Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mardi 31 août 2010

Troyes (10) : Un an pour sanctionner l'agression d'un policier

« J'ai vu le couteau près de moi.» Les quelques mots de la fonctionnaire de police auront suffi au tribunal pour décider de la culpabilité du prévenu

Samir Demiri a tout tenté pour échapper à huit mois de prison. Jusqu'à menacer un fonctionnaire de police dans l'exercice de ses fonctions. À l'audience où il comparaissait selon la procédure de comparution immédiate, un témoignage a suffi pour lever le doute.
Le 27 août dernier, trois policiers se dirigent vers l'appartement de Samir Demiri. Depuis peu, son nom apparaît sur le fichier des personnes recherchées.
Il le sait et il joue la discrétion. Alors, lorsque les policiers frappent à sa porte, il espère leur échapper. Par la porte arrière, mais aussi par la fenêtre, en vain. Puisqu'il sait ne plus pouvoir reculer, Samir Demiri ouvre la porte-fenêtre et laisse pénétrer un fonctionnaire dans son appartement.
Mais personne n'a vu qu'il dissimulait un couteau de cuisine. C'est lorsque le second policier s'avance à son tour que son collègue intervient.
« J'ai juste vu le couteau près de moi », indique la fonctionnaire, « il ne l'a jamais tenu sous sa gorge. » Car c'est bien la ligne de défense de Samir Demiri. « Je voulais les impressionner. »
Il aurait placé le couteau au niveau de son cou, ce que le fonctionnaire aurait pris pour une tentative d'agression. Mais les quelques mots posés de la jeune femme viennent ruiner

tous les espoirs du prévenu. Tout comme ceux de son collègue qui se trouvait à l'intérieur : « Il a armé le bras en direction de la collègue qui rentrait. »

Peine plancher

« Je ne voulais pas tuer la policière, quand même pas… ». L'ombre de la peine plancher plane au-dessus de la tête de Demiri.
Il le sait et tente vainement de s'en sortir. Rien qui ne puisse émouvoir le représentant du ministère public qui requiert un an assorti d'un mandat de dépôt. « La lame était pointée en direction du policier, au niveau du bassin. C'en est assez pour caractériser les violences. »
À son tour, Me Billion s'emploie à faire écho à la version de son client : « Je ne crois pas qu'il soit établi qu'il a utilisé le couteau avec l'intention de porter un coup. » Le conseil de Samir Demiri plaide la relaxe dans un dossier, « où deux versions sont opposées ».
Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur en condamnant Samir Demiri à un an de prison ferme.
Un mandat de dépôt a été prononcé à l'audience.

source : L'Est Eclair (31 août 2010)

Reims (51) : il frappe un pompier et mord un policier

Dimanche vers 5 heures du matin, un Rémois de 22 ans a « piqué » une crise de nerfs rue Ambroise-Petit.
Il a menacé de se jeter par la fenêtre avant de frapper d'un coup de poing au visage l'un des pompiers venus le secourir.
Lors du pugilat, l'excité a également mordu la main d'un brigadier-chef de police.
Loin de se calmer au commissariat, il a baissé culotte pour exhiber ses attributs et son postérieur à une policière.
L'homme était complètement saoul. Redevenu calme après avoir cuvé ses libations, il fera l'objet d'une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

source : L'Union (31 août 2010)

Toulouse (31) : Il tente de poignarder le policier

Un homme a eu la mauvaise idée, samedi en fin de journée, de vouloir dérober un sac, près de la place Arnaud-Bernard à Toulouse. Au même moment, vers 18 h 30, un dispositif de sécurité était en place. Quand un motard de la compagnie de sécurisation a entendu crier, il a immédiatement foncé. Sous ses yeux, un jeune homme poursuivait un individu. Il a réussi à le faire tomber afin de l'interpeller. Mais, avant qu'il ne parvienne à lui passer les menottes, le voleur présumé a tenté de lui asséner un coup de couteau. Une lame de 20 cm que le policier a réussi à éviter. Interpellé, le voleur présumé a été placé en garde à vue.

source : La Dépêche du Midi (30 août 2010)

Bergerac (24) : Tracteurs volés, policiers blessés

Dimanche soir, un trentenaire ivre a tenté d'échapper aux policiers, après bagarre.

Il a donné trois identités différentes aux policiers. Mais d'après le fichier national de la police, ses empreintes indiquent qu'il est Irakien, en situation irrégulière et âgé de 31 ans. Dimanche soir, il était surtout ivre : il a laissé glisser sa voiture dans un fossé, volé deux tracteurs, qu'il a tous les deux plantés dans la campagne, cambriolé les serres de la mairie, blessé et insulté deux policiers avant de tenter de s'évader d'une cellule du commissariat. Il devrait être jugé ce matin, dans le cadre d'une comparution immédiate.

Accompagné d'un pit-bull

Tout se déroule sur la route de Podestat, au niveau du parc de Pombonne, vers 19h30 : après avoir perdu le contrôle de sa voiture et s'être abîmé dans le fossé, le trentenaire - a priori seul dans cette aventure - se met en quête d'un tracteur pour remettre sa voiture d'aplomb. Il emprunte d'abord l'engin d'un agriculteur voisin, qu'il ne parvient pas à maîtriser, et l'échoue dans le fossé. Il se relève pour aller trouver un second tracteur-pulvérisateur dans la nouvelle serre municipale, au parc. Rebelote : il parvient à le démarrer à l'aide de tournevis, défonce le portail et valse dans le bas-côté. Les policiers arrivent à ce moment-là. Il s'enfuit, escalade le parapet d'une maison, se fait rattraper par un policier, lequel est frappé au tibia dans la bagarre. Menotté, l'individu s'échappe à nouveau, et blesse au bras gauche l'autre agent qui le rattrape. Dans sa voiture, les policiers ont trouvé un pit-bull, qui a été confié à la SPA. La mairie a porté plainte.

source : Sud Ouest (31 août 2010)

dimanche 29 août 2010

Reims (51) : L'interpellation tourne à la bagarre, deux policiers blessés

Histoire pas encore très claire que celle qui s'est produite vendredi un peu après 23 heures dans le centre-ville de Reims, rue Buirette : on y rencontre un blessé sur la voie publique, qui aurait pu être victime d'une agression, mais cela restait encore au conditionnel, et deux individus arrêtés, non pas pour la possible agression, mais pour des violences sur des policiers.
D'après les premiers éléments disponibles, tout commence par une intervention des pompiers pour porter secours à un individu blessé, gisant au sol à l'entrée d'un parking. Pour le moment, on n'en sait pas plus sur lui, si ce n'est qu'il a été transporté à la clinique Saint-André.
Les policiers sont alertés, eux aussi, et se rendent sur les lieux. Dans les parages se trouvent deux jeunes gens d'une vingtaine d'années, qui ont manifestement pas mal bu ; mais qui ne semblent pas, a priori, directement liés à l'histoire du blessé.
En revanche, l'un des deux, on ne sait pas trop pour quelle raison, lance un verre contre lesdits policiers, qui se mettent alors tout naturellement à s'intéresser à leur cas.
Les agents entendent conduire les deux individus éméchés au commissariat pour ivresse manifeste sur la voie publique, mais les deux gaillards ne se laissent pas faire, résistent, et résistent même tellement que l'interpellation tourne à la bagarre. Deux policiers y reçoivent des coups, qui leur vaudront cinq jours d'ITT à chacun, ce qui n'est pas rien.
Les forces de l'ordre ayant tout de même eu le dernier mot, les deux rebelles ont été embarqués et placés en garde à vue. L'enquête tâchera de déterminer si, oui ou non, ils sont étrangers à la présence du blessé à l'origine de toute l'histoire.

source ! L'Union (29 août 2010)

samedi 28 août 2010

Dunkerque (59) : Échauffourées - trois militants du PCF condamnés

Les échauffourées qui ont éclaté lors de la clôture de la journée des communistes à la mer, jeudi à Dunkerque, ont coûté cher à trois jeunes militants du PCF originaires de Cambrai et Lille. Présentés hier en comparution immédiate pour des violences envers des policiers commises en réunion, des outrages, et des rébellions, ils ont écopé de lourdes peines.
Les trois camarades avaient passé leur journée à s'alcooliser, s'en prenant aux promeneurs et cherchant systématiquement l'affrontement. La police municipale est intervenue pour les calmer, ne récoltant que des outrages. Voyant trois « camarades » face aux policiers, d'autres militants sont intervenus.

