Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




dimanche 31 janvier 2010

Rennes (35) : contrôlé, l’automobiliste agresse violemment deux policiers

Deux policiers du commissariat de Rennes, un homme et une femme, tous deux âgés de 37 ans, ont été blessés lors d’un contrôle routier ce soir vers 17 h 30 dans le quartier de Villejean à Rennes. L’automobiliste qu’ils avaient intercepté n’était pas en mesure de présenter ses papiers aux forces de l’ordre. La patrouille a alors demandé au conducteur, un chef d’entreprise de nationalité congolaise habitant Rennes, âgé de 39 ans, de venir au commissariat pour vérifier son identité.

L’homme a refusé de suivre les deux fonctionnaires et les a ensuite frappés. Il a fallu deux autres patrouilles en renfort pour le maîtriser. L'homme a été placé en garde à vue au commissariat pour rébellion et violences aggravées. Il n’avait pas bu d’alcool.

Les deux policiers ont été hospitalisés après l’arrivée de leurs collègues. La femme policière souffrait de douleurs aux cervicales et le policier a reçu un violent coup à la cheville droite.

source : Ouest France (31 janvier 2010)

Romans-sur-Isère (26) : Il insulte, menace et frappe les policiers

Tôt hier matin, peu après 1 heure, une jeune femme effrayée, domiciliée place Jacquemart, alertait le commissariat.

À la porte de son appartement, son ami, apparemment ivre, la menaçait violemment afin qu'elle lui ouvre...

Rapidement sur les lieux, les policiers romanais interpellaient le jeune homme âgé de 33 ans.

L'individu tentait, en effet, de mettre le feu à la porte de l'appartement...

Il fracture le poignet d'un policier

L'interpellation, dans un premier temps, sans heurts, s'est rapidement révélée délicate pour les fonctionnaires du commissariat romanais.

C'est à bord du véhicule de police le conduisant au centre hospitalier que le Romanais aurait insulté et menacé les policiers. Il aurait également frappé l'un d'eux, lui fracturant le poignet.

Le policier blessé s'est vu délivrer 30 jours d'ITT.

Finalement placé en garde à vue, le jeune homme sera prochainement convoqué devant la justice.

source : Le Dauphiné Libéré (31 janvier 2010)

mardi 12 janvier 2010

Vaulx-en-Velin (69) : il blesse un policier

Un homme de 21 ans, demeurant à Vaulx-en-Velin, a été interpellé dans des conditions mouvementées, vendredi soir vers 22 heures, alors qu'il tentait de pénétrer par effraction dans les locaux d'une entreprise. Lors de son interpellation, celui-ci s'est rebellé et a blessé un policier, lui occasionnant 8 jours d'arrêt de travail. L'auteur des faits sera prochainement convoqué au tribunal correctionnel.

source : Le Progrès de Lyon (12 janvier 2010)

lundi 11 janvier 2010

Béziers (34) : Le motard fonce sur le policier et le blesse

Depuis quelque temps, un motard, encagoulé et ganté, prend un malin plaisir à narguer les policiers nationaux du commissariat de Béziers avant de prendre la poudre d'escampette. L'individu a même pris le risque de venir les défier sur le boulevard Edouard-Herriot, en cabrant juste devant la porte de l'hôtel de police. Le 31 décembre, il a même foncé sur un fonctionnaire avant de l'éviter au dernier moment et de prendre la tangente.
Depuis, les hommes du commissaire divisionnaire Pierre Delannoy ne cessent de le traquer dans les rues de Béziers. Mercredi 6 janvier aux alentours de 16 heures, un motard, correspondant à son signalement, a été repéré sur l'avenue du Colonel-d'Ornano par une patrouille. Mais aux injonctions de s'arrêter des policiers, le motard, refusant manifestement d'obtempérer,a répondu par une charge effrénée. Sa moto, une 125 cc, a alors percuté le véhicule de police blessant un fonctionnaire alors qu'il était en train de sortir. Quant à l'individu, un Biterrois de 20 ans, il a profité de la scène pour prendre ses jambes à son cou. Il a d'abord sauté un muret, rue des Casernes, avant d'emprunter l'avenue de la Marne puis le boulevard de Verdun où il a été rattrapé par les policiers de la brigade anti-criminalité de Béziers qui ont procédé à son interpellation quasiment devant la gare SNCF.
Placé en garde à vue, le jeune homme explique qu'il a acheté la moto à une connaissance mais qu'il ne savait pas qu'elle était volée. En revanche, il ne pipe mot sur son comportement et sur sa fuite. Déféré au Parquet, vendredi après-midi, il a été écroué dans l'attente de son jugement aujourd'hui en comparution immédiate.

