Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mardi 30 décembre 2008

Vernouillet (78) : Trois policiers blessés lors d'une rixe

Les policiers s'étaient rendus sur place pour faire cesser un rodéo à moto. Mais ils ont été pris à partie par un groupe d'une cinquantaine de personnes qui leur a jeté des pierres samedi après-midi dans la cité du Petit Parc à Vernouillet (Yvelines). Trois policiers ont été légèrement blessés et quatre jeunes interpellés.

Les fonctionnaires ont appelé des renforts et une bagarre a éclaté devant le hall d'un immeuble alors que les policiers tentaient d'interpeller deux jeunes qu'ils soupçonnaient d'être les auteurs des jets de pierres.

Les policiers ont reçu des coups de poing et des coups de pied. Ils ont répliqué à coup de tonfa (bâton de défense) et avec du gaz lacrymogène. Les forces de l'ordre ont ensuite interpellé deux autres jeunes dans les étages d'un immeuble.

Les habitants ont tenté d'empêcher les policiers d'embarquer les quatre jeunes, un mineur et trois majeurs, connus des forces de l'ordre pour des faits similaires. Ils ont été placés en garde à vue au commissariat de Poissy (Yvelines) pour «violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique».

L'auteur du rodéo à moto n'a pas pu être arrêté. Le calme est ensuite revenu dans la cité.

source : Leparisien.fr (28 décembre 2008)

mardi 23 décembre 2008

Reims (51) : Quatre mois de prison pour avoir mordu un policier

Coups, morsures, insultes… Plusieurs policiers ont été agressés ces derniers jours à Reims. Jugé dès hier, l'homme qui s'est rebellé avec ses dents a pris quatre mois d'emprisonnement.
UN Rémois de 35 ans, Manuel Lopes, a été écroué hier soir pour un double motif. Non seulement il était recherché pour purger deux mois d'emprisonnement, mais il a également pris quatre mois de plus pour avoir frappé et mordu un policier lors de son interpellation.
Les faits se sont produits dimanche, rue des Réservoirs au quartier Saint-Remi. Sous le coup d'une condamnation prononcée en 2007 pour des infractions à la législation sur les stupéfiants, l'homme avait un reliquat de deux mois ferme à exécuter.
L'apercevant, des policiers ont voulu l'arrêter mais il a opposé une vive résistance. Se laissant tomber au sol, il a planté ses dents dans le bras d'un fonctionnaire, à travers le blouson, avant de lui porter un coup de tête. Il aurait également tenté de lui mordre les doigts, ce qu'il conteste. « Je n'ai pas mordu. Je ne suis pas un chien », a-t-il déclaré hier lors de son procès en comparution immédiate. Maîtrisé, il aurait également menacé de mort les policiers. « J'ai seulement dit : « T'es fort sur un homme à terre avec des menottes dans le dos mais on verra après, quand je serai dehors » ».
En le condamnant à quatre mois d'emprisonnement, le tribunal s'est montré moins sévère que le parquet, qui avait requis neuf mois ferme.
L'abus de boisson est à l'origine des violences subies par un autre policier, ou plutôt une policière, lors d'un contrôle d'alcoolémie samedi matin à 2 h 30, rue du Colonel-Fabien.
Dépisté positif, un automobiliste de 21 ans a refusé de suivre les agents au commissariat. Il s'est débattu. Alors qu'elle tentait de le menotter, le policier féminin a reçu un violent coup de coude au visage qui lui a cassé une dent. Il l'a ensuite projetée contre le fourgon.
Maîtrisé par les collègues de la fonctionnaire, l'agresseur avait 1,20 gramme d'alcool par litre de sang. Il a prétendu que le coup de coude était involontaire, une version contestée par la victime et les témoins. Il est convoqué le 2 mars au tribunal.
Autre affaire de violences avec ce Rémois de 18 ans convoqué le 9 décembre au commissariat. Il n'était pas venu, débarquant sans prévenir jeudi après-midi et exigeant d'être reçu tout de suite. Furieux de devoir attendre, il a brisé d'un coup de pied une vitre de la porte du sas d'entrée. L'interpellation a suivi. Lors de son audition, il a démoli d'un coup de genou l'unité centrale de l'ordinateur en insultant l'officier de police. Un collègue a dû intervenir pour le maîtriser.
L'homme n'avait pas pris ses médicaments, d'où sa nervosité, a-t-il expliqué. Il a été condamné en comparution immédiate à six mois de prison avec sursis.

source : L'Union (23 décembre 2008)

Sainte-Geneviève-des-Bois (91) : Deux Policiers blessés

Ils avaient choisi de braquer un magasin de jouets... à quelques jours de noël. Deux jeunes hommes de de 27 et 28 ans ont été interpellés après le braquage d'un magasin Picwic dimanche soir dans la zone de la Croix-Blanche à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne).

