Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




lundi 30 avril 2012

Bourges (18) : Six mois de prison ferme suite à l'agression de policiers durant le Printemps de Bourges

Un homme de vingt-huit ans a été condamné à six mois de prison ferme, cet après-midi, par le tribunal correctionnel de Bourges. Il était jugé selon la procédure de la comparution immédiate pour des violences volotaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique. Cet habitant de Plaimpied-Givaudins a frappé et légèrement blessé cinq policiers lors de son interpellation, dans la nuit du 26 au 27 avril, vers 2 heures, durant le Printemps de Bourges. Après avoir avalé « sept bières » et « tiré quelques lattes » sur un joint, il était intervenu, de façon agressive, lors d’un contrôle d’identité mené par des policiers suite à l’appel d’une habitante excédée de l’occupation de son hall d’immeuble par des festivaliers. Deux tirs de Flash-ball avaient été nécessaires pour le stopper.
source : leberry.fr (30 avril 2012)

Besançon (25) : peines de prison pour trois personnes ayant agressé des policiers

Le tribunal correctionnel de Besançon a condamné lundi à des peines allant jusqu’à un an de prison ferme deux hommes et une femme accusés d’outrages et de violences aggravées envers trois policiers. Les policiers, deux hommes et une femme, ont été violemment pris à partie par les prévenus dimanche à 6H00 du matin dans une rue de Besançon, alors qu’ils s’enquéraient de la raison pour laquelle le trio poussait une voiture accidentée. Un policier a eu une côte cassée et dix jours d’ITT (incapacité totale de travail), un autre deux côtes cassées et quinze jours d’ITT, la troisième des hématomes et 3 jours d’ITT. Les prévenus, qui sortaient de discothèque, étaient alcoolisés. Les deux hommes, deux pères de famille âgés de 27 et 28 ans, respectivement commerçant et responsable d’atelier, ont écopé de 2 ans de prison, dont un avec sursis, sans mandat de dépôt. Ils devront payer ensemble 750 euros à chacun des deux policiers les plus gravement touchés, au titre du préjudice moral. La jeune femme, âgée de 21 ans et étudiante en médecine, a été condamnée à 8 mois de prison avec sursis. Les trois prévenus devront verser à la femme policière 150 euros. Le parquet avait requis des peines de 15 mois de prison, dont 12 avec sursis, pour les deux hommes, et 8 mois avec sursis pour leur amie.
source : Le Progrès (30 avril 2012)

Vitrolles (13) : Policier aixois tué : "Une nuit, tout bascule : on perd son coéquipier et ami"

