Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




samedi 29 mars 2008

Nantes (44) : Trois policiers blessés par un ado de 16 ans

Quatre jeunes gens, soupçonnés d'avoir volé une voiture, ont été interpellés à Nantes. L'un d'entre eux s'est rebellé.


Quand ils ont vu une voiture de police dans leur rétro, quatre jeunes ont pris leurs jambes à leur cou, abandonnant le véhicule, pas loin du quai de la Fosse, à Nantes, vendredi, peu après minuit. Dans le genre suspect, on ne pouvait pas faire mieux. Alors, les policiers eux aussi se sont mis à courir aux trousses des quatre jeunes gens, qui se sont scindés en deux groupes.

Quelques instants plus tard, les fonctionnaires ont interpellé deux premiers suspects. Puis deux autres. Mais là, ça s'est mal passé. Un jeune homme de 16 ans a voulu échapper mordicus à son interpellation. Il s'est violemment débattu, blessant légèrement deux policiers. Un troisième a reçu un coup sévère : il pourrait avoir le nez cassé et devait passer des examens.

Les quatre jeunes ont été placés en garde à vue. Ils sont tous originaires du même quartier de Nantes. Pendant leurs auditions, ils ont expliqué qu'ils ne comprenaient pas pourquoi ils avaient été interpellés. Les uns disent avoir fait du stop, les autres assurent qu'ils ne savaient pas que la Ford Fiesta était volée.

Hier soir, l'enquête se poursuivait. Le procureur n'avait pas décidé des suites à donner à l'affaire

source : Ouest France (29 mars 2008)

jeudi 27 mars 2008

Reims (51) : Il met en joue trois policiers, trois mois ferme

Tribunal correctionnel de Reims. Henri H. était jugé mardi selon la procédure de comparution immédiate pour des violences volontaires commises sur des policiers, avec une arme.
Samedi dernier, Henri H. boit. Beaucoup, avec des copains. Quand le président lui demande ce qu’il a bu, le prévenu répond: « De l’alcool. J’m’en rappelle plus. » Il ajoute juste après: «Du pastis, du Ricard… Un p’tit litre. » Rires dans la salle.
Au cours de la soirée, l’homme rentre chez lui dans le quartier du Petit-Bétheny. Mais au moment de partir, il a emporté une bouteille d’alcool qui ne lui appartenait pas. Ce que n’ont pas apprécié ses hôtes. Le différend s’est envenimé et la police a dû intervenir.
Le président raconte : « Quand les policiers sont arrivés, vous les avez menacés… ».
Le prévenu nie : « Non, j’ai juste sorti l’arme, c’est tout. » Mais le président Craighero insiste : « Vous leur avez demandé ce qu’ils étaient venus faire ici. Vous aviez le doigt sur la gâchette. »
Henri H. ne semble pas comprendre : « Oui c’était une « neuf », mais il n’y avait rien dedans. »
Le président du tribunal poursuit son discours pédagogique : « Mais monsieur, on ne brandit pas une arme vers des policiers! ».
Rmiste, le quinquagénaire n’a jamais travaillé de sa vie. L’avocat des trois policiers mis en joue a réclamé des dommages et intérêts. Me Busy éclaire différemment cette affaire qui aurait pu se terminer en drame : « Le prévenu avait la carabine sur la hanche. Quand un des policiers s’est
saisi de l’arme, il a appuyé sur la gâchette! Les policiers étaient en droit de se demander si l’arme était chargée… »
Le substitut du procureur de la République a requis un an de prison dont 6 mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans, avec obligation de se soigner et interdiction de fréquenter les débits de boissons ou de détenir une arme.
« Le soir des faits, on a peut-être évité un drame de justesse. Il a mis en joue les policiers et pressé la détente! ».
Pour l’avocate de la défense, la situation « est dramatique car mon client ne se rend pas compte de la gravité de ses actes. »
Me Cordier-Dumetz salue d’ailleurs le sang-froid des policiers « qui ont su se maîtriser, c’est une chance. Ils auraient pu dégainer ».
Pour elle, Henri H. « a besoin de soins et d’aide. »
Le tribunal a condamné le prévenu à trois mois de prison ferme et a ordonné son maintien en détention.
Il devra vers 200 euros de dommages et intérêts à chacun des policiers

source : L'Union (27 mars 2008)

mercredi 26 mars 2008

Toulouse (31) : Incendie, six policiers incommodés par les fumées

Deux équipes du Smur (service mobile d'urgence et de réanimation) sont intervenues pour soigner vingt-quatre personnes incommodées par les fumées toxiques. Dix d'entre-elles ont été conduites à l'hôpital Purpan dans la nuit, neuf placées aux urgences et une sous surveillance continue. Des victimes auxquelles il faut ajouter 6 fonctionnaires de police également incommodées par les fumées lors des opérations d'évacuation. L'état de santé de toutes ces personnes n'inspiraient pas d'inquiétude.

18 locataires ont fait l'objet de visites approfondies dans leur appartement par les pompiers et la police.

Cinq personnes ont été relogées durant la nuit à l'hôtel Terminus, rue Bayard. Elles ont pu regagner leur logement hier, en milieu de matinée.

Deux appartement sont détruits dont un partiellement.

Cette résidence privée de co-propriétaires construite en 1975 pour les étudiants du Mirail compte près de 500 locataires répartis dans 135 appartements type T1.

source : La Dépêche du Midi (25 mars 2008)

Valenton (94) : Garde à vue après le caillassage de policiers

Trois jeunes gens, dont deux mineurs, devaient être déférés hier devant le parquet de Créteil après des affrontements avec la police dimanche à Valenton. Tout commence aux alentours de 16 heures, rue du Colonel-Fabien. Des policiers de la brigade canine tentent de contrôler un jeune qui circule sans casque sur une minimoto non homologuée.