Le braquage a été commis par quatre personnes, qui en menaçant le personnel avec armes et bombe lacrymogène se sont fait remettre la recette du jour, soit 15 000 euros à la fermeture du magasin.

Selon une source proche de l'enquête, deux autres complices faisaient le guet à l'extérieur.

Dès qu'ils ont été avertis des faits, policiers locaux et un véhicule de CRS présent dans le cadre d'un plan de lutte contre les braquages, ont mis en place un barrage.

Un deux-roues sur lequel deux des braqueurs prenaient la fuite a percuté la portière d'un camion de CRS, occasionnant une double fracture de la cheville à l'un des fonctionnaires qui se trouvait à bord. Une incapacité totale de travail de 45 jours lui a été prescrite.

Le conducteur du scooter, souffrant lui aussi d'une fracture, a été interpellé sur-le-champ. Le passager a été arrêté un peu plus tard, après une course-poursuite, lors de laquelle un policier a été blessé en escaladant un grillage.

Un autre policier a été blessé en maîtrisant le fuyard, selon une source proche de l'enquête.

Les deux braqueurs présumés ont été retrouvés en possession de deux armes factices, et le butin a pu être récupéré.
Ils doivent être présentés mardi au parquet d'Evry.

source : Le Parisien (22 décembre 2008)

Metz( 57) : Un délinquant sectionne le doigt d’une policière en la mordant

Un jeune Thionvillois a agressé plusieurs fonctionnaires, dimanche soir à l’hôtel de police de Metz, après avoir refusé de rentrer dans une cellule de garde à vue. Il a mordu une fonctionnaire jusqu’à lui sectionner une phalange. Hier, elle a subi une greffe à Toul.

Dimanche, 23 h 30, à l’hôtel de police de Metz. Une fonctionnaire de police hurle de douleur. Un Thionvillois surexcité vient de lui sectionner une phalange avec les dents. Quelque temps auparavant, le jeune homme de 21 ans avait été amené par des hommes de la Brigade anticriminalité (Bac) après avoir dégradé plusieurs voitures en ville. Il a été interpellé au moment où il sautait à pieds joints sur des véhicules. Une procédure est lancée et l’homme va être placé en garde à vue afin d’être auditionné. Conformément à la loi, le Thionvillois est examiné par un médecin avant son placement en geôle. Mais à la fin du contrôle médical, l’individu change de ton et devient incontrôlable.

Nez cassé

Il refuse désormais de rentrer dans la cellule. Il bouscule le médecin et tente à plusieurs reprises de prendre la fuite mais des agents de la brigade de nuit lui barrent le chemin. Alors, il se met dans la position du boxeur. Visiblement, il est décidé à en venir aux mains. La rixe est brève mais violente. Un élève gardien de la paix actuellement en stage à Metz en fait les frais le premier. Résultat : un nez cassé et un hématome au niveau de l’œil gauche. Une femme, sous-brigadier de 43 ans, tente alors d’agripper le délinquant par-derrière, et par la tête. Ce serait à ce moment-là que le jeune homme lui mord violemment une main. La fonctionnaire crie et alerte deux hommes de la Bac qui arrivent en renfort. Tous deux parviennent enfin à faire mettre genou à terre à l’excité, avant de le menotter. Juste à côté, la fonctionnaire blessée pleure. Son index droit a été sectionné par la mâchoire de son agresseur. La phalange manquante est retrouvée dans la cellule.