Christophe conduisait la voiture de la Bac d'Aix visée par des tirs sur l'A7 à hauteur de Vitrolles. Il se confie.
Forcément, en entrant dans la police, "on garde toujours dans un coin de sa tête qu'un drame comme ça peut arriver". Forcément. Et puis une nuit, ça arrive. Sur une portion d'autoroute A7 entre Aix et Vitrolles, "on bascule dans l'horreur. Et on perd son coéquipier et son ami". Christophe est l'autre. Celui qui s'en est sorti. Ce policier conduisait la voiture arrosée par des rafales de kalachnikov qui ont mortellement atteint Éric Lalès, décédé dix jours plus tard, à l'hôpital Nord à Marseille. "Ma place était là, avec lui, à l'hôpital", peut-être même au détriment des siens, bien que Christophe ne le dise pas. "La nuit-même de la fusillade, je savais à quoi je venais d'échapper en voyant son état". Lui, a été blessé à l'épaule et à la tête. On l'a opéré très rapidement pour retirer, sous l'aisselle et à la tempe droite, "des éclats de balles qui ont dû toucher Éric". Les médecins ont toutefois jugé plus prudent de ne pas toucher les minuscules éclats qui l'ont atteint au crâne et au visage.Depuis, ce père de famille âgé de 44 ans, policier par vocation, flic de Brigade anticriminalité par choix, pense à Éric et à tout le reste. "Tous les jours". Le dimanche, après les nuits agitées du week-end, nous venons travailler en nous disant que la nuit va être plus calme, tout en sachant qu'il faut rester vigilant et professionnel", commence Christophe. "Et puis, on t'appelle pour une équipe qui cambriole un magasin de surgelés un dimanche soir. Et là, tout bascule". On n'évoquera pas les faits, à dessein. Ni l'enquête, même si Christophe se dit simplement satisfait, "tout comme les parents d'Éric, du travail fait par la police judiciaire et la BRI notamment"."Je suis soulagé qu'on arrive au bout, que des individus aient été identifiés par la PJ. Ce n'est pas de la vengeance, je veux juste que ce genre de types sachent que tirer sur des collègues, et là je pense à tous les policiers sur la voie publique, ça ne reste pas impuni". S'il a songé à quitter la police, après "les événements" ? Non. La police, la voie publique, les interpellations, le contact avec les gens, l'adrénaline aussi, Christophe est fait pour ça. "Mais j'ai quitté la Bac". Il explique de lui-même pourquoi : "Pour le moment, je me sens dans l'expectative professionnellement : ma place est dans cette unité mais j'ai une femme et des enfants et je prends mes responsabilités. J'ai quitté ce service". Il faut aussi gérer le traumatisme. Se reconstruire. Pendant des semaines, même des mois, Christophe est resté muré dans le silence. Depuis la mort d'Éric, parce que la vie continue, "les gens ont continué à avancer. On en parle moins. La normalité reprend le dessus mais j'y pense tous les jours. Sans forcément ledire". Entre les lignes, on distingue les traits d'un homme qui s'est arrêté sur le bord de la route. Qui a pu se sentir écarté. Et qui s'est remis le pied à l'étrier en reprenant du service. Et puis, surtout, "j'en suis fier, de ce métier, je le revendique. Pour moi, même la dénomination 'Gardien de la paix' possède une signification, une symbolique. Protéger les gens et leurs biens, c'est le dernier rempart. Je n'ai jamais fait ce métier en traînant des pieds". Éric, Christophe et Jean-Jacques. Ils étaient trois, à travailler ensemble et se relayer dans cet équipage de Bac. "Professionnellement, on allait dans le même sens, chacun de nous était responsable. Le terme de cow-boy me fait bondir". "Christophe est un mec très professionnel", insistent d'autres policiers, en parlant de lui. Rien de plus, rien de moins. "Ce qui nous a préoccupés, c'est ce qui était arrivé à Éric, qu'on a accompagné durant dix jours, jusqu'à sa mort. Christophe, avec sa forte personnalité, n'a pas montré de signe de faiblesse, on l'a embarqué avec nous dans cet accompagnement", confie, avec émotion, Jean-François Jaffuel, le commissaire central d'Aix. "Christophe a pris son temps pour gérer le contrecoup, il a recommencé à travailler dans un service qu'il a choisi mais il a les capacités pour aller dans beaucoup d'autres. Ce sera à lui de donner le tempo, et on le suivra. Si nous, nous avons vécu un choc émotionnel, lui, doit gérer un traumatisme". Le commissaire termine : "Christophe, c'est un fonctionnaire sain, intelligent et professionnel". Une direction que confirme Emmanuel Molina, l'avocat de Christophe, qui l'assiste dans la procédure : "À la période d'identification et d'interpellation des auteurs présumés de ce drame, succède désormais une période extrêmement douloureuse sur le plan humain, qu'il convient d'appréhender." Christophe est resté, il fera avec. Et surtout, il devra désormais faire sans.
source : La Provence (30 avril 2012)

dimanche 29 avril 2012

Antibes (06) : Cinq policiers frappés par un homme sous l'emprise de l'alcool

Il y en a qui, non contents de se défouler une premier fois sur leur femme pour se libérer des quelques coups qu'ils ont en trop dans le nez, frappent sur tout ce qui bouge. Même des policiers. C'est en tout cas ce qui s'est passé, vendredi, au commissariat de police d'Antibes. Appelés pour des violences conjugales, les agents découvrent un homme violent, qui s'avère en état d'ébriété. Ils le placent alors en garde à vue. L'homme a soif. Il réclame de l'eau. Les policiers s'exécutent, vont lui chercher à boire. Mais alors qu'ils ouvrent la porte de la cellule, l'homme se rebiffe. Violent, encore, il frappe, se débat à tout rompre. Dans la bataille, cinq policiers sont même légèrement blessés. L'homme sera convoqué ultérieurement devant la justice pour blessures volontaires sur des personnes dépositaires de l'autorité publique.
source : Nice Matin (229 avril 2012)

vendredi 27 avril 2012

Istres (13) : Deux agents de police blessés

Attirées dans un get-apens, les forces de l'ordre ont été prises à partie. Sept personnes ont été interpellées. Deux policiers ont été blessés et sept personnes ont été interpellées dans la soirée de mercredi lors d'une violente altercation dans le quartier des Échoppes, à Istres (Bouches-du-Rhône). Vers 21 h 30, les policiers d'Istres ont d'abord été alertés pour une fuite de gaz dans ce quartier proche du centre-ville. L'incident s'avère factice, mais, peu de temps après, les forces de l'ordre sont rappelées pour un prétendu différend entre riverains. Les agents constatent que cette alerte est également sans fondement. Lors de cette seconde intervention, plusieurs individus commencent toutefois à s'en prendre aux policiers. Tristement courant dans certains quartiers sensibles, le guet-apens ne fait plus de doute. Aux agressions verbales, insultes puis menaces, suivent les jets de pierres. Deux fonctionnaires de police d'Istres sont légèrement blessés. Une voiture de la police municipale présente sur les lieux voit son pare-brise voler en éclats et un autre véhicule, de la police nationale cette fois, est légèrement endommagé. L'émeute naissante déclenche la mobilisation de l'ensemble de la police municipale et nationale d'Istres, renforcé par des policiers des brigades anticriminalité (BAC) de Martigues et de Salon-de-Provence. Les incidents ont pris fin peu avant 23 heures. Sept personnes, originaires d'Istres et de Miramas (Bouches-du-Rhône), ont été interpellées par les forces de l'ordre. Parmi elles, deux mineurs. Six de ces sept individus sont «défavorablement connus» des services de police. Placés en garde à vue au commissariat d'Istres, ils devaient être déférés vendredi devant le parquet d'Aix-en-Provence. Pour l'heure, les raisons de l'agression restent obscures. L'enquête devra établir si elle est due à la violence gratuite, au harcèlement quotidien dont sont victimes les forces de l'ordre ou à l'action de malfaiteurs dérangés dans leurs trafics.
source : La Provence (27 avril 2012)