Une foule « hystérique »

Des renforts de la police nationale ont ensuite été appelés car la foule, décrite comme « hystérique, menaçante, prise dans un effet de masse », dixit le procureur, commençait à devenir dangereuse pour les forces de l'ordre qui ont été violentées par les prévenus.
Les trois jeunes militants, dont deux ont déjà été condamnés, ont reconnu avoir frappé un policier, pour l'un ; lancé des projectiles (bouteilles, canettes) pour un autre ; outragé les fonctionnaires et résisté à son interpellation pour le troisième. « Ces violences urbaines sont intolérables. Ils étaient clairement venus pour casser du policier et se saouler », a indiqué le procureur Philippe Muller.
Le tribunal a condamné l'un des trois jeunes, en récidive de violences sur des policiers, à un an de prison dont six mois assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve. Il a été écroué. Le meneur, déjà condamné pour des vols à la roulotte, a écopé de quatre mois ferme. Lui aussi est incarcéré. Le troisième fauteur de trouble, moins impliqué, a été condamné à quatre mois ferme et laissé libre.

source : La Voix du Nord (28 août 2010)

vendredi 27 août 2010

Nantes (44) : Prison ferme pour les agresseurs des policiers

Ils comparaissaient devant le tribunal correctionnel, hier, pour violences contre agent de police et rébellion. Les deux jeunes originaires de la métropole nantaise avaient réagi violemment à l’interpellation d’un mineur qu’ils connaissaient, mardi soir, dans le quartier de la Boissière au nord de Nantes.

Deux policiers ont été légèrement blessés au cours de l'altercation. L'un des prévenus a été condamné à 12 mois de prison dont 4 mois ferme, l'autre à 6 mois d'emprisonnement dont 3 mois ferme. Les deux ont été incarcérés dans la foulée.

source : Ouest France (27 août 2010)

Nice (06) : Un policier de Nice passé à tabac

Un policier de Nice a été passé à tabac hier soir par quatre hommes après avoir fait une observation à l'un d'eux parce qu'il ne respectait pas la file d'attente dans un bar-tabac.

L'un des trois policiers d'une équipe de la Bac se trouvait dans un tabac du centre de Nice pour acheter des cigarettes, quand un homme a doublé toutes les personnes qui faisaient la queue. Le policier lui a fait une observation. L'homme est revenu vers lui et a commencé à le prendre à partie. Un autre, surgissant par derrière, a saisi le policier au collet. Les deux l'ont traîné entre deux voitures, où deux autres individus se sont joints à eux. Ils ont frappé le policier à coups de pieds et de poings, alors qu'il se trouvait à terre.

Les autres policiers de la Bac sont alors intervenus. L'un des quatre hommes a pu fuir. Les trois autres ont été interpellés. Ils devraient être présentés demain au parquet. Le policier agressé a eu plusieurs jours d'arrêt de travail. Dans la bagarre, deux autres fonctionnaires ont été plus légèrement blessés.

source : Le Figaro (27 août 2010)

Limeil-Brévannes (94) : il percute volontairement une voiture de police

Un jeune homme de 19 ans a été interpellé et placé en garde à vue après avoir volontairement percuté une voiture de police pour échapper à un contrôle, dans la nuit de jeudi à vendredi à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne).

Deux mineurs, qui se trouvaient à bord de la voiture, ont également été interpellés.

Dans la nuit de jeudi à vendredi vers 1h30, des policiers de Limeil-Brévannes ont remarqué un véhicule commettant plusieurs infractions au code de la route. Selon la préfecture, cette première équipe tente de le contrôler mais le conducteur refuse une première fois.

Un second véhicule de police, qui se trouvait à proximité, arrive alors sur les lieux et tente de lui barrer la route.

Le jeune conducteur refuse de s'arrêter et percute alors «volontairement» la voiture, blessant légèrement 3 policiers qui se trouvaient à l'intérieur. Ils se sont vus prescrire une ITT de 5 jours, selon la préfecture.

Le conducteur a été placé en garde à vue, et les deux mineurs qui l'accompagnaient ont été amenés au commissariat de Limeil-Brévannes «dans l'attente de leur famille».

source : Le Parisien (27 août 2010)

Reims (51) : Comparution immédiate Il brûle une voiture et frappe un policier - 22 mois ferme

Le casier judiciaire de Denis M'Guirisima est lourd de dix condamnations. La dernière - six mois de prison dont quatre avec sursis pour un vol - datait du 3 juin. La onzième est tombée dès hier après-midi : vingt-deux mois d'emprisonnement pour avoir incendié une voiture et agressé des policiers en garde à vue.
Domicilié au quartier des Pays-de-France, ce jeune Rémois de 25 ans n'a jamais vraiment travaillé, et n'a jamais vraiment cherché un emploi. Le 29 juillet, une personne chargée de son suivi le sermonne pour qu'il respecte enfin les obligations d'une précédente mise à l'épreuve. Le soir même, Denis M'Guirisima s'alcoolise et part se promener à pied.
Il arrive au quartier Val-de-Murigny où il repère une Citroën AX stationnée rue Fénelon. Personne aux alentours. Il plie la portière, fouille l'habitacle mais ne trouve rien d'intéressant à voler. « J'ai sorti mon briquet. J'ai mis le feu au siège. Le feu a pris doucement. J'ai fermé la portière et je suis parti. »
Il s'exhibe au commissariat
Sans doute pensait-il effacer toute trace de son passage avec la destruction du véhicule. Sauf que l'incendie se limite à l'habitacle. Sur une portière intacte, les policiers découvrent une empreinte digitale du jeune homme.
Denis M'Guirisima est arrêté mardi matin. Assis sur un banc du commissariat, il lui est demandé de suivre un geôlier pour la fouille de sécurité. Il refuse. Le policier insiste. Il se lève, baisse son short et exhibe ses parties génitales…
« C'était pour lui montrer que je n'avais rien sur moi », a-t-il tenté d'expliquer maladroitement.
Le short remonté, il se rassoit. A bout de patience, le policier l'attrape par le bras. « Dans ma tête, je me suis dit : « s'il me tient, je vais le tenir aussi ». Denis M'Guirisima l'attrape par le col, lui serre le cou, déchire sa chemise, lui assène un coup de poing au visage. « T'es mort ! T'es mort ! » hurle-t-il.
Il faut plusieurs fonctionnaires pour le maîtriser. Lors de la notification de ses droits, il répond « Vous me faites ch… ! » et tente de sortir du bureau.
L'affaire s'est terminée hier après-midi devant le tribunal correctionnel de Reims. Jugé en comparution immédiate pour l'incendie et les violences, Denis M'Guirisima a pris dix mois de prison ferme, plus une révocation de sursis d'un an, soit vingt-deux mois à purger derrière les barreaux.
Il devra verser - si un jour il le peut - 600 € au policier, 670 € au propriétaire de la voiture, lesquels peuvent encore espérer la prise en charge de leur préjudice par une commission d'indemnisation en cas de défaillance du prévenu.
L'auto qu'il a brûlée servait beaucoup aux proches de la victime. « J'ai un frère au chômage. Il l'utilisait pour ses recherches d'emploi.»

source : L'Union (27 août 2010)

Vannes (56) : Interpellé, il fracture le doigt du policier

Le 13août, à 6h du matin, trois policiers reçoivent un appel téléphonique d'une jeune femme: au parc du golfe, devant le club «La Douche», son amie est importunée par un Vannetais âgé de 31 ans, ivre (2,76g d'alcool). «Je m'étais fait voler mon vélo pour rentrer chez moi. Je lui demandais de me ramener en voiture», a-t-il expliqué hier, à la barre du tribunal de Vannes. Il était jugé, non pas pour ces faits, mais pour avoir insulté et s'être opposé à son interpellation.

«Ils ont agi dans le cadre de la loi»

L'un des trois policiers en a eu le doigt fracturé, ce qui lui a occasionné quinze jours d'incapacité totale de travail (ITT). «Un citoyen est en difficulté, les policiers interviennent: ils sont dans leur rôle. Ils ont agi dans le cadre de la loi, sans abus de pouvoir», a justifié l'avocat des policiers, qui se sont constitués partie civile. L'interpellation musclée, que l'avocate du prévenu a plaidée, est difficilement recevable, même si, les photos le prouvent, «les menottes étaient trop serrées». Et si, dans sa cellule, il a uriné à deux reprises sur ses mains pour atténuer la douleur. «Avec tout ce qu'il a bu, il était en furie complète», a insisté l'avocat de la partie civile. D'autant que ce n'était pas le premier acte de violence de cet ouvrier paysagiste sans emploi, condamné à septreprises depuis 2001.

