Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mardi 24 janvier 2012

Bourges (18) : Meurtre d'Anne Pavageau - abolition du discernement, selon les experts

Le rapport d'expertise psychiatrique concernant le meurtrier présumé d'une jeune policière tuée en octobre dernier à Bourges d'un coup de sabre japonais conclut à "une abolition du discernement", a-t-on appris lundi auprès du procureur de la République.

"Ce rapport conclut à une abolition du discernement, ce qui rend Olivier Roson (l'auteur du coup de sabre, NDLR) inaccessible à une sanction pénale", a déclaré à un correspondant de l'AFP Vincent Bonnefoy, procureur de la République à Bourges.

Le juge d'instruction Paul-Edouard Lallois a reçu lundi après-midi la famille de la policière Anne Pavageau, âgée de 30 ans, ainsi que ses collègues et l'agent de la préfecture blessés, parties civiles.

Le juge d'instruction a ordonné une contre-expertise. Comme la première, l'expertise sera effectuée par deux professionnels - et non un seul, comme dans les dossiers classiques - agréés par la cour de cassation, a-t-on dit de même source.

Selon des informations non confirmées par le procureur, les deux premiers experts psychiatres ont décelé chez Olivier Roson une schizophrénie paranoïaque. Le procureur Vincent Bonnefoy a refusé de confirmer ce diagnostic, arguant qu'il s'agissait d'un "contenu d'instruction".

Cette première expertise ne signifie pas qu'Olivier Roson ne sera jamais jugé puisqu'une contre-expertise a été demandée.

"Je ne suis pas surprise par cette expertise, a déclaré Me Sandrine Barré, avocate du meurtrier présumé. Dès le départ, en garde à vue, j'ai constaté que M. Roson présentait des troubles psychiatriques importants. Les experts évoquent une paranoïa et une schizophrénie latentes. Le jour des faits, M. Roson a vécu un épisode de décompensation. Cela signifie que, ce jour-là, il a pété les plombs".

Avocat des parents d'Anne Pavageau, Me Gilbert Collard s'est déclaré "consterné par la lecture de ce rapport d'expertise. Il n'y a pas d'analyse clinique, juste des conclusions et une analyse de fond rudimentaires. C'est une dissertation de collège!", a-t-il estimé.

Me Collard s'est rendu au pôle de l'instruction de Bourges en compagnie de son confrère Louis Aliot, également avocat des parents de la policière. Me Aliot est par ailleurs le vice-président du Front National.

Pour cette première expertise, commandée le 19 octobre 2011 et rendue mardi dernier, les deux psychiatres ont rencontré ensemble et séparément à plusieurs reprises l'auteur du coup de sabre, a-t-on dit de source jucidiaire. Cela devrait également être le cas de la deuxième expertise, qui prendra au moins trois mois.

L'auteur du coup de sabre, un enseignant de 33 ans apparemment mécontent de s'être vu refuser un permis pour port d'arme à feu par la préfecture, avait mortellement blessé au bassin la jeune policière de 30 ans. Il avait également blessé un autre policier et une employée de la préfecture, avant d'être maîtrisé par un troisième policier qui l'avait atteint d'une balle au genou.

Mis en examen pour homicide volontaire sur un fonctionnaire de la police nationale, Olivier Roson séjourne actuellement dans l'unité psychiatrique hospitalière de la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne).

source : 20 Minutes (24 janvier 2012)

lundi 23 janvier 2012

Saint-Priest (69) : il ouvre le feu sur un policier

Vendredi dernier, un individu a délibérément agressé un agent de police en faction devant le commissariat.
L'homme a dans un premier temps provoqué verbalement le fonctionnaire en l'outrageant sans raison apparente. Les policiers ont alors tenté de le contrôlé mais l'homme a pris la fuite avant de se retourner, de mettre en joue le policier et d'ouvrir le feu à une seule reprise avec une arme de poing. Le fonctionnaire n'a pas été blessé et une douille percutée a été retrouvée sur place.

source : mlyon.fr (23 janvier 2012)

samedi 21 janvier 2012

Saint-Quentin (02) : un policier blessé lors d'une rixe

Dans la nuit de jeudi à vendredi, peu avant 3 heures du matin, heure de fermeture, le videur du Mephisto, un bar implanté rue Faidherbe à Saint-Quentin, a dû appeler les policiers pour une rixe devant l'établissement. Des fonctionnaires de police se sont rendus sur place et ont voulu interpeller quatre personnes pour ivresse publique et manifeste. L'un des quatre hommes s'est retourné violemment, surprenant ainsi un fonctionnaire de police. Il lui a mis un bon coup de poing au visage.
Les quatre hommes se connaissent. Ils sont Marnais, ils viennent de Vitry-le-François. Trois ont été placés en cellule de dégrisement. Le quatrième, celui qui a frappé le fonctionnaire de police, a été placé en garde à vue. Il est convoqué au tribunal dans le cadre d'une procédure sur reconnaissance préalable de culpabilité pour violences sur personne dépositaire de l'autorité publique.
C'est la deuxième rixe qui éclate à proximité directe du Mephisto en peu de temps et lors de l'ouverture tardive du jeudi soir.

source : L'Union (21 janvier 2012)

vendredi 20 janvier 2012

Valence (26) : Placé en garde à vue, il mord un policier

Mercredi, vers 16 heures, alors qu’ils procèdent à un contrôle d’identité devant la gare, les policiers valentinois interpellent un homme originaire de Tunisie, âgé de 26 ans, qui s’avère en situation irrégulière. Placé en garde à vue, l’homme, manifestement excité, n’a pas hésité à mordre un policier.
Déféré hier au parquet de Valence, il a été écroué à la maison d’arrêt de Valence. Il devrait être jugé aujourd’hui par le tribunal correctionnel de Valence en comparution immédiate.

source : Le Dauphiné Libéré (20 janvier 2012)

jeudi 19 janvier 2012

Marseille (13) : Elle mord un policier lors d'un contrôle

Un couple d'automobilistes a refusé de se laisser contrôler par un équipage de police, mardi en début de soirée, du côté de la Porte d'Aix à Marseille. Vers 19 heures, un policier a fait signe au conducteur de s'arrêter et de lui présenter les papiers du véhicule. Faisant mine d'obéir, l'homme a stoppé sa voiture et a baissé sa vitre… avant de démarrer en trombe. Dans un réflexe, le policier s'est jeté sur le volant et a tenté de couper le contact. La passagère n'a alors pas hésité à lui mordre le bras afin qu'il lâche les clefs du véhicule. La voiture finalement arrêtée, l'automobiliste a pris la fuite, à pied… par l'autoroute A7, abandonnant sa compagne aux mains du policier mordu ! Elle a été placée en garde à vue.

source : La Provence (19 janvier 2012)

Toulouse (31) : Deux policiers roués de coups lors d'une interpellation musclée

A l'issue d'une course poursuite entre Toulouse et Cugnaux, deux policiers ont été blessés lors de deux interpellations musclées. L'un d'eux a été hospitalisé.