Une greffe

Prise en charge par les sapeurs-pompiers de Metz, la victime a été transférée aux urgences de Bon-Secours puis à l’hôpital Jeanne-D’Arc à Dommartin-lès-Toul, spécialisé dans la chirurgie de la main. Hier, elle devait être opérée. Un délai de cinq jours est désormais nécessaire pour savoir si la greffe prend. Mère d’un enfant, la fonctionnaire devra donc passer les fêtes de Noël en soins. Son agresseur est quant à lui toujours en garde à vue en attendant de connaître la décision du parquet de Metz concernant son avenir.

source : Le Républicain Lorrain (23 décembre 2008)

lundi 22 décembre 2008

Bagnols : Un policier blessé lors de la manif lycéenne

A la fin de la manifestation lycéenne d'hier matin, un policier a été blesséUn policier en civil de Bagnols a été atteint en dessous de l'oeil par une pierre projetée par un jeune homme, hier matin, devant le lycée Georges-Brassens, alors que se déroulait une manifestation des lycéens de la ville.
Ce capitaine gérait la mobilisation lycéenne lorsqu'un projectile l'a touché, ce qui a nécessité son transport à l'hôpital de Bagnols pour des examens complémentaires.
Deux personnes, n'appartenant à aucun des lycées de Bagnols selon les premières constatations, ont rapidement été interpellées par les forces de l'ordre.
Les deux jeunes hommes auraient profité de la confusion pendant la manifestation pour commettre cet acte de violence.
Immédiatement, l'un d'eux a été arrêté par les policiers, tandis que celui qui avait lancé la pierre était activement recherché.
C'est finalement grâce à la collaboration des lycéens que le suspect a pu être interpellé. En effet, l'un d'eux, qui prenait des photos de la mobilisation, a immortalisé le suspect en train de jeter une pierre.
Il s'est ensuite spontanément présenté aux forces de l'ordre qui ont ainsi pu retrouver rapidement le suspect, avec l'aide des directeurs des établissements scolaires.

source : Midi Libre (19 décembre 2008)

samedi 20 décembre 2008

Lyon (69) : cinq policiers ont été blessés

38 interpellations après la manifestation des lycéens

La manifestation des lycéens jeudi contre le projet de réforme du lycée du ministre de l'Education nationale Xavier Darcos, qui a réuni entre 5.500 et 10.000 lycéens, a été émaillée de heurts, a-t-on appris auprès de la préfecture et des lycéens.

De nombreuses échauffourées ont eu lieu entre environ 150 manifestants évoluant en fin de cortège et les forces de police. Une voiture a été incendiée, une autre a été retournée, quelques poubelles ont été brulées et des abribus ont été cassés.

Trente-huit personnes ont été interpellées pour des délits divers: jets de pierres, incendies de poubelle, destructions de véhicules. Par ailleurs, cinq policiers ont été blessés, notamment par des jets de pierres ou des canettes.

"Des procédures judiciaires sont actuellement diligentées par la direction départementale de la sécurité publique du Rhône à l'encontre des auteurs de ces méfaits inadmissibles", précise un communiqué de la préfecture.

source : AP (18 décembre 2008)

mercredi 17 décembre 2008

Troyes (10) : Deux policiers blessés

À contresens sur la rocade, il persévère : prison avec sursis

«Sur les faits, j’ai rien à dire parce que je ne me souviens de rien», affirme le prévenu, un maçon célibataire de 28 ans, jugé hier en comparution immédiate pour «mise en danger de la vie d’autrui », «conduite en état d’alcoolémie » et « rébellion ». Le tribunal, présidé par Muriel Kapp, n’en tirera rien de plus. Que le prévenu ait perdu tout souvenir de son rodéo à contresens sur la rocade nord, c’est l’un des éléments les plus étonnants, voire inquiétants, de l’histoire. Certes, il reconnaît avoir consommé de l’alcool pendant la soirée qu’il a passée avec une jeune femme. Mais comme l’ont souligné tant Jonathan Roz, le représentant du ministère public que Me Lejeune, avocat de la défense, le taux de 0,78 mg d’alcool par litre de sang expiré (soit 1, 56 g par litre de sang) peut difficilement expliquer une pareille amnésie et un comportement aussi «suicidaire». «L’alcool, ça ne me réussit pas», lâche, laconique, le prévenu, en guise d’explication. Pourtant, la jeune femme qu’il a raccompagnée chez elle, juste avant de prendre la rocade, a indiqué que s’il était un peu ivre, il paraissait en «parfait état de conduire».

