une heure du matin, les policiers ont été appelés résidence Laennec, boulevard Pierre-Guillain, à Saint-Omer. Des habitants du quartier se plaignaient d'un tapage dû à plusieurs personnes en état d'ébriété. À leur arrivée, les agents ont repéré Richard Merlier qui semblait le plus actif. Celui-ci a refusé de se laisser interpeller. Voyant cela, Jérôme Wonner s'en est mêlé et il a commencé à frapper des policiers. Deux ont été blessés le premier a subi une interruption temporaire de travail (ITT) de deux jours et le deuxième une ITT de dix jours. Le procureur de la République a souhaité une comparution immédiate en raison de la gravité des faits et surtout à cause de la situation de Jérôme Wonner qui se trouvait en récidive. En effet, le 24 avril, il avait été condamné à un an de prison avec sursis assorti d'un travail d'intérêt général (TIG) pour des vols aggravés en réunion. Pour les faits de la nuit de lundi à mardi, Richard Merlier a été condamné à six mois de prison ferme mais sans mandat de dépôt. Jérôme Wonner, lui, a écopé d'un mois ferme avec mandat de dépôt (incarcération immédiate). Une peine doublée, en fait, avec la révocation du sursis accompagnant sa condamnation du 24 avril.
source : La Voix du Nord (17 mai 2012)

mardi 15 mai 2012

Gennevilliers (92) : Un jeune condamné pour avoir frappé des policiers

Il avait agressé des policiers à coups de pierre et vient d'être condamné pour ces gestes. Un homme de 23 ans a écopé ce mardi de deux ans d'emprisonnement dont un avec sursis par le tribunal correctionnel de Nanterre, pour une agression survenue en septembre 2010 à Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine. Une peine de quatre ans de prison dont trois avec sursis avait été requise par le parquet de Nanterre contre cet homme, incarcéré huit mois en détention provisoire pour ces faits. "Guet-apens" Retour sur les faits. Nous sommes le 31 août 2010, dans la nuit. Trois policiers du commissariat de Colombes interviennent sur un feu de véhicule de chantier, dans le quartier du Luth à Gennevilliers. Ils sont alors pris à partie par une trentaine de personnes qui leur jettent des pierres et des pavés. L'un des trois policiers est alors sérieusement blessé. Il a de multiples plaies au visage et au crâne, deux dents cassées, et obtient une interruption totale de travail de 15 jours. Seuls deux hommes sont interpellés. La 18e chambre a relaxé le deuxième suspect, âgé de 20 ans, faute d'éléments probants venant corroborer la présence de son ADN sur une pierre retrouvée à proximité des lieux de l'agression. Le tribunal a par ailleurs condamné à 60 jours amende à 10 euros, pour outrage, un troisième homme qui avait insulté des policiers avant les faits. Le ministre de l'Intérieur de l'époque, Brice Hortefeux, qui s'était rendu au commissariat de Colombes, avait évoqué un « guet-apens », faisant le lien entre cette agression et l'interpellation plus tôt dans la journée de deux jeunes à scooter qui effectuaient un rodéo à Gennevilliers. Ces deux jeunes, connus des services de police, avaient été jugés en comparution immédiate et condamnés à des peines d'emprisonnement.
source : France Soir (15 mai 2012)

Etampes (91) : deux policiers blessés lors d'un contrôle

Ce mardi vers 16 heures, trois policiers se rendent dans le quartier défavorisé de Guinette à Etampes, à la suite d’une plainte. Ils viennent de recevoir un appel leur signalant que trois jeunes hommes squattent un hall d’immeuble et les agents de police se déplacent pour des contrôles d'identité, a expliqué une source policière. Mais les jeunes gens auraient refusé le contrôle et se seraient mis à insulter les policiers. Ces derniers auraient appelé des renforts, tandis que d’autres jeunes habitants du quartier arrivaient. Selon un communiqué du syndicat Alliance Police Nationale, un des jeunes garçons “a insulté, provoqué verbalement et physiquement les policiers intervenants. Devant la violence verbale et physique, ceux-ci ont interpellé l’individu. Dans le même temps une vingtaine d’individus a caillassé les deux équipages pour tenter de s’opposer à l’interpellation”. Une femme policier a été blessée à la tête et un policier au dos, sans gravité. Trois jeunes gens, deux majeurs et un mineur, connus des services de police, ont été interpellés et se trouvaient ce mardi soir en garde à vue, selon cette même source policière. Alliance a dénoncé “cette violence gratuite envers les agents de la force publique (...) et demande que les individus interpellés soient sanctionnés de manière exemplaire”.
source : Metro (15 mai 2012)

lundi 14 mai 2012

Orléans (45) : des policiers blessés victimes de jets de projectiles

Des policiers nationaux ont été victimes de jets de canettes, samedi soir, rue de Bourgogne, après le set électro. Quatre auteurs présumés ont été interpellés et devraient être présentés à la justice aujourd’hui. Place de Loire, la foule se disperse. Il est 23h30, samedi soir, le set électro est terminé. Des groupes de jeunes, visiblement éméchés, se déplacent bruyamment rue de Bourgogne. La police nationale patrouille. À leur approche, les jeunes se regroupent, ils sont une cinquantaine à accueillir les fonctionnaires avec force jets de cannettes en verre et en métal. Les forces de l’ordre ripostent alors à la bombe lacrymogène. Trois policiers sont touchés par des projectiles, deux sont légèrement blessés au genou et à la hanche, le troisième au crâne, trois points de suture. Deux jeunes sont interpellés sur-le-champ. Les deux autres, qui avaient trouvé refuge dans un bar, en sont sortis par les videurs, avant d’être appréhendés par les policiers. Âgés de 20 à 30 ans, les quatre auteurs présumés habitent dans l’agglomération orléanaise. Présentés au parquet aujourd’hui Placés en garde à vue samedi soir, ils y étaient toujours hier, attendant d’être déférés au parquet aujourd’hui, en vue d’une comparution immédiate.
source : La République du Centre (14 mai 2012)

