Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




samedi 31 janvier 2009

Paris (75) : Huit policiers ont été blessés

Huit policiers ont été blessés samedi et quinze personnes ont été interpellées lors de la manifestation à Paris contre les lois antiterroristes et en soutien aux personnes mise en examen dans l'enquête sur les dégradations de lignes TGV, dont Julien Coupat, le seul encore en détention.

Partis vers 15 heures du jardin du Luxembourg (VIe arrondissement), les manifestants, au nombre de 1200 selon la préfecture de police, ont scandé des slogans tels que «police partout, justice nulle part !», «libérez Coupat enfermez (la ministre de l'Intérieur Michèle, NDLR) Alliot-Marie !» ou «c'est l'Etat les terroristes !». Beaucoup d'entre eux portaient des masques blancs avec l'inscription «terroriste». «Ne nous laissons pas terroriser par l'Etat», proclamait une banderole de la Fédération anarchiste. «L'Etat français prend des boucs émissaires et comme par hasard c'est le mouvement libertaire anarchiste qui est visé», a déclaré à Hugues Lenoir, de la Fédération anarchiste. «Cela aurait pu être moi, ça aurait pu être bien d'autres ici», a confié une manifestante sous le couvert de l'anonymat, au sujet de la détention de Julien Coupat.

Tirs de fusées et outrage à agents

Des incidents ont eu lieu lorsque le cortège est passé à proximité de la prison de la Santé (XIIIe arrondissement), où est détenu Julien Coupat, soupçonné d'être le chef du groupe à l'origine des dégradations contre des lignes TGV et incarcéré depuis le 15 novembre. Des tirs de feu d'artifice à l'horizontale, des jets de projectiles et de fumigènes ont visé les CRS, qui maintenaient un important cordon, avec grilles et canon à eau, pour empêcher les manifestants de s'approcher de la prison, ont constaté des journalistes de l'AFP.

D'après la préfecture de police, parmi les manifestants se trouvaient «des anarchistes et anarcho-autonomes» qui, sur le parcours ont procédé à des «tirs de fusées», à des jets de «projectiles divers ainsi que de fumigènes» visant les forces de l'ordre.

source : Le Parisien (31 janvier 2009)

vendredi 30 janvier 2009

Soissons (02) : Un policier blessé par un jeune en scooter

Hier après-midi, peu après 15 heures, un gardien de la paix a été blessé en marge de la manifestation organisée en centre-ville de Soissons.
Alors que plusieurs fonctionnaires de police étaient postés près de la sous-préfecture dans l'attente du cortège, qui n'était plus qu'à quelques dizaines de mètres, un jeune circulant à scooter a débouché à vive allure de la rue Saint-Jean en empruntant le sens interdit.
L'un des policiers s'est donc placé au milieu de la chaussée pour l'intercepter mais le pilote a mis les gaz et a percuté de plein fouet le fonctionnaire.
Tandis que le gardien de la paix souffrait de multiples contusions aux visages et d'une blessure à une jambe, le conducteur du deux-roues, mineur, a immédiatement été interpellé puis conduit au commissariat pour y être placé en garde à vue. Ce n'est qu'aujourd'hui que le parquet devrait décider de son sort.

source : L'Union (30 janvier 2009)

Château-Thierry (02) : Il brûle une voiture, se fait arrêter et agresse les policiers

Il brûlait en fait les voitures de ses voisins. C'est ce qui ressort du cas de l'Algérien trentenaire résidant à Château-Thierry et auteur de plusieurs feux de véhicules.
Fin décembre, trois automobiles avaient été réduites en cendre rue de Fère et rue des Fusilliers, à côté de la médiathèque. L'homme avait mis le feu à une voiture, et avait attendu deux heures avant de s'attaquer aux deux autres.
Même schéma dans la nuit de mercredi à jeudi. Vers 1 h 30, une Clio brûle intégralement et une Mazda est sauvée de justesse, rue des Fusilliers. Les policiers observent que le mode opératoire est semblable aux incidents de la fin d'année. Un tas de papier et autres détritus sont déposés sous le véhicule, puis enflammés.
Dispositif de surveillance
Un dispositif de surveillance se met alors en place. Vers 2 h 20, les hommes de la brigade anticriminalité remarquent un individu en train de mettre le feu à deux véhicules, rue de Fère, sur un parking.
L'homme résiste à l'interpellation et se rebelle. Une fois arrivé au commissariat, sa colère est encore présente. Lorsqu'un fonctionnaire lui tourne le dos pendant la fouille, le trentenaire se lève puis met un coup de tête au représentant des forces de l'ordre. Fortement connu des services, l'incendiaire violent est présenté au parquet aujourd'hui. Il devrait être convoqué prochainement devant le tribunal correctionnel.

source : L'Union (30 janvier 2009)

jeudi 29 janvier 2009

Cherbourg (50) : Agression d'un policier

Il avait appelé la police. Et annoncé qu'il voulait "se suicider par flic interposé". Lors de son arrestation dans la nuit de lundi à mardi, un cherbourgeois de 24 ans, armé d'un sabre japonais, a grièvement blessé un fonctionnaire de la brigade canine. Celui-ci a eu un orteil sectionné. Mutilé, le policier de 36 ans subira une interruption de travail d'au moins quatre mois. Arrêté, son agresseur a été déféré au parquet de Coutances cet après-midi. Il risque les assises et une peine de quinze ans de réclusion criminelle, pour violences volontaires avec circonstances aggravantes.

source : Ouest France (28 janvier 2009)