Une course-poursuite a failli virer au drame, vers 3 heures, dans la nuit de mardi à mercredi, à Cugnaux. Deux fonctionnaires de police ont été blessés dont un a dû être hospitalisé pour des blessures importantes.

L'équipée a débuté quelques minutes avant, dans le centre ville de Toulouse. Une voiture de police en patrouille repère, boulevard Lascrosses, au niveau de l'avenue Honoré-Serres, un véhicule Renault clio, avec trois personnes à son bord, qui roule à très vive allure. Le conducteur grille les feux rouges.

Les policiers le prennent en chasse. Bien que la voiture de police soit clairement identifiée, le chauffard n'obtempère pas et continue de filer à vive allure dans les rues de Toulouse. Les policiers le poursuivent jusqu'à la route de Saint-Simon puis en direction de Cugnaux, route de Tournefeuille, dans le secteur de La Ramée.

Le conducteur, qui semble bien connaître les lieux enchaîne les petites rues jusqu'au chemin de La Parisette à Cugnaux. Une arme est jetée dans le fossé. Là, la voiture s'arrête puis redémarre soudainement en marche arrière avant de percuter de plein fouet le véhicule de police. Les trois sortent alors et tentent de s'échapper. Les policiers parviennent à en interpeller deux, dont le conducteur, mais ils ne se laissent pas faire. Entre-temps, une quinzaine de gens du voyage habitant de cette rue est arrivée sur les lieux et cherche à empêcher les interpellations. Un fonctionnaire de police tente de plaquer l'un des fuyards qui résiste et essaie de dérober l'arme de service. Le policier est roué de coups de poings, de coups de pieds. Il est blessé à l'arcade et à la tempe. Il souffre d'une lésion de la hanche. Son collègue, lui aussi agressé, est plus légèrement blessé. Les deux jeunes, âgés de 25 ans, sont finalement interpellés, grâce à l'arrivée de renforts et notamment d'équipages de la brigade anticriminalité.

Cette nouvelle agression fait bondir le syndicat de police Alliance. « Malheureusement, on déplore de plus en plus de violences et de moins en moins de respect des forces de l'ordre. Le moindre petit fait tourne à la rébellion et à l'outrage », s'indigne Gilles Rouziès, secrétaire zonal adjoint Midi-Pyrénées. Hier soir, le policier était sorti de l'hôpital. Les deux personnes arrêtées étaient toujours en garde à vue.

source : La Dépêche du Midi (19 janvier 2012)

mercredi 18 janvier 2012

Le Pradet (83) : un policier blessé dans un échange de tirs

Un homme de 75 ans armé d'un fusil de chasse a été tué mercredi au Pradet (Var) dans un échange de tirs avec trois policiers venus l'interpeller à la suite d'un différend de voisinage, a-t-on appris auprès du parquet de Toulon et de la préfecture.

De premières informations avaient dans un premier temps fait état de deux policiers blessés, sans mentionner la situation du septuagénaire.

Le commissariat de La Garde avait reçu en début d'après-midi la plainte d'un couple se disant menacé par un voisin, armé selon lui d'un fusil, pour un différend lié à un présumé vol de plantes.

Trois policiers, dont un adjoint de sécurité, s'étaient alors rendus chez le voisin, qu'ils ont retrouvé un peu plus tard au volant de sa voiture. Suivi quelque temps par le véhicule de police, le septuagénaire s'est soudainement arrêté, tirant alors sur les fonctionnaires, qui ont tous trois riposté, selon les mêmes sources.

Selon les premiers éléments de l'investigation, 8 ou 9 coups de feu ont au total été tirés par les policiers.

Le septuagénaire qui, selon les premiers éléments de l'enquête, n'était pas connu de la police, est décédé sur place. Un policier a été blessé à une cheville, et ses deux collègues ont été hospitalisés en état de choc, selon ces sources.

L'enquête a été confiée à la sûreté urbaine de Toulon et l'IGPN saisie.

D'importants moyens de secours, dont un hélicoptère, ont été mobilisés sur les lieux de la fusillade, en pleine zone industrielle du Pradet.

source : L'Express (18 janvier 2012)

Mamoudzou (976) : Des policiers caillassés

Une patrouille de police-secours, en tournée habituelle de sécurisation de la commune de Mamoudzou, a été caillassée dans la nuit d'hier à aujourd'hui à Vahibé, au sud du chef-lieu, a indiqué aujourd'hui le capitaine Chaharoumani Chamassi, chargé de communication de la police nationale à Mayotte.

"Nos trois collègues policiers ont été violemment attaqués à coup de galets de 2 à 3 kilos par des agresseurs venus de nulle part, des agresseurs déterminés à faire très mal puisqu’ils ont cassé le pare-brise côté conducteur", a raconté à l'AFP le capitaine Chamassi.

"Ce dernier, en ITT de 10 jours, devra être évacué vers des services ophtalmologiques spécialisés hors de Mayotte puisqu'il risque de perdre un ou les deux yeux atteints par des bris de vitres", a détaillé le responsable policier, soulignant le sang-froid du conducteur.

