Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




jeudi 29 avril 2010

Romans-sur-Isère (26) : Interpellé après des jets de pierre, il se rebelle et mord un policier au dos

Lundi soir, peu après 18h30, les policiers romanais sont alertés par des riverains du collège Debussy qui observent quatre jeunes hommes en train de jeter des pierres sur des passants. Rapidement sur les lieux, les fonctionnaires procèdent au contrôle des quatre mineurs. L'un d'eux, âgé de 17 ans et particulièrement excité, se trouvait, semble-t-il sans papiers d'identité. C'est en voulant le conduire au commissariat de police, que l'adolescent aurait insulté les policiers. Lors de son interpellation, le garçon aurait également mordu un fonctionnaire (ce dernier s'est vu délivrer 10 jours d'ITT).

Placé en garde à vue, ce jeune Romanais aurait reconnu les faits. Précisons par ailleurs, que cet adolescent devait être convoqué devant le juge des enfants le jour-même de sa garde à vue, dans le cadre d'une autre affaire. Il devait être en effet entendu par le magistrat pour l'agression, fin mars, d'une conductrice de car scolaire devant le collège Debussy.

Il devra répondre de tous ces faits le 15 juin devant la justice.

source : Le Dauphiné Libéré (28 avril 2010)

Saint-Christol-lez-Alès (30) : Deux policiers blessés lors d'une interpellation

Deux policiers nationaux du commissariat d'Alès ont été blessés vendredi
lors d'une interpellation. La patrouille avait été appelée à la Prairie à la suite d'un problème rencontré par un éducateur social. La situation a dégénéré lorsque les policiers sont arrivés sur place. Lors de l'interpellation deux policiers ont été blessés, dont une femme. Ils ont 4 jours d'interruption temporaire de travail et 10 jours d'arrêt maladie. L'homme a fait l'objet d'une convocation devant le tribunal correctionnel

source : Le Midi Libre (25 avril 2010)

Perpignan. Bagarre (66) : deux policiers blessés et deux SDF en garde à vue

Samedi soir aux alentours de 23 h, une bagarre a éclaté, rue Jean-Vieilledent, entre deux SDF fortement alcoolisés. Prévenue par les organisateurs du concert qui se déroulait à l'Arsenal, une patrouille de police est arrivée rapidement sur les lieux pour y mettre fin. Au cours de cette intervention, deux fonctionnaires de police ont été blessés par des coups de chaîne de moto : le premier a été touché dans le cou et le second au niveau du dos. Ce dernier s'est vu prescrire trois jours d'interruption temporaire de travail. L'un des deux SDF, qui a passé une partie de dimanche à l'hôpital en raison de son état d'ébriété, n'a pu être entendu hier qu'en fin d'après-midi. Les SDF arrêtés, âgés de 26 et 27 ans, étaient déjà connus des services de police pour des vols et faits de violence. Hier en fin de journée, ils étaient toujours en garde à vue.

source : Le Midi Libre (26 avril 2010)

jeudi 15 avril 2010

Perpignan (66) : Le suspect mord un policier jusqu'à lui arracher un doigt

Trois fonctionnaires de la police nationale ont été blessés en mission, dont un grièvement, dans la nuit de lundi à mardi lors d'une agression d'une violence quasi incroyable.