Alès (30) : Deux policiers blessés lors d'une poursuite



Deux policiers alésiens ont été blessés dans la nuit de mardi à mercredi, lors d'une course poursuite qui s'est terminée dans le quartier des Prés Saint-Jean, à Alès.
Il était 3 heures lorsqu'une voiture de Police secours repère les occupants d'un véhicule sans ceinture de sécurité. Malgré l'intervention des policiers, la voiture refuse de s'arrêter et prend la fuite dans les rues d'Alès.
Alors que la course poursuite s'engage, les policiers appellent en renfort un deuxième équipage. C'est ce second véhicule, avec à bord deux fonctionnaires de la brigade canine du commissariat d'Alès, qui sera percuté par la voiture des fuyards, à contre-sens sur un rond-point. Un violent choc frontal dans lequel les deux policiers sont blessés.
Ils seront conduits à l'hôpital d'Alès où ils sont restés jusqu'à hier matin. Les fonctionnaires souffrent de contusions diverses et de douleurs aux cervicales. L'impact entre les deux voitures a été assez violent, les deux airbags avant s'étant déclenchés dans le véhicule de police.
Hier, cette voiture était au garage du commissariat, dans l'attente d'être évacuée sur Montpellier. Tout l'avant gauche était enfoncé.
Le conducteur du véhicule des fuyards, un Alésien demeurant aux Prés Saint-Jean, a été placé en garde à vue au commissariat d'Alès, où il a été entendu par les policiers. Lors de son interpellation, l'homme conduisait sans permis et avec une voiture qui n'était pas assurée.
En fin de matinée, le conducteur a été remis en liberté sur instruction du parquet, dans l'attente des résultats de la prise de sang qui a été faite sur lui. Pour l'instant, les deux fonctionnaires de police sont en arrêt maladie, à la suite des blessures provoquées par l'accident.
En 2008, une trentaine de policiers alésiens ont été blessés dans l'exercice de leur fonction. Ce qui a généré 877 jours d'absence au total.

source : Le Midi Libre (29 janvier 2009)

mercredi 28 janvier 2009

Hautes-Pyrénees : décès d'un CRS pris dans une coulée de neige

Un CRS de Lannemezan, qui a été emporté mardi après-midi par une coulée de neige près de Barèges dans les Hautes-Pyrénées, est décédé dans la soirée à l'hopital Rangueil de Toulouse où il avait été transporté, a-t-on appris auprès du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM).

Un deuxième CRS, emporté par la même coulée de neige alors que les deux hommes préparaient un itinéraire de compétition de "ski-alpinisme" (bien ski-alpinisme"), n'a été que légèrement blessé et a été hospitalisé à Lourdes, a-t-on ajouté de même source.

Le ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a fait part mardi soir dans un communiqué de "sa très vive émotion" à la suite du décès de ce brigadier chef. Elle présente ses "sincères condoléances à la famille du défunt et à ses proches, s'associe à leur douleur et les assure de sa profonde sympathie".

La ministre a souhaité également "un prompt et complet rétablissement au gardien de la paix blessé lors de la même mission".

"Le ministre a une pensée particulière pour l'ensemble des policiers des unités de montagne des CRS auxquelles appartenait le gradé décédé, et qui se dévouent chaque jour au service de leurs concitoyens", conclut le communiqué de Mme Alliot-Marie.

Selon le Capitaine Bertrand Couret, commandant du PGHM des Hautes-Pyrénées à Peyrefitte-Nestalas, les secours ont été alertés vers 16h00 par un groupe de la CRS 29 de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) d'une avalanche à proximité du lac d'Oncet près de Barèges et de la disparition de deux de leurs camarades.

Pendant que les huit CRS amorçaient des recherches pour retrouver les leurs qui portaient une balise Arva, onze hommes du PGHM sont montés vers le lieu de l'avalanche tandis qu'un hélicoptère de la gendarmerie décollait.

Les deux victimes ont été repérées et dégagées moins d'une heure après l'alerte par les efforts des CRS, rejoints par le PGHM.

Les deux hommes étaient en hypothermie, mais tandis que l'un n'était que légèrement blessé et conscient, le gradé a été retrouvé en arrêt respiratoire.

Malgré les efforts de réanimation et son transport par hélicoptère jusqu'à Toulouse, il est décédé dans la soirée.

Les CRS effectuaient "un balisage préparatoire à une compétition de ski-alpinisme", selon le communiqué ministériel.

Une course, l'Open Altitoy, rassemblant près de 600 concurrents en majorité français et espagnols doit se dérouler en fin de semaine dans les Haute-Pyrénées, entre Luz-Ardiden et le domaine de Barèges-Le Tourmalet.

Comme dans le ski de randonnée les concurrents de ski-alpinisme gravissent des côtes avec des peaux de chamois sous les skis, mais ils descendent hors piste des pentes encore plus vertigineuses à un rythme de haute compétition.

mardi 27 janvier 2009

Béziers (34) : Alcoolisé, il fuit le contrôle et veut renverser le motard

Samedi, le conducteur d'un véhicule refuse de s'arrêter à un contrôle routier, à Béziers, au niveau d'une boîte de nuit. Une course-poursuite s'engage qui ne se termine que sur l'avenue de la Devèze. Entre temps, le conducteur, âgé de 20 ans, roule à tombeau ouvert, perd une première fois le contrôle de sa voiture mais n'en continue pas moins à prendre tous les risques. Il tente de faire chuter à plusieurs reprises les motards de la police. Ceux-ci établissent un barrage. L'autre fonce à travers. Il percute un mur dans un virage. Quand un des motards arrive à sa hauteur, il ouvre violemment la portière, heurte à la tête le fonctionnaire de police et lui grimpe littéralement dessus pour s'échapper encore une fois. Le jeune homme n'a pas le permis, 0,58 mg d'alcool par litre d'air expiré et trois condamnations prononcées par le tribunal des enfants, pour dégradation de biens, destruction de biens d'utilité publique, violence avec arme et dégradations.
Le manutentionnaire en CDI admet des problèmes d'alcoolisme : « Je n'avais pas conscience de faire cela, je m'excuse. » On a retrouvé de la résine de cannabis sur la banquette arrière.
Me Bertrand représente les parties civiles constituées par les deux fonctionnaires et réclame 1 500 € et 800 € pour les préjudices moral et physique et 600 € pour chacun pour les frais de justice.
Le vice procureur requiert un an d'emprisonnement avec maintien en détention pour le prévenu présenté en comparution immédiate : « Il était prêt à tout pour s'échapper, la violence volontaire doit être retenue. » Me Guigues demande « de l'aider à se libérer de ses démons : il ne tient pas l'alcool, se laisse entraîner lors des 3 e mi-temps de rugby. Ses verrous sont fragilisés, il tombe immédiatement dans les excès, c'est D r Jekyll et M r Hyde ». Le jeune homme a été condamné à huit mois d'emprisonnement et 200 € d'amende.