Une autre vitre latérale du véhicule a explosé sous l’impact des projectiles. Le capitaine Chamassi a indiqué également que depuis les manifestations de la dernière grève générale contre la vie chère, les forces de l’ordre ont été de nombreuses fois prises à partie par des bandes de jeunes. Aucune interpellation n'a été effectuée jusqu'à présent. La police poursuit ses investigations pour retrouver les auteurs de cette agression.

source : Le Figaro (18 janvier 2012)

mardi 17 janvier 2012

Pont-de-Beauvoisin (73) : Prison ferme pour avoir cassé le nez d’un gendarme

Lundi, devant le tribunal correctionnel de Chambéry, comparaissait Sylvain Hans, 39 ans. Le prévenu était jugé pour avoir asséné un violent coup de tête au commandant de la brigade de gendarmerie de Pont-de-Beauvoisin et lui avoir cassé le nez. Les militaires étaient intervenus samedi dernier pour maîtriser le forcené qui avait violenté sa compagne. Le tribunal l’a condamné à douze mois de prison dont six mois ferme et il a été placé sous mandat de dépôt à l’issue de l’audience.

source : Le Dauphiné Libéré (17 janvier 2012)

Carcassonne (11) : Policiers blessés après une course-poursuite

Tout a commencé dans la nuit de dimanche à lundi, vers 1 h 15 du matin. Alors qu'ils patrouillent au Viguier, des policiers de la brigade anticriminalité repèrent deux individus dans un véhicule C15 appartenant à la mairie de Carcassonne ! Ceux-ci ignorent les signes des policiers et prennent la fuite en direction du centre-ville. Ils grillent un feu rouge et forcent un barrage de police, à l'angle de l'allée d'Iena et du boulevard Barbès, avant de s'encastrer dans un pilier de la station-service Esso.

Un Carcassonnais de 17 ans est aussitôt interpellé, mais un Couizanais du même âge prend la fuite à pied. Rattrapé par un policier, le jeune le menace à l'aide d'un tournevis avant d'être maîtrisé.

Mais le trajet vers le commissariat est mouvementé, deux policiers étant légèrement blessés par le jeune surexcité. Au commissariat, celui-ci outrage d'autres fonctionnaires de police.

Le conducteur a déclaré avoir trouvé le véhicule stationné derrière le foyer du Viguier. Son comparse a affirmé qu'il ne savait pas que le véhicule était volé.

Tous deux ont été relâchés après avoir été entendus. Ils devront s'expliquer devant la justice, le 29 février, pour vol de véhicule, dégradations, conduite sans permis, défaut de maîtrise, mise en danger de la vie d'autrui, et l'un des deux pour recel de vol. Le passager sera en outre convoqué devant la protection judiciaire de la jeunesse.

source : L'Indépendant (17 janvier 2012)

lundi 16 janvier 2012

Montpellier (34) : Des fans de l’OL s’en prennent aux CRS

Deux CRS ont été légèrement blessés dans une échauffourée qui a éclaté samedi soir vers 19 h, devant le stade de La Mosson avant le match entre le Montpellier-Hérault et l’Olympique lyonnais. L’incident s’est produit sur l’un des parkings d’accès au stade , alors que les forces de l’ordre s’apprêtaient à escorter un groupe d’une soixantaine de supporters pour les conduire dans l’enceinte.

Les deux fonctionnaires ont été touchés par des jets de projectiles. Trois Lyonnais ont par ailleurs été pris en charge par les pompiers pour y recevoir des soins légers. Ces fans de l’OL étaient arrivés un peu plus tôt à bord de voitures particulières au centre commercial des Portes du soleil à Juvignac, où plusieurs d’entre eux avaient commencé à s’enivrer sérieusement. Aucun incident notable n’a en revanche été enregistré avec les ultras de l’OL, arrivés en bus et pris en charge par les stadiers du club rhodanien.

Avant le match, un supporter du Montpellier-Hérault a en revanche été interpellé alors qu’il tentait d’introduire un fumigène dans l’enceinte de La Mosson. Il a ensuite été placé en garde à vue et pourrait faire l’objet de sanctions l’interdisant de stade dans les prochains mois.

source : Le Midi Libre (16 janvier 2012)

Alençon (61) : hommage au gendarme tué


Beaucoup d'émotion ce matin à Alençon où les honneurs militaires militaires ont été rendus à l'adjudant-chef Ludovic Richard du groupement de gendarmerie départementale de l'Orne, lors d'une cérémonie qui a débuté ce matin à 10h30 à la caserne Lieutenant Nicolas.

La cérémonie, présidée par le colonel Chappot de la Chanonie, s'est déroulée en présence des élus, des compagnons d'armes, et de la famille. L'adjudant Ludovic Richard a été promu adjudant-chef à titre posthume. Il a reçu la médaille militaire en reconnaissance de la Nation par le général Laurent Muller, major général de la gendarmerie national. Il lui a également été remis la médaille de la Défense nationale (échelon or). Ludovic Richard, officier de police judiciaire et excellent enquêteur, était très apprécié de ses collègues.

Le gendarme de 32 ans est décédé jeudi dernier alors qu'il était en service. Il a été fauché par une voiture sur la D924, sur la commune de Pointel, entre Flers et Argentan.

Avec quatre de ses collègues, le gendarme était en train de porter secours aux occupants de deux véhicules qui venaient d'avoir un accrochage matériel sans gravité. Sa compagne, également gendarme, était présente lors du drame.

source : France 3 (16 janvier 2012)

dimanche 15 janvier 2012

Cognac (16) : elle mord un policier et gifle un infirmier

Les policiers du commissariat sont intervenus vers 2 heures du matin, dans la nuit de vendredi à samedi, rue Marignan, à Cognac, parce que la jeune femme, 28 ans voulait monter chez son ex. Lui ne voulait pas.

La patrouille a été plutôt bien reçue, en arrivant sur les lieux. Une bordée d’insultes, des crachats au visage. la jeune femme était manifestement largement imprégnée. Les policiers l’ont transportée au centre hospitalier. Sur le brancard où elle était installée, elle s’est à peine calmée. Elle a craché sur un policier, en a mordu un autre au bras.

Une fois plus tranquille, il a fallu l’examiner. Un infirmier en a fait les frais. Il l’a détachée. Il a ramassé une gifle.

Elle a de nouveau été maîtrisé, mais est tombée, s’est blessée à l’œil sur le coin d’un chariot.

