Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




vendredi 30 juillet 2010

Savigny-sur-Orge (91) : altercation - des policiers blessés

Deux policiers ont été blessés, dont l'un à l'oeil, après une altercation avec un groupe de jeunes aujourd'hui à la cité de Grand-Vaux, à Savigny-sur-Orge (Essonne), a-t-on appris auprès du parquet.

Les fonctionnaires de la brigade anticriminalité (BAC) ont repéré un automobiliste en stationnement gênant qu'ils ont voulu verbaliser, avant que celui-ci ne se rebiffe.

Alors qu'ils tentaient de l'interpeller pour "outrage à agent", un attroupement a commencé à se former autour des fonctionnaires, qui ont été visés par des jets de pierre, selon la même source.

L'un des policiers a été blessé à la cornée et a dû être hospitalisé et un second a été touché au genou.

Trois individus, dont l'automobiliste récalcitrant, ont été interpellés dans l'après-midi

source : Le Figaro (30 juillet 2010)

Roubaix (59) : Il fonce sur des policiers pour aller en garde à vue

Le frère de Abdelkader Chouya est en garde à vue au commissariat de Roubaix depuis la veille. Mercredi dans la nuit, ce dernier décide de le rejoindre.


Abdelkader Chouya, 19 ans, ne dort pas bien, surtout depuis que son frère a été placé en garde à vue par la police.
Cette nuit du 28 juillet, vers 2 h, il se relève, prend la voiture de son père alors qu'il n'a pas de permis de conduire. Il se rend au commissariat central de Roubaix avec l'idée de foncer dans la première voiture de flics qu'il verra.

« Une pulsion inexpliquée »

Une voiture banalisée attend pour entrer dans le parking de la police. Chouya se rend compte qu'elle contient des policiers en civils, il fonce tout feu éteint sur le véhicule et le percute par l'arrière. Les quatre policiers de la brigade anticriminalité, sortent de leur voiture et interpellent avec difficulté le jeune homme, qui ne se laisse pas faire.
« C'est ma tête qui m'a dit de rentrer dedans », explique-t-il aux policiers. Dans le box, hier, Chouya n'est pas causant : « J'ai eu une pulsion inexpliquée. » Pour la procureure, le plus alarmant « c'est que le prévenu n'était ni sous l'effet de l'alcool ni sous celui de stupéfiant lorsqu'il a fait cela » . Le tribunal prononce un an de prison.

source : Nord Eclair (30 juillet 2010)

jeudi 29 juillet 2010

Cap d'Agde (34) : Intervenu sur une rixe, le policier se fait frapper

Alertés qu’une rixe mettait aux prises deux communautés rivales, les policiers de la brigade anti-criminalité du commissariat d’Agde sont intervenus, dans la nuit de mardi à mercredi à 2 h 15 du matin à l’Île des loisirs au Cap. Arrivés sur place, les forces de l’ordre ont tenté de calmer les esprits mais c’est alors qu’un individu, particulièrement éméché, s’en est pris physiquement à l’un des fonctionnaires de police en lui assénant un coup de poing avant de l’insulter copieusement.

Placé en garde à vue, ce Toulousain de 21 ans, dont l’éthylotest a confirmé qu’il était bien ivre (1 gr d’alcool dans le sang), a reconnu les faits. Il fera l’objet d’une convocation par officier de police judiciaire devant le tribunal correctionnel de Béziers le 20 octobre prochain.

Quant au policier, il a eu un jour d’incapacité totale de travail.

source : Le Midi Libre (29 juillet 2010)

mardi 27 juillet 2010

Pau (64) : trois jeunes s'en prennent au livreur de pizzas puis aux policiers

Trois jeunes, dont deux mineurs, s'en sont pris à un livreur de pizzas, puis aux policiers dépêchés pour les interpeller. Le trio a été maîtrisé et s'expliquera devant la justice.

Etre livreur de pizzas peut être un métier à risques. L'un d'eux en a fait la douloureuse expérience, vendredi soir à Pau.

Il est environ 20h30 quand le livreur redescend prendre son cyclomoteur après une livraison au n°14 de la rue Lacaze. Il se retrouve alors face-à-face avec cinq jeunes ivres, qui l'interpellent au niveau du porche. Trois d'entre-eux, deux mineurs et un majeur, se montrent rapidement menaçants. Ils veulent des pizzas. Le livreur a beau leur montrer que sa caisse est désormais vide, le trio n'en démord pas et commence à distribuer des coups puis renverse bientôt le deux-roues. Le livreur parvient cependant à fausser compagnie à ses agresseurs et fonce aussitôt au commissariat raconter ses mésaventures.