source : Le Midi Libre (27 janvier 2009)

Montpellier (34) : Sans raison, il frappe un policier avec une bouteille

Mais quelle mouche (ou autre insecte vindicatif) a-t-elle bien pu piquer ce Montpelliérain, âgé de 36 ans ? Car dans la nuit de jeudi à vendredi, et alors qu'il se trouvait boulevard de l'Observatoire et que deux policiers régulaient la circulation à la suite d'un accident sans gravité, l'homme s'est soudainement mis à vociférer sans raison.
Puis, menaçant, il s'en est pris aux agents et a porté un coup au niveau du crâne de l'un des deux, avec une bouteille de bière. Frappé, l'adjoint de sécurité a, néanmoins, réussi à amoindrir le choc en parant le coup avec un bras.
Interpellé sur le champ, le trentenaire a ensuite été placé en garde à vue. Et le dépistage pratiqué n'a pas révélé la moindre goutte d'alcool dans ses veines.
Déféré devant le parquet, il a finalement été remis en liberté mais devra s'expliquer, le 6 février prochain, à la barre du tribunal correctionnel.

source : Le Midi Libre (27 janvier 2009)

lundi 26 janvier 2009

Marseille (13) : Ivre, il percute une voiture de police

Ils étaient à la recherche d'une bande de malfaiteurs qui venaient de dévaliser un PMU, ils sont tombés sur un ivrogne. Ou plutôt l'inverse, puisque c'est l'automobiliste ivre mort, âgé de 29 ans, qui est venu percuter l'arrière du véhicule d'un équipage de la brigade anticriminalité du secteur sud de Marseille.

Quelques secondes plus tard, une troisième voiture venait s'encastrer dans les véhicules accidentés. Les trois policiers ont été légèrement blessés et l'automobiliste ivre a été interpellé et placé en chambre de dégrisement à l'Hôtel de police, avant sa garde à vue.

source : La Provence.com (26 janvier 2009)

samedi 24 janvier 2009

Dijon ( 21) : Six mois ferme pour avoir renversé un policier

Un homme de 32 ans a été condamné hier à 2 ans de prison, dont 6 mois ferme, pour avoir délibérément renversé un policer alors qu'il conduisait, ivre, un cyclomoteur.
Pâle, le visage émacié, Sébastien Turquin, 32 ans, fait profil bas devant le tribunal correctionnel. L'homme, mardi dernier, s'est rendu coupable de multiples délits, le plus grave d'entre eux étant sans conteste le fait d'avoir renversé, dans une rue de Dijon, un policier qui lui enjoignait de s'arrêter.
Les faits se sont produits avenue du Maréchal-Lyautey, mardi, à 19 h 30. Une patrouille de police remarque un cyclomoteur conduit par un homme casqué et ayant pour passagère une femme non casquée.
Le véhicule roulant sur le trottoir et à contresens, les gardiens de la paix décident de contrôler son conducteur. C'est alors que le prévenu, voyant sa route barrée, fait demi-tour, accélère en direction d'un policier, le renverse avant de percuter une voiture en stationnement et de chuter à son tour. Le policier, sérieusement blessé à la main droite, doit observer un arrêt de travail.
« Quelqu'un m'a passé les clés »
Le cyclomotoriste accuse un taux d'alcoolémie de 0,68 gramme par litre de sang. Conduit en cellule de dégrisement, il est placé en garde à vue. Héroïnomane, pourvu d'un casier judiciaire chargé, le prévenu, jugé hier, « regrette ».
« J'ai eu peur, je ne sais pas ce qui m'a pris, j'espère que le policier se rétablira rapidement », indique-t-il. L'affaire se complique pour lui lorsqu'apparaît à la barre la propriétaire du scooter.
« Quelqu'un m'a passé les clés, je ne savais pas que le scooter avait été volé. J'ai été naïf », se justifie maladroitement le cyclomotoriste, incapable de révéler le prénom ou le nom du receleur, imaginaire ou non.
« Désespérant », lance le ministère public au moment du réquisitoire, faisant allusion au casier judiciaire du prévenu, condamné il y a quelques années à 4 ans de prison pour des faits similaires à ceux qui se sont produits mardi.
La défense demande l'indulgence du tribunal, soulignant que Sébastien « essaie de se sortir de la drogue » et qu'une incarcération risquerait de l'y faire replonger. Verdict du tribunal : 2 ans de prison, dont 18 mois avec sursis, obligation de soins, paiement des réparations du scooter et indemnisation du policier blessé.

source : Le Bien Public (23 janvier 209)

vendredi 23 janvier 2009

Calais (62) : Un policer agressé

Après une course poursuite avec un Calaisien de 19 ans, un policier se fait agresser. Le jeune homme est en garde à vue.

