Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




dimanche 28 février 2010

Évian-les-Bains (74) : Des policiers frappés en marge du carnaval

Quatre jours d'ITT pour l'un des policiers, un jour pour le second, autant dire que la surveillance du carnaval d'Évian a été musclée. Pour autant, ce triste fait divers survenu samedi n'avait rien à voir avec les festivités bon enfant qui ont animé le centre-ville. Simplement étaient-elles menacées : une rumeur faisait état de jets de bouteilles remplies d'acide dans la foule.

Vers 17 heures, un équipage formé de deux fonctionnaires remarquait, dans le quartier de la Rénovation, un groupe de cinq à six jeunes occupés à remplir des bouteilles. Rapidement le contrôle a tourné au vinaigre. D'autres jeunes venant en renfort, les policers ont reçu de nombreux coups. Ils ont tenté de s'enfuir, mais ont été bloqués par le meneur qui a encore asséné deux coups de poing à l'un d'eux.

L'excité a été interpellé par les renforts, ainsi que deux autres gaillards. Ils ont été placés en garde à vue.

Dans la nuit, un quatrième protagoniste était arrêté à proximité du casino d'Évian. Interpellation mouvementée, car son acolyte, qui n'était pourtant pas impliqué dans l'affaire, s'en est pris aux policiers. Tous deux ont été placés en garde à vue.

Les suspects sont, pour la plupart, majeurs et, certains, déjà connus des services de police.

source : Le Dauphiné Libéré (28 février 2010)

jeudi 25 février 2010

Agde (34) : Totalement ivre, il frappe deux policiers

Venu passer le week-end chez un ami agathois, un maçon de 25 ans, habitant le foyer de jeunes travailleurs de Nîmes, a été interpellé par les policiers nationaux du commissariat d'Agde, dimanche.
Totalement ivre, il lui est reproché d'avoir provoqué une rixe avec un individu, qui, comme lui, attendait le train à la gare ferroviaire. Des coups ont été échangés entre les deux belligérants avant qu'un policier en repos n'intervienne pour les séparer. Alors qu'il déclinait ses fonctions et tentait de maîtriser le Nîmois saoul, l'autre individu en a profité pour prendre la poudre d'escampette.
Blessé à la hanche après avoir reçu une avalanche de coups, et voyant qu'il ne parvenait pas à le raisonner, le policier a alors appelé en renfort ses collègues de la brigade anti-criminalité qui sont venus interpeller le jeune Gardois. Une arrestation et un placement en garde à vue houleux durant lesquels il s'en est pris à un autre policier, qui assurait sa surveillance, en lui assénant plusieurs coups de poing au visage. A la limite du coma éthylique, le jeune homme dit ne se souvenir de rien. Il a été déféré pour violences volontaires et devra répondre de ses actes le 11 mai.
Faisant l'objet de deux fiches de recherche pour des faits similaires, il a finalement été écroué, hier soir.

source : Le Midi Libre (23 février 2010)

lundi 22 février 2010

Dax (40) : 2 policiers blessés à l'arme blanche

Deux policiers de Dax ont été blessés à l'arme blanche dans la nuit par un homme qu'ils venaient d'interpeller au cours d'un contrôle routier, a indiqué lundi la préfecture des Landes. "C'est au moment de lui ôter les menottes que l'homme, domicilié dans les Landes, a sorti un couteau et blessé un brigadier (...) d'un coup de couteau à l'abdomen et son collègue sous-brigadier (...) à une épaule", a précisé la préfecture.

Le brigadier était toujours hospitalisé à Dax ce matin, bien que ses jours ne soient pas en danger, alors que son collègue est sorti de l'hôpital avec une Incapacité temporaire de travail (ITT), selon la même source.

L'agresseur présumé avait été interpellé lors d'un contrôle routier, il présentait un taux d'alcoolémie de 0,89 g/l. Il a aussitôt été placé en garde à vue pour violences envers la force publique et sera présenté mardi matin en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Dax, a indiqué la police.

source : Le Figaro (22 février 2010)

vendredi 12 février 2010

Tarbes (65) : Coupables d'avoir foncé sur des policiers

Tribunal. Un couple en comparution immédiate hier pour une violente course poursuite.