Ils frappent les policiers

La brigade anticriminalité puis des policiers en tenue sont aussitôt dépêchés rue Lacaze. Le trio déchaîné fonce sur les forces de l'ordre dès qu'elles passent le porche. Un des jeunes est illico immobilisé au sol et menotté. Un de ses compagnons, un mineur, décoche un coup de poing au visage d'un fonctionnaire de la BAC, qui se retrouve le nez en sang (un jour d'incapacité de travail). Il est cependant rapidement maîtrisé.

Dans le fourgon qui le ramène à l'hôtel de police, le second mineur s'assoie par terre et réussit à décocher un violent coup de pied dans le genou d'un policier, dont la cheville se tord - bilan: dix jours d'incapacité temporaire de travail.

Les trois étaient ivres

Le trio est tout d'abord placé en cellule de dégrisement: ces jeunes de 16, 17 et 19 ans présentent en effet des taux allant de un à deux grammes d'alcool par litre de sang... L'aîné est déjà connu de la police pour des faits de violences, de vols, de stupéfiants. En garde à vue, les trois compères reconnaîtront partiellement les faits.

Les listes des infractions qu'ils se répartiront devant la justice est longue: violences aggravées (en réunion et en état d'ivresse), violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique, outrages, rébellion, dégradations de biens appartenant à autrui...

Le majeur est convoqué devant le tribunal correctionnel de Pau en février prochain. Un des mineurs sera présenté au juge des enfants de Pau, le second à un juge des enfants d'Eure-et-Loir, le département où il est domicilié.

source : La République des Pyrénées (26 juillet 2010)

Grenoble (38) : A la Villeneuve, des armes saisies et des "mesures" pour protéger la BAC

Les suites de la fusillade :

Des "mesures" ont été prises pour protéger les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de Grenoble, impliqués dans la fusillade du braquage du casino, a annoncé lundi 26 juillet le ministre de l'intérieur Brice Hortefeux en marge d'un déplacement à Dammarie-les-Lys. La mort du braqueur Karim Boudouda le 16 juillet, au terme d'une course-poursuite avec la BAC et d'échanges de tirs au pied des barres d'immeubles, avait provoqué trois nuits de fortes tensions, au cours desquelles les policiers ont été la cible de tirs à balle réelle.

En représailles à la mort du braqueur et à ces affrontements, ces policiers ont, selon Brice Hortefeux, fait l'objet de menaces de mort "totalement indignes et bien réelles" : "Nous avons décidé, avec le directeur général de la police nationale [Frédéric Péchenard] et le directeur central de la Sécurité publique [Jacques Fournier] de mettre en place des dispositifs particuliers pour les mettre en sécurité ainsi que leurs familles", a indiqué le ministre de l'intérieur, sans préciser la nature de ces mesures.


"CONTRAT" ET "LANCE-ROQUETTE"

Plus tôt dans la journée, le site Internet LePoint.fr avait fait état d'une évacuation des membres de la brigade anti-criminalité (BAC) de Grenoble, suite à leur implication dans les violences urbaines. Selon LePoint.fr, un "contrat" pèserait sur la vie de plusieurs des 45 hommes de la BAC-Grenoble et de leur famille, forçant le nouveau préfet de l'Isère à "les mettre au repos".

Le site Internet s'appuie sur un SMS qui aurait été diffusé au sein de la police française, expliquant que "les effectifs BAC-Grenoble ont été (...) obligés de quitter la région avec femmes et enfants. La BAC étant impliquée dans la mort du braqueur, les bruits courent que ses amis ne vengeront sa mort que par la mort d'un BACman, au lance-roquettes si nécessaire."

Le parquet de Grenoble a été saisi lundi de l'enquête sur ces menaces de mort, et l'a confiée à l'antenne grenobloise de la direction interrégionale de police judiciaire de Lyon.

"CAPABLES DE TOUT"

La police grenobloise se refuse à tout commentaire, mais un syndicaliste local a confirmé l'existence de ces menaces. "Il y a eu des mesures de protection radicales qui ont été prises pour protéger le personnel de la BAC", a déclaré un responsable de la SGP-FO (Syndicat des gardiens de la paix-Force ouvrière).