Mercredi soir, vers, 19 heures, les policiers s'intéressent au chauffeur d'un véhicule qui sort d'un parking, tous feux éteints. À la vue des forces de l'ordre, le conducteur accélère et prend la fuite.
Les affaires se corsent alors à une heure de pointe où il est difficile de l'interpeller. Le fuyard est finalement rattrapé dans le quartier du Beau-Marais.
Là, il prend la fuite à pied. La course s'arrête lorsqu'un policier le rattrape. Là, le fonctionnaire reçoit un violent coup de poing sur la tempe, provoquant une blessure.
Le policier est indisponible pour plusieurs jours. Le jeune homme de 19 ans, connu des services, qui n'avait pas de permis de conduire, était hier en garde à vue.

source : La Voix du Nord (23 janvier 2009)

jeudi 22 janvier 2009

Lille (59) : Tentative d'incendie au bureau de police

Le bureau de police de Lille-sud a fait l'objet d'une tentative d'incendie vendredi matin. La mèche du cocktail molotov a fait long feu et l'incendie n'a pas pris.

Le poste de police avait été déjà dégradé par un incendie il y a quasiment deux ans, le 30 janvier 2007.

Vers 7h45, vendredi dernier, un riverain a appelé le "17" en expliquant avoir vu un individu asperger d'essence la façade du bureau de police de Lille-sud, situé à l'angle des rues de l'Arbrisseau et du Faubourg des Postes, et allumer une mèche devant la porte. Les forces de l'ordre n'ont pas tardé à arriver, puisque l'hôtel de police est situé à quelques centaines de mètres seulement. Là, ils ont constaté qu'un cocktail molotov avait été effectivement déposé devant l'entrée du bureau. Heureusement, la mèche s'était éteinte avant que le feu prenne. La façade a été nettoyée pour enlever toute trace de combustible.

Le bureau de police de Lille-sud avait déjà été visé par des violences urbaines le 30 janvier 2007 au petit matin. Un véhicule avait été disposé devant la façade et incendié. les dégâts avaient été importants et le poste avait été fermé pendant plusieurs mois.

source : Nord Eclair (20 janvier 2009)

mardi 20 janvier 2009

Bourg de Péage (26) : Un policier blessé lors de l'interpellation

Samedi, peu après 19h30, les policiers romanais sont alertés par le père d'un jeune homme se trouvant à bord d'un car effectuant la liaison Romans/Valence. Dans le véhicule, un groupe d'une dizaine de jeunes romanais, âgés de 14 à 18 ans, s'avère être particulièrement excité. L'un d'eux ayant même brisé la vitre arrière du car.

Menaces et insultes

Deux patrouilles de police se rendent alors sur la ligne, à l'arrêt de Bourg-de-Péage, situé sur le boulevard Alpes-Provence. Là, le jeune homme qui aurait brisé la vitre, aurait refusé d'obtempérer face aux policiers qui voulaient l'interpeller. N'hésitant pas à tenter de mobiliser ses compagnons. En vain. Menaçant et insultant les policiers, il aurait même blessé l'un d'eux lors de son interpellation. Le policier, souffrant d'une double fracture à la main, s'est vu délivrer une incapacité totale de travail (ITT) de 10 jours.

Âgé de 17 ans, le mineur a été placé en garde à vue

Le Romanais, âgé de 17 ans et connu des services de police a finalement été interpellé avant d'être placé en garde à vue au commissariat.
Le jeune homme sera prochainement convoqué devant le juge des enfants pour y répondre de "violence, outrage et menace envers des policiers" et "dégradation de biens privés".

source : Le Dauphiné Libéré (20 janvier 2009)

lundi 19 janvier 2009

Pierrefitte sur Seine (93) : Un policier blessé lors d’affrontements

Samedi vers 21 heures, des policiers intervenaient pour un vol à la portière près de la cité des Poètes quand un groupe les a pris pour cible avec des jets de projectiles. L’un des fonctionnaires a été légèrement blessé au visage. Une opération de sécurisation à travers la cité a rassemblé en tout une cinquantaine de policiers de Seine-Saint-Denis et du Val-d’Oise, qui ont de nouveau essuyé des jets de projectiles depuis les toits des immeubles.

Aucune interpellation n’a été menée. Le calme est revenu vers 23 heures.

source : Le Parisien (19 janvier 2009)

dimanche 18 janvier 2009

Dreux (27) : Après deux saisies de drogue, des jeunes blessent des policiers

Lundi, puis mardi, 290 puis 440 grammes de cannabis avaient été saisis. Trois jeunes ont été condamnés hier à de la prison ferme.

Lundi soir, à la suite d'un refus d'obtempérer et d'une course-poursuite, les policiers ont retrouvé une Renault Clio sans aucun occupant, au pied d'une tour des Oriels. À l'intérieur du véhicule, avaient été abandonnés 290 g de résine de cannabis. Mardi, en patrouillant dans le même quartier, d'autres policiers ont aperçu une Peugeot 205 dont un déflecteur était endommagé. Cette fois, ce sont 440 grammes laissés dans l'habitacle, sous forme de savonnettes, qui ont été récupérés.

Le même jour, mais à 23 h 45, la brigade anticriminalité a décidé d'accentuer encore ses patrouilles aux Oriels. Alors, quand un individu est sorti d'une cave avec un sac, elle a décidé de procéder à un contrôle. Immédiatement, deux jeunes sont apparus, ont pris le sac, et se sont enfuis avec. La police soupçonne logiquement la présence de produits stupéfiants dans ce sac.

Le jeune du début, resté là, a menacé les policiers avec un couteau, comme pour protéger la fuite de ses comparses. Il a reçu du soutien d'autres jeunes, qui insultaient les policiers. Une bagarre s'est engagée entre les deux camps, d'autres individus sortis des halls d'immeubles et des caves s'y joignant aussi.

Finalement, le jeune détenteur du couteau a été arrêté, et placé en garde à vue. Un peu plus tard, suite à un renfort de police sur le secteur, trois autres jeunes ont suivi le même chemin. Enfin, le lendemain, mercredi, à midi, deux autres se sont eux-mêmes rendus à la police car ils se savaient identifiés et recherchés.

Deux policiers ont été blessés dans la bagarre, l'un aux dents, et l'autre au bras. Six jours et cinq jours d'arrêt de travail leur ont été signifiés.

