Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mardi 28 avril 2009

Saint-Brieuc (22) : Ivre, il provoque un accident et s'attaque à la police

Les week-ends se suivent et, malheureusement, se ressemblent, pour les policiers briochins, régulièrement victimes de rébellions et autres outrages à répétition. Samedi, vers 18h30, ils ont été appelés pour un accident de la circulation, rue de Rohan, au centre-ville de Saint-Brieuc. Sur place, les fonctionnaires constatent effectivement la présence de débris de verre et de morceaux de pare-chocs sur la chaussée mais pas de voiture accidentée. Cette dernière, bien amochée, et autour de laquelle se trouvent plusieurs personnes, est en effet garée quelques dizaines de mètres plus loin, rue aux Toiles.

Insultes, menaces et coup de tête

Lorsque les policiers demandent au groupe qui est le conducteur, un homme se présente spontanément comme tel. N'ayant pas les papiers du véhicule sur lui, il retourne dans la voiture. Puis refuse d'en sortir, malgré les injonctions des forces de l'ordre. Il se met même à les insulter copieusement. Les menace, aussi. Pire, il blesse un premier policier à la main (ce qui lui vaudra trois jours d'ITT) et assène un coup de tête à un deuxième.

Une alcoolémie de 2g

Cinq bonnes minutes seront nécessaires pour le faire descendre du véhicule. Le tout sous l'objectif de l'un de ses amis, en état d'ivresse publique, qui filmait la scène avec son téléphone portable. Menotté au sol puis conduit au commissariat, ce Plérinais âgé de47 ans a tout d'abord refusé de se soumettre au dépistage d'alcoolémie. Avant, finalement, de s'y résoudre. L'homme qui avait 2g d'alcool par litre de sang, sera poursuivi pour conduite en état alcoolique, mais aussi outrages et violences sur agents de la force publique. En attendant son permis a été suspendu pour une durée de six mois.

source : Le Telegramme (28 avril 2009)

jeudi 23 avril 2009

Reims (51) : Le chauffard traîne un policier sur trente mètres

Au volant d'une voiture volée, un Rémois a traîné sur trente mètres un policier qui s'agrippait à lui pour le faire sortir. Le policier est blessé légèrement, l'agresseur a été écroué.

DIMANCHE 16 h 15, boulevard Foch au centre de Reims. Une patrouille de police voit passer une Ford Fiesta circulant avec la roue avant droite crevée.
Intrigué, l'équipage passe le numéro d'immatriculation au fichier des véhicules : il ressort volé.
La Ford s'arrête au feu rouge du pont de Laon. Les policiers en profitent pour l'intercepter. L'un d'eux se porte à hauteur de l'automobiliste. La scène qui va suivre aurait pu lui coûter la vie.
« J'ai ouvert la portière et saisi le poignet du conducteur », raconte le policier.
« Celui-ci a démarré. J'ai eu le temps de m'allonger dans l'habitacle pendant que le véhicule reprenait sa route. J'avais les jambes hors de la voiture. Toujours penché dans l'habitacle, j'ai porté des coups de coude au conducteur pour qu'il s'arrête. Finalement, j'ai pu saisir le frein à main et le tirer. »
Blessé à la cheville (huit jours d'incapacité totale de travail), le policier a été traîné sur une trentaine de mètres. La voiture volée s'est immobilisée au milieu d'un carrefour. Elle était conduite par Omar Chlegue, un Rémois de 19 ans non titulaire du permis mais d'un casier judiciaire déjà lourd de 18 condamnations malgré son jeune âge, essentiellement pour des vols.
Il a refusé de sortir. Il se cramponnait au volant.
Les policiers ont dû l'extraire manu militari.
Embarqué dans le fourgon, il a tenté de porter des coups de tête et a blessé au dos un deuxième fonctionnaire. Ils s'y sont mis à cinq pour le maîtriser.
D'après ses déclarations, Omar Chlegue avait trouvé la Ford Fiesta sur un parking du groupe Eisenhower à Croix-Rouge, « bien garée », « le moteur tournant », avec la roue avant droite déjà crevée. Il sait qui est le voleur, dit-il, mais a refusé de le dénoncer.
Il voulait se faire arrêter…
Jugé hier après-midi en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Reims pour recel de vol, conduite sans permis, rébellion et violences volontaires à agents de la force publique, le jeune homme était défendu par Me Jean-Marc Repka.
« Son explication est curieuse. Il déclare avoir pris la voiture pour se faire remarquer des services de police afin qu'on l'aide à se réinsérer en le mettant au contact avec des éducateurs. C'est très étrange car il y a bien d'autres organismes auprès de qui on peut s'adresser avant de faire du gymkhana avec la police. »
Omar Chlegue a confirmé cette version au tribunal. Il serait même passé à plusieurs reprises devant le commissariat central avec la Ford crevée pour attirer l'attention.
S'il voulait se faire arrêter, pourquoi a-t-il redémarré en traînant le policier sur une trentaine de mètres ? Il n'a pas su répondre.
Le parquet a requis deux ans d'emprisonnement dont 18 mois ferme.
L'avocat a limité les dégâts car son client est finalement condamné à trois mois de prison auxquels s'ajoute une révocation de sursis de quatre mois, soit sept mois ferme à purger.
Son vœu est exaucé.
En prison, lui a fait savoir le tribunal, les services sociaux-judiciaires vont venir lui rendre visite.