Nantes (44) : sept policiers blessés lors d'un home-jacking

Les forces de l'ordre ont été blessées dans la nuit de dimanche à lundi alors qu'elles tentaient d'intercepter des voleurs de voitures. Les auteurs présumés des faits sont des mineurs, l'un d'entre eux est en fuite. On leur a foncé dessus. Sept policiers ont été blessés dans la nuit de dimanche à lundi à Nantes par les auteurs présumés de vol de voitures qui tentaient d'échapper ainsi aux forces de l'ordre. Les auteurs présumés des faits sont six mineurs. Cinq d'entre eux ont été interpellés, le sixième est activement recherché. Les policiers pensent qu'il a pu sauter dans la Loire et en ressortir. Les véhicules volés ont été repérés dans la nuit par des véhicules de la Brigade anti-criminalité. Des renforts sont appelés. Vers 1 heure du matin, un barrage est mis en place sur un pont du centre-ville de Nantes. Là, les voitures volées ont alors violemment foncé sur les véhicules de police et les fonctionnaires. 13 ans et demi Un des véhicules est parvenu à se dégager et s'est lancé dans une fuite dangereuse sur la voie de gauche d'une avenue du centre-ville obligeant plusieurs véhicules de particuliers à l'éviter de justesse. A la suite d'un tête-à-queue, il s'est de nouveau retrouvé face à un véhicule de police et a foncé sur le policier qui s'apprêtait à venir interpeller ses occupants. L'individu en fuite pourrait être un jeune déjà présenté au juge pour enfant vendredi pour cambriolage et vol de véhicule au domicile de particuliers, placé dans un foyer dont il s'est échappé. Il serait âgé de 13 ans et demi.
source : TF1.fr (14 mai 2012)

samedi 12 mai 2012

Toulouse (31) : un ancien légionnaire tente de jeter trois policiers du troisième étage

Un ancien légionnaire de 50 ans a tenté dans la nuit de vendredi à samedi de faire passer par-dessus le balcon du troisième étage trois policiers venus mettre fin aux violences qu'il commettait sur sa compagne à Toulouse, a-t-on appris de source policière. L'ancien légionnaire, décrit comme un homme costaud, a également tenté de s'emparer des armes des trois policiers, sans parvenir à les sortir de leur étui. Il a été maîtrisé à grand peine. Coutumier de violences sur sa compagne, gravement malade et qui craignait de porter plainte contre lui de peur de représailles, il devrait être déféré au parquet et pourrait être jugé en comparution immédiate.
source : L'Est Républicain (12 mai 2012)

Piton Saint-Leu (974) : Un motard de la gendarmerie accidenté par un chauffard en fuite

Un motard de la gendarmerie a été heurté ce matin, en fin de matinée sur la route des Tamarins, par un chauffard qui s'est enfui. Il était environ 11h ce matin quand des gendarmes de la compagnie de Saint-Paul qui effectuent un contrôle de vitesse sur la route des Tamarins, au niveau du Piton Saint-Leu, flashent un automobiliste en excès de vitesse. Aussitôt un motard se lance à sa poursuite, le rattrape et lui intime l'ordre de sortir de la route des Tamarins au niveau de la sortie de Piton Saint-Leu, pour pouvoir le verbaliser sans risque. L'automobiliste fait mine d'obtempérer, avant de prendre la fuite. Le motard le poursuit à nouveau, jusqu'à ce que le fuyard s'engouffre dans une voie sans issue. Se sentant acculé, il effectue une marche arrière et percute le motard de la gendarmerie en le trainant sur plusieurs mètres au passage. Et il prend ensuite la fuite sans se préoccuper de la gravité des blessures du gendarme qu'il vient de renverser. Blessé, le motard a été conduit par les pompiers au GHSR de Saint-Pierre. L'automobiliste fuyard n'a pas été rattrappé, mais une partie de sa plaque minéralogique a pu être relevée. Une enquête est en cours.
source : zinfos974.com (12 Mai 2012)

Tarbes (65) : Des policiers agressés et menacés de mort

Un individu s'en est violemment pris aux forces de l'ordre qui tentaient de l'appréhender. Un incident qui survient au terme d'une semaine particulièrement tendue pour les policiers. Les policiers auront finalement eu le nez creux à intervenir en nombre. Trois équipages n'auront pas été de trop pour maîtriser Jonathan D. ,lundi, après que celui-ci s'est introduit frauduleusement dans la voiture de son ex-compagne, pour selon cette dernière, « y soustraire l'autoradio » (ce que conteste le prévenu). « C'est une situation très dure à vivre. La justice m'a autorisé à voir mon enfant mais elle m'en refuse la visite », explique le jeune homme. Des circonstances atténuantes qui ne justifient pas pour autant l'attitude de l'individu lorsque les policiers arrivent pour l'appréhender, suite à l'appel de son ex. « Il a voulu faire le malin et a refusé de les suivre », narre une voisine, témoin de la scène. L'individu est alcoolisé. Jonathan titube. Il refuse d'obtempérer et demande même à son chien, « un molosse » selon la voisine, d'attaquer. Heureusement sans effet. Jonathan D. se débat, balançant à tout-va pieds et poings, blessant trois policiers. L'individu est finalement maîtrisé mais se signale par un violent coup de tête à l'agent qui l'accompagne durant le transfert. Commence ensuite un déversement d'insultes, parsemé d'un flot de menaces de mort à l'encontre des forces de l'ordre. Pêle-mêle : « Maintenant que Hollande est passé, vous êtes morts », « T'es mort, vous êtes tous morts », « Je vais te mettre au fond du trou », « Je vais aller chercher des gens pour faire un carnage », « Toi je vais te retrouver, tu vas finir dans un coffre de voiture ou dans une cave comme Fofana ». L'individu, originaire de Normandie et déjà connu pour des faits de vol ou de dégradation, sera beaucoup moins prolixe durant son interrogatoire où il se mure dans le silence. « D'abord, sachez, monsieur, que quelle que soit l'issue des élections, les délinquants seront toujours réprimés dans ce pays, a rappelé la présidente Élisabeth Gadoullet. On a l'impression que vous avez fait tout ce qu'il faut pour ne pas voir votre enfant. Ce n'est pas là un comportement de père de famille exemplaire… » « Dans les faits comme dans la vie, vous avez du mal à reconnaître vos responsabilités. Mais même après avoir retrouvé vos esprits, vous avez continué à insulter et menacer les policiers. » « Il faut lui donner une chance dans ce parcours chaotique », a plaidé l'avocat de Jonathan D. qui a lui expliqué qu'il avait « déjà été interpellé par le passé et que ça s'était toujours bien passé ». Jugé en comparution immédiate, il a été condamné à quatre mois de prison ferme avec révocation partielle de son sursis à hauteur de deux mois.
source : La Dépêche du Midi (12 mai 2012)