Les individus arrêtés étaient âgés de 20 ans à 29 ans et habitaient les quartiers Oriels, Croix-Tiénac, ou Lièvre d'Or. Jeudi soir, trois d'entre eux avaient été relâchés. Trois autres ont été par contre été jugés dans le cadre d'une comparution immédiate, jeudi à Chartres.

Ils nient tout en bloc

Nomedine Bya a échappé à la qualification de tentative d'homicide et répondait donc jeudi de violences et de rébellion. Les deux autres, Bademba Coulibaly et Amine Ballaji, d'incitation à la rébellion.

Dans le box, tous ont nié avec un bel ensemble leur rôle dans cette affaire. Nomedine Bya assurait qu'il était descendu dans cette cave du 17 de la rue des Oriels, à quelques bâtiments de chez lui, par le plus grand des hasards. Se trouvant nez à nez avec deux policiers qu'il n'aurait pas identifiés comme tels, il aurait aussitôt été frappé sans avoir le temps de rétorquer, sinon en se débattant. Quant au couteau, il ne l'a jamais sorti.

De même les deux autres jeunes assuraient tout bonnement qu'ils n'étaient pas là, quand bien même les policiers n'ont guère eu de mal à les identifier, et pour cause : Bademba Coulibaly, avec 14 condamnations à 21 ans, est quelque peu connu des services de police...
De quoi amener le ministère public, Olivier Mesrine, à qualifier « d'élucubrations » les explications des uns et des autres. Le tribunal ne leur a pas davantage accordé de crédit et a condamné Nomedine Bya, poursuivi pour les faits les plus graves mais avec pour tout passé judiciaire une composition pénale pour usage de stupéfiants, à quatre mois ferme, Bademba Coulibaly et Amine Ballaji à trois mois ferme.

source : La République du Centre (17 janvier 2009)

samedi 17 janvier 2009

Soissons (02) : Il vole des ordinateurs et blesse un policier

Hier peu avant 6 heures, les services de police de Soissons sont appelés par des riverains de la Maison des préventions, rue Richebourg, pour un déclenchement d'alarme dans ce bâtiment communal où élisent domicile plusieurs structures (mission locale, pôle petite enfance, ludothèque…).
Quand ils arrivent sur place, les fonctionnaires de police constatent qu'une porte a été forcée et qu'il y a de la lumière dans les locaux. Un boîtier d'alarme a également été dégradé.
Les policiers pénètrent dans l'immeuble et entendent du bruit dans un escalier. Là, ils se retrouvent face à un homme, avec des sacs en bandoulière qui ne contiennent pas moins de sept ordinateurs portables.
L'homme ne se laisse cependant pas interpeller très facilement. En essayant de maîtriser l'individu qui se rebelle, l'un des policiers a un doigt fracturé. Ils parviennent tout de même à en venir à bout. Le voleur présumé est également trouvé porteur d'un appareil photo numérique, de couteaux et d'un jeu de clés. Dans le bâtiment, plusieurs bureaux ont été fouillés.
Déjà connu des services, l'homme - un SDF de 35 ans - a été conduit au commissariat pour y être placé en garde à vue. À l'issue de son audition, c'est le parquet qui devait décider de son sort.

source : L'Union (17 janvier 2009)

vendredi 16 janvier 2009

Lille (59) : Trois policiers blessés lors d'une agression

Trois policiers en civil ont été blessés jeudi soir à la fin de leur service à Lille par trois agresseurs, dont l'un leur a pris une arme non chargée et appuyé deux fois sur la queue de détente en visant les fonctionnaires, a-t-on appris vendredi de sources policières. L'agression s'est déroulée peu avant minuit, quand deux policiers, qui venaient juste de quitter leur service, ont demandé à trois personnes d'arrêter d'uriner sur des voitures d'un parking. Mais la discussion a vite tourné à l'affrontement, selon le syndicat UNSA police. Les policiers ont été frappés à coups de pieds et avec un cric de voiture. Dans la bagarre, l'un d'eux a perdu son pistolet de service - non armé et sans chargeur - qui a été récupéré par un agresseur. Celui-ci a alors pointé l'arme sur les deux fonctionnaires et six autres policiers - également en civil et hors service - venus aider leurs collègues. L'homme a actionné une première fois la queue de détente de l'arme, puis une autre fois après avoir armé la culasse, sans qu'aucun coup de feu ne soit tiré. L'un des agresseurs a pu être interpellé peu après. Il devrait être présenté samedi au parquet de Lille qui pourrait ouvrir une information judiciaire pour tentative d'homicide, a-t-on indiqué de source judiciaire. Les deux autres agresseurs ont réussi à prendre la fuite en voiture, avec l'arme de service du fonctionnaire. Le policier le plus grièvement blessé a notamment pris un coup de cric sur la tête. Les deux autres ont été soignés pour des contusions au visage et au corps.

source : France 3 (16 janvier 2009)

Reims (51) : L'agresseur d'une policière condamné

L'agresseur d'une policière légèrement blessée par un jet de pavé vient d'être retrouvé par les enquêteurs de la sûreté départementale de Reims.
Il se trouve que le même personnage avait également à son actif des dégradations et l'agression d'un riverain « coupable » d'avoir témoigné.
Les faits remontent au 28 décembre. Ce soir-là, des policiers sont requis allée des Tourangeaux où plusieurs jeunes font le bazar dans le hall d'entrée du n° 16. Les murs sont tagués, une porte toute neuve et des vitres brisées.
Trois perturbateurs sont repérés mais ils prennent la fuite. L'un d'eux s'empare d'un gros pavé de 12 centimètres sur 12 qu'il lance sur une policière touchée à la cheville (un jour d'incapacité totale de travail).
« Je buvais tous les jours »
Le lendemain, les trois jeunes croisent un riverain qui avait témoigné auprès des fonctionnaires de police. Il est roué de coups (quatre jours d'ITT). Identifié par les enquêteurs, le trio a été interpellé lundi matin.
Il se compose de deux mineurs et de Kévin Vaucher, 19 ans, auteur du jet de pavé.
Il a reconnu l'intégralité des faits en expliquant avoir agi sous l'emprise de l'alcool. « Je buvais tous les jours », a-t-il expliqué lors de son procès en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel.
Concernant les dégradations dans le hall d'immeuble, l'unique motivation était l'ennui, selon les aveux des trois jeunes gens.
Kévin Vaucher a été condamné à huit mois de prison assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve comprenant une obligation de soins, de travailler et d'indemniser les victimes. Ses deux comparses ont été présentés devant le juge des enfants.