1.300 € de dommages et intérêt aux policiers

«Il faut lui laisser une chance, encore une», a plaidé son avocate. Le tribunal est allé dans son sens, puisqu'il a condamné le jeune homme à une peine de trois mois de prison avec sursis, et à 170 h de travail d'intérêt général dans un délai de 18mois. Il est soumis à une obligation de soins et d'exercer une activité ou suivre une formation. Il devra également verser 800 € au titre des dommages et intérêts au policier blessé ainsi que 250 € à chacun de ses collègues.

source : Le Télégramme (27 août 2010)

jeudi 26 août 2010

Bandol (83) : des policiers pris à partie lors d'une bagarre

Une fin de soirée houleuse. Un vacancier originaire du Mans, et âgé de 20 ans, a été placé en garde à vue dans la nuit de mercredi à jeudi au commissariat de Sanary pour avoir blessé des policiers. Visiblement très alcoolisé à la sortie d'un bar, à proximité de l'impasse Colbert (centre-ville), le jeune homme, accompagné d'un groupe d'amis, s'en est violemment pris aux six policiers intervenus sur place pour tapage nocturne. Insultes, crachats, coups de pieds... l'individu s'en est donné à coeur joie et a blessé légèrement quatre policiers. Sa garde à vue a été prolongée aujourd'hui.

source : Var Matin (26 août 2010)

mercredi 25 août 2010

Toulouse (31) : Tirs au fusil de chasse sur des policiers attirés dans un guet-apens

Des policiers attirés dans un guet-apens ont essuyé des tirs de fusil de chasse mardi soir dans un quartier sensible de Toulouse (Haute-Garonne), a-t-on appris mercredi de source policière et auprès du syndicat Unité Police SGP-FO. Aucun d'entre eux n'a été blessé.

Selon les premiers éléments de l'enquête, des policiers ont été appelés vers 23h dans le quartier de Bagatelle pour des tirs de fusil de chasse. Arrivé sur place, un équipage de la Brigade anticriminalité (BAC) a été pris pour cible par un homme armé à bord d'un véhicule. Ils l'ont pris en chasse jusqu'au quartier sensible de la Reynerie où ils ont de nouveau essuyé des tirs. Là, ils ont été caillassés par une cinquantaine de personnes qui leur ont lancé divers projectiles. Selon le syndicat, un policier a été blessé à l'épaule par un jet de pierre.

Des renforts policiers sont ensuite arrivés. Le tireur a pris la fuite mais un fusil de chasse a été saisi par les forces de l'ordre à bord du véhicule suspect.

"Ces faits ne sont malheureusement pas rares à Toulouse mais se produisent une fois par semaine en général, suite à une interpellation quelconque", dénonce SGP-FO dans un communiqué en disant avoir alerté le ministère de l'Intérieur "depuis plusieurs mois" sur "sur cette montée de la violence envers des policiers". Pour lui, "des mesures concrètes doivent être prises, la diminution des effectifs n'étant pas la solution la plus adaptée".

source : Associated Press (25 août 2010)

mardi 24 août 2010

Olonne-sur-Mer (85) : un père et son fils se battent avec la police

Leurs voisins n’en pouvaient plus. À Olonne-sur-Mer, lundi soir, ce père de 50 ans et son fils de 22 ans faisaient vraisemblablement beaucoup de bruit lorsque trois agents de la police nationale leur ont demandé de baisser le son. Mais c’est le ton qui est monté. Des insultes d’abord, jusqu’à la bagarre générale rapidement. Verdict : un agent à terre avec deux jours d’ITT (incapacité totale de travail). Les deux autres ont également essuyé des coups. Placé en garde à vue avec son fils, le père, très alcoolisé, était transporté quelques heures à l’hôpital des Sables, pour cause de malaise. Avant de s’échapper. Les policiers ont dû attendre ce mardi matin (pour des raisons légales) pour l’interpeller chez lui et le placer de nouveau en garde à vue. Les deux hommes sont toujours entendus ce soir.

source : Ouest France (24 août 2010)

Reims (51) : Place d'Erlon Il s'en prend aux policiers

Un homme âgé de 30 ans comparaîtra le 30 septembre prochain devant le délégué du procureur de la République de Reims pour avoir frappé et insulté des fonctionnaires de police, mais aussi pour avoir fait acte de rébellion à leur encontre.
Dimanche, peu après 3 heures du matin, les policiers intervenaient place d'Erlon pour séparer deux hommes impliqués dans une bagarre. Parmi eux, le mis en cause qui, manifestement en état d'ivresse, s'est alors emporté contre les fonctionnaires, finissant par porter un coup sur l'épaule de l'un d'eux. Son interpellation houleuse n'a pas manqué de leur valoir aussi quelques noms d'oiseaux, avant que celui-ci ne se rebelle ensuite dans le véhicule de police lors de son transport vers le commissariat central.
A l'issue de son dégrisement, l'homme a déclaré au cours de sa garde à vue ne pas se souvenir de tout, en raison de sa consommation d'alcool. Il a néanmoins accepté de reconnaître les faits qui lui étaient reprochés.

source : L'Union (24 août 2010)

Perpignan (66) : Hommage aux deux policiers abattus en 1988

Comme chaque année, les proches et les anciens collègues de Claude Marty et Marc Pierre se sont réunis pour honorer la mémoire de ces deux policiers morts dans l'exercice de leur travail.

D epuis 22 ans maintenant, la cérémonie est immuable. Dans la cour du commissariat de Perpignan, autour du monument aux Morts, une cinquantaine de personnes se recueillent, les yeux humides, tandis que les policiers en uniforme demeurent immobiles. Tous, en cet instant, ont la mémoire tournée en cette matinée du 23 août 1988, lorsque l'appel d'urgence est arrivé au commissariat. Quelque chose de suspect, à la bijouterie Paulignan. Un braquage, en réalité, qui tournera au cauchemar lorsque les malfaiteurs feront parler les armes... Claude Marty et Marc Pierre seront fauchés en pleine fleur de l'âge, sous les yeux de leurs collègues. Et si l'attaque fera deux autres blessés, Robert Crouzet et Mathieu Riera, c'est l'ensemble des policiers de Perpignan qui gardera cette cicatrice, profondément enfouie en chacune des femmes et chacun des hommes qui veillent au quotidien sur l'ensemble de la population.
"Nous ne devons pas oublier" Hier, après le traditionnel dépôt de gerbe aux pieds du monument, Robert Ayache, président de l'Union départementale des retraités et veuves de la police nationale, s'est adressé aux familles des deux hommes abattus voici 22 ans. "Nous n'oublions pas. Nous ne devons pas oublier" , a énoncé d'une voix où perçait l'émotion cet ancien policier, revivant silencieusement le film de cette journée, partageant un regard entendu avec d'autres anciens, avec le bijoutier Paulignan, ou même avec cet ancien collègue de Claude Marty, qui vient chaque année depuis Toulouse pour honorer la mémoire de son ami. Hier, à Perpignan, chacun a pu mesurer à quel point le temps qui passe n'a que peu d'effet sur la douleur des familles. Tout comme il n'a aucune prise sur l'esprit de solidarité des femmes et des hommes de la police nationale.

source : Le Midi Libre (24 août 2010)

lundi 23 août 2010

Evreux (27) : 4 policiers blessés

Quatre policiers ont été légèrement blessés dans la nuit de samedi à dimanche à Evreux (Eure) lors d'un contrôle routier auquel un homme de 22 ans avait refusé de se soumettre, selon une source proche de l'enquête.

Les faits se sont produits vers 3h alors que l'homme au volant d'une camionnette venait de refuser d'obtempérer aux injonctions des policiers. Selon les premiers éléments de l'enquête, il a forcé le barrage et touché successivement deux policiers, dont l'un au bras.
Il a ensuite perdu le contrôle de sa camionnette et percuté le véhicule d'une patrouille de police appelée en renfort. Dans cet accident frontal, deux autres policiers ont été blessés à la suite du déclenchement de leurs coussins gonflables de protection.

L'homme a finalement été interpellé et a subi une prise de sang dont les résultats ont montré un taux d'alcoolémie de 2,96 g par litre de sang. Les policiers blessés se sont vu prescrire des interruptions temporaires de travail (ITT) allant de sept à quinze jours.