vendredi 11 mai 2012

Ivry-sur-Seine (94) : six policiers blessés pendant la course-poursuite

Six policiers ont été blessés, jeudi soir, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) alors qu’ils voulaient contrôler une voiture dans laquelle se trouvaient deux hommes. Ayant repéré le véhicule qui commettait des imprudences, les fonctionnaires ont voulu procéder à un contrôle auquel s’est soustrait le conducteur. Pour l’éviter, l’homme n’a pas hésité à emprunter une rue en sens interdit dans laquelle il a percuté une voiture de police sérigraphiée qui arrivait dans le bon sens. Trois policiers ont été blessés. L’automobiliste a ensuite fait marche arrière et heurté à nouveau des fonctionnaires, les blessant plus légèrement. En continuant son échappée, il a heurté plusieurs voitures de particuliers avant de finir sa course dans un poteau. Les deux hommes ont alors tenté de s’éclipser à pied mais ont finalement été interpellés et placés en garde à vue.
source : Le Parisien (11 mai 2012)

Saint-Lô (50) : Un policier blessé lors d'une interpellation

Arrestation mouvementée ce jeudi soir à Saint-Lô. Un fonctionnaire de police a été sérieusement blessé, vers 21h, rue Bechevel, ou un appartement était placé sous surveillance, celui de la sœur d’un condamné qui avait brisé son bracelet électronique près du Havre. L’homme recherché s’est rendu dans cet appartement avec son frère et sa compagne, hier soir. Les policiers sont intervenus, l’un d’eux, a reçu un coup violent sur la tête, un coup de Tonfa, ce bâton à poignée latérale utilisée par les forces de l'ordre. Dans la confusion, l’évadé a pris la fuite. L’auteur du coup, le frère du condamné, 18 ans, déjà bien connu de la police, et sa compagne, ont été placés en garde à vue. Les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver le fuyard. Une agression d'un fonctionnaire de police alors que les policiers manifestent ce vendredi midi, contre un manque d'effectifs, notamment
source : Tendanceouest.com (11 mai 2012)

jeudi 10 mai 2012

Carcassonne (11) : A 14 ans il frappe et blesse trois policiers

Mardi dernier, vers 16 h, un adolescent de 14 ans a frappé et blessé trois policiers du commissariat, dont une femme, dans le cadre d'un différend familial. Son père avait débarquer à l'hôtel de police, peu avant, avec la compagne du garçon dont il était sans nouvelle depuis plusieurs jours. Le père aurait alors demandé aux fonctionnaires de police de bien vouloir convaincre "l'amoureuse" de son fils, de bien vouloir dire où le "filston" était joignable. C'est alors que ce dernier a fait irruption au commissariat, se montrant immédiatement violent. Il a été interpellé, entendu sur els faits, et sera présenté au juge des enfants, début juin.
source : L'Indépendant (09 mai 2012)

mercredi 9 mai 2012

Vaulx-en-Velin (69) : En situation irrégulière, il frappe sa femme enceinte avant de s'en prendre aux policiers

Mardi soir vers 21h30 au mas du taureau, un homme faisant l'objet d'une fiche d'obligation de quitter le territoire a été interpellé après avoir violenté sa femme enceinte. Agé de 35 ans, l'homme a ensuite tenté de s'enfuir par la fenêtre avant d'être rattrapé par les policiers. Lors de son interpellation, il se rebellait et blessait l'un des fonctionnaires intervenants (5 jours d'ITT). L'enquête est en cours.
source : Le Progrès de Lyon (09 mai 2011)

Paris (75) : mordu par un chien Gare du Nord, le policier abat l'animal

Des coups de feu mercredi matin sur les quais de la Gare du Nord, à Paris ! C'est une information de son Service Police-Justice que RTL vous donnait dès 9 heures : un policier a été mordu au bras et à la cuisse par le chien d'un homme qui était contrôlé, car l'animal n'avait ni laisse ni muselière. Un des agents a dû ouvrir le feu, tuant le chien. Une voyageuse a été blessée à la cheville, touchée par un éclat de balle. Sur un quai de la gare, deux policiers voulaient contrôler un homme, qui marchait avec son chien non attaché, ni muselé : l'animal a alors sauté sur l'un des policiers et l'a mordu à un bras et à la cuisse. Le chien, dont la race n'a pas été communiquée, a été directement abattu de deux balles. L'IGS (la police des polices) a été saisie.
source : RTL (09 mai 2012)

Reims (51) : Il boit, les policiers trinquent

Samedi vers 1 h 30, alors qu'ils patrouillaient près de l'allée Edgar-Degas, des policiers ont vu un homme venir vers eux pour les insulter sans raison. Agé de 35 ans, l'individu était manifestement saoul (ceci expliquant peut-être cela). Il a aggravé son cas par une rébellion et en tentant de porter des coups aux fonctionnaires lors de son transport au commissariat. Il a été remis en liberté avec une convocation devant le tribunal correctionnel. Un autre Rémois allergique à l'uniforme s'est illustré lundi soir au centre-ville. Alors qu'il était contrôlé avec un groupe de camarades, il s'en est pris à l'un des policiers qu'il a frappé au visage et à un genou : six jours d'incapacité totale de travail. L'agresseur a fini la soirée en garde à vue.
source : L'Union (09 mai 2012)

mardi 8 mai 2012

Ambilly (74) : Elle blesse les policiers avec un couteau

Une femme de 32 ans domiciliée à Ambilly, a été interpellée par les policiers ce lundi à 0h40, rue du Centenaire à Ambilly. L’intéressée a mis le feu à l’appartement de son concubin, ainsi qu’à son véhicule. Elle a ensuite menacé ce dernier avec un couteau avant de se retrancher dans la maison dont elle a brisé les vitres. À l’arrivée des fonctionnaires, elle a tenté de prendre la fuite, sans succès, à bord de son véhicule, après avoir menacé de son arme une policière. Elle a aussi tenté à plusieurs reprises de blesser les fonctionnaires avec son couteau. Lors de l’interpellation, il y a eu usage de gaz lacrymogène et bris des deux vitres de son véhicule afin de la neutraliser. L’intéressée a finalement pu être désarmée, non sans mal, après avoir porté des coups de pied, tenter de mordre les policiers et s’être débattue, toujours armée de son couteau. Son concubin présentait 6 traces de morsure avec arrachement de chair et des brûlures sur les mains. Des plaintes ont été déposées par les fonctionnaires de police. L’enquête est en cours.
source : Le Dauphiné Libéré (08 mai 2012)