source : L'Union (16 janvier 2009)

Chauny (02) : Course-poursuite et fusillade : les voleurs échappent aux policiers

Course-poursuite et fusillade : les voleurs échappent aux policiers


Hier, vers 4 heures du matin à Chauny, des policiers de Tergnier ont essuyé à plusieurs reprises des coups de feu alors qu'ils tentaient d'interpeller deux voleurs lors d'une course-poursuite musclée. Les policiers ont riposté. Ils n'auraient pas blessé les voleurs qui se sont évaporés dans la nature.

CENTRE de Villéquier-Aumont, jeudi vers 4 h 30 du matin. Cette riveraine n'en croit pas ses yeux… ni ses oreilles. Ce qu'elle voit de sa fenêtre donnant sur la rue la laisse perplexe. « Tout est allé très vite. J'ai vu une première voiture poursuivie par une seconde, gyrophare allumé. Et j'ai entendu des coups de feu. » Un peu plus tôt dans la nuit, les policiers de Tergnier reçoivent un appel, un vol à la roulotte est en train de se produire dans la cité, autrement dit « des individus ont forcé la serrure d'un véhicule, un Renault Espace en stationnement et tentent de dérober diverses choses », explique une source proche de l'enquête.
Une intervention banale, « les policiers de Tergnier, en font des dizaines de ce type par an », assure un gradé. Mais pourtant l'intervention va vite dégénérer. « Les fonctionnaires ont vu deux individus remontés rapidement dans le véhicule avec lequel ils étaient venus. Et l'un deux s'est mis à tirer par la fenêtre en direction des forces de l'ordre », explique la substitut du procureur Laure Camus. Une course-poursuite dans tout le Chaunois s'engage. Les policiers demandent du renfort. Une seconde patrouille va venir les seconder. Les voleurs trouvent visiblement leurs poursuivants trop collants : A plusieurs reprises, le voleur, côté passager, passe le buste par la fenêtre et fait feu en direction des véhicules de police.
A Villequier-Aumont, la situation va monter d'un cran. Les policiers qui ont pris un peu de distance pour éviter les coups de feu se font surprendre. Le véhicule qu'ils prennent en chasse depuis quelques minutes déjà, pile au milieu de la chaussée. Le conducteur fait une brusque marche arrière et s'arrête à 10 mètres du véhicule de police. « Le passager sort avec le fusil, met en joue et tire sur le véhicule de police. » Le pare-brise vole en éclats. « C'est à ce moment que les policiers se servent de leur arme et ripostent en légitime défense, tient à préciser Laure Camus. Les policiers n'auraient pas blessé les fuyards. Néanmoins, tous les hôpitaux de la région ont été avertis au cas où. Ça n'a pour l'heure rien donné ». Le véhicule des malfrats a ensuite redémarré sur les chapeaux-de-roues. Un peu plus loin, les forces de l'ordre ont perdu sa trace.
Les gendarmes avertis déclenchent alors un plan recherche de malfaiteurs dans l'Aisne, l'Oise et la Somme afin d'intercepter le bolide et ses occupants. En vain : « Ils sont passés à travers les mailles du filet », indique laconiquement un militaire.
Hier soir, le commissariat de Tergnier, se refusait à tout commentaire. Cependant, selon nos informations, « environ six coups de feu ont été échangés. Des investigations sont en cours pour déterminer précisément le type de fusil de chasse utilisé par les malfaiteurs. » Une fusillade qui n'aurait donc fait aucun blessé côté forces de l'ordre comme voleurs. L'enquête a été confiée au service régional de la police judiciaire : les policiers impliqués dans la course-poursuite puis la fusillade ont été entendus. Ils ont aussi compulsé les photos des fichiers afin d'identifier les fuyards. Des individus qui ne seraient pas issus de la « clientèle locale ». « Ce ne sont pas des locaux visiblement. On est dans la catégorie au-dessus de notre délinquance habituelle. » Car ce qui étonne les enquêteurs, c'est bien la réaction disproportionnée dans ce dossier. Pourquoi un tel déchaînement de violences pour ce qui n'est à la base qu'une simple dégradation de voiture couplée d'une tentative de vol ? Les fuyards étaient-ils recherchés ? « Il s'agit de faits extrêmement graves », indique le Parquet qui a ouvert une enquête pour tentative d'homicide volontaire. Un chef d'inculpation passible de la cour d'Assises. Les éléments à la disposition des enquêteurs sont bien minces : le véhicule utilisé pour le rodéo nocturne a, certes été retrouvé dans la matinée, à Ham (Somme), mais il a été incendié. Il avait été volé, quelques jours auparavant, dans l'Oise.

source : L'Union (16 janvier 2009)

lundi 12 janvier 2009

Dunkerque (59) : La police a fait preuve de beaucoup de sang-froid


Lancés en direction des forces de l'ordre à proximité de certains établissements scolaires par des lycéens violents, vis, boulons et autres objets de métal ont atterri sur le bureau du sous-préfet.