Les trois agents de la brigade de nuit revenaient d'une patrouille à bord de leur véhicule de service et se trouvaient à hauteur de l'avenue Julien-Panchot à Perpignan lorsque leur attention a été attirée par un individu qui déambulait dans la rue en dansant avec un escabeau et le faisait tournoyer autour de sa tête.
Arrivés à sa hauteur, l'homme a donné un coup sur la voiture de police avec l'escabeau et les policiers sont descendus afin de lui demander des explications. A ce moment-là, l'individu s'en est d'abord pris à deux des fonctionnaires, les frappant avec son escabeau et les touchant légèrement. Voyant la résistance qui leur était opposée, les policiers ont dû s'y mettre à trois pour maîtriser l'homme qui continuait à se débattre. Au moment où le troisième agent lui avait mis une main derrière la tête afin de le menotter, l'individu s'est retourné d'un coup et l'a mordu férocement à la main au point de lui arracher un doigt.
L'agent a été évacué vers les urgences. Il a subi mardi une opération chirurgicale mais on ignore encore quelles seront les séquelles qu'il gardera de cette agression.
Au final, l'homme, âgé de 29 ans, a été interpellé et immédiatement placé en garde à vue. Il a été déféré au parquet hier puis écroué en attendant sa présentation en comparution immédiate ce matin devant le tribunal correctionnel de Perpignan.
Selon les premiers éléments, il n'était pas en état d'ivresse au moment des faits. Il aurait expliqué qu'il avait agi "simplement" parce qu'il n'aimait pas les forces de l'ordre. Lors des perquisitions effectuées à son domicile, des documents auraient d'ailleurs été retrouvés attestant de son aversion violente pour les policiers et militaires

source : Le Midi Libre (15 avril 2010)

samedi 10 avril 2010

Rouen (76) : Un des deux agents de la police a été blessé durant l'interpellation

Sans permis, avec 1,86 g d'alcool dans le sang, ce conducteur a tout tenté pour éviter l'interpellation… en vain.
«Refus d'obtempérer », « violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique avec arme par destination », « dégradation volontaire de biens administratifs », « conduite malgré l'annulation du permis », « conduite en état d'alcoolémie » et « défaut d'assurance ». Voilà à peu de chose près ce que la justice reproche à un homme âgé de 39 ans interpellé mercredi matin dans le quartier Saint-Gervais à Rouen au volant d'une Renault 11 qu'il ne voulait manifestement pas quitter…

En marche-arrière, il percute le scooter du policier

Il est à peine 11 h avant-hier lorsque, au beau milieu d'un contrôle routier, deux policiers de l'unité de circulation entendent des pneus crisser sur la chaussée et voient une Renault 11 démarrer en trombe au feu tricolore. Les adjoints de sécurité (ADS) enfourchent alors leur scooter pour tenter d'appréhender le chauffard mais celui-ci file à toute allure en grillant les panneaux stop et les feux rouges qui se trouvent sur sa route. A un moment, même, il emprunte la voie opposée de circulation et se retrouve bloqué par une voiture qui, elle, est dans le bon axe.
Les deux policiers se portent rapidement à la hauteur du conducteur pour l'interpeller mais celui-ci fait marche-arrière toute et manque de renverser les deux fonctionnaires.

La Renault 11 disparaît encore dans la circulation quelques instants, lorsque les ADS la repèrent de nouveau, bloquée par les voitures qui attendent le feu vert. Cette fois, les policiers en scooter se divisent : l'un se place à l'avant de la voiture, l'autre à l'arrière. L'automobiliste n'en fait rien. Il commence par verrouiller ses portières avant d'entamer une nouvelle marche-arrière et, cette fois, il renverse l'un des cyclomoteurs de la police.

Cinq jours d'interruption du travail

Le pilote est légèrement blessé au mollet. L'autre ADS, lui, essaie toujours de stopper la voiture folle et brise la vitre côté conducteur : en retirant la clé du contact et serrant le frein à main, il est frappé d'un coup de poing au poignet. Examiné par un médecin-légiste, il a cinq jours d'interruption totale du travail (ITT).
Le conducteur est toutefois maîtrisé. Menotté, il n'oppose plus de résistance et se laisse conduire à l'hôtel de police où l'éthylomètre auquel il est soumis affichera un taux de 1,86 gramme d'alcool par litre de sang. Hier encore, cet habitant de Bouville dans le canton de Pavilly était en garde à vue. Il pourrait être déféré devant le parquet de Rouen ce matin.

source : Paris Normandie (09 avril 2010)

jeudi 8 avril 2010

Montreuil (93) : Policiers blessés

Trois policiers ont été blessés, dont un sérieusement, après avoir été pris à partie lors d'un contrôle d'identité, mercredi en fin d'après-midi dans le quartier de la Boissière à Montreuil (Seine-Saint-Denis), par une vingtaine de jeunes, dont trois ont été interpellés.