"A partir du moment où c'est un bandit chevronné qui est mort sur cette intervention, le milieu du grand banditisme et les bandes veulent venger sa mort" a-t-il expliqué. Selon lui, ces personnes "sont capables de tout et de n'importe quoi. D'ailleurs on l'a vu dans les nuits qui ont suivi puisqu'ils sortent de la foule, à visage découvert, armes au poing pour tirer sur les véhicules de la BAC".

"Tant que les commanditaires de ces contrats ne sont pas mis hors d'état de nuire, tant qu'on n'a pas saisi un certain nombre d'armes, qui circulent encore, il convient de protéger les gens", a poursuivi M. Chomette.

ARMES SAISIES DANS UN BAR

Aucune information n'est venue confirmer le site Internet du Point, qui assure qu'un lance-roquette est bien en circulation à la Villeneuve, conduisant au renforcement de la protection autour de l'hôtel de police. Toutefois, dans la matinée de lundi, les forces de l'ordre se sont livrées à des perquisitions pour retrouver des armes qui ont servi lors des affrontements entre jeunes et policiers.

Les policiers ont investi un bar de la Villeneuve, et saisi notamment plusieurs armes dont un pistolet-mitrailleur, des "carabines, des armes de poing et des cartouches percutées , a-t-on appris de sources policière et judiciaire. Le patron du bar a également été interpellé et placé en garde à vue.

La perquisition du bar s'est déroulée sur commission rogatoire d'un juge d'instruction, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour tentative d'homicide sur les forces de l'ordre lors des violences. Une autre information judiciaire concernant le braquage du casino d'Uriage et de ses suites a également été ouverte. Le complice de Karim Boudouda restait lundi toujours en fuite.

source : Le Monde (26 juillet 2010)

Rouen (76) : Un policier blessé lors d'un cambriolage

L'homme de 36 ans intervenait, avec 3 collègues, pour un cambriolage dans une maison, mardi soir.

Un voisin pensait qu'un vol par effraction était en cours. Et il avait raison. Suite à son appel, les hommes de la BAC (Brigade Anti-criminalité) se déplacent sur les lieux, et ils se rendent rapidement compte qu'un ou plusieurs individus se trouvent au premier étage.

Les cambrioleurs tentent alors de s'enfuir par la seule issue possible : les escaliers, dans lesquels les policiers se sont déjà engagés. Selon l'état major, la confrontation est très violente. Deux policiers maîtrisent rapidement l'un des suspects. Mais le second montre plus de résistance. Et en se débattant, il pousse un des agents dans les escaliers. La chute du policier se termine sur une table basse en verre. Sous le choc, elle se brise et entaille le biceps de l'homme sur 15 cm. La plaie saigne abondamment et l'on craint une rupture de l'artère.

Le policier a été opéré, mercredi, au CHU de Rouen. Ni le tendon, ni les nerfs n'ont été sectionnés. Il ne devrait donc pas avoir de graves séquelles.

Les deux suspects, des Rouennais âgés de 18 et 19 ans, ont été placés en garde à vue. Selon nos informations, ils ont été présentés au parquet de Rouen, dans l'après-midi de jeudi. Ils sont poursuivis pour vol par effraction en réunion et violence volontaire sur agent de la force publique.

source: France 3 (22 juillet 2010)

vendredi 16 juillet 2010

Grenoble (38) : un policier blessé suite à un braquage

Un braqueur de casino a été abattu à Grenoble, et un policier a été légèrement blessé, lors d'un échange de tirs avec la police pendant sa fuite la nuit dernière, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

L'échange de tirs a eu lieu cette nuit entre 1h et 2h après une course-poursuite entre des policiers de la BAC et le braqueur de 24 ans et son complice, qui a pris la fuite. Les deux hommes venaient de braquer le casino d'Uriage-les-Bains, en Isère. Poursuivis par des voitures de police et de gendarmerie, les deux hommes, armés d'un fusil d'assaut et d'un pistolet-mitrailleur, ont commencé à tirer sur une voiture de police à Grenoble, blessant légèrement un policier.