Le Muy (83) : Un an ferme et mandat d'arrêt pour avoir renversé volontairement un gendarme

Un automobiliste de 20 ans conduisant sans permis, qui avait renversé, en mars 2011 au Muy (Var), un motard de la gendarmerie, le blessant légèrement, a été condamné lundi par le tribunal correctionnel de Draguignan à un an de prison ferme.

Un mandat d'arrêt a été lancé à son encontre par le tribunal, qui a par ailleurs accordé au gendarme 1.000 euros de dommages et intérêts pour sa blessure au bras.

Le procureur Michaël Darras avait requis la même peine, dénonçant "le comportement inadmissible" du prévenu, connu de la justice. Absent à l'audience, il est actuellement "sous contrôle judiciaire pour des faits de vols avec violence".

Source : tf1.fr

Saint-Denis (974) : Des policiers tabassés durant une intervention

Il est environ 22 h 30 environ samedi soir lorsqu’un équipage de police-secours est appelé pour régler un différend sur la voie publique entre deux personnes alcoolisées. Lorsqu’ils arrivent à l’adresse indiquée, devant la résidence SIDR Richefeu, rue Lory-les-Bas, les policiers tentent de séparer les belligérants. Mais d’autres jeunes alcoolisés interviennent. Les coups pleuvent sur les policiers, contraint d’appeler la brigade anticriminalité en renfort. Au final, les fonctionnaires déploraient deux blessés dans leurs rangs, l’un avec un doigt cassé et l’autre avec des dents cassées. L’un a écopé de 28 jours d’interruption totale de travail. Deux suspects de 27 et 28 ans ont été interpellés pour violences sur agent de la force publique et rébellion et ont été placés en garde à vue. N’étant pas connus ni de la police ni de la justice, ils ont été remis en liberté avec une convocation devant le tribunal correctionnel
source : Clicanoo (07 mai 2012)

Rennes (35) : Il menace les policiers avec une machette - 4 mois ferme

Un homme de 35 ans a été condamné à 12 mois de prison dont huit avec sursis, cet après-midi, par le tribunal correctionnel de Rennes, pour avoir menacé des policiers avec une machette. Dans la nuit de vendredi à samedi, trois policiers étaient intervenus à son domicile du quartier Villejean, à Rennes. Pour un tapage nocturne qui n’en finissait pas. Lorsque l’homme a ouvert sa porte aux policiers, il brandissait une feuille de boucher, une sorte de machette. Les gardiens de la paix ont eu beaucoup de difficultés à maîtriser le forcené, qui avait considérablement bu. Jugé en comparution immédiate, il a été écroué dès ce soir. Les trois policiers reçoivent chacun 400 € de dommages-intérêts.
source : Ouest France (07 mai 2012)

Grenoble (38) : Ils jettent une plaque d’égout sur les policiers

Les faits se sont produits dimanche vers 20 h 30. Une voiture de police a été prise pour cible par plusieurs hommes, avenue de La Bruyère, à Grenoble. Dimanche soir en effet, le véhicule sérigraphié à l’intérieur duquel se trouvaient trois policiers circulait sur l’avenue de La Bruyère. Un groupe de jeunes hommes cachés sur une passerelle qui enjambe l’avenue de La Bruyère au niveau du 10 de la galerie de l’Arlequin aurait alors jeté une plaque d’égout sur le véhicule. Une pièce de fonte de plusieurs dizaines de kilos qui a atterri sur le capot de la voiture. Le véhicule aurait ensuite été la cible de jets de pierre provenant de la même passerelle. Aucun policier présent dans la voiture au moment des faits n’aurait été blessé. Mais le capot et la calandre de leur véhicule auraient été détériorés. Une enquête a été ouverte, mais, selon nos informations, aucun suspect n’aurait été interpellé.
source : Le Dauphiné Libéré (08 mai 2012)

lundi 7 mai 2012

Narbonne (11) : Quatre mois ferme pour avoir mordu un policier

Rendu fou furieux par une consommation excessive d'alcool, un jeune de 20 ans a violemment mordu un policier qui tentait de l'interpeller dimanche soir avant de s'en prendre à une policière. Cinq personnes ont été nécessaires pour le maîtriser. Jugé hier en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Narbonne, il a été condammné à une peine de 12 mois dont 8 mois avec sursis.
source : L'Indépendant (07 mai 2012)

dimanche 6 mai 2012

Lyon (69) : un policier traîné sur 300 mètres par un fuyard en voiture

Un policier renversé, un autre traîné sur près de 300 mètres : un contrôle provoqué par une insulte a failli tourner à la catastrophe vendredi en milieu de journée dans le 8e arrondissement de Lyon. Le conducteur, âgé de 25 ans, a été retrouvé et interpellé samedi matin au domicile d’un proche. Il roulait sans permis, déjà auteur de plusieurs délits routiers. Placé en garde à vue, il devrait être déféré dimanche au parquet en vue d’une mise en examen. Les fonctionnaires de police s’en sont sortis avec de légères commotions.
source : Le Progrès de Lyon (06 mai 2012)