source : Midi Libre (11 janvier 2010)

dimanche 10 janvier 2010

Strasbourg (67) : Deux policiers blessés par des supporters avant Racing-Lyon

Des incidents ont précédé la rencontre de coupe de France entre le Racing Club de Strasbourg et l'Olympique Lyonnais, hier soir aux abords du stade de la Meinau. Un groupe d'une vingtaine d'individus a jeté des barrières de sécurité sur des policiers. Deux fonctionnaires ont été blessés.
Quelques minutes avant le coup d'envoi du match, prévu à 20h45, une bagarre a éclaté à l'intérieur du restaurant «La Couronne», situé en face de l'arrêt de tram Krimmeri, tout près du stade de la Meinau. Le patron de l'établissement a alerté la police.
Deux individus âgés de 24 et 39 ans, passablement éméchés, s'en sont pris aux policiers qui tentaient de les séparer. Ils ont été maîtrisés avec difficulté : deux membres des forces de l'ordre ont été blessés, respectivement au cuir chevelu et à l'épaule, ce qui leur a valu cinq et sept jours d'incapacité totale de travail (ITT).

Les deux mis en cause seront jugés cet après-midi en comparution immédiate. Durant sa garde à vue, l'un d'eux a déclaré que c'est la venue de supporters lyonnais dans le restaurant qui aurait mis le feu aux poudres.

A la suite de ce premier épisode de violence, les esprits ont continué à s'échauffer. Un groupe d'une vingtaine d'individus a jeté des barrières de sécurité et des chaises en direction des forces de l'ordre. L'enquête est en cours pour tenter d'identifier les auteurs.

source : Les Dernières Nouvelles d'Alsace (10 décembre 2010)

Saint-Quentin (02) : Pressé, il force un barrage de police

Ne voulant pas prendre la déviation mise en place par la police, un homme a forcé le barrage. Rattrapé au terme d'une course-poursuite, il est convoqué au tribunal, le 9 mars.

Rien ne sert de courir, il suffit de partir à point. Le Saint-Quentinois interpellé, jeudi en début de soirée, aurait été bien inspiré de suivre cette devise à la lettre. Il aurait ainsi évité une convocation au tribunal, le 9 mars prochain, pour rébellion, refus d'obtempérer et mise en danger d'autrui, après avoir forcé un barrage de police, fortement alcoolisé.

Il prend l'itinéraire le plus rapide, en dépit du barrage

Appelés pour un feu de voiture, les pompiers de Saint-Quentin se rendent sur place et tentent d'éteindre l'incendie qui s'est déclaré sur la place Crommelin. Afin d'aider les pompiers dans leur tâche, les policiers mettent en place une déviation de circulation.

Rien d'anormal dans le procédé, somme toute assez classique. Seulement, un automobiliste a décidé de ne pas respecter ce dispositif. Convaincu de l'inutilité du nouveau parcours, il passe outre la déviation. Avec son véhicule Mercedes, il fonce sur le barrage en place et manque de renverser les fonctionnaires.

L'homme prend la fuite en direction du boulevard Richelieu, pourchassé par deux véhicules de police, dont un de la BAC (Brigade anti-criminalité). La poursuite ne dure pas longtemps, puisque le véhicule est stoppé à proximité du lycée Henri-Martin.

Les policiers forcent sa vitre pour l'arrêter

Son obstination à ne pas vouloir se soumettre aux forces de l'ordre aurait pu s'arrêter là. Mais le Saint-Quentinois a refusé de sortir de sa voiture et verrouille ses portes. Les policiers sont donc contraints de briser sa vitre pour pouvoir l'arrêter. Durant l'opération, un policier de la BAC se blesse, deux points de suture seront nécessaires. L'homme est placé en garde à vue où ses analyses révèlent un taux d'alcoolémie de 0,98 g/l. Il ne s'est pas expliqué sur son geste, tout juste a-t-il reconnu qu'il était pressé de rentrer.