Rodéo

Toujours est-il que vers 1 h du matin, dans la nuit de dimanche à lundi dernier, plusieurs automobilistes en croisent un autre à contresens… L’un d’eux donne l’alerte et là, contre toute attente, lorsque les policiers sont arrivés et ont stoppé le chauffard, celui-ci aurait verrouillé ses portières, tenté de percuter le véhicule de police, frôlant de peu un des policiers, avant de repartir… toujours à contresens. Sa course folle a finalement été définitivement arrêtée un peu plus loin par un barrage des forces de l’ordre. Là, il a fallu que les policiers cassent les vitres pour arracher les clés du compteur. «Le verrouillage des portes s’effectue automatiquement sur ma voiture, je n’y suis pour rien», se défend le prévenu.

Me Vangheesdaele, conseil des deux policiers blessés et choqués a déploré «un comportement irresponsable». Même analyse du représentant du ministère public qui a dénoncé: «On a échappé de peu à un drame de la route. Tous les ingrédients étaient réunis. La mise en danger des policiers et des usagers de la rocade a été manifeste». Compte tenu de l’absence d’antécédent du prévenu, Jonathan Roz a requis une peine de dix mois avec sursis et une suspension du permis de conduire pendant huit mois.

«C’est quelqu’un de très réservé qui a tendance à boire depuis quelques mois mais il travaille et il n’avait jamais fait parler de lui. Il lui faut plutôt une peine dissuasive», a plaidé Me Lejeune.

Après délibération, le tribunal a déclaré le prévenu coupable et lui a infligé la peine requise.

source : L'Est Eclair

mardi 16 décembre 2008

Vannes (56) : Deux policiers frappés au visage lors d’un contrôle

L’agression remonte à dimanche matin. Vers 7 h, une patrouille de police circulant dans les rues de Vannes décide de contrôler un groupe de personnes.
Tout se déroule normalement. Mais alors que le contrôle touche à sa fin, l’un des individus aurait commencé à proférer des injures contre les policiers. Estimant que les propos tenus constituaient un outrage, les fonctionnaires de police décident de l’interpeller. C’est alors que l’individu s’est rebellé et aurait porté des coups « d’une extrême violence », selon les termes employés par le parquet de Vannes. Deux policiers ont été blessés. L’un d’eux a eu le nez cassé. L’auteur présumé des violences est ensuite parvenu à prendre la fuite, en même temps que les autres membres du groupe. Une enquête a été ouverte. Hier, l’agresseur présumé n’avait toujours pas été retrouvé.

source : Le Telegramme (16 décembre 2008)

lundi 15 décembre 2008

Nîmes (30) : Un policier intoxiqué en sauvant uneoctogénaire handicapée des flammes

Neuf policiers sauvent une octogénaire handicapée des flammes

Neuf membres de la brigade départementale d’intervention et de la brigade anti-criminalité, ont secouru et sauvé une octogénaire handicapée de 83 ans, prisonnière des flammes de son appartement, boulevard Gambetta à Nîmes, aujourd’hui peu avant midi. « La femme tapait à sa fenêtre et criait à l’aide. Les collègues ont réussi, en se relayant et en s’aspergeant d’eau mutuellement, à casser une vitre pour entrer dans son appartement et à l’évacuer », témoigne un policier.

Un des policiers a été sévèrement intoxiqué par les fumées et dû être conduit à l’hôpital pour y être placé sous oxygène. Il a pu ressortir du CHU dans l’après-midi.

« Le feu semble s’être déclaré après un problème électrique sur un réfrigérateur », indique le responsable de l’intervention côté pompiers. L’habitation était occupée par un couple d’octogénaires. L’homme, âgé de 81 ans et qui sortait d’une récente hospitalisation, avait pu fuir le sinistre.

source : Midi Libre (15 décembre 2008)

jeudi 11 décembre 2008

Cavaillon (84) : Trois ans de prison pour avoir tenté de tuer un policier

Le silence s'est fait pesant dans la salle d'audience du tribunal correctionnel d'Avignon. A la barre Franck Puget, un policier Cavaillonnais évoque l'intervention dimanche après midi, de police secours au cours de laquelle il a cru qu'il allait mourir. A la fin du témoignage le Président Marc Jean-Talon demande aux parties si elles souhaitent une requalification criminelle. La réponse est négative : un renvoi aux assises n'apparaît pas opportun pour les avocats et le parquet qui s'en tiennent aux faits de violences aggravées commises sur personnes dépositaire de l'autorité publique.