Finalement, la jeune femme a pu être soignée, emmenée au commissariat, placée en dégrisement. Samedi matin, elle s’est souvenue qu’avant d’aller sonner chez son petit ami, elle avait beaucoup bu, pris des antidépresseurs et fumé du shit. Mélange détonnant.

Elle a quitté le commissariat en fin de matinée, samedi, dégrisée, libre, mais convoquée en justice. Les policiers ont repris leur boulot. L’infirmier a été arrêté cinq jours.

source : La Charente Libre (15 janvier 2012)

Chalon-sur-Saône (71) : Le CRS blessé en Corse décoré

Le gardien de la Paix Mathieu Perdrier a reçu hier la médaille d‘argent première classe pour acte de courage et de dévouement.

Le procureur de la République de Bastia avait salué une « intervention courageuse ». Hier, à la caserne de la CRS 43, c’est un autre représentant de l’État, en l’occurrence le préfet de Saône-et-Loire qui a distingué le CRS en lui remettant la médaille d’argent 1 re classe.

Le 8 décembre, le CRS, en mission en Corse, s’est retrouvé coincé entre une grosse bouée et un quai d‘embarquement sur le port de Bastia. Il tentait de secourir un homme tombé d’un bateau alors que la tempête sévissait.

Le pauvre homme est décédé, le policier a lui été gravement blessé aux membres inférieurs, souffrant d’une fracture tibia-péroné et du pied gauche écrasé.

C’est encore dans son fauteuil roulant qu’il a reçu hier sa médaille. « Je vais bien, j’ai un moral d’acier. Comme avant ! », a-t-il répondu lorsque nous lui demandions de ses nouvelles. « C’est certain que j’ai encore une longue période de convalescence devant moi, beaucoup de douleurs par moments… Mais ça va aller mieux. »

Le policier prenait par contre conscience qu’il vivait ici ces derniers moments avec ses camarades CRS. « Je vais être muté sur le commissariat de Lons-le-Saunier, comme j’en avais fait la demande. Je vais donc quitter mes camarades de Chalon sur cet épisode. »

Notons que les quatre collègues qui ont porté secours à Mathieu ont également été décorés.

source : Le Journal de Saône-et-Loire (14 janvier 2012)

Le Chaudron (974) : Un coup de boule au policier

Il est environ 18 h avant-hier soir lorsque les policiers interviennent pour mettre fin à une bagarre dans la rue des Calebassiers, au Chaudron. Alors qu’ils séparent les trois belligérants passablement alcoolisés, l’un d’eux refuse de se calmer au moment d’être embarqué dans le fourgon de police, et donne un violent coup de tête au brigadier qui l’interpellait. Difficilement maîtrisé, le jeune homme de 26 ans en état d’ébriété est ramené au poste et placé en cellule de dégrisement, puis en garde à vue. Interrogé, il a reconnu les faits. Il fait l’objet d’une composition pénale et de 450 euros d’amende

source : clicanoo (14 janvier 2012)

Montailleur (73) : Ils avaient lâché leur chien sur les gendarmes

Le 5 janvier dernier, deux policiers interviennent à Montailleur pour un cas de violence sur témoin dans une affaire de viol. Ils sont accompagnés de gendarmes du Psig. La discussion se passe mal. Les cinq membres de la famille, dans laquelle interviennent les enquêteurs, se rebellent et lâchent leur berger allemand sur les représentants des forces de l’ordre. Un gendarme est mordu au mollet. Les cinq personnes concernées ont été interpellées mardi et jugées en comparution immédiate jeudi. Christophe Gras a été condamné à dix mois de prison dont quatre mois ferme auxquels s’ajouteront huit mois ferme de la révocation de son sursis ; Logan Gras a été condamné à dix mois de prison dont quatre mois ferme ; Séverine Guilherme a été condamnée à six mois de prison avec sursis.

source : Le Dauphiné Libéré (15 janvier 2012)

Assassinat de Jean-Serge Nerin : trois membres présumés de l'ETA, interpellés à Joigny

Un membre présumé de l'organisation séparatiste basque ETA a été interpellé samedi après-midi en Bourgogne, soupçonné d'avoir appartenu au commando qui avait tué un policier français en 2010 lors d'un contrôle qui avait mal tourné en région parisienne.

Plusieurs membres présumés de ce commando avaient déjà été interpellés, notamment un des hauts responsables de l'organisation, Mikel Karrera Sarobe, alias "Ata", quelques jours seulement après ce meurtre.

L'homme interpellé samedi a été arrêté en même temps que deux autres etarras présumés à Joigny, dans l'Yonne, près d'Auxerre, a annoncé à l'AFP le porte-parole du ministre de l'Intérieur. Son identité et son niveau de responsabilité présumée dans l'ETA n'ont pas été précisées par des sources françaises proches de l'enquête.

L'opération a été menée dans l'après-midi par la sous-direction antiterroriste (Sdat) et la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) de la police judiciaire française.

Selon des sources proches de l'enquête, le suspect principal a été intercepté alors qu'il descendait d'un train, attendu en voiture par les deux autres, armés. Selon une source judiciaire, l'interpellation a été mouvementée. Le parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance visant les trois individus placés en garde à vue.

Le 16 mars 2010, Jean-Serge Nérin, policier de 52 ans, père de quatre enfants et originaire de Guyane, avait été tué au cours d'un échange de tirs près de Dammarie-Les-Lys, en Seine-et-Marne. Si des policiers ou des gendarmes français avaient été auparavant blessés par l'ETA, dont les militants se sont longtemps servis de la France comme d'une base arrière, c'est la première fois que l'un d'eux trouvait la mort.

Le président Nicolas Sarkozy avait assisté à Melun aux obsèques en compagnie du Premier ministre espagnol de l'époque Jose Luis Zapatero. Le chef de l'Etat avait dit sa détermination à "éradiquer une à une toutes les bases de l'ETA en France". "Nous ne laisserons pas le territoire français devenir la base arrière de terroristes et d'assassins."