Sa course-poursuite remarquée lui vaut d'être convoqué au tribunal, le 9 mars prochain. Il risque une lourde peine, tant pour ses actes que son état alcoolique

source : Le Courrier Picard (09 décembre 2010)

Strasbourg (67) : Policier blessé au tribunal - quatre mois ferme

Un homme de 24 ans a été condamné, jeudi, à quatre mois de prison ferme pour avoir blessé, dans l’enceinte du tribunal de Strasbourg, l’un des policiers qui tentaient de l’interpeller. Le tribunal a prononcé un mandat de dépôt à l’encontre du prévenu, jugé en comparution immédiate pour outrage et rébellion. Il devra verser une somme fixée provisoirement à un total de 1 300 € à l’agent blessé ainsi qu’à une policière qu’il avait bousculée. Le ministère public avait requis de six à huit mois d’emprisonnement à l’encontre du prévenu, dont le casier judiciaire faisait déjà état de quatre condamnations. Les faits se sont déroulés mercredi, à l’issue de la condamnation de son demi-frère à deux ans de prison ferme pour trafic de drogue. Assistant à l’audience, le jeune homme avait à diverses reprises lancé au tribunal «Justice de m…». Il avait ensuite résisté aux policiers venus l’interpeller à l’extérieur de la salle, blessant l’un d’eux à la lèvre et au genou. L’agent s’était vu prescrire une interruption temporaire de travail (ITT) de cinq jours. Partie civile aux côtés de son collègue, une policière avait, elle aussi, été prise à partie par le prévenu, sans toutefois être blessée.

source : Le Républicain Lorrain (09 décembre 2010)

mercredi 6 janvier 2010

Perpignan (66) : Le suspect résiste à son arrestation et fait tomber un policier sur le sol

Tandis que les policiers de la Bac (brigade anti-criminalité) effectuaient un contrôle lundi, vers 17 heures, dans le quartier du Bas-Vernet, un individu a soudain pris la fuite à leur approche. Rattrapé par les forces de l'ordre, l'homme, âgé de 29 ans, a alors opposé une vive résistance et a fait chuter un agent au sol. Lequel a été légèrement blessé.
Le suspect a finalement été interpellé. Il était en possession de 30 grammes de résine de cannabis dont il a reconnu être un consommateur régulier. A l'issue de sa garde à vue, il a été laissé libre en attendant sa convocation le 15 mars prochain devant le tribunal correctionnel de Perpignan où il devra répondre de détention de produits stupéfiants et de rébellion.

source : Midi Libre (06 janvier 2010)

dimanche 3 janvier 2010

Laon (02) : Délit de fuite et rébellion

La course-poursuite se termine par un caillassage

On a franchi un cap et frôlé le drame à plusieurs reprises. Les policiers ont pris en chasse un véhicule jusqu'au chemin d'Aulnois où ils ont dû faire face à des gens du voyage remontés à bloc.
«IL n'y a aucune zone de non droit à Laon. Le chemin d'Aulnois reste certes une zone sensible, un secteur difficile mais on fait notre travail de police partout sur notre zone de compétence. » Le capitaine Eric Conrard, chef des policiers en tenue du commissariat de Laon, ne mâchait pas ses mots hier soir, après qu'on ait appris qu'un énième incident entre gens du voyage et policiers s'était produit.
Il jette des bidons d'essence
Un message ferme surtout que cet officier de police souhaitait faire passer auprès de ceux et de celles qui pensent sans doute être au-dessus des lois, dans ce quartier laonnois. « Les deux individus en fuite sont d'ailleurs activement recherchés. »
Il faut remonter à lundi 19 heures pour comprendre l'enchaînement des faits qui va conduire à une demande de renforts auprès des gendarmes et à un policier blessé.
Trois policiers de la brigade anticriminalité (BAC) en patrouille décident de contrôler un véhicule utilitaire, C 15, qu'ils croisent sur la zone industrielle de Chambry.
Ce n'est pas l'attitude du conducteur qui les a interpellés mais parce qu'ils ont aperçu un passager accroupi dans la partie chargement alors que c'est interdit. Au lieu d'obtempérer, le conducteur accélère.
Une course-poursuite s'engage. Elle durera un bon quart d'heure. Le C 15 grille deux feux rouge, manque à plusieurs reprises de renverser des piétons et de provoquer un accident. Le passager arrière va jeter sur le véhicule de police plusieurs bidons de fioul pour tenter de distancer les policiers au cours de la fuite éperdue du trio.
Finalement, la fourgonnette s'engage, chemin d'Aulnois. Elle contourne l'aire d'accueil légale, emprunte le chemin vert et c'est là que la course-poursuite en voiture s'arrête. Le véhicule s'embourbe, 200 mètres plus loin à l'orée des caravanes installée illégalement. Débute alors la course à pied.
Les policiers pris à partie
Un des trois individus, celui qui se trouvait assis à l'arrière est rattrapé par les policiers tandis que les deux autres se réfugient dans le camp. Des policiers qui ont bien sûr, entre-temps, demandé du renfort. Deux patrouilles arrivent soit six hommes supplémentaires mais ils ne sont pas assez nombreux pour contenir l'ambiance électrique. Les gens du voyage sont remontés. « On a essuyé des jets multiples de cailloux, de pierres, de bouteilles, de cannettes, poursuit un policier. Ils ont mis en travers du chemin des poubelles pour nous empêcher de partir avec l'homme interpellé. On a entendu aussi des détonations. » Deux véhicules de police vont être amochés, - celle de la BAC : un pneu crevé et une vitre cassée -, ainsi qu'un autre véhicule de police secours. Les policiers pour assurer leur retraite en toute sécurité vont alors demander le renfort de la gendarmerie. C'est le PSIG de Laon qui va assurer le repli.
Au cours de l'interpellation de l'homme récalcitrant, un policier de la BAC a reçu un violent coup de coude dans la mâchoire, ce qui va lui faire perdre une dent.
Il est alors 19 h 30, lorsque l'homme interpellé, âgé de 28 ans, originaire de la communauté des gens du voyage, résidant illégalement chemin d'Aulnois, à côté de l'aire d'accueil, est placé en garde à vue, à son arrivée au commissariat. Un jeune fortement connu de la justice.
Si les policiers ont la certitude que les bidons d'essence retrouvés ont bien été volés, ils n'ont pas encore réussi à découvrir leur légitime propriétaire…
Quant au C15, abandonné lundi soir, dans le champ, près du campement des gens du voyage, totalement embourbé, il s'y trouvait toujours mardi au petit matin lorsque sous bonne escorte, divers relevés ont été effectués à l'intérieur, par les policiers. Le véhicule n'a pas été volé mais il est passé entre tellement de mains qu'il est difficile pour les enquêteurs de déterminer son actuel propriétaire. Hier soir, à l'issue de sa garde à vue, le jeune homme, a été relâché. Il est convoqué dans les prochains mois, au tribunal de Laon pour le seul chef de rébellion.