L'homme a refusé d'être jugé en comparution immédiate aujourd'hui, demandant du temps pour préparer sa défense, et a été placé en détention en attendant une nouvelle audience fixée au 14 septembre.

source : AFP (23 août 2010)

Angoulême (16) : Il tente d'écraser un policier

Vendredi soir, vers 23 h 30, un jeune homme, de 24 ans, passablement ivre, est repéré par la police alors qu'il circule à pied sur la place des Halles à Angoulême. Lorsque les policiers remarquent qu'il regagne son véhicule, ils tentent de l'empêcher de partir. L'individu, qui réside à Roullet-Saint-Estèphe, démarre alors en trombe et manque de renverser un policier, qui a dû s'écarter précipitamment. Le conducteur a finalement été interpellé et placé en garde à vue pour refus d'obtempérer et conduite en état d'ivresse. Il a été contrôlé avec 1,40g/l.

source : Sud Ouest (23 août 2010)

Villeurbanne (69) : Des policiers caillassés

Trois policiers du commissariat de Villeurbanne, dans le Rhône, qui effectuaient une ronde dans la nuit de vendredi à samedi ont été pris pour cible par une bande de jeunes. Appelés pour intervenir dans le quartier du Tonkin, où une dizaine de « perturbateurs » avaient été signalés, les agents ont essuyé, dès leur arrivée, des jets de pierres, de canettes de bière et de bouteilles d’alcool.

« Il s’agissait de jeunes particulièrement bruyants qui gênaient les riverains », relate Jean-Paul Borrelly, secrétaire régional du syndicat de police Alliance. Selon le syndicat, les trois policiers ont été légèrement blessés. Mais ils devront observer des périodes d’incapacité Totale de travail de deux à dix jours. L’un des agresseurs a été interpellé.

source : Le Parisien (23 août 2010)

dimanche 22 août 2010

Agde (34) : Les victimes finissent par agresser les policiers

Trois personnes, une mère de famille de 53 ans, sa fille de 28 ans et le petit ami de la fille, 25 ans, ont appelé vendredi, tôt dans la matinée, les policiers du commissariat d'Agde alors qu'elles venaient d'être victimes d'une agression. Le temps que les policiers ont mis pour arriver sur les lieux de la prétendue agression n'a pas été apprécié par les trois personnes qui s'en sont prises à eux. Invectives, insultes et enfin coups ont été largement distribués par des individus qui étaient aussi passablement éméchés. Mais les forces de l'ordre ont fini par maîtriser tout ce petit monde, non sans mal. De victimes, elles ont changé de statut et sont devenues auteurs de faits délictueux. En effet, un des policiers a été touché à la face par un coup de pied et également au dos, parce qu'il a été projeté contre la voiture des fonctionnaires de police ; un second a été blessé au coude, alors qu'il défendait son collègue, et a dû bénéficier de quelques jours d'ITT.
Ces trois personnes ont été placées en garde à vue vendredi matin et devaient être déférées devant le parquet de Béziers, en vu d'une comparution immédiate devant le tribunal de Béziers lundi matin

source : Midi Libre (22 août 2010)

Epinay-sur-Seine (93) : Prison avec sursis pour les agresseurs d’un policier

Deux jeunes gens de 19 ans et 23 ans ont été condamnés vendredi soir à huit mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve par le tribunal de Bobigny, pour violences volontaires aggravées en réunion. Mercredi dernier, ils ont agressé un policier à Epinay-sur-Seine. Ce jour-là, ils s’étaient rendus avec deux amis en voiture devant le commissariat, bloquant la rue pour protester contre l’arrestation d’un de leurs amis.

Lorsque le chef de poste est sorti, il a été accueilli par des insultes. L’un des jeunes l’a attrapé par le bras alors que le conducteur redémarrait. Il a été traîné sur une dizaine de mètres avant d’être lâché, ce qui lui a valu cinq jours d’arrêt de travail.

source : Le Parisien (22 août 2010)

samedi 21 août 2010

Valence (26) : Ils menacent les policiers avec des fusils et appellent à l’émeute

Jeudi soir vers 18 heures, la brigade anti-criminalité est intervenue dans le quartier de Fontbarlettes à Valence. Deux jeunes âgés de 25 et 27 ans tiraient sur des panneaux avec des armes longues équipées de lunette de visée. Il s’agissait en fait de carabines à plombs.

À l’arrivée de la police, les deux hommes ont braqué leurs armes en direction des fonctionnaires. Ces derniers ont aussi dû dégainer leurs armes. L’arrestation a été assez mouvementée d’autant que les deux jeunes appelaient à l’émeute les autres habitants du quartier présents. Une trentaine de personnes a ainsi chahuté autour des policiers le temps qu’ils quittent les lieux.

Placés en garde à vue, les deux hommes, l’un est Valentinois l’autre Portois, ont été présentés hier au parquet de Valence. Ils seront convoqués prochainement devant le tribunal correctionnel pour violences sans ITT sur fonctionnaires de police et rébellion.

source : le Dauphiné Libéré (21 août 2010)

Gap (05) : Ivre, il frappe sa femme et un policier

Dans la nuit de jeudi à vendredi, un témoin appelle la police. Il indique qu’une dispute s’est produite place Gavotte, à Gap. Une femme aurait été violentée. Les policiers de la brigade de nuit se rendent sur place. Ils trouvent une jeune femme assise par terre. La bouche sanguinolente.

Son concubin, âgé de 28 ans, se trouve dans leur appartement, avec leur bébé de trois mois. Les policiers se rendent au domicile afin que la victime puisse le réintégrer. L’homme les suit sans opposer de résistance mais une fois à l’extérieur, il donne un violent coup-de-poing sur la tempe d’un policier. Emmené à l’hôpital, ce dernier se voit prescrire une incapacité temporaire de travail (ITT) de quatre jours.

Il déclare avoir oublié ce qu’il s’est passé

Interpellé, le concubin violent, qui avait 1,37 gramme d’alcool dans le sang, est placé en garde à vue. Entendu, il déclare avoir oublié ce qu’il s’est passé mais les témoignages de sa compagne, qui a une incapacité temporaire de travail de deux jours et ceux du témoin, concordent.

Le jeune homme devra répondre de violences sur sa concubine et de violences sur un agent de la force publique.

source : Le Dauphiné Libéré (21 août 2010)

vendredi 20 août 2010

Alès (30) : Deux cambrioleurs interpellés et un policier blessé

La nuit de jeudi à vendredi a été agitée sur Alès. Une patrouille de la police municipale a repéré un véhicule utilitaire qui circulait sur le boulevard Carnot où il faisait des embardées. Lorsque les agents ont voulu contrôler les trois passagers à bord, le véhicule a pris la fuite à travers la ville. La course poursuite a duré près de trois quarts d'heure, avec l'aide de la police nationale appelée en renfort. Le fourgon a percuté par trois fois le véhicule de la police municipale qui est hors de service. Et deux fois celui de la police nationale. Le véhicule a même été bloqué à un moment mais le conducteur a fait une marche arrière en fonçant sur les policiers nationaux qui ont fait usage du flashball.

Après un long périple, le fourgon a embouti un mur à Tamaris. Deux des hommes ont pris la fuite à pied avant d'être interpellés par la police nationale et municipale. Les individus ont été placés en garde à vue. Lors des auditions, il s'avère que le véhicule avait été repéré sur Saint-Christol-lez-Alès lors de cambriolages. L'un des deux protagonistes de cette affaire devrait faire l'objet d'une comparution immédiate aujourd'hui devant le tribunal correctionnel d'Alès. Par ailleurs, un policier du commissariat a été blessé à la main lors de la course poursuite.

source : Le Midi Libre (20 août 2010)

Nancy (54) : Un policier échappe au pire

Un fonctionnaire de la brigade anticriminalité de Nancy s’est blessé hier, vers 15h30, dans l’exercice de ses fonctions. Il poursuivait à pied deux cambrioleurs, rue Jacquard, lorsqu’il a trébuché et s’est empalé sur un pic en métal. Le pire a été évité grâce au gilet pare-balles du policier qui a limité l’impact de la pointe. Le fonctionnaire a toutefois été transporté vers les urgences. Le pronostic vital n’est pas engagé. Quant aux deux cambrioleurs, ils ont été interceptés plus tard par une autre patrouille. Ils étaient, hier soir, en garde à vue.