samedi 5 mai 2012

Pont-à-Mousson (54) : outrage et rebellion

Jeudi dans l’après-midi, non loin de la gare mussipontaine sur la ligne entre Metz et Nancy, le contrôleur a dû faire appel aux policiers en sécurisation du train. Un voyageur, dont le billet faisait défaut, refusait de décliner son identité à l’agent de la SNCF qui voulait lui dresser une amende… De cinq euros. Son refus d’obtempérer s’est accentué à l’arrivée des agents des forces de l’ordre, au point où la protestation du trentenaire, originaire de Metz, apparemment entraîner au sport de combat, les a fait tomber à terre. Deux des trois fonctionnaires de police ont été légèrement blessés, l’un à la main, l’autre aux poignets. Arrivés en gare de Pont-à-Mousson, ce sont les hommes du commandant Florentin qui ont interpellé le passager. Placé en garde à vue, s’étonnant lui-même, le Messin n’a pu expliquer son comportement. Il devra répondre, devant le tribunal correctionnel de Nancy, pour outrage et rébellion sur personne dépositaire de l’autorité publique. Un acte qui pourrait lui encourir six mois de prison et 3.750 euros d’amende.
source l .Est Républicain (05 mai 2012)

Paris (75) : Le voleur avait poignardé sa victime et un policier - cinq ans de prison

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné vendredi un homme à cinq ans de prison pour avoir blessé à coups de couteau, le 8 mai 2011 à Paris, un jeune homme et un policier à l'occasion d'une interpellation près de la station de métro Barbès-Rochechouart. De nationalité irakienne, Mohammed Douik s'est vu en outre interdit de territoire français durant trois ans. Trois autres jeunes hommes de nationalités marocaine et algérienne ayant participé à la rixe ont été condamnés à des peines allant de 12 à 18 mois de prison, ainsi qu'à des interdictions du territoire français de deux ans. Lors de l'agression, le policier et le jeune homme avaient reçu plusieurs coups de couteau, dont un sérieux à l'abdomen pour le fonctionnaire de police. Ce jour-là, vers 22h30, à la station Barbès-Rochechouart (XVIIIe arrondissement), Mohammed Douik, un Irakien de 32 ans, dérobe le téléphone portable d'un trentenaire qui voyage dans la rame. Le passager poursuit le voleur qui prend la fuite. Un policier de la brigade anti-criminalité de la brigade des réseaux ferrés, présent dans la rame, est témoin des faits. Il décide de prendre en chasse Mohammed Douik. Le policier et le passager parviennent finalement à rattraper le voleur, mais une foule hostile d'une cinquantaine de personnes, composée de vendeurs à la sauvette, les encercle. Le policier et la victime du vol sont pris à partie et poignardés à plusieurs reprises. Le voleur en profite pour prendre la fuite et la foule pour se disperser. Les deux blessés gagnent le fast-food voisin pour se mettre à l'abri et appeler les secours. Le soir même, la police interpelle plusieurs participants présumés à l'agression. Cinq d'entre eux avaient été renvoyés devant le tribunal correctionnel de Paris. Si le policier et le propriétaire du téléphone portable, présents à l'audience, avaient affirmé que Mohammed Douik était l'auteur de certains coups de couteau, leurs déclarations étaient moins précises concernant le rôle des autres prévenus. Mohammed Douik reconnaissait être l'auteur du vol mais niait avoir porté les coups de couteau. Le parquet avait requis cinq ans de prison contre ce dernier et deux ans contre les quatre autres.
source : Le Parisien (04 mai 2012)

Maubeuge (59) : Dix ans après, le souvenir toujours présent du policier Christophe Cousin, mort en service

C'était il y a dix ans. Un entre-deux tours de présidentielle sous tension, à Maubeuge comme ailleurs, en raison de la présence du FN. Des gymkhanas automobiles à répétition dans le quartier de Sous-le-Bois. Et ce soir du 2 mai, quatre policiers qui rentraient de patrouille en véhicule sérigraphié. Au volant, Christophe Cousin, un gardien de la paix de 28 ans, jeune papa, se présente à l'intersection de la rue de l'Église et de la rue des Écoles. C'est là que le véhicule de police, qui a la priorité, se fait percuter de plein fouet par une Renault 21 turbo lancée à grande vitesse. Les quatre policiers sont blessés. Mais Christophe Cousin, assis au point d'impact, ne survivra que quelques heures au terrible choc. Jeudi, dix ans jour pour jour s'étaient écoulés, et les proches de Christophe Cousin, fils d'un flic et d'une employée de commissariat, se sont de nouveau assis dans l'église Saint-Pierre - Saint-Paul qui avait abrité les obsèques du jeune homme. Devant eux, des policiers et des retraités, d'anciens collègues de Christophe, appelés à se souvenir d'un drame qui avait « endeuillé une ville », rappellera le prêtre. Rideaux de commerces fermés, marche silencieuse, concert de solidarité, Maubeuge aura en effet vécu le printemps 2002 au rythme du deuil et de la colère. Entre la découverte que le véhicule accidenté des policiers avait été pillé immédiatement après l'accident, les risques de récupération politiques, les rumeurs diverses, ce furent des jours sombres. Jeudi au contraire, l'atmosphère était à l'émotion et à l'apaisement. En raison de la période électorale et de réserve pour les policiers, les élus du secteur n'étaient pas conviés à la cérémonie. Seuls la sous-préfecture et le parquet étaient représentés. On était en famille, entre collègues. Le directeur de la sécurité publique du Nord, Didier Perroudon, s'est joint à la centaine de personnes présentes pour saluer le « sacrifice » du Maubeugeois, avant de se recueillir devant la plaque commémorative posée depuis le drame. Évoquant le « dévouement » et la « discrétion » du gardien de la paix qu'il n'avait pas connu, le commissaire divisionnaire Julien Sapori a appelé les policiers à se montrer « dignes de ce sacrifice en poursuivant notre mission ». Le conducteur impliqué dans l'accident fatal était un jeune de Sous-le-Bois, sans permis, qui avait emprunté la Renault. Un procès l'a condamné à trente mois de prison dont quinze avec sursis, peine confirmée après un appel du parquet d'Avesnes-sur-Helpe. En mai 2004, au premier procès, l'avocat de la défense Éric Dupond-Moretti avait insisté : le dossier se résumait à « un refus de priorité par un petit con de 19 ans » et non à une « affaire anti-flic ». La décision de justice « n'appelle de notre part aucun commentaire, judiciaire ou politique », a insisté jeudi matin le commissaire Sapori, avant de citer Jean Rostand : « ne pas ajouter à la démence du réel la niaiserie d'une explication ».
source : La Voix du Nord (05 mai 2012)