source : L'Union (30 décembre 2009)

Reims (51) : Il frappe un policier

Convoqué le 4 février 2010, ce Rémois de 29 ans devra expliquer à l'audience correctionnelle les raisons de ce déchaînement de violence qui l'on conduit à la barre.

Les faits remontent à la soirée du mardi 29 décembre.
Vers 23 heures, les policiers sont appelés rue Ponsardin à Reims. Un homme serait en train de menacer ses colocataires à l'aide d'un couteau.
Sur place, les fonctionnaires réussissent à se faire ouvrir la porte d'entrée de l'appartement mais les colocataires n'y sont déjà plus. En revanche, l'agresseur s'y trouve toujours mais aucune arme n'est découverte sur lui.
Fortement alcoolisé, son taux d'alcoolémie atteint 0,68 g/l, le Rémois devient violent et frappe l'un des policiers au ventre. Ce dernier parvient à esquiver un second coup. Maîtrisé, l'individu est conduit au commissariat où il est placé en garde à vue. Si ses colocataires n'ont pas souhaité déposer plainte, l'homme devra tout de même répondre de faits de violence sur agent de la force publique devant la Justice.

source : L'Union (3 janvier 2010)

vendredi 1 janvier 2010

Chessy (77) : Le policier renversé par des cambrioleurs est mort


Le brigadier-major Patrice Point avait été percuté dimanche par des voleurs en fuite. Son décès a provoqué l’indignation des différents syndicats de police. L’enquête se poursuit.

Tragique fin d’année pour la police nationale. Le policier de 51 ans, grièvement blessé dimanche après avoir été renversé par deux malfaiteurs en fuite à la suite d’un cambriolage à Montévrain (Seine-et-Marne), est décédé dans la nuit de mardi à mercredi, suscitant une vive émotion des syndicats de police.

Patrice Point, un major dont le fils est également policier, est décédé mercredi à 3 heures à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) où il avait été transporté dimanche par hélicoptère. Le policier avait été admis dans « un état très critique », selon les autorités.

Mercredi, le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, s’est rendu en fin de matinée au commissariat de Chessy (Seine-et-Marne) où était basé l’agent de police. Il s’est entretenu « avec la famille puis les collègues du brigadier-major Patrice Point en intervention dimanche avec lui » et a rencontré « l’ensemble des effectifs du commissariat pour s’associer à leur peine et partager leur douleur », a indiqué le ministère. Selon M. Hortefeux, l’enquête confiée à la direction régionale de la police judicaire de Versailles (Yvelines) « progressait », ajoutant que « les auteurs de ce crime gratuit et aveugle étaient passibles de la réclusion criminelle à perpétuité ».

source : France Soir (31 décembre 2009)

Sincères condoléances à sa famille, ses collègues du Commissariat de Chessy et ses proches.
La Police Nationale est encore une fois endeuillée.