« Il faut que la population se rende compte de ce que les policiers reçoivent ! », témoigne Jean-Régis Borius en prenant en main ces projectiles lourds destinés à blesser. Informé minute par minute durant deux jours du déroulement des événements, le sous-préfet a stigmatisé un mouvement spontané, par essence difficile à maîtriser. « Jeudi, les effectifs de police ont réagi avec énormément de sang-froid, malgré les provocations, en encadrant ce mouvement sans revendications ni leader et en procédant à quelques interpellations. Le lendemain, ils ont été renforcés par les membres de la Compagnie départementale d'intervention. » Alors qu'au plus fort de la contestation lycéenne, il y a quelques semaines, Dunkerque était relativement calme, la cité portuaire était cette fois la seule à connaître une telle action.
« Qui n'a rien à voir avec le mouvement lycéen, tient à préciser le sous-préfet. Leur démonstration a été unanimement condamnée, non seulement par la population, mais également par les lycéens eux-mêmes. Dans leur errance, les manifestants ont tenté de rallier les élèves d'autres établissements. En vain. Leur tournée des popotes fut un échec... » Afin d'éviter les affrontements, les forces de l'ordre ont donc accompagné le cortège en attendant sa dispersion. « Vous savez, quand le dentifrice est sorti, il est diffile de le faire rentrer dans le tube. Nous avons donc attendu qu'ils aient faim pour qu'ils cessent leur mouvement sans que la vie quotidienne ne soit trop perturbée.»

source : La Voix du Nord (11 janvier 2009)

Saint-Quentin (02) : Il attaque les policiers avec un sabre

Samedi, un peu après minuit, le commissariat de Saint-Quentin a reçu un appel lui signalant un différend entre voisin, avenue Buffon au quartier Europe.
Les policiers de la brigade anticriminalité se sont im- médiatement rendus sur les lieux afin de juger du danger de la situation. Les fonctionnaires se sont retrouvés face à un individu debout au pied d'un des immeubles de l'avenue avec un sabre à la main.
L'homme était venu en découdre avec son ex-concubine qui réside dans l'immeuble. Il n'a pas apprécié la présence des policiers. Il a brandi son sabre en direction des fonctionnaires.
Les policiers ont, dans un premier temps, tenté de raisonner l'excité.
L'homme qui était très énervé a foncé avec son sabre en avant sur l'un des policiers qui tentait une approche pour le désarmer.
La scène, digne d'un film de karaté, a duré plusieurs minutes.
L'homme n'ayant pas pu toucher les policiers avec son sabre, a soudainement lancé l'arme sur l'un d'eux. Ce dernier a juste eu le temps de s'allonger sur le sol pour éviter d'être touché par l'objet tranchant. Un réflexe salvateur.
L'homme désarmé a été interpellé par les policiers. L'intervention a été particulièrement musclée dans la mesure où l'individu s'est rebellé en donnant des coups de pied et en proférant des injures envers les forces de l'ordre.
Il a été placé en garde à vue pour violence avec arme sur fonctionnaire de la force publique. Il a été relâché à l'issue de la garde à vue avec une convocation devant le juge, pour le 31 mars

source : L'Union (12 janvier 2009)

Paris (75) : douze Policiers blessés lors d'une manifestation pro-palestinienne

Des dizaines de milliers de personne, entre 30.000 selon la police et 100.000 selon les organisateurs, ont manifesté samedi à Paris en soutien aux Palestiniens de Gaza aux cris de «Israël assassin» et «Halte au massacre», sous haute surveillance policière.

«Nous sommes tous des Palestiniens, nous sommes tous des enfants de Gaza», scandaient de nombreux manifestants encadrés par 3.800 policiers et gendarmes.

Partie à 15 heures de la place de la République, la tête du cortège a atteint la place de la Nation, sa destination finale, peu avant 17 heures.

Quelques incidents ont éclaté lors de la dispersion de la manifestation pour s'achever vers 19H30, donnant lieu, selon la préfecture de police (PP) à «environ 180 interpellations». Douze policiers ont été blessés, selon la PP.

La PP a précisé que neuf commerces avaient été dégradés et quatre scooters incendiés sur le parcours de la manifestation malgré le déploiement de 3.800 membres des forces de l'ordre.

La marche a été émaillée de légers incidents: vitres d'abribus et de cabines téléphoniques, jets de projectiles divers contre les forces de l'ordre qui ont chargé en lançant des gaz lacrymogènes.

Un petit mannequin recouvert d'un linceul blanc et symbolisant les enfants morts à Gaza depuis le début de l'offensive israélienne était porté en tête du cortège.


source : Le Parisien (10 janvier 2009)

dimanche 11 janvier 2009

Nice (06) : 7 policiers blessés, 11 interpellés

Sept policiers ont été légèrement blessés et onze personnes interpellées à Nice lors d'incidents survenus en marge d'une manifestation contre l'intervention israélienne à Gaza, a annoncé le maire de Nice Christian Estrosi (UMP). M. Estrosi a souligné l'insuffisance des effectifs de la police pour canaliser la manifestation, qui a rassemblé plus de 6.000 personnes selon les organisateurs, 2.500 selon la police. Il a dit avoir contacté dans l'après-midi la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie pour lui faire part de son "incompréhension" face à la faiblesse des moyens mobilisés pour empêcher les débordements. Des renforts de police du Vaucluse et du Var devaient être envoyés samedi à Nice pour sécuriser tous les lieux sensibles durant la nuit "et tout le temps nécessaire", notamment les lieux de culte et certaines écoles, a déclaré M. Estrosi.