jeudi 3 mai 2012

Nice (06) : Interpellation houleuse à l'Ariane

L’arrestation de deux jeunes, le 9 avril, avait déclenché un début d’émeute
C'est compliqué pour les policiers de travailler à l'Ariane. Ce n'est pas Kaboul, mais c'est quand même chaud... » Constat de la procureure Caroline Attal, hier matin, en écho à l'un des deux prévenus jugés en correctionnelle. « C'est un quartier, c'est chaud ! », a lancé un peu plus tôt Haikel Mejri. Il a 19 ans, tout comme Mohamed Hamdaoui, à ses côtés dans le box. Ces jeunes sans passé judiciaire ont découvert la prison le 11 avril dernier*. Seul le second en est sorti hier. Motif ? « Une interpellation très mouvementée. Regrettablement mouvementée... », dixit le président du tribunal, Patrick Véron. La scène se passe le 9 avril, à l'Ariane. En plusieurs temps. Et deux versions farouchement opposées. Incitation à l'émeute Lors d'une patrouille, un équipage de la BAC repère une moto roulant à contre-sens. Contrôle. Le motard - dont le deux-roues s'avèrera volé - met les gaz, perd le contrôle, et chute à l'angle AmédéeVII/Comte-Vert. Il s'est à peine relevé que les fonctionnaires le plaquent au sol et le menottent, alors qu'il se débat énergiquement. Fin de l'acte I. Acte II. Surgit un comparse à scooter, qui fonce sur les policiers. L'un d'eux s'interpose. Il reçoit un coup de tête. A cet instant, une quarantaine de jeunes entoure les forces de l'ordre. « Aidez-nous, on va tous se les faire ces enc... ! », harangue l'assaillant, relayé par sa mère. « Disproportionné » S'ensuit alors un caillassage nourri. Un parpaing de 2 kg frôle la tête d'un policier. Gaz lacrymogènes, flash-balls, puis renforts seront nécessaires pour stopper l'émeute. Voilà pour la version judiciaire, accréditée par l'enquête de la sûreté départementale. Les prévenus, à l'inverse, pointent du doigt la BAC. Nient s'être rebellés. Ce sont eux, au contraire, qui auraient été frappés. Surtout : ils ignoraient avoir à faire à des policiers. Ni brassards, ni deux-tons, à leurs dires.« Pour moi, c'était des jeunes », selon Mohamed Hamdaoui, le premier interpellé. « C'était peut-être un guet-apens... », ose Haikel Mejri. Loin de convaincre le président Véron : « Vous voyez des gens avec menottes, matraques, gyrophares, et vous ne voyez pas que c'est la police ? Surprenant ! » Mais la défense mène la contre-attaque. Dénonce « l'emploi d'une force disproportionnée,par la voix de Me Mohamed Kassoul, l'avocat de Hamdaoui. Ce sont les conditions d'interpellation qui créent le délit. » Pour Me Roger Ferrari, conseil de Mejri, « ces agents ont menti quand ils ont dit qu'ils portaient des brassards. » « On a évité un mort ! » « Il n'y a eu aucune violence de leur part », rétorque Me Catherine Cottray-Lanfranchi côté partie civile. Quant au caillassage, il ne souffre guère de doute. Trois des quatre victimes racontent : « On a reçu des oignons, des patates, puis des pierres... et enfin, ce fameux parpaing. Si quelqu'un l'avait pris dans la tête, il y aurait eu un mort ! » La procureur Caroline Attal, pour qui « les policiers ont très bien fait leur travail », requiert quatre mois ferme pour les deux prévenus, avec mandat de dépôt pour Mejri. Le tribunal ramène la peine à quatre mois dont trois avec sursis pour Mohamed Hamdaoui, dès lors libre. Mais il suit les réquisitions pour Haikel Mejri*. Estimant, dixit le président, « que c'est à cause de lui que cette histoire a dégénéré ». *Haikel Mejri est condamné pour rébellion, outrage, violences sur un agent de la force publique, provocation directe à la rébellion et détention de cannabis. Mohamed Hamdaoui, pour rébellion, refus d'obtempérer, conduite sans permis et recel de bien volé. Il est relaxé des chefs d'outrage et d'incitation à l'émeute.
source : Nice Matin (03 mai 2012)

Rennes (35) : Violences contre des policiers - le jugement de trois jeunes alourdi

Quatre jeunes hommes étaient jugés par la cour d’appel de Rennes le 28 mars dernier, suite à une manifestation qui avait tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre. Trois d’entre eux étaient jugés pour violence. Le dernier pour rébellion. Le 5 décembre 2009, une manifestation de chômeurs avait rejoint un autre rassemblement protestant contre l’absence de teknival pendant les Trans Musicales. Place de Bretagne, un policier avait été blessé par un jet de projectile. Place du Champ-de-Mars, les policiers avaient barré l’accès de la Maison des associations aux manifestants, qui souhaitaient y tenir une assemblée générale. Les affrontements avaient dégénéré. Deux autres policiers avaient été légèrement blessés. Des peines de travail d’intérêt général Le 1er février 2010, en première instance, les quatre manifestants avaient été condamnés à réaliser quelques dizaines d’heures de travail d’intérêt général. Le tribunal correctionnel avait également condamné les trois auteurs de violences à payer une amende d’un euro symbolique aux policiers blessés en guise de dommages et intérêts. Jugés le 28 mars dernier par la cour d’appel de Rennes, les prévenus avaient présenté de nouvelles vidéos durant l’audience. Elles étaient destinées à montrer qu’il n’y avait pas eu de violence de leur part envers les policiers. Des amendes Mais ce jeudi, la cour a finalement réformé le jugement du tribunal correctionnel. Les peines de travail d’intérêt général restent les même mais les peines de dommages et intérêts sont revues à la hausse. Les trois hommes, condamnés pour violence, doivent désormais verser 300 € aux policiers blessés.
source : Ouest-France (03 mai 2012)