Le point de départ du dossier est une banale intervention pour un conflit conjugal. Marcel Dufour, 36 ans, s'est énervé car sa compagne a lavé ses habits sur lesquels il avait vomi… sans enlever le morceau de cannabis qu'il y avait dans une poche. Apeuré par la violence du propos, le fils de cette dame avise les policiers. Marcel Dufour n'a pas voulu suivre le policier dans la cuisine pour discuter. Il a saisi dans un tiroir un couteau à fromage et dans le mouvement porte trois coups de couteau au policier qui parvient à le désarmer. Il s'empare aussitôt d'un autre couteau — avec une lame de 20 cm — et porte un nouveau coup qui est paré par l'agent. Puis, c'est avec un pilon que Marcel Dufour tente de frapper le policier avant qu'il ne chute. Là, il assène plusieurs coups de tête à M. Puget qui aura une ITT de 10 jours. Pendant la rixe, il n'a de cesse de menacer de mort le policier et de résister à Mme Yvette Huguatet, la collègue de M. Puget pour qui "il s'en est fallu de peu !". "Il était déterminé à faire mal, il voulait me tuer" assure le policier. Un agent sans doute sauvé par le port d'un gilet pare balle sous son blouson.

Par la suite, Marcel Dufour, loin de se calmer, a menacé deux autres agents lors de la garde à vue. "J'étais plus moi" ne cesse de dire au tribunal le prévenu, assisté de Me Gils. Le sang-froid et le professionnalisme des policiers Cavaillonnais sont mis en avant par Mes Roland et Ferraiuolo, parties civiles, ainsi que par le Procureur adjoint Villardo qui réclame au terme de son réquisitoire une peine de deux ans de prison dont un an avec sursis. Le tribunal ira bien au-delà des réquisitions : Marcel Dufour est condamné à la peine de cinq ans de prison dont deux ans avec sursis et mise à l'épreuve pendant trois ans. L'affaire est renvoyée sur les intérêts civils pour M.Puget. Il est alloué à Mme Yvette Huguatet une somme de 2300 € et 600 € aux deux policiers outragés.

source : La Provence (11 décembre 2008)

mercredi 10 décembre 2008

Cavaillon (84) : Un policier frappé à coups de tête

Le policier a écopé de dix jours d'incapacité de travail. En poste au commissariat de Cavaillon, cet agent intervenait, dimanche soir, pour une banale dispute conjugale. En patrouille avec son équipier, le policier s'était rendu au domicile d'un couple un peu trop bruyant au goût de son voisinage, chemin de Saint-Baldou.
À peine arrivé, c'est un individu déchaîné qui les attendait. L'homme, qui s'en prenait verbalement à sa compagne, aurait réservé ses coups au policier.

Menacé avec un couteau à fromage, il aurait essuyé plusieurs coups de tête. Il aurait pourtant réussi à reprendre le dessus avec le soutien de son collègue, avant qu'un second équipage ne vienne leur prêter main forte.
Placé en garde à vue prolongée, l'agresseur a été présenté, hier, au procureur. Il doit être jugé aujourd'hui en comparution immédiate.

source : Le Dauphiné Libéré (10 décembre 2008)

lundi 8 décembre 2008

Château-Thierry (02) : Il frappe un policier lors de son arrestation

Outrages, ivresse, violence. Hier matin, la cellule de garde à vue du commissariat de Château-Thierry hébergeait un homme ayant eu une nuit plutôt agitée. Lors de son interpellation, il s'est rebellé et a blessé un policier à la jambe.
Les faits se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche, vers 4 h 30. Au volant d'une Renault Clio, l'individu arrive de la rue des Granges sur la place du Maréchal-Leclerc. Un fonctionnaire lui fait signe de s'arrêter pour un contrôle. Le chauffeur « force » le barrage. Pris en chasse, il sera intercepté à quelques centaines de mètre, place Paul-Doumer.
Au moment de son arrestation, il aurait fait preuve d'agressivité. Et frappé un fonctionnaire au niveau du genou. Ce dernier devra passer plusieurs examens médicaux.
La raison de son refus d'obtempérer de l'auteur semble claire, au regard de son taux d'alcoolémie. Après contrôle, il dépassait, en effet, la limite autorisée.