Plusieurs membres présumés de ce commando ont été depuis interpellés. Le jour même des faits, un homme de 27 ans, Joseba Fernandez Aspurz, poursuivi à de multiples reprises pour des violences urbaines perpétrées par de jeunes indépendantistes en Espagne, avait été arrêté. Mais au moins cinq autres personnes, dont une femme, avaient pris la fuite.

Trois suspects devaient toutefois être interpellés dans les jours suivant, notamment, à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), Mikel Karrera Sarobe, 39 ans, alors considéré comme le chef militaire d'ETA.

Le 10 mars 2011, un autre membre présumé de l'ETA, avait été interpellé dans le Pas-de-Calais, lors d'une opération dans une maison louée par des membres en cavale. Cela "ne veut pas dire qu'il aurait participé à la fusillade, ni même qu'il aurait été sur place", avait tempéré le ministre de l'Intérieur Claude Guéant.

La mort du policier était survenue à l'issu d'un contrôle, alors qu'une patrouille de policiers locaux avaient été intriguée par plusieurs véhicules sur un chemin de terre de la bourgade de Villiers-en-Bière. Ils avaient interpellé Aspurz, mais pour couvrir sa fuite, le reste du commando avait ouvert le feu et tué le policier.

Le 20 octobre, ETA a annoncé "l'arrêt définitif" de son activité armée après plus de quarante ans de lutte pour l'indépendance du Pays basque, qui a fait plus de 829 morts. Environ 700 prisonniers de l'ETA sont dispersés actuellement dans les prisons espagnoles et françaises.

source : Le Point (15 janvier 2012)

samedi 14 janvier 2012

Bohain (59) : Elle menace, outrage et violente les forces de l'ordre

Une Bohainoise âgée de 34 ans a eu tort de s'énerver et de s'en prendre aux forces de l'ordre avec acharnement. Elle a passé vingt-quatre heures en garde à vue, et des poursuites judiciaires vont suivre.

L'histoire : quand la police municipale est appelée pour un dépôt d'encombrants illégal rue Camus, les agents remarquent un véhicule mal garé devant une entrée de bloc HLM. Ils demandent donc à son propriétaire, lequel venait de procéder à des réparations, de se mettre sur le parking derrière l'immeuble. Le jeune homme accepte sans problème. Mais sa compagne prend un ton plus virulent. « Elle devait penser que nous avions verbalisé son conjoint, elle a commencé à nous injurier en nous reprochant de ne pas faire notre boulot dans la ville, même de protéger certains "étrangers". Comme ses propos sont incorrects, irrespectueux, virulents, on a décidé avec mon collègue de ne plus être aussi gentils », indique l'un des policiers.

Comme les y autorisent leurs fonctions, ils contrôlent la Peugeot 106. Lorsqu'ils demandent les papiers, la dame s'y oppose. Et elle se met au volant de la voiture, passe la marche arrière. L'agent municipal à l'arrière est heureusement poussé par son camarade, sinon il aurait été pris en sandwich entre la tôle et un muret. La femme subtilise les clefs de contact. Aussitôt, la gendarmerie est avisée des faits, et est sur les lieux dans les cinq minutes. Les policiers ont gardé leur calme. La mère de famille, qui expliquait vouloir aller chercher ses enfants à l'école, est invitée à suivre les militaires à la brigade. Elle s'en prend alors à un gradé au point de le griffer à l'avant-bras et à la main.

Des plaintes seront déposées et la personne placée en garde à vue jusqu'au lendemain. Lors d'une mise en présence - une confrontation - mardi soir, tout le monde restera sur ses positions avec en plus des témoignages allant dans le sens des policiers, donnés par un homme ayant assisté à la scène. Au final, quatre délits ont été retenus à l'encontre de la mère de famille. Violence avec arme (la voiture) sur dépositaire de l'autorité publique, menaces, rébellion et outrage envers les forces de l'ordre. Lors de l'audition, elle a avoué qu'elle s'était déjà prise au jeu de provoquer verbalement l'un des deux policiers dans l'exercice de ses fonctions. Elle a été remise en liberté mais elle devra répondre de ses actes devant le tribunal.

source : La Voix du Nord (14 janvier 2012)

vendredi 13 janvier 2012

Vienne (38) : Il avait insulté, menacé et frappé des policiers municipaux

C’est certainement à la vue de son casier judiciaire vierge que les juges du tribunal correctionnel viennois ont été indulgents avec le jeune homme de 19 ans, qui comparaissait mardi devant eux. Il était prévenu pour avoir, le 15 septembre dernier à Vienne, en état d’ivresse manifeste, « insulté, menacé et violenté des policiers municipaux, a rapporté le président. Des policiers qui ne sont pas là pour se faire insulter ni recevoir des coups. »
Il sautait sur le capot d’une voiture avec son conducteur à bord

Les agents sont intervenus ce jour-là vers 19 heures en centre-ville, parce que deux individus leur avaient été signalés en train de vandaliser des véhicules et d’insulter des passants. À leur arrivée, ils ont trouvé le prévenu en train de sauter à pieds joints sur le capot d’un véhicule dont le conducteur était encore à son bord.

Interpellé, le jeune homme a insulté les forces de l’ordre à plusieurs reprises, les menaçant même : « Si je vous vois dans la rue, même avec vos femmes et vos gosses, je vais m’occuper de vos gueules ! » Il a également donné un coup de pied à la tête d’un des agents (qui s’est porté partie civile avec son collègue), entraînant une ITT de deux jours. Six barrettes de cannabis étaient également cachées sous ses testicules. Soit « une belle brochette d’infractions » pour le président.

Pour sa défense, le prévenu a expliqué ne se souvenir de rien, un sourire en coin. Ce qui n’a pas manqué de faire réagir le procureur, « perplexe à l’issue de cette audience. Je m’imaginais monsieur au moins un peu contrit. Il aurait au moins pu faire l’effort de faire semblant ! »

« Les faits sont avérés, non contestés et reconnus, a plaidé la défense. Et ce n’est pas un sourire mais l’expression d’une gêne profonde. Il a dit qu’il regrettait ! »

Face à la « grande banalisation dont il fait preuve, y compris sa consommation d’alcool et de cannabis, et en dépit qu’il soit un primo-délinquant », le procureur a requis une peine de sept mois de prison avec sursis.