Vaulx-en-Velin (69) : la voiture des cambrioleurs fonce sur un policier à pied

Face à un policier à pied, le conducteur d’une voiture en fuite n’a pas hésité à donner un coup de volant pour tenter de renverser le fonctionnaire, qui en a réchappé de justesse. Au cours de la nuit de mardi à mercredi, un équipage de Vaulx-en-Velin repère, avenue Maurice-Thorez à Vaulx, une Twingo à bord de laquelle se trouvent trois jeunes gens qui n’ont pas bouclé leur ceinture. Les policiers tentent de les contrôler, mais le conducteur prend la fuite. Chemin des Barques, la voiture des fuyards percute volontairement le véhicule de police et, un peu plus loin, tente de renverser le policier qui lui fait face, arme à la main et qui, malgré le danger, n’ouvre pas le feu. La Twingo réussit à s’échapper, mais quelques minutes plus tard, elle est repérée, en stationnement chemin de la Ferme. Une surveillance discrète est mise en place et, un peu plus tard dans la nuit, un jeune homme vient chercher la voiture. Il est blessé à la tête, conséquence de la collision avec le véhicule de police, car il s’agit du passager avant de la Twingo. Dans la voiture, les policiers découvrent le butin d’un cambriolage commis peu avant la poursuite, dans une boucherie de l’avenue Général-Leclerc à Villeurbanne. Le jeune homme interpellé, âgé de 21 ans, a été placé en garde à vue et l’enquête est en cours.
source : Le Progrès de Lyon (03 mai 2012)

mercredi 2 mai 2012

Châteaulin (29) : Gendarme blessé dans le Finistère

Le motard a fait une chute durant une course poursuite à Châteaulin.

Le 1er mai 2012, dans le centre-ville de Châteaulin, dans le Finistère, un motard de la gendarmerie a percuté une voiture et chuté sur la chaussée alors qu'il tentait de rattraper des voleurs dans un autre véhicule en fuite. Ce lieutenant a perdu le contrôle de sa moto alors qu'il tentait d'éviter un bloc de métal lancé sur lui par les voleurs. D'autres gendarmes sont arrivés quelques instants plus tard à son aide. Un hélicoptère a transporté le blessé vers l'hôpital de Quimper. Il souffre de multiples fractures aux membres supérieurs.

Les gendarmes effectuaient des contrôles routiers cette fin d'après-midi là quand ils ont reçu l'ordre d'intercepter une voiture R21 dont les passagers venaient de dérober des métaux à Coray, dans le Finistère. Le chauffeur de ce véhicule a d'abord percuté une camionnette de gendarmerie pour échapper à la capture sur la nationale 165, à hauteur de Briec. Poursuivis par le motard de la gendarmerie les voleurs ont ensuite déversé une partie de leur butin sur la route pour tenter de le faire chuter. Débouchant à Saint-Coulitz, la R21 a percuté une voiture durant un dépassement dangereux. La conductrice de ce véhicule n'a pas été blessée. Les fuyards ont poursuivi leur cavale vers Châteaulin. Déclenchant une vaste opération de ratissage, les gendarmes ont interpellé un suspect qui tentait de fuir à pied.


Source : www.breizhoo.fr

Pau (64) : Quand les interpellés se déchaînent contre la police

Justice Les interpellations sont rarement de tout repos. Le tribunal de grande instance de Pau a examiné, lundi, trois affaires de violences commises à l'encontre de policiers et rébellion. A peine avait-il quitté le commissariat où il était venu répondre d'une affaire le concernant, Romain L., 31 ans, se mit à boire inconsidérément. Sous l'empire de l'alcool, ce 6 mars 2012, il se rend au magasin Go Sport dans la ferme intention d'y faire son marché à bon compte. Interpellé vers 15 heures dans la galerie commerciale Bosquet à Pau, il a enfilé plusieurs vêtements volés et glissé dans sa sacoche divers accessoires. « C'était le trou noir » Montant estimé: environ 490€. A Marc Magnon, président du tribunal de grande instance, le garçon justifie ainsi son larcin: «J'avais plus grand chose à me mettre sur le dos. J'ai entendu dire que c'était facile à voler». Au lieu de faire profil bas, Romain L. chercha à en découdre avec les policiers qu'il agressa à l'intérieur du fourgon, aux urgences hospitalières et dans l'enceinte du commissariat. «J'avais bu une bouteille de vodka. C'était le trou noir» prétend-il. Les victimes, elles, n'ont rien oublié. Depuis 2008, Romain L., actuellement détenu pour d'autres méfaits, est suivi pour des troubles psychiatriques liés à son addiction. «Ce n'est pas un marginal. Il a travaillé pendant huit ans dans l'aéronautique mais il a baissé les bras» invoque son défenseur, Me Patricia Cocrelle. Le tribunal inflige à l'intéressé 140 heures de travaux d'intérêt général à effectuer sous 18 mois et plus de 300€ de dommages et intérêts à verser à la partie civile. L'étudiant disjoncte Le 8 mars dernier à Pau, Thomas D., 20 ans, ingore qu'il a affaire à des policiers en civil. Eméché, il se rue sur un membre de la brigade anti-criminalité en train d'interpeller ses deux potes en goguette et lui assène un gros coup de poing à la tempe, avec une ITT de sept jours à la clé. «Il pensait que ses copains se faisaient agresser» assure son avocate, Me Lorea Chipi. Dépourvu de casier judiciaire, le jeune homme s'en tire avec un stage de citoyenneté «pour apprendre à vivre ensemble» avait auparavant suggéré le procureur Stéphanie Paguenaud. «Je suis un dangereux psychopathe» Le 5 mars 2012 à Pau, Aomar B., chômeur de 37 ans, s'en prend sans la moidre raison à une automobiliste. Epouvantée, celle-ci appelle la police qui aura le plus grand mal à maîtriser l'énergumène. «Je suis un dangereux psychopathe. Je vais vous crever, vous, vos femmes et vos enfants» hurle-t-il aux fonctionnaires. Il affirme entendre des voix et se croit persécuté. «A jeun, il est courtois. Ivre, il perd tout repère mais il lutte contre son penchant» le défend Me Ledain. Le tribunal condamne le prévenu à six mois de prison avec sursis et un travail d'intérêt général de 140 heures réparties sur dix-huit mois.
source : La République des Pyrénées (02 mai 2012)