source : L'Union (09 décembre 2008)

dimanche 7 décembre 2008

Toulouse (31) : La police prise pour cible au centre-ville

Des policiers sont intervenus hier, vers 2 h 30, à l'angle de la rue Bayard et du boulevard de Strasbourg. Sur place, les pompiers et la police municipale avaient pris en charge quatre personnes, blessées à la suite d'une bagarre. La situation a dégénéré quand un automobiliste qui passait par là a invectivé les policiers parce que leur voiture le gênait… Il a harangué les passants et, finalement, une quarantaine de personnes se sont liguées pour s'en prendre aux fonctionnaires. Une jeune femme de 20 ans a flanqué un coup de poing à un policier. Deux personnes ont été interpellées. Puis, dans un second temps, une quinzaine de personnes sont allées devant l'hôtel de police pour protester. Trois autres personnes, qui se seraient montrées violentes, ont été interpellées.

source : La Dépêche du Midi (07 décembre 2008)

Bourg-en-Bresse (01) : La course-poursuite mortelle tourne à la scène de guerre

Un homme a été tué par balles vendredi après un contrôle policier qui a mal tourné à Bourg-en-Bresse (Ain). Son complice, qui avait pris la fuite, a été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi. Cinq fonctionnaires ont été blessés.

«C’ÉTAIT la guerre. » Ce policier lyonnais ne trouve pas d’autre expression pour décrire la course-poursuite qui s’est déroulée avant-hier soir dans l’Ain. Bilan : automobilistes terrorisés, coups de feu échangés, cinq policiers blessés dont un sérieusement au genou, un fuyard abattu et son complice arrêté.

Touché à l’épaule, ce dernier a été opéré. Hier, les enquêteurs attendaient le feu vert des médecins pour pouvoir l’interroger.

L’affaire débute par un contrôle de routine, mercredi à 13 h 30 dans Bourg-en-Bresse. Les policiers remarquent une Audi A6 volée, qui ressemble au signalement d’une voiture utilisée par des braqueurs. Il y a deux hommes à bord. L’un porte une perruque, l’autre une cagoule. Ils sont surveillés par la police judiciaire lyonnaise depuis quelque temps. Parmi eux : un quinquagénaire condamné à dix-huit ans de prison pour braquages qui est sorti de détention depuis environ un an. « Ce genre de personnage est susceptible de récidiver. », glisse un enquêteur.

A Bourg, la situation dégénère. Le conducteur de l’Audi refuse de se soumettre au contrôle et démarre en trombe, aussitôt pris en chasse par des motards. Pour protéger leur fuite, les malfaiteurs présumés n’hésitent pas à tirer plusieurs fois.

Huit kilomètres plus loin, les fuyards percutent la voiture d’une mère accompagnée de son bébé. Les forces de l’ordre essuient des tirs de gros calibres. Les gangsters présumés braquent un automobiliste et filent jusqu’à Priay, à 30 km au sud de Bourg. La localité est bouclée. Pas question de faire prendre aux habitants le moindre risque. L’Audi s’engage dans une impasse. Piégé, son conducteur emboutit un véhicule de police, blessant trois fonctionnaires. Pis, le duo ouvre le feu à la mitraillette kalachnikov et au fusil d’assaut M 16. Un brigadier-chef âgé de 40 ans s’écroule, gravement touché au genou. Une voiture de gendarmes est criblée d’impacts.

Poursuivi par des hélicoptères

A pied, les fugitifs tentent en vain de s’emparer de la voiture d’une mère de famille. Nouvelle fusillade. Le braqueur quinquagénaire est tué. Son complice, âgé de 32 ans, s’enfuit à travers champs. Aidés par les hélicoptères de la gendarmerie et des chiens, les policiers traquent l’individu en blouson de cuir tandis que les enfants de Priay et leurs parents quittent leurs écoles sous escorte.