Cet habitant de Luzinay a été reconnu coupable par le tribunal et condamné à 90 heures de travail d’intérêt général et l’indemnisation des policiers à hauteur de 150 et 300 € pour celui qui avait été blessé.

source : Le Dauphiné Libéré (12 janvier 2012)

Romans-Sur-Isère (26) : Il fonce sur les policiers et prend la fuite

Un policier du commissariat de Romans a été renversé par un automobiliste et blessé à la jambe, mardi soir vers 19 h 45, alors qu’il procédait à un contrôle routier.

Les forces de l‘ordre se trouvaient près du parking du gymnase Marius-Mout, avenue de Château-fleury, quand ils ont repéré un homme au volant d’une BMW identifiée comme étant impliquée dans une série de cambriolages.

Les deux policiers se mettaient alors en travers de la route du véhicule, priant le conducteur de s’arrêter afin de procéder à un contrôle d’identité, et lui demander quelques explications.

Mais ce dernier, malgré la place sur la chaussée, prenait tout de même la décision de foncer sur les deux policiers. L’un d’eux arrivait miraculeusement à éviter le véhicule, ce qui n’était pas le cas de son collègue, fauché par le fuyard.

Blessé à la jambe, ce dernier a été transporté à l’hôpital Drôme-Nord de Romans pour y subir des examens.

source : Le Dauphiné Libéré (12 janvier 2012)

jeudi 12 janvier 2012

Carpentras (84) : Il renverse un policier avec un scooter volé

Il ne voulait pas s'arrêter ni répondre aux injonctions des policiers carpentrassiens. Un pilote de scooter, qui conduisait un engin volé, a été interpellé espace Terradou à Carpentras, mardi vers 17 h, à l'issue d'une série de méfaits. Dimanche après-midi à Pernes, ce jeune homme de 17 ans a d'abord dérobé un scooter.

Deux jours après, alors qu'il circule tranquillement sur ce deux-roues, le jeune homme est repéré par un groupe de jeunes. Ces derniers reconnaissent l'engin volé à un de leurs amis et alertent les policiers.

Une patrouille arrive mais le jeune pilote, pourtant sommé de s'arrêter plusieurs fois, va frotter la voiture des policiers sur le côté avec le scooter et pire, renverser un agent qui tentait de l'arrêter. Interpellé par une autre patrouille, ce Pernois a aussitôt été placé en garde à vue où il a reconnu les faits.

Le scooter a été restitué. Le jeune homme sera convoqué ultérieurement devant le tribunal pour enfants. Quant au policier renversé, il s'en est tiré avec quelques égratignures et une blessure au genou.

source : La Provence (12 janvier 2012)

mercredi 11 janvier 2012

Fare-les-Oliviers (13) : Gendarme blessé - deux jeunes jugés le 19 janvier

Ouassim et Jaouad sont arrivés la tête basse, encadrés de nombreux gendarmes. Le 3 janvier, en milieu de matinée, les deux jeunes, 19 et 20 ans, originaires de Vitrolles et Marignane, se trouvaient dans la Nissan Micra qui a refusé de se soumette à un contrôle de gendarmerie, sur la commune de la Fare-les-Oliviers. Un motard de la gendarmerie de Miramas avait été blessé à l'issue d'une course-poursuite, qui s'était achevée dans l'avenue Pasteur. Le conducteur avait stoppé net la Micra en pleine rue, le gendarme n'avait pu l'éviter.

Présentés à l'issue de leur garde à vue sous le régime de la comparution immédiate, jeudi soir, les deux jeunes, dont l'un se trouve en état de récidive légale, seront jugés au fond le 19 janvier prochain. Comme l'a requis le procureur Morgan Ledonche, Ouassim a été placé sous contrôle judiciaire. Son coprévenu Jaouad, compte tenu notamment de son casier judiciaire, a été placé sous mandat de dépôt. C'est à la maison d'arrêt de Luynes, qu'il attend d'être jugé pour des faits de recel de véhicule volé, refus d'obtempérer, conduite sans permis et mise en danger de la vie d'autrui. Mardi, tous deux avaient tenté de fuir, après l'accident. La balade s'était terminée en chasse à l'homme : les gendarmes avaient retrouvé les deux suspects terrés derrière un bosquet, dans le jardin d'une maison de retraite.

source : La Provence (07 janvier 2012)

mardi 10 janvier 2012

Toulouse (31) : Deux policiers blessés percutés par un automobiliste en fuite

Deux policiers ont été blessés mardi en fin d'après-midi par un automobiliste en fuite qui a délibérément percuté leur véhicule pour échapper à une interpellation, selon une source policière. Après avoir commis des infractions au code de la route, refusé d'obtempérer alors qu'il était pris en chasse par plusieurs patrouilles, le conducteur d'une voiture "a délibérément foncé sur un véhicule de police qui lui barrait la route" dans un quartier résidentiel de Toulouse, a dit à l'AFP le délégué SGP-FO en Midi-Pyrénées, Didier Martinez.

source : TF1.fr (10 janvier 2012)

dimanche 8 janvier 2012

Bouillargues (30) : Les malfrats foncent sur les gendarmes



Dans la nuit de jeudi à vendredi, dans le secteur de Bouillargues, les gendarmes ont été confrontés à une intervention délicate et dangereuse. Deux militaires ont été blessés et deux suspects interpellés.

Il est 21 heures lorsque les gendarmes sont appelés dans le village pour une tentative de cambriolage. Des patrouilles du groupe de surveillance et d’intervention (GSI) convergent vers les lieux du casse et se retrouvent face à une BMW série 3, celle des malfrats, stationnée dans une impasse. Les gendarmes arrivent avec leur véhicule.

Mais en un instant, la BMW fonce sur la voiture des militaires. Dans la collision, violente, deux enquêteurs sont blessés et la Ford Focus de la gendarmerie est fortement endommagée. Quant au véhicule des malfaiteurs, il est lui aussi très abîmé. Après quelques mètres, les cinq occupants l’abandonnent et prennent la fuite.