lundi 23 avril 2012

Besançon (25) : rixe et rébellion

Trois individus âgés entre 20 et 30 ans ont été interpellés, samedi matin, à la suite d’une rixe qui a dégénéré au sein de la péniche La Pravda, faubourg Rivotte, à Besançon. Ils devraient être présentés ce lundi après-midi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel pour répondre de menaces de mort, violences, outrages et refus d’obtempérer envers les policiers intervenus sur place. Les faits se sont produits samedi matin. Il était environ 7 h lorsque les forces de l’ordre ont été appelées à intervenir dans cette péniche reconvertie en boîte de nuit. Rapidement sur les lieux, les policiers ont dû faire face à une dizaine d’individus qui s’affrontaient et qui, à la vue des hommes en uniforme, se sont ligués contre eux. Invités à sortir, ils ont refusé d’obtempérer. Les mots n’ayant pas pu produire leur effet pour faire sortir les protagonistes, les policiers ont dû user de bombes lacrymogènes. Une action déclenchée après que l’un des protagonistes ait asséné un coup de pied au thorax de l’un des policiers. Une fois tout le monde dehors, c’est sous les invectives, insultes et autres menaces de mort que, entre deux violences sur leur personne, les policiers ont procédé à l’interpellation de trois individus. Ceux-ci, déjà très défavorablement connus des services de police comme de la justice, ont d’abord été placés en cellule de dégrisement où ils ont continué à se montrer particulièrement agités et bruyants. Ils devraient donc être présentés aujourd’hui en comparution immédiate devant le tribunal.
source : L'Est Républicain (23 avril 2012)

Dijon (21) : crachats, insultes et coups sur des policiers

Une équipe de gardiens de la paix de la section de roulement, qui intervenait dimanche vers 19 h 30 rue du Tire-Pesseau, dans le quartier de la Fontaine-d’Ouche, à Dijon, a eu maille à partir avec un homme ivre et particulièrement excité. Les policiers avaient été appelés parce qu’un homme en complet état d’ivresse menaçait de mort le frère de son ex-compagne. A leur arrivée, l’homme ivre, un habitant de Chenôve âgé de 27 ans, s’est énervé : il a insulté les gardiens de la paix, et les a frappés. Il a été maîtrisé et conduit au commissariat central pour y être placé dans les geôles de dégrisement ; mais sa colère n’était pas retombée : il s’en est pris au geôlier et lui a craché dessus. Il a fait l’objet de deux dépôts de plaintes de la part des policiers, et a été placé en garde à vue à l’issue de son séjour dans les geôles de dégrisement.
source : Le Bien Public (23 avril 2012)

mercredi 18 avril 2012

Besançon (25) : Une moto percute un policier

Un jeune motard a percuté un policier qui tentait de l'interpeller ce mardi 17 avril peu avant 13h30. Il est 13h20 avenue Chardonnet à Besançon, quartier des Près-de-Vaux ,ce mardi 17 avril, lorsqu'un jeune homme du quartier, âgé de 20 ans, s'amuse à faire des figures en moto, sans porter de casque. Les voisins, gênés par le bruit, alertent la police. Un fourgon en provenance du commissariat de Besançon intervient. C'est lorsqu'un fonctionnaire de police se dirige vers le jeune homme que celui-ci le percute (aucune précision n'est donnée par les forces de l'ordre sur la volonté du geste). Les deux hommes sont entraînés dans une chutes sur 6 mètres. Le policier en sortira légèrement blessé au tibia et au genou. Il ne bénificiera pas de jours d'interruption de travail. Le jeune homme contrevenant est en garde à vue. Une enquête est en cours. Il a été dépisté positif aux stupéfiants.
source : France3.fr (17 avril 2012)