source : L'Union (23 avril 2009)

dimanche 19 avril 2009

Saint-Brieuc (22) : Armé d'un madrier, il s'attaque aux policiers

Dans la nuit de vendredi à samedi, vers 3 h 45, une patrouille de police qui remonte le boulevard de Sévigné, à Saint-Brieuc, aperçoit un homme sur le trottoir, qui semble les appeler. Au moment où les forces de l'ordre arrivent à sa hauteur, ce dernier lance une bouteille en verre dans leur direction, puis, armé d'un épais madrier d'environ 1,20 m de long, assène des coups sur la vitre et la portière du véhicule, côté passager.

Tandis que le chauffeur met la voiture à l'abri quelques mètres plus loin, une gardienne de la paix sort immédiatement pour tenter de l'interpeller.
Loin de prendre peur, ce Lannionnais de 32 ans, domicilié à Saint-Brieuc, lui assène un violent coup qu'elle pare au moyen de sa lampe torche.
Au moment où il s'apprête à la frapper une seconde fois, elle sort son arme de service et tire un coup de feu en l'air.

Pendant ce temps, ses deux collègues l'ont rejointe. S'en suit une bagarre au cours de laquelle l'un des policiers, en parant un coup avec son tonfa, aura le bras cassé (45 jours d'ITT).

Violence gratuite

Finalement interpellé et conduit au commissariat, l'homme n'a pas pu expliquer cette violence gratuite. Inconnu des services de police et n'ayant, a priori, aucun antécédent psychiatrique, il avait une alcoolémie de 0,6 g et avait fumé du cannabis pendant la soirée.
Déféré et écroué hier après-midi, il sera jugé demain dans le cadre de la procédure de comparution immédiate.

source : Le Telegramme (19 avril 2009)

mardi 14 avril 2009

Douai (59) : Rébellion contre des policiers

Dimanche à Douai, un homme s'est rebellé et a blessé des policiers venus l'interpeller.

Dimanche, vers 9 h, une patrouille de policiers douaisiens intervient rue Louis-Armand, à Douai, à la demande d'une femme terrorisée par son concubin.
Lorsque les policiers arrivent sur place, l'homme, âgé d'une quarantaine d'années, semble calme. Mais les choses se gâtent lorsque les policiers veulent lui passer les menottes pour l'emmener au commissariat. L'homme se serait rebellé au point de mettre à terre un policier, et de tenter de lui prendre son arme de service en proférant des menaces de mort. Par chance, il n'a pas réussi à se saisir de l'arme, les policiers l'ont maîtrisé à temps. Reste que trois fonctionnaires ont été blessés lors de l'interpellation. La concubine du mis en cause a dû être prise en charge par les sapeurs-pompiers et conduite à l'hôpital. L'homme, déjà connu de la justice, devrait être déféré devant le parquet ce matin.

source : La Voix du Nord (14 avril 2009)

dimanche 5 avril 2009

Paris (75) : Foire du Trône, 10 gardes à vue

Dix personnes étaient en garde à vue dimanche matin après des bagarres ayant opposé samedi soir des jeunes aux forces de l'ordre à la Foire du Trône à Paris (XIIe arrondissement) a-t-on appris de source policière. Plusieurs policiers ont été blessés lors de ces incidents.

Les premières échauffourées ont eu lieu samedi en fin de journée alors que la foire du Trône, qui ouvrait ce week-end, connaissait une affluence importante en raison notamment d'une météo clémente. Des policiers ont été pris à partie et ont interpellé six personnes. Elles sont entendues dans le cadre d'une procédure ouverte pour "port d'arme prohibé" et "violences volontaires à agent de la force publique".