source : Le républicain Lorrain (20 août 2010)

jeudi 19 août 2010

Hazebrouck (59) : Prison ferme pour vol et rébellion

Les faits remontent au jeudi 10 juin. Il est environ 20 h 30 quand un riverain de la rue de l'Hoflandt, à Hazebrouck, remarque des agissements étranges. Plusieurs personnes sont en train de charger des matériaux et du matériel de pêche dans un véhicule de couleur blanche. Une échelle, un escabeau, une épuisette, des tuiles faîtières, des barres en ferraille... le butin est varié, et provient d'étangs de pêche privés. « À l'origine, on est là face à une banale partie de pêche, résume Mathilde Defretin, substitut du procureur. Une banale partie de pêche, mais qui se déroule sur des étangs privés. Et ensuite, on a commencé à charger du matériel dans la voiture, en le passant par-dessus le grillage. » Arrive alors la police, qui entreprend d'interpeller la bande d'individus. Deux font de la résistance. Janssen Chetty, 28 ans, tente de donner un coup de tête à l'un des policiers, qui se protège. Blessé au pouce gauche, il écope de trois semaines d'arrêt de travail.
« Voir du poisson »
Grégory Lallemand, 37 ans, porteur d'un couteau d'électricien, ne se montre pas plus docile. Alcoolisé - il reconnaît avoir bu « du whisky pur et quelques bières » - il se débat, refuse de monter dans le fourgon. Tous deux devaient répondre de rébellion à l'encontre des policiers, qui s'étaient constitués partie civile. On reproche aussi à Chetty Janssen la tentative de vol du matériel, à la différence de Grégory Lallemand, pour qui ce chef de prévention n'a pas été retenu.
À la barre, Janssen Chetty a tenté une explication. « Les autres étaient déjà là-bas, Nous, on voulait juste voir du poisson, aller voir de plus près... » Sur la consommation d'alcool : « On voulait fêter le début de la Coupe du monde... » Le tribunal l'a condamné à six mois de prison ferme, et Grégory Lallemand à quatre mois. Ils devront en outre dédommager la partie civile.
Un autre Hazebrouckois, âgé de 22 ans, écope de deux mois de prison avec sursis et d'un travail d'intérêt général de cent heures pour avoir aidé à passer le matériel volé au-dessus de la clôture. Ce qu'il a reconnu. Un quatrième larron devait encore être entendu, mais il ne s'est pas présenté à l'audience. « Il a eu un accident de voiture hier », a indiqué, un peu bouleversé, l'un de ses camarades. Le tribunal le jugera ultérieurement.

source : La Voix du Nord (19 août 2010)

mercredi 18 août 2010

Paris (75) : Des policiers blessés lors d'une interpellation

Trois policiers ont été blessés lundi lors d'une interpellation, à Paris (XIXe), a-t-on appris mercredi de source policière et auprès d'un syndicat de police qui a dénoncé une "lâche agression".

Dans un communiqué, Alliance (second syndicat de gardiens de la paix) a déclaré mercredi que, "après les policiers agressés à Corbeil-Essonnes", ce "sont les policiers de Paris intra muros" qui ont été "victimes d?agressions à coups de barre de fer".

Lundi, en fin d'après-midi, selon lui, dans le XIXe arrondissement de Paris, "une vingtaine d'individus virulents, dont deux armés de barres de fer, ont tenté d'empêcher l'interpellation d'un individu détenteur de produits stupéfiants".

Les policiers ont "reçu de multiples coups au visage et aux mains" et l'un, blessé notamment au visage, a obtenu une incapacité totale de travail (ITT) de trois jours.

Ces faits ont été confirmés de source policière qui a précisé qu'un auteur présumé des coups a été interpellé depuis et placé en garde à vue.

Alliance, dans son communiqué, "dénonce une nouvelle fois avec vigueur ces lâches agressions, de plus en plus violentes, qui se multiplient jour après jour". "Les pouvoirs publics et les élus (...) doivent (en) prendre conscience pour y apporter des solutions radicales", ajoute-t-il.

source : AFP (18 août 2010)

lundi 16 août 2010

Montigny-en-Gohelle (62) : des policiers frappés et menacés avec une arme

« On a frôlé le pire », disait encore sous le choc ce matin, une source proche de l'enquête. Des policiers en tenue qui étaient appelés pour un banal tapage nocturne, ont été agressés et frappés par plusieurs personnes, dans la nuit de samedi à dimanche, à 2 heures du matin, à Montigny-en-Gohelle, à côté d'Hénin-Beaumont.

La BAC, brigade anticriminalité, a été envoyée en renfort. Eux aussi ont été victimes d'un véritable « pugilat », selon notre source. D'autres personnes se sont mêlées à la bagarre et ont frappé les forces de l'ordre. L'arme de service d'un des policiers a été volée par un des agresseurs qui a mis en joue les policiers et a tenté de tirer, heureusement sans y parvenir, dans leur direction. Quatre personnes ont été arrêtées sur le moment.

Information judiciaire pour « tentative d'homicide »

D'autres agresseurs ont été interpellés dès dimanche à 6 heures du matin par le GIPN, le groupe d'intervention de la police nationale. Au total, ce sont huit personnes qui ont été placées en garde à vue. Ce matin, cinq y étaient toujours. Une information judiciaire pourrait être ouverte pour « tentative d'homicide ». Un cadre de la police soulignait ce matin « le grand professionnalisme » des fonctionnaires qui sont intervenus et qui auraient pu faire usage de leur arme, étant en légitime défense. « Je salue le grand calme des policiers. »
Selon nos informations, les agresseurs avaient bu « beaucoup d'alcool » et étaient dans un état de grand « énervement ». Il ne s'agirait pas de personnes appartenant au grand banditisme mais, tout au plus, pour certaines d'entre elles, de petits délinquants.

source : La Voix du Nord (16 août 2010)

dimanche 15 août 2010

Marseille (13) et Rennes (35) : policiers blessés

Rennes (35): Ivre, il percute le véhicule de police

Un automobiliste qui circulait Boulevard de la Rance cette nuit vers 4 h 30 a percuté une voiture de police, après avoir manqué une manœuvre de tourne à gauche. Deux fonctionnaires ont été légèrement blessés. L’homme, âgé de 49 ans, qui présentait des signes d’ivresse, a refusé de se soumettre au dépistage : il devra rendre des comptes à la justice.

source : Ouest France (15 août 2010)

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Marseille (13) Deux policiers blessés en mission

Deux policiers ont été blessés lors d'une interpellation à la Campagne Picon, vers le quartier de Sainte-Marthe (14e arrondissement de Marseille), vendredi vers 20h. Ils ont dû faire usage de gaz lacrymogènes.

source : La Provence (15 août 2010)

samedi 14 août 2010

Saint-Quentin (02) : Ivre, il devient violent avec la police

Jeudi, les policiers du commissariat de Saint-Quentin aperçoivent, rue de Fayet, vers 17 h 15, un homme qui titube sur le trottoir. La patrouille s'arrête. Les policiers demandent à l'homme visiblement ivre sur la voie publique s'il se sent bien. Voyant qu'il a dû mal à articuler et à tenir debout, ils veulent effectuer un contrôle d'identité.
Des menaces de mort
Celui objet de temps d'attention, n'apprécie pas du tout et tente de se sauver. Il ne va d'ailleurs pas bien loin, étant totalement ivre. Les policiers décident de le menotter, pour sa sécurité. L'homme refuse, s'agite. Les fonctionnaires de police emploient la force.
Dans le corps à corps, un policier va avoir sa chemise déchirée. Hors de lui, ce Saint-Quentinois de 39 ans va passer aux insultes, mais surtout aux menaces de mort.
Une fois dégrisé, il a pu être auditionné. Il a été relâché, hier en fin de matinée. Il est convoqué le 7 décembre prochain devant les juges du tribunal correctionnel de Saint-Quentin pour rébellion et menaces de mort. Il était déjà connu des policiers pour des ivresses sur la voie publique.

source : L'Union (14 août 2010)

vendredi 13 août 2010

Angoulême (16) : trois policiers blessés

Impressionnante course-poursuite cette nuit à Angoulême... sur les toits des maisons de la rue Waldeck-Rousseau, en contrebas de la cathédrale. Il est 2h30, lorsque les services de police sont appelés pour des bruits suspects. Ils interviennent. Repèrent un homme qui tente de se cacher sur le toit d'une maison. Ils grimpent. Le monte-en-l'air cambrioleur ne se laisse pas cueillir et tente de jeter un policier depuis le toit. Une course-poursuite s'engage dans les airs. Le cambrioleur tombe une première fois d'un toit, sans se blesser. Toujours pas au tapis, il retente une ascension, chute d'un arbre, tente de prendre la tangente.