Peu avant 17 heures , les policiers du commissariat de Montreuil repèrent le conducteur sans casque d'une moto cross, dénuée de plaque d'immatriculation, effectuant des acrobaties sur la voie publique.
Ils décident alors de le contrôler alors qu'il se réfugie dans la cité voisine située sur la commune de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Roués de coups de pied et de poing

Les policiers sont alors pris à partie par une vingtaine de jeunes qui les rouent de coups de pied et de poing, selon l'une de ces sources.

Les trois fonctionnaires ont été blessés, dont un plus sérieusement à l'oeil et qui a été admis à l'hôpital de Montreuil. L'arrivée de renforts a permis l'interpellation de trois des agresseurs présumés.

source : Le Parisien (08 avril 2010)

mercredi 7 avril 2010

Gennevilliers (92) : Explosion dans une usine

Un agent de sécurité a été tué et douze personnes (dont quatre pompiers et quatre policiers), ont été blessées, dans une explosion, précédée d'un incendie d'origine indéterminée, mercredi matin dans une usine de carbone située au 41, rue Jean-Jaurès, à Gennevilliers (Hauts de seine), qui appartient au groupe Carbone-Lorraine.

Mercredi, dans la matinée, le pronostic vital était engagé pour l'un des policiers blessés, deux autres se trouvant dans un état grave et le troisième étant plus légèrement blessé. Outre les policiers et les quatre pompiers, on dénombre également quatre autres personnes blessées, dont un agent EDF et un employé de l'entreprise.

Vers 3h30, un incendie s'est déclaré sur le site, puis une explosion est survenue une heure après, alors que le sinistre était maîtrisé. Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux et, plus tard, le ministre de l'Industrie Christian Estrosi se sont rendus sur place.

Brice Hortefeux a déclaré mercredi matin, sur place, qu'il était «encore trop tôt» pour expliquer les circonstances de l'incendie. L'explosion a eu lieu dans un four à très haute température «qu'on ne peut pas éteindre avec de l'eau, ce qui a compliqué techniquement la gestion de cet incendie», a précisé le ministre, qui s'est ensuite rendu à la caserne de pompiers de Gennevilliers.

L'incendie est «vraisemblablement d'origine accidentelle», a indiqué Philippe Courroye, procureur de Nanterre, également sur place. «L'enquête devra déterminer l'origine du sinistre et d'éventuels manquements à la sécurité, je dis bien d'éventuels manquements», a-t-il ajouté. Le parquet de Nanterre a confié l'enquête à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP).

Le sinistre s'est produit en deux temps, a précisé la procureure adjointe Marie-Christine Daubigney. Il y a eu «vraisemblablement un incendie dans une cuve» et les pompiers sont intervenus. Ensuite, alors que «les pompiers considéraient l'incendie circonscrit et que la majorité des effectifs quittaient les lieux», le four a explosé.

[...]

L'usine, un bâtiment en briques rouges, se trouve à 300 m de la mairie de Gennevilliers, en face d'un immeuble d'habitation, mais selon Mme Daubigney, il n'y a «aucun risque pour les habitations et aucun risque de pollution, semble-t-il».

L'usine du groupe Carbone-Lorraine, dans laquelle s'est produit le sinistre, «transforme le carbone pour fabriquer des freins pour les TGV et les Airbus», a précisé le maire PCF de Gennevilliers, Jacques Bourgoin.

Pour transformer le carbone, il faut une température très élevée, à environ 2.000 degrés, a-t-il indiqué

source : Le Parisien (07 avril 2010)

Encore un bilan lourd pour les Policiers mais également les Pompiers.
Accroche-toi collègue.
Sincères condoléances à la famille et aux proches de l'agent de sécurité décédé