Quatre autres personnes ont elles été interpellées vers 22h30 un peu plus loin dans la station de métro Reuilly-Diderot dans le XIIe arrondissement et sont soupçonnées de "rebellion" et de "violences volontaires sur agent de la force publique". Lors de ces incident plusieurs policiers ont été blessés. Une femme gardien de la paix a notamment été sérieusement touchée au niveau de la mâchoire.

"Un dispositif policier important avait été mis en place pour prévenir la venue de jeunes de banlieue", justifiait-on à la Préfecture de police. Le 9 avril 2007, un gardien de la paix avait été tué à la foire du Trône, mortellement blessé par un manège, alors qu'il tentait d'interpeller un jeune.

source : AFP (05 avril 2009)

samedi 4 avril 2009

Bastia (2B) : une manifestation dégénère, plusieurs CRS grièvement blessés

Au moins trois membres des forces de l'ordre ont été blessés grièvement samedi à Bastia à la fin d'une manifestation qui a rassemblé de 1.500 à 15000 personnes et a dégénéré en violents affrontements dans les rues de la ville, le calme étant revenu vers 21H30.

Au total, une trentaine de membres des forces de l'ordre, surtout des CRS, ont été "commotionnés", a-t-on appris auprès des services de sécurité intérieure corses, dont "trois ou quatre" grièvement, victimes de brûlures ou de traumatismes crâniens, et quelques autres "assez grièvement", sans autre précision.

Certains ont été hospitalisés, les autres soignés sur place.

La manifestation était organisée à l'appel du pôle indépendantiste Corsica Libera pour dénoncer les "violences policières" survenues lundi lors d'une manifestation contre le verdict prononcé contre Yvan Colonna, au cours de laquelle un collégien avait été blessé grièvement au visage.

En début de soirée, aucun blessé ni interpellation n'avaient été signalés parmi les manifestants. Vers 21H30, le calme était revenu dans les rues de la ville.

La place du marché a auparavant été le théâtre de violents affrontements, des manifestants utilisant les montants de fer des stands comme projectiles contre les forces de l'ordre. Ils ont également mis le feu à l'ancienne mairie de la ville qui abrite les services de l'Etat civil.

Gilles Leclair, coordinateur des services de sécurité intérieure en Corse, a dénoncé samedi une "guérilla urbaine" et une "campagne de désinformation des nationalistes" sur les conditions de la blessure du collégien.

"On a monté la tête à certains jeunes alors qu'on n'a aucune certitude sur les circonstances dans lesquelles le collégien a été blessé", a-t-il dit.

Selon l'avocat du collégien, Jean-Guy Talamoni, également dirigeant de Corsica Libera, le jeune homme a été blessé par un tir tendu de grenade lacrymogène à faible distance et non par le tir d'une fusée marine de détresse comme l'affirment les autorités.

Le collégien est toujours hospitalisé à Bastia mais il est sorti du coma et son état de santé s'est amélioré, selon son avocat.

La manifestation, composée de nombreux jeunes et précédée d'une voiture portant un drapeau à tête de Maure, l'emblème de la Corse, avait commencé samedi vers 17H00 depuis le palais de Justice en direction de la préfecture, aux cris de "Yvan", "Liberté" ou "Assassins" et au rythme de chants corses.

Les incidents ont éclaté lors de la dispersion du cortège à proximité de la préfecture dont l'accès était barré par un cordon de CRS. Des manifestants ont jeté des pierres et des cocktails molotov en direction des forces de l'ordre qui ont répliqué par des tirs de grenades lacrymogènes.

Les échauffourées se sont étendues rapidement autour de la mairie et sur la place Saint-Nicolas, envahie par la fumée bleue des gaz lacrymogènes.

Des panneaux de circulation ont été arrachés, des poubelles ont été incendiées et une agence de la banque Crédit Agricole a été saccagée, a constaté un journaliste de l'AFP. Un fourgon de police a également été endommagé par l'emploi d'un marron de terre, un explosif utilisé notamment pour déterrer les souches d'arbres, selon les forces de l'ordre.

Le bâtiment de La Poste a été couvert de "tags" par des manifestants. "Erignac=salope", "les Français dans les fours", "Vive la violence politique, signé FLNC", pouvait-on lire notamment sur les murs de l'édifice.

Le bâtiment de la Banque de France a également essuyé des dégâts mineurs

source : Nord Eclair (04 avril 2009)