La course-poursuite aura duré une demi-heure. Bilan de l'opération: une interpellation pour vol par effraction et trois fonctionnaires de police blessés, dont un en arrêt pour une semaine.

Placé en garde-à-vue, le cambrioleur, beau bébé frisant le quintal, refuse de décliner son identité . Les enquêteurs l'interrogent actuellement au commissariat d'Angoulême.

source : La Charente Libre (13 août 2010)

Toulouse (31) : Le voleur agresse un policier au cours de son audition

Arrêté en fin de journée mercredi alors qu'il venait de dérober un téléphone portable, un homme de 42 ans était toujours en garde à vue hier soir (lire notre édition d'hier) au commissariat central.

Après avoir légèrement blessé à coups de couteau un témoin qui tentait de le rattraper à proximité du centre commercial Saint-Georges mercredi, il a littéralement bondi sur un policier du service d'investigation judiciaire (SIJ), hier après-midi.

Au cours d'une audition, le voleur a, tout d'un coup, sauté de sa chaise pour agresser violemment le fonctionnaire chargé de l'entendre sur les faits qui lui sont reprochés.

Un mouvement d'humeur violent à la suite duquel le policier a été légèrement blessé.

Il vaudra une poursuite de plus à ce quadragénaire virulent.

Pendant ce temps, les enquêteurs du SIJ tentent toujours de retrouver la femme à qui cet individu aurait tenté d'arracher le sac quelques heures avant son arrestation mercredi.

Ces faits se seraient produits sur l'avenue Alsace-Lorraine, vers 15 heures, dans la journée de mercredi.

Hier, ils avaient tenté de l'identifier à lançant un « appel à victime ». En vain, hier soir, elle ne s'était pas rapprochée des enquêteurs.

source : la Dépêche du Midi

Avignon (84) : Une trentaine de jeunes s’en prennent aux policiers

Deux jours d’ITT (incapacité totale de travail) et des blessures à la tête et aux bras, c’était le prix à payer mercredi soir pour deux agents de la BAC (Brigade anti criminalité) venus interpeller un individu au cœur de la cité Louis-Gros à Avignon.

Coups de poing et coups de pied

Ce jour-là, peu avant 20h, alors qu’ils patrouillent dans la cité, trois agents de la BAC aperçoivent un homme qui pousse une moto trial (moto-cross). En voyant les policiers, l’homme lâche l’engin et s’enfuit en courant. Rattrapé par deux d’entre eux un peu plus loin, il se débat pour ne pas être menotté et crie pour appeler du renfort. Quelques minutes plus tard, une trentaine de jeunes arrivent sur les lieux.

Les deux agents parviennent tout de même à maîtriser le premier l’individu, mais ils reçoivent des coups de poing et des coups de pied de trois jeunes, et luttent pour ne pas lâcher la personne menottée, que ses amis tentent de récupérer.

Le troisième agent, resté près du véhicule, a immédiatement appelé du renfort. Trois voitures supplémentaires sont arrivées sur les lieux un peu plus tard, faisant fuir le groupe de jeunes.

Un jeune homme de 20 ans, identifié par les policiers comme étant un des trois agresseurs, a été arrêté et placé en garde à vue dans la foulée, pour “violences sur une personnalité dépositaire de l’autorité publique”, des faits qu’il a niés.

Le jeune de 24 ans à l’origine de cette interpellation très mouvementée, a lui été finalement placé en garde à vue pour recel de véhicule léger et rébellion. Ils sont convoqués tous les deux le 10 décembre prochain devant le tribunal correctionnel.

source : Le Dauphiné Libéré (13 août 2010)

Corbeil-Essonnes (91) : cinq policiers blessés par des pavés et un marteau

Cinq policiers ont été blessés par des jets de pavés et des coups de marteau, jeudi soir dans le quartier sensible des Tarterêts à Corbeil-Essonnes (Essonne), a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Vers 22H00, une patrouille de police a voulu contrôler un homme. Celui-ci a alors sorti un marteau, et frappé les agents.

Il a ensuite appelé en renfort plusieurs personnes, qui ont lancé des pavés sur les policiers.

Le pronostic vital des cinq policiers blessés n'était pas engagé. Ils ont été transporté à l'hôpital.

L'auteur des coups de marteau et les lanceurs de pavés ont pris la fuite

source : AFP (13 août 2010)

jeudi 12 août 2010

Lorient (56) : Énervé, il donne un coup de tête au CRS

Soirée agitée pour un habitant de la Chapelle-Neuve, âgé de 27 ans, venu mercredi au Festival interceltique pour assister à un concert. Ivre, l’homme cherche la bagarre sur la place Jules-Ferry. Trois CRS tentent alors de le calmer, en vain. Il s’en prend en effet à sa belle-sœur qui, sous les coups répétés, restera inerte sur la chaussée.

Les policiers interviennent et réussissent à menotter l’agité. Mais visiblement pas à le calmer : d’un coup de tête, il frappe l’un des CRS au visage, entraînant un arrêt de travail de quatre jours.

Interdit de séjour à Lorient

Placé en cellule de dégrisement puis en garde à vue, le jeune homme a été jugé hier en comparution immédiate au tribunal correctionnel. Il a été condamné à douze mois de prison, dont six mois ferme et une mise à l’épreuve de deux ans. Il devra également indemniser les trois fonctionnaires de police, à hauteur de 1 600 €.

À l’issue de l’audience, une patrouille de police l’a accompagné aux portes de Lorient : l’homme y est en effet désormais interdit de séjour.

source : Ouest France (12 août 2010)

Perpignan (66) : trois policiers blessés, cernés par des dizaines d'habitants

Lundi soir, un équipage de la brigade anti-criminalité qui intervenait suite à un cambriolage, a été pris à partie alors qu'il interpellait des suspects. Les fonctionnaires ont été roués de coups au milieu d'une cinquantaine de personnes.

Une simple intervention de police aurait pu très mal se terminer lundi soir au coeur de la cité Diaz, quartier du Moyen-Vernet à Perpignan. Ce soir-là, vers 20 h 30, un équipage, composé de trois fonctionnaires dont une femme, de la BAC (brigade anti-criminalité) du commissariat de Perpignan, avait été appelé à se rendre aux HLM où, selon le message, un cambriolage était en train d'être commis dans le local technique du bâtiment D. Dépêchés sur place, les policiers procédaient aux prélèvements et aux constatations d'usage, confirmant en effet qu'un cambriolage avait été commis, relevant des traces d'effraction sur la porte du local et la présence de matériels divers qui jonchaient le sol. Une fois leur mission terminée, ils s'apprêtaient à repartir, quand ils ont été intrigués par le comportement de trois jeunes gens à proximité et se sont approchés afin de les contrôler.
Mais le temps des vérifications, une jeune femme fait irruption au volant de sa voiture et la stationne derrière le véhicule de police afin de lui bloquer volontairement le passage. Un des policiers se déplace jusqu'à sa hauteur, parlemente avec la conductrice et lui demande de libérer l'accès. Elle refuse. Il réclame ses papiers. Elle campe sur ses positions. Il la somme de bouger sa voiture. Elle refuse encore d'obtempérer. Et le ton monte...La conductrice pousse des cris, se rebelle au point que l'équipage envisage de l'arrêter. Mais, un des suspects contrôlés, qui serait son petit ami, arrive pour se mêler de l'affaire. Au vu de son comportement agressif, les policiers décident de l'interpeller lui aussi. Il se rebiffe.
Insultes, coups... Entre temps, un attroupement de curieux s'est formé autour des forces de l'ordre, encore grossi par plusieurs dizaines d'habitants descendus des immeubles de la cité pour voir ce qui se passe ou, pour certains, voler à la rescousse des rebelles. En quelques minutes, les policiers sont cernés par une cinquantaine de personnes. Les plus mal intentionnés en profitent. La situation dégénère. Les insultes fusent. Puis les coups... Les suspects sautent sur l'occasion pour résister aux fonctionnaires, les bousculer et les frapper.
Afin de ne pas envenimer le climat très tendu, ces derniers décident de relâcher les jeunes, de s'extraire de la bagarre sans violence tandis que d'autres équipes prennent le relais pour s'assurer que la foule se disperse et maintenir une surveillance toute la nuit. Les trois policiers opèrent un repli sur le commissariat. Tous blessés , souffrant de contusions ou d'entorses notamment aux mains, aux poignets et aux bras mais aussi, pour la jeune policière, au niveau du nez et sur tout le corps. "Ils se sont vus prescrire une ITT de 8 jours chacun et ont déposé plainte", a précisé le procureur de la République Bruno Albouy.
"Ils ont bien apprécié la situation. Ce n'est pas à chaud que l'on règle les problèmes et que l'on donne une réponse judiciaire. Parfois, il faut attendre. Ils sont restés stoïques", ajoute Pierre Bruel, adjoint du directeur départemental de la sécurité publique. " Il n'y a pas de zone de non droit. On ne peut pas accepter ces méthodes de barbares, que des groupes fassent pressions sur des fonctionnaires pour s'opposer à leur intervention. On se fera beau jeu de rappeler que les auteurs de ces faits sont de toute façon interpellés. Et c'est le cas ici. " Deux des suspects ont finalement été arrêtés dès mardi soir. La conductrice a aussi été identifiée et convoquée. Elle s'est présentée hier d'elle-même. Tous trois âgés d'une vingtaine d'années, ils ont été placés en garde à vue. Ils seront déférés ce matin à l'issue de leur audition et devraient dans la foulée être jugés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Perpignan.