mardi 17 avril 2012

Mazamet (81) : Un policier blessé dans une course-poursuite

Dans la nuit de samedi à dimanche à Mazamet, l'alerte a été donnée par un entrepreneur de la zone industrielle d'Aussillon. Plusieurs déclenchements de son alarme lui avaient fait envisager une nouvelle tentative de vol de métaux dans ses locaux. Resté en surveillance l'homme a surpris le manège suspect d'un couple à bord d'une Peugeot 206. Les faits étaient signalés au commissariat et une première patrouille tentait vainement d'intercepter le véhicule. Son conducteur refusait le contrôle et prenait la fuite en direction de Saint-Amans. Une course-poursuite s'engageait alors que des renforts de police et de gendarmerie convergeaient vers la nationale. La voiture suspecte s'avérait volée depuis quelques jours à Nîmes dans le Gard et c'est sur la commune de Lacabarède, à 3h00 du matin, que les policiers parvenaient à la stopper. Le conducteur toujours aussi déterminé s'en prenait alors avec violence aux fonctionnaires dont l'un a eu le poignet cassé. À bord du véhicule se trouvaient en outre trois chiens très agressifs. Le couple, finalement interpellé, était conduit à Mazamet où sa garde à vue a été prolongée. Il s'agit de gens du voyage se déclarant sans domicile fixe mais rattachés au camp de la Vivarié. Outre le vol de voiture, refus du contrôle et les violences aux policiers, les mis en cause pourraient être impliqués dans une série de délits commis en zone gendarmerie, peut-être des vols à la roulotte. Des investigations complètes en lien avec la gendarmerie sont nécessaires et le couple devait être présenté en fin de journée à un juge castrais pour une ouverture d'information permettant d'établir l'intégralité de leurs méfaits.
source : La Dépêche du Midi (17 avril 2012)

lundi 16 avril 2012

Vitrolles (13) : Policier tué - des traces ADN confondent certains suspects

Du nouveau dans l'affaire du meurtre d'un policier à Vitrolles. Plusieurs traces ADN relevées sur la scène du crime, le soir de la fusillade dans la ville des Bouches-du-Rhône fin 2011, confondent certaines des sept personnes placées en garde à vue dimanche, a-t-on appris lundi de source proche de l'enquête. Sept personnes, appartenant à la communauté des gens du voyage selon la préfecture, ont été interpellées dimanche à Gignac et Rognac, près de Marseille, dans le cadre de l'enquête sur le meurtre du lieutenant Eric Lalès, 37 ans, de la brigade anticriminalité (BAC) du commissariat d'Aix-en-Provence. Parmi ces suspects, figure "très certainement" le ou les auteurs des coups de feu fatals au policier, a précisé Yves Robert, délégué du Syndicat national des officiers de police (Snop). "C'est grâce à un énorme travail de la police scientifique et technique que les enquêteurs (de la police judiciaire, NDLR) ont pu remonter jusqu'aux auteurs des coups de feu", a-t-il souligné. Selon lui, deux des membres du commando de quatre individus ayant participé à la fusillade de Vitrolles font partie des personnes interpellées, en garde à vue pour 96 heures. Tir de Kalachnikov Le troisième, dont la famille vit dans un camp de gens du voyage sédentarisés dans les quartiers Nord de Marseille, avait été involontairement tué par un complice le soir du drame. Celui qui pourrait être le quatrième, déjà recherché pour une autre affaire, avait été arrêté fin décembre. Il a été placé en garde à vue à la brigade criminelle à des fins d'examens, a-t-on précisé de source proche de l'enquête. Le délégué syndical a ajouté que quatre autres personnes, faisant partie d'un "second cercle" mais n'ayant pas participé à la fusillade, ont été interpellées lundi matin. Ces arrestations, qui ont mobilisé dimanche une centaine de policiers, "pourraient clore définitivement cette enquête", a précisé une source policière. La procureure de la République d'Aix-en-Provence (Bouches-des-Rhône), Dominique Moyal, a confirmé que 11 personnes étaient actuellement en garde à vue et précisé qu'elle communiquerait jeudi à l'issue de ces gardes à vue. Dans la nuit du 27 au 28 novembre, le lieutenant Lalès avait été touché à la tête et à l'épaule par un tir de kalachnikov après une course-poursuite avec les auteurs d'une série de vols dans des magasins, dont un de surgelés, dans plusieurs villes du département. Très grièvement blessé, le policier, père de deux enfants, était décédé le 8 décembre à l'hôpital Nord de Marseille, peu après la visite à son chevet du président Nicolas Sarkozy.
source : TF1.fr (16 avril 2012)

dimanche 15 avril 2012

Clermont-Ferrand (63) : Il imite une scène d'Intouchables...puis frappe des policiers

Du box-office à la boxe tout court. Un Vichyssois de 23 ans se retrouve en détention pour avoir frappé des policiers clermontois. Ces derniers arrêtent sa voiture qui déboule à toute vitesse, hier, vers 7 h 15, dans la rue Montlosier. Avec deux copains à bord, le conducteur tente de rejouer une scène d'Intouchables. Le passager avant simule un malaise. Il se met à crier et son compère explique qu'il doit vite l'emmener aux urgences. Les agents flairent l'entourloupe, d'autant que les occupants du véhicule, eux, sentent l'alcool. Au lieu d'escorter l'auto, comme dans le film, ils font venir les pompiers. À leur arrivée, le garçon soi-disant affligé part en courant. Le conducteur reste, mais se met en garde. Il enchaîne directs et crochets sur les policiers tentant de l'interpeller. Il parvient ainsi à blesser trois fonctionnaires (dix, quatre et deux jours d'arrêt leur ont été prescrits). Sous l'effet de l'alcool et de stupéfiants Il n'échappe pas pour autant à son placement en garde à vue au commissariat central. Là, son taux d'alcoolémie est mesuré à 1,14 g par litre de sang. Un test prouve qu'il est aussi sous l'influence de stupéfiants. Enfin, il est confirmé qu'il a pris le volant sans permis de conduire et qu'il a déjà été condamné par le passé pour des délits similaires. Le passager arrière, qui n'a pas participé aux violences, est remis en liberté. L'autre, en revanche, est déféré au palais de justice. Il est ensuite écroué dans l'attente de son passage, lundi, devant le tribunal correctionnel.
source : La Montagne (15 avril 2012)