L’hélicoptère survole la zone pour tenter de repérer les fuyards

Immédiatement, un vaste dispositif de recherche est déclenché. Assez vite, deux suspects, dont apparemment le conducteur de la voiture, sont arrêtés et placés en garde à vue. Le cas des trois autres donne lieu à la venue des équipes de la brigade cynophile, des effectifs de la brigade de recherches de Nîmes et de renforts du GSI. Dans la foulée, l’hélicoptère de la gendarmerie survole la zone pour tenter de repérer les fuyards. Le commandant de groupement, le colonel Pierre Poty, se rend également sur les lieux pour superviser le démarrage des investigations, menées notamment par Frédéric Avy, le commandant de compagnie de Nîmes.

Les premières constatations militent pour une tentative de cambriolage qui a mal tourné. L’équipe de voleurs semblait en vouloir à une autre BMW de très grosse cylindrée garée dans une maison du village. Il semble par ailleurs que la voiture du casse était volée et munie de fausses plaques d’immatriculation. D’autres plaques minéralogiques falsifiées auraient été retrouvées au cours des perquisitions qui ont également mis au jour des bijoux et un ordinateur portable. Fait marquant : un gyrophare bleu a été découvert dans la voiture de l’équipe de bandits. Ils seraient originaires de la région lyonnaise et Gardois.

Les investigations de la brigade de Bouillargues et de la brigade de recherches de Nîmes se poursuivent. Hier soir, les deux suspects, âgés de 32 et 45 ans, étaient toujours en garde à vue. Ils pourraient être déférés prochainement au palais de justice de Nîmes.

source : La Dépêche du Midi (07 janvier 2012)

samedi 7 janvier 2012

Belfort (90) : trois policiers blesses

Dans la nuit de vendredi à samedi, à 0 h 40, la brigade canine suit un véhicule qui vient de brûler un feu rouge place Rabin à Belfort. Le véhicule continue de rouler rue de Mulhouse, puis rue Voltaire où il brûle à nouveau un feu.

Les policiers font stopper le conducteur et tentent à plusieurs reprises de contrôler son taux d’alcoolémie.

Le contrevenant faisant preuve de mauvaise volonté, les policiers veulent l’emmener au commissariat pour utiliser l’éthylomètre. C’est alors qu’il frappe un policier à la main. Tandis que son collègue essaie de le menotter, le passager passe à l’acte aussi. Le chien, muselé, est alors utilisé pour tenir les deux individus en respect en attendant le renfort d’une autre patrouille.

L’un des deux fonctionnaires qui arrive alors est à son tour frappé au genou.

Les deux individus ont finalement été maîtrisés. Le conducteur, 36 ans, de Lachapelle-sous-Chaux, avait un taux d’alcoolémie d’1,34 g/l et son passager, 29 ans d’Errevet (70) d’1,74 g/l.

Ils seront jugés le premier pour alcool au volant et rébellion, le second pour rébellion en réunion.

source : L'Est Républicain (07 janvier 2012)

Nancy (54) : Violences contre des policiers

Une manifestation organisée par les autonomes lorrains sur la place de la Croix de Bourgogne aurait pu tourner au vinaigre, jeudi soir à Nancy. La police a en effet été prévenue d’un mouvement rival, composé d’une soixantaine de personnes cagoulées qui marchaient dans la direction de leurs homologues d’extrême droite aux alentours de 18h30. Lorsque les fonctionnaires sont intervenus pour les dissuader, ces individus ont tenté de forcer le barrage policier, à coups de pieds, de poings et de… drapeaux. Les autorités ont répliqué avec du gaz lacrymogène et finalement réussi à disperser ce groupe. Quatre personnes plus virulentes ont d’ailleurs été interpellées et placées, hier, en garde à vue. Trois d’entre elles devront répondre à une convocation devant le tribunal le 10 avril pour outrages et violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique. La quatrième est un mineur. Il sera jugé le 8 février.

source : L'Est Republicain (07 janvier 2012)

Aix-les-Bains (73) : Il frappe les policiers lors de son arrestation

Jeudi matin, un jeune homme de 20 ans a causé bien des soucis aux policiers d’Aix-les-Bains. Vers 9 h 30, en plein centre-ville, ces derniers ont dû employer la force pour interpeller cet individu recherché dans le cadre d’une affaire de violence. En effet, lors d’une soirée avec des amis le 17 décembre dernier, il avait violemment frappé une femme avant de s’en prendre à son compagnon. Des faits qui avaient conduit la victime à l’hôpital. Après avoir auditionné les témoins de cette agression, les enquêteurs avaient retrouvé la trace de ce jeune Aixois, un marginal très connu des services de police pour des actes de vandalisme, des violences et des cambriolages.

Il saccage sa cellule

Malgré plusieurs convocations, le jeune délinquant ne s’était jamais présenté au commissariat d’Aix-les-Bains. Les policiers ont donc décidé de l’interpeller à son domicile. Sans succès. C’est au détour d’une rue que les fonctionnaires ont aperçu l’homme recherché. Mais ce dernier a pris immédiatement la fuite à la vue des policiers. Après une course-poursuite, l’homme a pu être interpellé. Non sans mal puisque des coups ont été échangés et que deux policiers ont été blessés. L’un d’eux a subi une interruption de travail de 45 jours.
Placé en garde à vue, le jeune homme n’a rien trouvé de mieux que de saccager sa cellule.
Présenté au parquet hier soir, il a été écroué immédiatement afin de purger une peine de six mois de prison suite à une condamnation dans une autre affaire.
Il sera jugé le 8 mars au tribunal correctionnel de Chambéry pour les faits de violences sur la jeune femme et sur les policiers.

source : Le Dauphiné Libéré (07 janvier 2012)

Aix-les-Bains (73) : Il frappe les policiers lors de son arrestation

Jeudi matin, un jeune homme de 20 ans a causé bien des soucis aux policiers d’Aix-les-Bains. Vers 9 h 30, en plein centre-ville, ces derniers ont dû employer la force pour interpeller cet individu recherché dans le cadre d’une affaire de violence. En effet, lors d’une soirée avec des amis le 17 décembre dernier, il avait violemment frappé une femme avant de s’en prendre à son compagnon. Des faits qui avaient conduit la victime à l’hôpital. Après avoir auditionné les témoins de cette agression, les enquêteurs avaient retrouvé la trace de ce jeune Aixois, un marginal très connu des services de police pour des actes de vandalisme, des violences et des cambriolages.