Marc D. et sa compagne Lætitia comparaissaient, hier, devant le tribunal correctionnel dans le cadre de la procédure de comparution immédiate. Les deux jeunes gens, âgés de 27 et 25 ans, sont poursuivis pour violences aggravées.

Aggravées car elles visaient des policiers. Marc D. est tout sauf un inconnu pour les services de police et de justice. Il a déjà un casier long comme un jour sans pain : la majeure partie de ses condamnations a trait à des violences envers les forces de l'ordre.

« Fonce ! »

Tout commence après le vol d'un autoradio, pour lequel il est condamné : il doit se soumettre à des obligations, notamment celle de se présenter régulièrement. Ce qu'il ne fait pas.

Le parquet délivre alors l'ordre aux policiers de l'interpeller. Ils repèrent à 15 heures, mardi dernier, Lætitia au volant de sa voiture, stationnée cours Gambetta. Marc est au service de probation. Les policiers attendent en planque, devant Le Rex. Lorsqu'il apparaît et monte dans la voiture, l'un des policiers traverse la rue à pied, se place devant la voiture et met ses mains sur le capot.

Il entend alors clairement Marc dire à Lætitia : « Fonce ! fonce ! T'arrête pas ! » La jeune femme obtempère aux ordres de Marc et fonce en démarrant. Le policier est percuté, fait un soleil sur la voiture. Aussitôt, la voiture de la BAC (Brigade anticriminalité) se met en chasse derrière le véhicule du couple.

En plein après-midi, place de Verdun alors bourrée de monde, puis avenue Bertrand-Barère, Lætitia fonce. Les policiers serrent. Dans l'avenue, un camion est stationné en double file : les policiers, en doublant, peuvent coincer la voiture du couple en fuite.

Marc s'échappe aussitôt, court vers la gare, puis fait brusquement demi-tour face aux policiers lancés à sa poursuite : une bousculade s'ensuit et un policier reçoit un coup. Ce sont là des deuxièmes faits de violence.

Western

Pour le procureur Jean-Luc Puyo, les faits sont parfaitement constitués et le jeune couple avait tout à fait l'intention de foncer sur les policiers, en sachant très bien ce qu'ils faisaient : « Il est indispensable que les policiers puissent exercer leurs fonctions, sans western, dans les rues de Tarbes ».

Me Élisabeth Toujas, partie civile pour les agents, va insister sur le niveau d'exigence vis-à-vis des policiers : « On attend beaucoup d'eux, courage, intégrité, dévouement. Le corollaire, c'est le droit au respect et à la sécurité qui ne leur a pas été octroyé. Les faits sont incontestables : les certificats médicaux et les constatations le prouvent ».

Lætitia est reconnue coupable et condamnée à 6 mois de prison avec sursis et à un TIG (Travail d'intérêt général) de 70 heures. Marc est relaxé pour les secondes violences : la situation de bousculade était un peu confuse. En revanche, il est condamné pour les premières : 6 mois ferme et mandat de dépôt à l'audience.

lundi 1 février 2010

Un policier blessé "par un tir de plomb" à Villiers-le-Bel

Un policier en patrouille a été légèrement blessé dimanche soir à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) "par un tir de plomb" et une enquête a été ouverte, a-t-on appris lundi de sources policières. Une patrouille de l'Unité territoriale de quartier (UTeQ) a été prise pour cible par des jeunes gens qui ont notamment jeté des engins incendiaires en leur direction dimanche vers 22 heures. Un policier de l'UTeQ aurait également été visé au jugé "par un tir de plomb", sans doute une arme à feu, selon les sources, et touché légèrement à la main. Il devait être hospitalisé lundi, selon une source proche du dossier. Les policiers ont répliqué "avec leurs armes de défense et mis en fuite leurs présumés agresseurs", ont indiqué les sources. Deux douilles d'une arme de calibre 9mm ont par ailleurs été retrouvées sur les lieux.

source : LCI (1er février 2010)

Encore une fois une arme à feu a été utilisée à Villiers le Bel. A croire que les peines prononcées suite aux émeutes de 2007 n'ont pas eu de portée disuasive.