mardi 1 mai 2012

Salses- le-Château (66) : Course-poursuite sur l'A9 pour échapper à la douane

Une course-poursuite s’est engagée mercredi sur l’autoroute A9 à la hauteur de Salses- le-Château (P-O) entre des douaniers et un Toulonnais d’une vingtaine d’années au volant d’une 306. Refusant de s’arrêter, le conducteur a bloqué contre la glissière, avec sa voiture, la moto d’un agent, puis a sauté en marche de son véhicule qui a continué à rouler sur la bande d’arrêt d’urgence. Il a ensuite réussi à s’échapper, en frappant un douanier qui a pu toutefois lui arracher le sac à dos qu’il portait : à l’intérieur ont été découverts quatre kilos de pollen de cannabis. Le suspect a été interpellé une heure plus tard avec l’aide des gendarmes des Pyrénées- Orientales. Déjà connu de la police et de la justice, il a été remis sur instruction du parquet aux gendarmes de Rivesaltes, et est depuis en garde à vue.
source : Le Midi Libre (20 avril 2012)

Châteaulin (29) : Un motard de la gendarmerie renversé après une course-poursuite

Une violente collision s’est produite vers 18 h 30 ce mardi, en plein centre-ville de Châteaulin (Finistère), quai Carnot. Le motard de la gendarmerie a percuté une Mercedes, avec quatre personnes à son bord. Les deux femmes et les deux hommes s’en sortent indemnes. Le conducteur du deux-roues, âgé de 44 ans et commandant de la brigade motorisée de Châteaulin est blessé. Les pompiers lui ont prodigué les premiers soins dans la rue, avant son évacuation. L'homme a été transporté à l'hôpital Laennec de Quimper avec « un poignet droit de cassé, des douleurs aux cervicales, aux épaules...» selon la gendarmerie. Heureusement, l'airbag présent dans sa tenue lui a permi d'éviter d'autres blessures. Course-poursuite Les gendarmes, venant de la route de Quimper et se dirigeant vers le pont central de Châteaulin, arrivaient à pleine vitesse pour tenter de rattraper une voiture, apparemment une R21 break, qui a réussi à prendre la fuite. « C’est en évitant un projectile lancé par les délinquants que le motard a percuté une Mercedes venant en face », explique la compagnie de gendarmerie de Châteaulin. La préfecture a décidé de mobiliser l’hélicoptère de la sécurité civile Dragon 29 pour tenter de les retrouver plus rapidement. Vers 21 h 30, l'opération était toujours en cours.
source : Ouest France (1er mai 2012)

Amiens (80) : Des CRS agressés

Ce week-end, 4 CRS actuellement en renfort à Amiens, ont été agressés devant une boîte de nuit de la ville. Les 4 CRS appartiennent à la 41ème de Tours, actuellement en mission de sécurisation à Amiens. Ce week-end, vers 3h du matin, alors qu'ils étaient en civil et de repos, les 4 hommes ont été reconnus par des jeunes qui passaient aux abords d'une boîte de nuit de la ville en voiture. Les jeunes gens sont revenus quelques minutes plus tard avec plusieurs amis. Au total, selon les victimes, une vingtaine d'individus s'est ruée sur les policiers et les a agressés. L'un des CRS a du être transporté aux urgences de l'hôpital d'Amiens: il souffre d'un traumatisme crânien et d'une fracture du nez. Ses collègues sont plus légèrement blessés. Les agresseurs, quant à eux, se sont dispersés dans les rues d'Amiens pour échapper à la BAC dépêchée sur place.
source : France 3 (1er mai 2012)

Montpellier (34) : le voleur présumé blesse trois policiers

Trois policiers de la brigade anticriminalité nuit, blessés, dont un subissant une interruption totale de travail de dix jours : c’est le bilan de cette arrestation à tout le moins mouvementée, qui a eu pour cadre le quartier Gambetta, dans la nuit de lundi. Le suspect prend la fuite Vers 3 h 40, un équipage de la bac circulait sur le boulevard Clemenceau lorsque son attention a été attirée par un homme qui poussait un conteneur à ordures ménagères, rue Fouques. Les policiers optent pour un contrôle. Mais à la vue de ces derniers, leur suspect s’arrête et fuit vers le boulevard Renouvier. En s’étant, entre- temps débarrassé de son blouson avant de tenter de se dissimuler entre deux voitures en stationnement. Il refuse d'être menotté Mais repéré, l’homme reprend sa course, monte sur le capot d’une autre auto. Et se fait coincer. Et loin de capituler, il porte un premier coup à l’un des fonctionnaires, lui ouvrant la lèvre et tente de refuser le menottage. Ses poignets entravés, il prend alors appui sur le véhicule d’intervention avant de porter plusieurs autres coups de poing et pied, touchant deux autres policiers, avant d’être finalement maîtrisé. Le bar de la rue de la Palissade tout juste cambriolé Dans son blouson et sur lui sont retrouvés un poing américain, un sachet contenant 172 € en numéraire, une quinzaine de CD. Et dans le conteneur, les policiers découvrent un pied-de-biche et un écran de télé plasma encore affublé de ses attaches murales, elles-mêmes enrobées de morceaux de carreaux de plâtre. Des objets qui, au final, s’avéreront provenir d’un bar de la rue de la Palissade tout juste cambriolé. Ramené au commissariat central, le garçon va alors livrer son identité. Un alias en fait vite mis au jour. Et pour cause : l’intéressé était déjà fiché à la suite de son évasion du centre de rétention administratif de Nîmes. Poursuivant plus avant, les hommes de la brigade des cambriolages de la sûreté départementale vont arriver à le confondre comme étant l’auteur présumé d’un autre vol. Un forfait commis au préjudice d’un restaurant de Saint-Jean-de-Védas et pour lequel les gendarmes avaient enregistré une plainte. Hier, le jeune homme a été déféré au parquet avant son éventuel jugement sous le régime de la comparution immédiate.
source : Le Midi Libre (25 avril 2012)