Il saccage sa cellule

Malgré plusieurs convocations, le jeune délinquant ne s’était jamais présenté au commissariat d’Aix-les-Bains. Les policiers ont donc décidé de l’interpeller à son domicile. Sans succès. C’est au détour d’une rue que les fonctionnaires ont aperçu l’homme recherché. Mais ce dernier a pris immédiatement la fuite à la vue des policiers. Après une course-poursuite, l’homme a pu être interpellé. Non sans mal puisque des coups ont été échangés et que deux policiers ont été blessés. L’un d’eux a subi une interruption de travail de 45 jours.
Placé en garde à vue, le jeune homme n’a rien trouvé de mieux que de saccager sa cellule.
Présenté au parquet hier soir, il a été écroué immédiatement afin de purger une peine de six mois de prison suite à une condamnation dans une autre affaire.
Il sera jugé le 8 mars au tribunal correctionnel de Chambéry pour les faits de violences sur la jeune femme et sur les policiers.

vendredi 6 janvier 2012

Narbonne (11) : Course-poursuite - deux policiers blessés

Dans un contexte très particulier qui a marqué les esprits ces dernières semaines et attisé une sorte de psychose parmi la population, deux policiers ont été blessés hier en fin d'après midi au terme d'une course poursuite folle entre des policiers et trois individus dans une voiture ayant refusé et forcé un contrôle. Il était autour de 18 heures hier lorsque des policiers narbonnais cherchent à contrôler le conducteur d'un véhicule suspect dans la zone de Plaisance. A bord de ce véhicule, trois personnes, deux hommes et une femme. Ils refusent de s'arrêter au contrôle et prennent la fuite. Aussitôt, les policiers les prennent en chasse. Appelant du renfort, toutes les unités présentes dans le secteur convergent vers le lieu de la poursuite et se lancent à leur tour « aux trousses » des fuyards. Lorsque les policiers resserrent l'étau jusqu'à ne laisser aucune chance aux fuyards. Se sentant pris au piège, le conducteur du véhicule en fuite freine brusquement et entreprend aussitôt une marche arrière à toute vitesse. Il heurte alors de plein fouet un des véhicules de la brigade anti criminalité. Le choc est terrible. A son bord, deux policiers. Ils sont blessés dans l'accident. Leurs collègues cernent les fugitifs pris au piège et les interpellent. Ils sont aussitôt conduits au commissariat en garde à vue. Jacques Bascou, maire de Narbonne apprend la nouvelle alors qu'il est au local du PS pour la traditionnelle cérémonie des vœux. Il s'excuse aussitôt car il veut rejoindre le commissariat au plus vite. Ce qu'il fait accompagné de Patrick François, conseiller général. Le commandant Lucien Martinez les accueille et leur donne les détails de l'affaire. Aucun lien n'est établi pour l'instant entre cette interpellation spectaculaire et les dix braquages qui ont secoué la ville. Toutefois, l'événement démontre à quel point les forces de l'ordre sont mobilisées sur la ville et prêtes à l'action pour en finir avec cette série noire. L'équipe municipale et les forces de l'ordre font leur travail au mieux en totale collaboration pour ramener l'ordre sur la ville. Une enquête est ouverte.

source : La Dépêche du Midi (06 janvier 2012)

Les Mureaux (78) : un policier tire sur un véhicule fou

Un policier des Mureaux (Yvelines) a fait usage de son arme de service pour stopper un véhicule qui fonçait sur lui ce jeudi après-midi au cours d’une interpellation. Les policiers tentaient d’arrêter une camionnette volée avec deux hommes et une femme à son bord.

Les malfaiteurs ont tenté de forcer le passage et ont foncé sur les policiers à pied qui ont d’abord tiré avec un flashball sur la voiture qui n’a pas ralenti.
Un fonctionnaire a ensuite tiré avec son arme à feu dans le pare-brise de la camionnette. Un fourgon de police a finalement percuté la camionnette pour éviter le choc avec les agents à pied.

Les trois malfaiteurs, déjà bien connu des services de police, ont été placés en garde à vue au commissariat des Mureaux. Deux fonctionnaires ont été blessés au cours de l’intervention, l’un au genou, l’autre au visage.

source : Le Parisien (06 janvier 2012)

mercredi 4 janvier 2012

Yvré-l’Évêque (72) : Prison ferme pour avoir percuté un gendarme lors d’un contrôle routier

Le conducteur, âgé de 26 ans, roulait ivre et sans permis lorsque les gendarmes lui ont fait signe de s’arrêter à Yvré-l’Évêque. Il a été jugé hier en comparution immédiate.
Il était environ 3 heures dans la nuit de samedi à dimanche lorsque Steven s’est aperçu que les choses allaient se gâter pour lui. Au volant d’une voiture que la justice lui avait interdit de conduire, ivre, sans permis, il s’aperçoit que le rond-point qu’il se prépare à franchir est cerné par les forces de l’ordre. Pire même pour lui, il a déjà été condamné à trois reprises pour des conduites en état alcoolique, pour un refus d’obtempérer, pour un délit de fuite après un accident. Bref, le contrôle routier ne l’enchante pas, mais alors pas du tout. Alors… « Sur le coup, j’ai pas réfléchi », confesse-t-il. Et au lieu de s’arrêter, il poursuit, lentement, mais sûrement, son chemin. « J’ai fait mine de ne pas avoir vu », explique-t-il.

Dans sa fuite, il percute un gendarme, qui doit sauter sur son capot pour éviter le pire. Puis, il s’arrête, et donne une fausse identité. Celle de son frère. L’éthylomètre indique lui un taux de 1,50 gramme. Hier, le jeune homme, père d’un enfant de deux mois, s’est retrouvé, une fois de plus, devant le tribunal correctionnel. Pour ces nouvelles infractions routières, la procureure Nathalie Zahi a demandé 4 mois de prison, avec mandat de dépôt. Finalement, les juges ont condamné Steven à 10 mois de prison, mais ils ont décidé de ne pas ordonner son incarcération immédiate.

source : Le Maine Libre (04 janvier 2012)