source : Le Figaro (10 janvier 2009)

samedi 10 janvier 2009

Reims (51) : Trois policiers blessés en portant secours aux locataires

Trois policiers du commissariat de Reims figurent parmi les onze personnes transportées au centre hospitalier après le feu d'appartement survenu hier matin place Dominique-Ingres.
L'équipage circulait par hasard dans le quartier lorsque son attention a été attirée par une épaisse fumée s'élevant dans le ciel. Les pompiers n'étaient pas encore là lorsque la patrouille est arrivée devant l'immeuble. Des gens hurlaient à l'intérieur. Aussitôt, le chef de bord suivi de ses deux collègues - une gardienne de la paix et une adjointe de sécurité - se sont précipités dans la tour.
Au troisième étage, ils ont croisé les occupants de l'appartement en feu. Le couple venait de sortir avec ses trois enfants nés en 2001, 2004 et 2007. La policière a aidé le couple à descendre en prenant l'enfant de quatre ans dans ses bras. Le bambin était terrorisé par l'incendie. Il s'est tellement débattu sous l'emprise de la panique qu'il a blessé la fonctionnaire au dos mais celle-ci ne l'a pas lâché et a pu le ramener à l'air libre.
La famille en sécurité, le chef de patrouille et l'adjointe de sécurité sont montés au quatrième étage envahi par les fumées. Ils y ont découvert une maman avec son bébé d'un an dans les bras. L'adjointe de sécurité l'a aidée à rejoindre la sortie pendant que son chef de patrouille portait secours à une autre locataire qui avait des difficultés à se déplacer. Il l'a évacuée de l'immeuble en la portant sur son dos, malgré l'épaisse fumée puis une vive douleur provoquée par un déplacement de vertèbre. « Il y avait tellement de fumée qu'il a cru qu'il allait y rester » confie un officier de police. Le fonctionnaire a fait l'objet d'un arrêt de travail. Si elles n'ont pas été blessées physiquement, les deux policières ont dû être placées, elles aussi, sous oxygène.

source : L'Union (10 janvier 2009)

dimanche 4 janvier 2009

Paris (75) : dix Policiers blessés au cours d'une manifestation

Incidents à l'occasion d'une manifestation à Paris en soutien aux Palestiniens de la Bande de Gaza: 20 interpellations

Vingt personnes ont été interpellées samedi soir à Paris lors d'incidents qui ont éclaté à l'occasion d'une manifestation en soutien aux habitants de la Bande de Gaza, bombardée depuis une semaine par l'armée israélienne, selon la préfecture de police qui a aussi fait état de dix policiers blessés et de plusieurs actes de dégradation.

D'après la préfecture de police, entre 400 et 500 jeunes présents en tête du cortège qui rassemblait quelque 21.000 manifestants ont "commencé à être très véhéments" à partir de 18h. Ils "ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre et ont commis plusieurs exactions sur des commerces et des véhicules du quartier", au niveau du boulevard Haussmann jusqu'à la place Saint-Augustin.

Selon un bilan communiqué vers 20h30 par la préfecture de police, cinq commerces ont été "dégradés ou vandalisés" et deux commerces "pillés". En outre, "13 véhicules ont été dégradés, dont un appartenant aux forces de l'ordre, et trois véhicules ont incendiés dont un appartenant à la police", a-t-on précisé de même source.

Les forces de l'ordre ont procédé à vingt interpellations lors de ces incidents au cours desquels dix policiers ont été blessés, a-t-on ajouté sans fournir d'autres précisions. D'après la préfecture, le calme était rétabli vers 20h30.

source : Nouvel Observateur (03 janvier 2009)

samedi 3 janvier 2009

Fourmies (59) : deux policiers ont été blessés

Deux policiers de Fourmies ont été blessés par deux individus en état d'ivresse, lors d'une rixe, la veille de Noël.

C'est une intervention qui aurait pu se terminer encore plus mal. Mercredi dernier, les policiers de Fourmies sont appelés, vers 8 heures du matin, dans un quartier de la ville pour un différend.
Sur place, ils se retrouvent face à deux hommes, majeurs, originaires de la Sambre, en visite chez des Fourmisiens. Ils viennent semble-t-il de terminer le repas de la veille et sont en état d'ivresse. À la vue des policiers, les deux hommes s'énervent et se jettent sur eux. S'ensuit une bagarre particulièrement rude.

Bombe lacrymogène

Les représentants des forces de l'ordre reçoivent des coups de pied dans les jambes mais également aux bras et à la tête. L'emploi de bombes à gaz lacrymogène sera nécessaire pour stopper ce déchaînement de violence. Renforcés par leurs collègues, les policiers locaux réussissent à maîtriser les deux individus qui sont emmenés au commissariat.
Gardés à vue, ils ont reconnu être les auteurs des gestes envers des agents de la force publique. Ils devront prochainement répondre de leurs actes devant le tribunal de grande instance d'Avesnes-sur-Helpe puisque poursuivis devant la justice pour outrage, rébellion et violences volontaires envers les deux policiers qui ont été quant à eux blessés légèrement.

source : La Voix du Nord (30 décembre 2008)

Grenoble (38) : Un couple se rebelle - ivres, ils blessent deux policiers

Mardi, vers 0 h 15, la police est appelée rue de la Blanchisserie pour un cambriolage en cours. À l'arrivée des fonctionnaires, les "cambrioleurs" sont toujours là, devant la porte d'un appartement... le leur. Il ne s'agit en effet pas de voleurs mais d'un couple qui n'arrive pas à ouvrir la porte de son logement après une soirée... trop arrosée. L'intervention aurait pu s'arrêter là... Deux fonctionnaires vont pourtant terminer la nuit aux urgences.
L'homme et la femme se sont en effet rebellés quand les fonctionnaires ont réclamé des pièces d'identités afin de vérifier leurs dires. Madame a commencé par insulter les policiers, monsieur s'est ensuite jeté sur eux.
Dans la bagarre, un policier a reçu de violents coups dans le ventre _ bilan 5 jours d'ITT_, un second a été blessé à la main _bilan 2 jours d'ITT au moins. Ce dernier devait rencontrer hier un spécialiste afin de savoir si sa blessure nécessitait une intervention chirurgicale.
Le couple a finalement été maîtrisé. Il a évidemment terminé sa nuit en cellule de dégrisement et sera poursuivi pour outrage, rébellion et violences envers des personnes dépositaires de l'autorité publique.

source : Le Dauphiné Libéré (1er janvier 2009)