Vaulx-en-Velin (69) : Un policier blessé

Il intervenait avec son équipage vendredi soir chemin de Malval. Les forces de l’ordre avaient été appelés par des riverains gênés par des tapageurs nocturnes. L’un des jeunes hommes, bien connu des policiers, s’est rebellé. Après avoir insulté l’équipage, il frappe l’un d’entre eux au visage lors de son arrestation. La violence est telle que le policier a subi dix jours d’incapacité. Quant au suspect vaudais, il a été placé en garde à vue.
source : mlyon (15 avril 2012)

samedi 14 avril 2012

La Roche-sur-Yon (85) : Interpellation mouvementée - deux jours d'interruption temporaire de travail pour un policier

Deux jours d'interruption temporaire de travail pour un policier yonnais suite à un choc à la tête : c'est ce qu'annonce le commissariat, ce matin, après une interpellation décrite comme «compliquée» près du haras à La Roche-sur-Yon, cette nuit. Selon les policiers, le choc a eu lieu vers 23h40, alors qu'ils étaient en train d'interpeller un homme identifié comme «assoupi» derrière son volant. « Le camion était garé sur une contre-allée à hauteur du haras mais le moteur était allumé », affirme le commissariat. Selon la version policière, le conducteur « visiblement alcoolisé, a refusé de quitter son véhicule et en se débattant, il a provoqué la chute de l'un des policiers. Celui-ci a perdu connaissance pendant une vingtaine de secondes ». Le conducteur, un Yonnais âgé de 34 ans, a été placé en garde à vue.
source : Ouest France (14 avril 2012)

jeudi 12 avril 2012

Marseille (13) : Deux policiers de la Bac blessés en mission

Ils poursuivaient un homme sur une moto signalée volée lorsque deux fonctionnaires ont été blessés hier, aux environs de 18 h, avenue Ledru-Rollin (15e). Après avoir repéré le deux-roues, les fonctionnaires se sont lancés derrière lui. Après une brève course-poursuite, le pilote s'est immobilisé et a attendu que les deux fonctionnaires prennent sa direction. Au moment où les deux hommes se trouvaient devant lui, le suspect a brusquement accéléré et les a volontairement percutés. Blessés, les hommes de la Bac ont néanmoins réussi à déséquilibrer le jeune homme, âgé d'une vingtaine d'années, pour l'interpeller. Il a été placé en garde à vue dans les locaux de la Brigade de sûreté urbaine Nord.
source : La Provence (12 mars 2012)

Marseille (13) : Un policier traîné par un automobiliste énervé

Un policier de la sécurité publique de Marseille a été blessé mercredi lors du contrôle du véhicule d'un automobiliste qui a démarré et "traîné sur plusieurs dizaines de mètres" le fonctionnaire, a annoncé à l'AFP le procureur de Marseille. Ce "sinistre individu" est le conducteur d'une 4x4 qui "est en fuite et recherché", a précisé le procureur qui a également dit que cette agression avait donné lieu à dix jours d'ITT (interruption totale temporaire) pour le fonctionnaire. Lors du contrôle de son véhicule en stationnement, le conducteur "s'est énervé, a apostrophé les policiers, l'un des fonctionnaires a essayé d'enlever les clés du contact parce qu'il était outrageant et là, le conducteur lui aurait bloqué le bras et aurait démarré en le traînant sur quelques dizaines de mètres", a-t-il détaillé. "Le policier n'est pas grièvement blessé mais il a été brûlé", a encore précisé le procureur. Dans la nuit de mardi à mercredi, un policier de la Brigade anti-criminalité (BAC) de Chambéry (Isère) a été tué en intervention, renversé délibérément par des cambrioleurs en fuite.
source : Le Parisien (12 avril 2012)