Peu après 21 heures, le fugitif blesse un dernier policier, puis touché à l’épaule droite, il est neutralisé alors qu’il s’apprêtait à monter à bord du véhicule d’une proche. Soulignant que c’est un « miracle » s’il n’y a pas eu davantage de victimes, la procureure de Bourg devrait ouvrir aujourd’hui une information judiciaire notamment pour « extorsion avec arme, tentatives d’homicides volontaires sur agents de la force publique ».

source : Le Parisien (07 décembre 2008)

jeudi 4 décembre 2008

Grenoble (38) : Jet de projectile sur une voiture de police - un blessé

De patrouille entre les numéros 50 et 60 de la galerie de l'Arlequin, dans le quartier de La Villeneuve à Grenoble, des policiers ont été la cible de jets de projectiles, mardi soir. Peu après 19h30, l'un de ces projectiles _un objet lourd qui n'a pas été identifié_ a notamment été lancé d'un étage élevé et a atterri sur le pare-brise de la voiture de police, le faisant littéralement exploser. L'un des fonctionnaires qui se trouvaient à bord du véhicule a été blessé aux yeux par des éclats de verre. Il a été conduit aux urgences de l'hôpital Michallon de Grenoble-La Tronche. Une enquête a été ouverte afin d'identifier l'auteur de cette agression.

source : Le Dauphiné Libéré (04 décembre 2008)

mercredi 3 décembre 2008

Saint-Etienne (42) : Il casse tout chez lui et blesse deux policiers

Dans la nuit de samedi à dimanche, rue Bianqui, des voisins alertés par des bruits provenant d’un appartement, et des jets de canettes dans la rue, ont appelé les services de police. Sur place, les policiers sont parvenus à maîtriser un jeune homme de 23 ans, seul à son domicile. Il venait de tout casser. Après une nuit de garde à vue, le jeune homme s’est rebellé au petit matin, blessant deux policiers. Sa garde à vue a été maintenue et une expertise psychiatrique pourrait être ordonnée par le parquet.

source : Le Progrès de Lyon (1er décembre 2008)

Montataire (60) : Bureau de police détruit par un incendie criminel


Cette nuit, vers 1 heure du matin, l'antenne de police de Montataire (Oise) a été incendiée. Des individus se sont introduits par l'arrière du bâtiment, inoccupé à ce moment-là. Ils ont répandu un liquide inflammmable qui a dévasté les locaux et réduit en cendres les dossiers. L'antenne est fermée au public jusqu'à nouvel ordre.

L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Creil. Des faits qui interviennent curieusement au lendemain de l'enterrement d'un jeune de 21 ans, originaire de Montataire, tué par un gendarme six jours plus tôt.

source : leparisien.fr (03 décembre 2008)

mardi 2 décembre 2008

Saint Quentin (02) : Intervention musclée - trois policiers blessés

L'intervention aurait pu connaître un sort plus tragique, vendredi soir, vers 23 h 20, rue Paul-Claudel dans le quartier du Faubourg d'Isle à Saint-Quentin. Trois policiers sur les cinq qui participaient à une intervention ont été blessés.
Vendredi soir, vers 23 heures, une patrouille de police intervient au Faubourg d'Isle après un appel téléphonique de plusieurs résidant qui se plaignaient de tapage nocturne.
Sur place, les fonctionnaires ont été insultés et outragés par des individus qui se trouvaient aux fenêtres d'un appartement. Il s'agit bien de l'appartement qui a été mis en cause par des voisins.
Alors que les deux policiers tentent de trouver l'occupant de l'appartement, un jeune homme âgé de 16 ans, sort de cet appartement et il assène un sérieux coup de poing au visage d'un des policiers.
Entre-temps, une autre patrouille avec trois fonctionnaires est arrivée en renfort. Les fonctionnaires ont réussi à maîtriser le mineur.
Ils avaient déjà mis les menottes à l'un des bras de l'agresseur, lorsqu'un groupe d'une dizaine d'individus est sorti de l'appartement. Ils ont tiré le jeune homme ainsi que le policier qui mettait les menottes à l'intérieur de l'appartement. Il semblerait qu'ils aient cherché à récupérer les clefs des menottes.
Les autres policiers ont eu le temps de bloquer la porte avant qu'elle ne se referme. Dans cette échauffourée, la porte s'est cassée.
Les fonctionnaires ont repris la situation en main en réussissant à extraire de la maison leur collègue ainsi que le mineur. Alors que les policiers regagnaient leur véhicule, une dame âgée de 36 ans, a agressé l'un policiers qui encadraient le jeune agresseur.
Au final, trois policiers ont été blessés. Le mineur et la dame ont été placés en garde à vue. Le mineur est convoqué devant le juge des enfants le 23 janvier et la femme a reçu une convocation devant le juge pour le 24 février

source : L'Union (02 décembre 2008)