source : L'Indépendant (12 août 2010)

mercredi 11 août 2010

Somain (59) : le couple s'en prend aux policiers

René Debruyne a bu toute la journée, dimanche. Et depuis qu'il est sorti de prison, le 17 juillet, il rejoint régulièrement sa compagne, au domicile de la fille et du gendre de cette dernière, à Somain, car la mère vit chez sa fille depuis l'incarcération de son ami.
L'homme a été condamné en mai 2009 pour violences sur sa compagne. Dimanche, il s'est à nouveau montré violent. Il a frappé sa compagne avec un journal et lui a donné un coup de pied dans le dos. Le gendre a appelé la police, d'autant que l'homme commençait à l'insulter. Les policiers arrivent, mais c'est la compagne, ivre elle aussi, qui agresse verbalement les forces de l'ordre. Physiquement aussi. L'un des policiers reçoit deux coups de poing dont un au niveau de l'oreille. Ils appellent leurs collègues de police secours, afin d'interpeller le couple. Mais René Debruyne ne voulait pas que madame soit menottée.
C'est sur ce scénario que l'homme s'est retrouvé à la barre du tribunal correctionnel, hier, en comparution immédiate. « Madame apprécie chez M. Debruyne qu'il soit jaloux, analyse la présidente Leverbe. La violence est la manifestation de la jalousie et donc de cet amour. » Et de décrire la scène : « En fin d'après-midi, après avoir regardé Derrick, les injures et les violences ont commencé. » Une fois le couple interpellé, madame a refusé de souffler dans l'éthylomètre. La présidente : « Après quelques heures, madame ne se souvient pas de grand-chose à part qu'elle ne voulait pas qu'on s'en prenne à monsieur ».
Un an de prison ferme
Le prévenu, lui, se souvient qu'il a voulu défendre sa compagne. puis il a reconnu les violences. La faute à l'alcool. « En prison, vous n'avez rien fait. Vous auriez pu être suivi. » Le prévenu a pris un journal pour frapper ? « Normalement, c'est pour punir le petit chien quand il fait des bêtises », répond le prévenu à la barre. La substitut du procureur Lescaut pointera du doigt « la vie de monsieur, qui, depuis sa sortie de prison, n'est faite que de consommation d'alcool.
D'après les témoignages, dès 8 h 30, il boit. » La substitut du procureur réclame deux ans de prison dont un an avec sursis et mise à l'épreuve avec mandat de dépôt. Elle est suivie par le tribunal.

source : La Voix du Nord (11 août 2010)

lundi 9 août 2010

Poitiers (86) : Il demande à son chien d’attaquer un policier

Vendredi à Poitiers, « Banzaï », le chien d’un SDF de 24 ans a mordu un policier à la cuisse pendant une interpellation houleuse au SPA. Hier, son maître passait devant le tribunal correctionnel. Il a demandé un délai. Mais avant de repartir pour Vivonne, le jeune homme a tenu a présenté ses excuses aux deux policiers présents à l’audience du tribunal correctionnel hier après-midi. L’un des deux boitait encore.On en saura certainement plus le 26 août prochain, date du procès de Mickaël.

source : La Nouvelle République (09 août 2010)

samedi 7 août 2010

Aix-en-Provence (13) : Il se rebelle et mord un policier

Dans la nuit de lundi à mardi, la police a été avertie par des riverains de la rue Pavillon, à Aix. Le motif de l’appel : un homme dégradait l’interphone de son propre immeuble.

Une fois la police sur place, l’homme, âgé d’une quarantaine d’années, s’est montré quelque peu récalcitrant… et aurait fini par mordre, au doigt, l’un des fonctionnaires de police. L’homme a été immédiatement placé en garde à vue, laquelle a été prolongée jusqu’à ce mercredi.

source : La Provence (04 août 2010)

La Fère (02) : En colère, elles blessent deux policiers

Ces dames n'ont pas aimé mais alors pas aimé du tout que les policiers de Tergnier fassent bien leur boulot. En patrouillant dans les rues de La Fère, jeudi vers 23 h 30, ils croisent un automobiliste qu'ils soupçonnent de rouler sans permis. Après le contrôle, quand ces derniers ont souhaité passer les bracelets à leur chouchou qui conduisait effectivement sans permis, sa compagne et sa belle-fille ont voulu jouer les gros bras.

Sans permis… et en récidive

Pas intimidées pour deux sous par l'uniforme et la carrure des deux fonctionnaires, elles ont tenté par la force d'empêcher le mis en cause de monter dans le panier à salade.
Résultat des courses : les deux policiers, blessés au bras et au coude (l'un a même reçu pour le même prix une belle gifle), se sont vus notifier par un médecin 4 et 3 jours d'Incapacité totale de travail (ITT).
Bien entendu, le trio a terminé sa soirée en garde à vue. Si le conducteur sans permis, un Ternois de 32 ans, a reconnu sans sourciller son infraction routière, les deux Miss n'ont, en revanche, que reconnus partiellement les faits de violence à l'encontre des policiers.
Relâchés hier soir après leur audition, tous ont été convoqués pour s'expliquer devant la justice le 1er octobre.
Ces dames devront répondre de rébellion en réunion et monsieur de conduite sans permis… en récidive. Le 5 mars dernier, il s'était déjà présenté pour le même motif devant le tribunal correctionnel de Laon.

source : L'Union (07 août 2010)

vendredi 6 août 2010

Chambéry (73) : En voiture, il écrase le pied d’un CRS

Un automobiliste chambérien de 47 ans a été interpellé dans la nuit de mercredi à jeudi à Chambéry, après avoir refusé de s’arrêter à un contrôle routier mené par la police.

Vers 23 heures dans la rue à sens unique Daniel-Rops à Chambéry-le-Haut, il avait fait demi-tour face aux injonctions des CRS, lui ordonnant de s’arrêter. Prenant la fuite, il avait même roulé sur le pied de l’un d’eux. Une surveillance policière avait alors été mise en place et sa voiture a été repérée à 23?h?30, heure à laquelle il a été interpellé. Placé en garde à vue, il aurait refusé le contrôle parce qu’il roulait alors que son permis de conduire avait été annulé. Il devrait être présenté aujourd’hui au parquet du procureur qui décidera des suites judiciaires à donner à cette affaire.

source : Le Dauphiné Libéré (06 août 2010)

jeudi 5 août 2010

Villefontaine (38) :Des tirs contre le domicile d'un Policier / Auxerre (89) et Villiers le bel : tirs sur des Policiers

Des coups de feu ont été tirés contre le domicile d'un policier jeudi à l'aube dans le nord de l'Isère, sans faire de blessé, alors que la famille du fonctionnaire dormait dans l'appartement, a-t-on appris auprès du parquet de Vienne.

Un ou plusieurs coups de feu ont été tirés entre 03H45 et 06H45 du matin contre le domicile situé à Villefontaine (30 km à l'est de Lyon), endommageant un volet et une fenêtre, mais aucune menace ou inscription injurieuse ou nominative n'a été relevée, selon la même source.

La famille du policier, qui n'a pas entendu les tirs, a découvert les dégâts et un projectile, qui est en cours d'analyse pour déterminer le calibre de l'arme utilisée.
"Aucune piste n'est écartée, mais aucun élément ne permet de faire de lien avec les évènements récents survenus à Grenoble", a indiqué le procureur de la République à Vienne, en précisant que "le fonctionnaire de police concerné ne travaille pas sur le département de l'Isère".