mercredi 11 avril 2012

11 policiers et gendarmes morts sur le terrain en 13 mois

Près de onze gendarmes et policiers sont morts dans l'exercice de leurs fonctions depuis le début de l'année 2010. La mort d'un policier, tué dans la nuit de mardi à mercredi en Savoie, s'ajoute à la longue liste des membres des forces ayant perdu la vie dans l'exercice de leur fonction. Voici les principaux précédents depuis début 2010 : 1er mars 2010 : Un gendarme de Bergerac, percuté par un motard qui avait refusé un contrôle routier à Saint-Julien-d'Eymet (Dordogne), décède à l'hôpital. 16 mars 2010 : Un brigadier de police est tué dans un échange de coups de feu avec des malfaiteurs à Dammarie-les-Lys (Seine et Marne). 20 mai 2010 : Une policière municipale est tuée par des hommes armés de fusils d'assaut lors de fusillades sur l'A4 et à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne). C'est la première fois qu'une policière municipale est tuée par balles en mission. 24 août 2010 : Un gendarme de Saint-Quentin (Aisne) se tue dans un accident de la circulation, alors qu'il poursuit un automobiliste en excès de vitesse. Cliquez ici ! 29 août 2010 : Un gendarme d'Annecy se tue en poursuivant un motocycliste en excès de vitesse à Evires (Haute-Savoie). 5 septembre 2010 : Un policier se noie en tentant de secourir un automobiliste qui s'est jeté dans la Seine, à Melun (Seine-et-Marne), après un accrochage routier, alors qu'il s'enfuyait pour éviter de faire un constat. 12 novembre 2010 : Un gendarme décède, quatre mois après avoir été fauché par un automobiliste, le 19 juillet, à Thélus (Pas-de-Calais), lors d'un contrôle de vitesse. 14 octobre 2011 : Une policière est mortellement blessée, à la préfecture de Bourges (Cher), par un forcené armé d'un sabre qui venait de se voir refuser une autorisation de port d'armes. 28 novembre 2011 : Un policier est grièvement blessé par balles par les auteurs d'une série de cambriolages lors d'une course-poursuite à Vitrolles (Bouches-du-Rhône). Il succombera à ses blessures dix jours plus tard. 12 janvier 2012 : Un gendarme d'Alençon est tué par un véhicule sur la D924 à Pointel (Orne), lors d'une intervention pour un accident. Et le dernier en date, 11 avril 2011 : Un policier, intervenant après le cambriolage d'un magasin à Saint-Alban-Leysse dans la banlieue de Chambéry, est renversé délibérément par les cambrioleurs en fuite à bord d'un 4x4. Il est projeté à plusieurs mètres avant de retomber violemment sur le sol. Le véhicule, immatriculé en Suisse et probablement volé, est retrouvé abandonné avec une partie du butin.
source : France Soir (11 avril 2012)

Saint-Alban-Leysse (73) : Un policier de la BAC tué en intervention dans la nuit

Un policier de la Brigade anticriminalité (BAC) de Chambéry a été tué vers minuit dans la nuit de mardi à mercredi 11 avril après avoir été percuté par une voiture, selon le ministère de l'Intérieur. Ce brigadier-chef, âgé de 32 ans et père de famille, selon RTL, intervenait sur un cambriolage. Selon le ministère de l'Intérieur, il a été "délibérément" renversé par un 4x4 Porsche Cayenne, dont le ou les occupants ont pris la fuite. Les policiers étaient intervenus sur un cambriolage avec effraction dans un magasin Darty à Saint-Alban-Leysse, dans la banlieue de la préfecture de Savoie, a-t-on précisé. D'après RTL, le policier a été traîné sur plusieurs dizaines de mètres.
source : francetvinfo (11 avril 2012)

mardi 10 avril 2012

Saint-Louis (974) : Un gendarme blessé lors d’un contrôle routier

Le coup de folie aurait pu être lourd de conséquence. Dans la nuit de samedi à dimanche, à Saint-Louis, un automobiliste est arrêté pour un contrôle routier alors qu’il circule sur le rond-point de Bel-Air. Il est 22 h 30 et l’automobiliste se montre récalcitrant aux injonctions des gendarmes. Ces derniers peinent à le faire souffler correctement dans l’éthylotest. Un militaire de la Brigade mobile demande alors au conducteur de descendre de son véhicule. L’agent est encore penché à côté de la vitre, un bras dans l’habitacle, quand le conducteur pète un câble et démarre en trombe. Le gendarme est entraîné avec le véhicule et chute lourdement au sol quand il parvient à se dégager. Bilan : de multiples brûlures aux membres et 10 points de suture à l’arcade sourcilière. Le médecin a prononcé 15 jours d’interruption totale de travail (ITT). Pendant que ses collègues viennent à son secours et préviennent les pompiers, l’automobiliste prend la fuite sur la 4 voies en direction de l’Etang-Salé, avec trois passagers à bord. Des renforts sont appelés pour prendre le véhicule en chasse mais le fuyard n’ira pas bien loin. Éméché, ce chauffard d’une vingtaine d’années roule à vive allure et perd le contrôle de son véhicule aors qu’il emprunte la bretelle du Gol. Le véhicule fait plusieurs tonneaux mais aucun blessé n’est à déplorer. Les quatre occupants ont donc été immédiatement interpellés par les gendarmes. Les trois passagers, dont une jeune fille mineure, ont rapidement été mis hors de cause et relâchés. Le conducteur, en revanche, a passé quelques heures en garde à vue avant de ressortir libre avec une convocation devant la justice. Son procès se tiendra le 25 septembre prochain
source : clicanoo (09 avril 2012)