La BAC a alors pris le relais, poursuivant les voleurs ayant abandonné leur voiture et le butin. Un des braqueurs a été abattu alors qu'il continuait à tirer sur les policiers dans sa fuite à pied. La police judiciaire est saisie de l'enquête. L'Inspection générale de la police nationale a également été saisie.

source : Le Figaro (16 juillet 2010)

Nice (06) : Affrontements entre policiers et pompiers à Nice

Quatre policiers ont été blessés et quatre pompiers interpellés vendredi à Nice au cours d'une manifestation d'hommes du feu qui a dégénéré. Quelque 150 pompiers entendaient manifester sur le thème de la défense de leurs retraites, "manifestation non déclarée en préfecture donc interdite", a indiqué le préfet des Alpes-Maritimes Francis Lamy. "Rassemblement inadmissible au cours duquel des violences ont été exercées contre des policiers agressés en premier", a-t-il précisé, ajoutant qu'il allait porter plainte, au pénal comme au civil, contre les pompiers incriminés.

"Rien ne justifie de tels comportements", a dit de son côté le maire de Nice Christian Estrosi, qui a fait savoir que les caméras de vidéosurveillance qui quadrillent l'ensemble de la ville avaient tout enregistré de la manifestation. "Elles montrent clairement (...) les brutalités commises contre les policiers et les frayeurs causées à la population par une minorité de pompiers", a-t-il expliqué. Christian Estrosi a dit avoir demandé à son premier adjoint de recevoir ces pompiers avant la manifestation. "Visiblement ça ne leur a pas plu, ils sont alors partis semer la panique en ville", a-t-il ajouté.

Au cours de la riposte menée par une compagnie d'une centaine de CRS, deux pompiers assez sérieusement blessés ont dû être hospitalisés. Côté forces de l'ordre, sur les quatre blessés, l'un d'eux sévèrement touché a été arrêté pour une durée de trois mois au moins, épaule brisée.

source : Le Point (16 juillet 2010)

mercredi 14 juillet 2010

Les Mureaux et Mantes la Jolie (78) : 3 policiers légèrement blessés dans la nuit du 14 juillet

Trois policiers ont été légèrement blessés dans la nuit de mardi à mercredi dans les Yvelines dont un qui a été brûlé au visage au cours d'affrontements avec des jeunes aux Mureaux, selon une source policière. Un policier de la Brigade anti-criminalité (Bac) de Mantes-la-Jolie, venu prêter main forte à ses collègues des Mureaux, a été brûlé à la joue par un feu d'artifice lancé en direction des forces de l'ordre. Il s'est vu prescrire une incapacité temporaire totale (ITT) de six jours. Par ailleurs, un autre policier a été blessé durant la nuit au cours d'une intervention à Mantes-la-Jolie. Il a reçu un parpaing sur une épaule entraînant une ITT de deux jours. Enfin, une fonctionnaire de police qui intervenait sur un délit routier a eu le nez cassé aux Mureaux par un mineur qui s'est rebellé.

source : LCI (14 juillet 2010)

samedi 10 juillet 2010

Château-Thierry (02) : Agression - deux policiers blessés

Deux policiers blessés. L'homme ivre responsable de leur agression avait le diable au corps. Et de l'alcool dans le sang. Les faits se sont produits, en début de semaine, à Château-Thierry. Vers 23 heures, un riverain de la résidence Debussy, dans le quartier Blanchard, contacte les fonctionnaires. Un individu ivre est en train de jouer à un drôle de jeu : lancer des bouteilles de verre sur les voitures.
Les policiers ne tardent pas à l'interpeller. Les choses se corsent alors. Maîtrisé, le Castel, âgé de 30 ans, ne lâche pas le morceau. Il mord jusqu'au sang la jambe d'un gardien de la paix.
Les forces de l'ordre amènent alors l'énergumène jusqu'au commissariat. Lors de la fouille, il prend par surprise un autre fonctionnaire et le plaque violemment contre le mur. Le policier a l'épaule déboîtée. Hospitalisé, il s'est vu prescrire un arrêt de travail de 3 mois.
L'homme violent a, quant à lui, été placé en garde à vue. Relâché, il sera convoqué prochainement devant le tribunal correctionnel.

source : L'Union (09 juillet 2010)

jeudi 8 juillet 2010

Cannes (06) : Trois policiers et une personne âgée intoxiqués après un incendie de garages

Hier matin à Cannes, les garages d'une résidence pour personnes âgées se sont enflammés suite à l'embrasement inexpliqué d'un scooter sur le boulevard Carnot, rapporte le site de Nice matin.

Trois policiers nationaux ainsi qu'un résidant du foyer ont été intoxiqués. Ils ont été transférés, dès 10 h, à l'hôpital des Broussailles. Tout comme le propriétaire du scooter qui a été assez sérieusement brûlé aux jambes et aux mains.

source : La Provence (08 juillet 2010)