Une enquête pour violences aggravées a été confiée à la Brigade de recherche de la gendarmerie de Bourgoin-Jallieu.

Mercredi soir, des policiers qui contrôlaient un véhicule ont essuyé des tirs par arme à feu à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) sans qu'il y ait de blessés.

Dans la nuit de mardi à mercredi, une voiture de police a été visée par un tir à "arme à feu de petit calibre" et des projectiles dans une cité sensible d'Auxerre, là encore sans faire de blessé.

source : Le Figaro (05 août 2010)

mercredi 4 août 2010

Rennes (35) : un scooter fonce sur un policier et le blesse grièvement

A 8 h 30 ce matin, des policiers effectuent un contrôle routier, rue de la Motte-Brûlon, au nord de Rennes, quand arrive un scooter. Le conducteur et sa passagère n’ont pas de casque. Alors qu’un policier s’avance pour les arrêter, le scooter accélère et percute le fonctionnaire, qui est alors violemment projeté au sol. Grièvement blessé, le policier a été évacué au CHU Pontchaillou. Interpellés, le conducteur du scooter, volé, et sa passagère sont placés en garde à vue.

source : Ouest France (04 août 2010)

lundi 2 août 2010

Kremlin-Bicêtre (94) : Quatre policiers blessés dans la course-poursuite

L’équipée sauvage se termine en garde à vue. Dans la nuit de samedi à dimanche, un homme s’est emparé d’une Porsche stationnée à Paris (Ve). Fuyant vers la banlieue est à une allure folle, dépassant parfois les 200 km/h,les policiers l’ont appréhendé au Kremlin-Bicêtre.

Bilan: quatre blessés chez les policiers qui se sont vu prescrire entre trois et cinq jours d’ITT. Le voleur, lui, était toujours en garde à vue hier

source : Le Parisien (02 août 2010)

Reims (51) : Policiers et pompiers pris pour cible

Les faits remontent à la nuit de jeudi. Il est un peu plus de 2 h 30 lorsque les pompiers sont appelés pour éteindre un début d'incendie dans un terrain vague, rue du Caporal-chef-Divry, près de la route de Witry. Sur place, les pompiers sont accompagnés des policiers de la brigade canine. Un renfort habituel pour sécuriser l'intervention des soldats du feu.
Et c'est là que les choses prennent un mauvais tour. Trois individus se mettent à balancer des projectiles en direction des policiers et des pompiers. Canettes, pierres, tout ce qu'ils trouvent est lancé.
Interpellations
Les trois provocateurs effectuent même des allers-retours dans un pavillon pour se recharger en « munitions ». Une voiture de police est endommagée par ce petit bombardement.
Par chance, aucun pompier ni aucun fonctionnaire de police n'a été atteint par les jets. Une fois le feu éteint et les pompiers partis, les policiers décident de rester discrètement près du pavillon où les trois lanceurs amateurs avaient semblé se réfugier.
Rapidement, l'un des trois auteurs repérés par les fonctionnaires repointe rapidement le bout de son museau. Il est arrêté non sans quelques heurts. Quelques minutes plus tard, les deux autres agresseurs seront appréhendés un peu plus loin.
Placés en garde à vue, les trois hommes de 32, 20 et 18 ans ont été présentés devant le délégué du procureur qui leur a signalé leur comparution dès cet après-midi. Le feu était-il volontaire ? Ces trois personnes étaient-elles les incendiaires ? Et si oui, était-ce pour tenter de « casser du bleu et du rouge » (NDLR : des policiers et des gendarmes ?) L'histoire devra être définitivement éclaircie.

source : L'Union (02 août 2010)

Calais (62) : Un anglais condamné pour violence à agent

Le 19 avril, les policiers se rendent dans un secteur de la ville où des témoins ont aperçu de la fumée. Sur place, ils voient un groupe de personnes autour d'un feu de camp. A la vue des policiers, elles prennent la fuite. Après une petite course poursuite, l'un des protagonistes se retourne et tente de porter des coups. L'un des agents se retrouve au sol et le prévenu en profite pour lui donner quelques coups de pieds. Victime d'hématomes, le policier se verra remettre un certificat médical faisant mention d'une ITT de 3 jours. Absent à la barre, l'auteur des coups écope de trois mois de prison avec sursis.
Le fonctionnaire obtient 200 E de dommages et intérêts ainsi que 300 E au titre des frais de justice.

source : La Voix du Nord (02 août 2010)

Béziers (34) : Il percute un policier qui lui demandait de s'arrêter

Mercredi 28 juillet, à 19 heures, un policier national a été blessé lors d'un contrôle routier effectué sur l'avenue Georges-Clemenceau à Béziers. L'auteur n'est autre qu'un Biterrois de 24 ans qui, roulant à vive allure sur son scooter, explique ne pas avoir vu les gestes réglementaires du fonctionnaire de police lui indiquant de s'arrêter. Le choc est donc inévitable. Le jeune motard percute l'agent et lui occasionne une coupure franche au niveau du tibia avec son cale-pied. Interpellé, il a été placé en garde à vue pour défaut de maîtrise et blessures involontaires. Remis en liberté, le dossier a été transmis au Parquet.

source : Le Midi Libre (02 août 2010)

dimanche 1 août 2010

Gap (05) : Ivre, il s’en prend aux policiers

L’interpellation s’est mal passée vendredi matin, dans le centre-ville de Gap. Lorsque les policiers sont venus arrêter un homme de 23 ans en état d’ivresse publique et manifeste sur la voie publique, celui-ci s’est rebellé, les a insultés et menacés de mort. Un des agents a été frappé, ce qui lui a valu cinq jours d’incapacité temporaire totale de travail. Une fois le Gapençais placé en garde à vue, la police s’est aperçue qu’il avait une peine de 7 mois d’emprisonnement à purger, à la suite d’une révocation de sursis. Il a été écroué hier, dans la journée.

source : Le Dauphiné Libéré (1er août 2010)

Brest (29) : Un contrôle de police dégénère en affrontements

Vendredi en fin de soirée, un banal contrôle de police auprès de deux jeunes Brestois a dégénéré en affrontements. Vers 22h50, des policiers qui patrouillaient sur le boulevard de l'Europe, près de Pontanézen, à Brest, ont aperçu deux jeunes gens qui circulaient sans casque sur une moto. Le conducteur de celle-ci a alors cherché à se débarrasser d'une petite quantité d'herbe. Lors du contrôle qui a suivi, il est aussi apparu qu'il n'avait pas le permis. Mais c'est son passager, en possession d'une arme prohibée (une matraque télescopique), qui a donné du fil à retordre aux policiers.

Une quinzaine d'individus encagoulés

Durant l'opération de contrôle, il a en effet eu le temps d'utiliser son téléphone portable pour appeler à la rescousse quelques-unes de ses connaissances qui se trouvaient à proximité. Très vite, les troisagents sur place ont vu arriver une dizaine puis une bonne quinzaine d'individus encagoulés et encapuchonnés qui s'en sont pris violemment à eux et leur ont jeté des pierres. Ce n'est qu'avec l'arrivée de renforts que les policiers sont parvenus à extirper les deux jeunes qui faisaient l'objet du contrôle, les autres s'égaillant alors dans la nature.

Deux policiers blessés

Lors de l'affrontement, deux policiers ont été blessés par des cailloux. Le plus gravement touché a dû se faire poser sept points de suture et s'est fait prescrire quatre jours d'ITT. Son collègue a, quant à lui, reçu un arrêt de travail de deux jours. Deux véhicules de police ont également été endommagés par des jets de pierre. Âgé de 18 ans, le conducteur n'a pas participé aux actes de violences qui se sont produits sur le boulevard de l'Europe. Entendu pour possession de cannabis et défaut de casque et de permis moto, il a rapidement été remis en liberté. En revanche, son passager, un mineur âgé de 17 ans qui faisait déjà l'objet d'une procédure de contrôle judiciaire, a été placé en garde à vue avant d'être présenté au parquet, hier en fin d'après-midi. Une information judiciaire a été ouverte à son encontre, notamment pour rébellion et provocation à la rébellion, violences en réunion sur dépositaires de l'autorité publique, ayant entraîné des blessures, dégradation de véhicules et possession d'une arme prohibée. Le parquet n'avait pas encore décidé hier soir de son éventuel placement sous mandat de dépôt.

source : Le Telegramme (1er août 2010)