Strasbourg (67) : Il tente de voler un scooter, blesse son propriétaire, puis un policier

Un jeune homme a été sérieusement blessé par un individu armé d’un couteau, dimanche au petit matin, au centre-ville de Strasbourg. Un policier a par ailleurs eu la main fracturée au moment de l’interpellation du suspect. Il était 4 h 30 environ dans la nuit de samedi à dimanche lorsqu’un individu passablement aviné a abordé un jeune homme, place des Halles à Strasbourg. Celui-ci se trouvait à proximité de son scooter. L’agresseur a exigé du cyclomotoriste qu’il lui remette son deux-roues. Il a exhibé un couteau en affirmant qu’il n’hésiterait pas à utiliser son arme contre lui s’il n’obtempérait pas. Le propriétaire du scooter n’a pas cédé. L’individu armé a alors mis sa menace à exécution : il a atteint le jeune homme de trois coups de couteau, au niveau du flanc et du thorax, sans toutefois toucher d’organe vital. Le médecin légiste qui a examiné le blessé a fixé à trois jours la durée de son incapacité totale de travail (ITT). Dix jours d’ITT pour le fonctionnaire blessé lors de l’interpellation L’auteur des violences a tenté de s’enfuir, d’abord au guidon du scooter, puis à pied. Il a rapidement été interpellé par une patrouille de police. Mais le suspect s’est débattu au moment de son menottage et a sérieusement blessé l’un des fonctionnaires. Souffrant d’une fracture à la main, le policier s’est vu décerner une ITT de dix jours. Placé en garde à vue au commissariat central, le suspect âgé de 24 ans a indiqué qu’il avait pu donner des coups de couteau mais qu’il ne s’en souvenait plus, vu son état d’ébriété avancé. Il a en revanche nié les violences commises à l’encontre du policier. L’expertise psychiatrique qui a été réalisée a conclu qu’il était accessible à une sanction pénale. Le mis en cause a été déféré hier en fin d’après-midi au substitut de permanence du parquet de Strasbourg. Il sera jugé mercredi après-midi devant le tribunal correctionnel, selon la procédure de comparution immédiate. A son casier judiciaire figurent déjà de multiples condamnations, notamment en matière de violence, de vol ou d’infractions à la législation sur les stupéfiants.
source : Les Dernières Nouvelles d'Alsace (10 avril 2012)

Chambéry (73) : Une policière blessée à la tête

Samedi vers 21 h 30, des policiers de Chambéry ont été pris à partie par une bande de jeunes dans le quartier de Chambéry-le-Haut. Alors qu'ils intervenaient pour appréhender un individu en semi-liberté et qui ne s'était pas présenté à la maison d'arrêt chambérienne, ils ont été la cible de jets de pierre. Les cinq policiers (deux de la brigade canine et trois de la brigade de nuit) ont rebroussé chemin après qu'une de leur collègue a été touchée à la tête par un projectile. Emmenée à l'hôpital de Chambéry, la jeune policière d'une trentaine d'années souffrait d'un traumatisme crânien, sept points de suture lui ont été posés. Quatre jours d'ITT lui ont également été prescrits. Des plaintes ont été déposées et une enquête ouverte.
source : Le Dauphiné Libéré (09 avril 2012)

Saint-Fons (69) : Client violent dans un hôtel - deux policiers blessés

L’Etap Hôtel de Saint-Fons se souviendra longtemps du passage de ce client irascible. Samedi soir, l’homme qui habite dans la région lyonnaise, retient une chambre dans l’établissement. La soirée entre amis s’annonce bien arrosée. Vers 21 heures, le client âgé de 32 ans, commence à devenir violent. Ivre, il se déchaîne et saccage sa chambre à tel point que la police est alertée. Quand l’équipage arrive, le client ne s’est toujours pas calmé. Au contraire, il accueille les policiers par des insultes, il les frappe même et est difficile à maîtriser. Conduit à l’hôtel de police à Lyon 8 e, il est placé en garde à vue. Dans la nuit, on décide de le transférer au commissariat de Vénissieux qui sera chargé de l’auditionner le lendemain. C’est pendant son transfert que les choses dégénèrent. Toujours pris de boisson, l’homme frappe violemment les deux policiers qui l’accompagnent. L’un, touché plus sérieusement que son collègue (deux jours d’ITT), bénéficiera de sept jours d’ITT. L’individu qui avait déjà commis des actes de même nature, sera présenté ce matin au parquet et jugé mardi en comparution immédiate.
source : Le Progrès de Lyon (09 avril 2012)

lundi 2 avril 2012

Reims (51) : Un policier touché par une balle de gomme-cogne

Quand les policiers décident d'effectuer un contrôle, ce n'est pas toujours sans risque. Un fonctionnaire de l'hôtel de police de Reims en a fait l'amère expérience lorsque le 12 mars, lui et plusieurs de ses collègues en patrouille dans le quartier Croix-Rouge, ont pris l'initiative de vérifier l'identité d'un groupe de personnes s'abreuvant d'alcool sur la voie publique, en l'occurrence sur l'avenue Bonaparte. Car rapidement, la prise de contact n'a pas manqué de dégénérer. Soudain, l'un des individus s'est en effet écarté du groupe en incitant haut et fort ses camarades à ne pas se soumettre au contrôle, à grand renfort d'insultes et de menaces de mort à l'endroit des policiers. Mais l'incident ne s'est pas limité à des noms d'oiseaux. L'homme a ensuite tiré une balle de gomme-cogne (en caoutchouc) sur la cuisse d'un des représentants de l'ordre, avant de prendre la fuite dans les rues du quartier. Trois mois assortis d'un sursis L'enquête menée par la sureté départementale a finalement permis de l'identifier. Âgé de 28 ans, il a reconnu les faits d'incitation à la rébellion ainsi que les insultes, mais a nié avoir tiré une balle de gomme-cogne et proféré des menaces de mort. Déféré devant le tribunal correctionnel dans le cadre d'une comparution immédiate, ses déclarations lui ont en tout cas permis d'être relaxé pour ces derniers faits. Pour le reste, il a été reconnu coupable et condamné à trois mois d'emprisonnement intégralement assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve. Le policier, lui, s'en est sorti avec un bel hématome à la cuisse.
source : L'Union (1er avril 2012)

Bouches-du-Rhône: un homme jugé aux assises pour avoir écrasé un policier à Tarascon

La cour d'assises des Bouches-du-Rhône juge depuis lundi matin un homme de 27 ans, accusé d'avoir, en mars 2010 à Tarascon, percuté avec une voiture et très grièvement blessé un policier qui souhaitait procéder à un contrôle routier. Poursuivi pour "tentative de meurtre d'une personne dépositaire de l'autorité publique", Aziz Rouiched, qui dément ces accusations, doit comparaître jusqu'à mardi. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Les faits remontent à la nuit du 3 mars 2010, lorsque, peu après minuit, deux policiers du commissariat de Tarascon décident de contrôler une Clio aperçue zigzaguant sur une route, avec deux hommes à bord. S'ensuit une course-poursuite jusqu'à ce que les deux voitures finissent dans une impasse. Tandis qu'un des agents poursuit - et rattrape - le conducteur, échappé à pied de la Clio, son coéquipier se positionne derrière le véhicule pour interpeller le passager. Quelques minutes plus tard cependant, le corps de ce fonctionnaire sera retrouvé écrasé sous la Clio, le passager envolé dans la nature. Aujourd'hui, ce policier, âgé de 37 ans et père de deux enfants, souffre de troubles neurologiques gravissimes. Pour les enquêteurs, le passager, Aziz Rouiched, a manipulé le frein à main, voire la marche arrière, pour faire reculer la voiture arrêtée sur une pente. Il n'a d'ailleurs pu physiquement sortir de la Clio que par la porte du conducteur, place où un chien spécialisé a aussi décelé son odeur, souligne l'accusation. Cet Algérien domicilié à Miramas, déjà condamné pour des vols, nie toute implication dans l'accident, nie avoir reculé, nie d'ailleurs avoir jamais pris un volant. "Il ne sait pas conduire, il ne sait pas ce qu'est un frein à main!", relève son avocat, Me Jean-Louis Keita. L'homme, qui sera retrouvé le lendemain des faits sur déclarations de son compagnon de virée, ajoute s'être enfui parce qu'il était sous l'emprise de l'alcool. Son comparse, le conducteur échappé à pied, admet de son côté que sa voiture a bien reculé par rapport à son point d'arrêt, mais ajoute n'avoir rien vu de ce qui est arrivé au policier blessé. Il sera lui jugé en correctionnelle, pour "refus d'obtempérer", "défaut de permis de conduire" et "conduite après usage de stupéfiants". Au surlendemain des faits, le président Nicolas Sarkozy s'était rendu au chevet du policier, déclarant espérer que la justice punisse "très sévèrement" ses agresseurs présumés.
source : Le Courrier Picard (02 avril 2012)

Boucau (64) : Un policier victime d'une attaque au sabre

Un homme recherché pour des violences a légèrement blessé, lundi, avec un sabre un policier à Boucau (Pyrénées-Atlantiques) alors que ce dernier tentait de l'interpeller. Le policier a riposté avec son arme, a-t-on appris de source proche de l'enquête. "L'homme était recherché dans le cadre d'une enquête menée par le commissariat de Bayonne pour des violences aggravées sur son médecin traitant", a précisé cette source. Lors de son interpellation lundi matin, à Boucau, non loin de Bayonne, "il est sorti de son véhicule et a attaqué un policier avec une arme blanche", a-t-on déclaré de même source, en précisant qu'il s'agissait d'un sabre. "Le policier a riposté et il y a eu des blessures légères des deux côtés", a ajouté cette source en indiquant que l'enquête avait été confiée à la police judiciaire de Bayonne.
source : Le Point (02 avril 2012)