Mal leur en prend. Le jeune homme prend la fuite puis glisse et chute. Une poursuite à pied s'engage. La scène se déplace chemin des Aulnettes. Les policiers lâchent leur chien, muselé, qui fait trébucher le fuyard.

Deux tirs de flash-ball

Il est interpellé. Alors que les policiers attendent une dépanneuse pour enlever le deux-roues, une cinquantaine de jeunes apparaissent et jettent des projectiles dans leur direction. Une bouteille en verre atteint l'un d'eux à la tête. Les policiers demandent des renforts et tirent au flash-ball, deux fois, pour disperser leurs assaillants.

Bilan de l'opération : trois interpellations, des jeunes âgés de 16, 17 et 24 ans, dont le conducteur de la minimoto et un policier blessé qui bénéficie de cinq jours d'arrêt. Sans oublier trois voitures hors service : pare-brise cassé, rampe de gyrophare dégradée, impacts sur les carrosseries. Du coup, le syndicat Unsa police s'est interrogé hier sur les difficultés d'exercer le « métier de policier » et la manière de « faire tourner le service public avec des moyens de plus en plus déplorables ».

Ainsi, la compagnie départementale d'intervention (CDI), après l'épisode de dimanche, a vu le nombre de ses voitures immobilisées porté à cinq et ne dispose plus que de deux véhicules pour tout le département.

source : Le Parisien (26 mars 2008)

Strasbourg (67) : « Un comportement de sauvage »

Jeudi, les policiers sont appelés à intervenir pour un vol à la portière à l'angle de l'avenue de Colmar et de la route de la Meinau à Strasbourg. Sur place, l'homme est maintenu par un fonctionnaire.
Le policier en congé explique à ses collègues avoir assisté à toute la scène. Alors qu'il procédait à son interpellation, le mis en cause s'est débattu et lui a asséné un coup de poing
.
« J'étais dans un état second. J'avais pris des médicaments », commente à la barre le prévenu. Agé de 35 ans, et déjà bien connu de la justice, il précise être en proie « à des problèmes » et bénéficier « d'un suivi psychologique ».
Le substitut du procureur, Bernard Belotte, fustige le « comportement de sauvage » du prévenu, qui a « décoché un coup de poing » à la victime « pour qu'elle lâche son sac et au policier qui l'appréhendait ».

« En récidive de récidive »

« C'est quelqu'un qui se balade armé, qui a déjà commis des faits identiques. On est aujourd'hui en récidive de récidive. C'est la raison pour laquelle je requiers la peine plancher de trois à quatre ans d'emprisonnement ferme, avec maintien en détention ».
Me Michèle Bildstein commence sa plaidoirie en parlant de « la lucidité » du trentenaire. « Il admet lui-même que son comportement n'est pas admissible. » Le conseil prône une obligation de soins pour son client.
Karim Singuerle a été condamné hier à trois ans de prison dont un an avec sursis et mise à l'épreuve. Il a l'obligation de se soigner et de travailler.

source : Les Dernières Nouvelles d'Alsace (26 mars 2008)

Mulhouse (68) : Coûte que coûte

Tranquille et résigné dans son blouson, le jeune majeur qui se tient devant les juges en comparution immédiate n'a rien à voir avec le fou furieux qui a blessé deux policiers en tentant de fuir coûte que coûte un contrôle vendredi peu après 0 h. Pourtant c'est le même garçon. L'histoire, dont l'épilogue se déroule au tribunal, débute avenue Briand (DNA du 22 mars). Dans la nuit de jeudi à vendredi, une patrouille aperçoit deux scootéristes se tirer la bourre. Au lieu de s'arrêter aux signaux, les bolides filent : la patrouille prend en chasse l'un d'eux. Le fuyard se retrouve coincé rue de Brunstatt. Plutôt que de se rendre, il fonce sur trois policiers avec son scooter. « Vous avez percuté volontairement le premier, donné un coup de pied au deuxième, puis foncé sur un brigadier-chef de la BAC (sérieusement blessé à une main) avant de chuter », résume la présidente Cécile Garnier. « J'étais sous l'emprise de l'alcool. je ne sais pas ce qui m'a pris », explique Jeffrey Birba, 18 ans. « Un contrôle judiciaire lui interdisait de se rendre à Mulhouse », rappelle Stéphanie Issenlor, du parquet, à l'intention du tribunal. En situation de récidive légale, ce « jeune majeur qui a toute sa vie à reprendre en main », selon son avocate Magalie Spaetty, a été condamné à 18 mois de prison ferme et 18 mois avec sursis mise à l'épreuve.

source : Les Dernières Nouvelles d'Alsace (26 mars 2008)

mardi 25 mars 2008

Coignières (78) : Deux policiers blessés par le client d'une discothèque

Deux policiers ont été blessés dans la nuit de samedi à dimanche par le client d'une discothèque à Coignières (Yvelines). Les policiers avaient été appelés vers quatre heures du matin à la discothèque Le Lokomia club pour mettre un terme à une rixe entre plusieurs clients, dont l'un fortement alcoolisé et très virulent.

A leur arrivée, les policiers ont essayé de parlementer avec ce client, mais ce dernier les a frappés à coups de pied et de poing, les blessant tous les deux au visage.

L'un des fonctionnaires souffre d'une fracture du nez.

L'agresseur a finalement pu être maîtrisé par les forces de l'ordre. Il a été hospitalisé pour déterminer son taux d'alcool dans le sang puis placé en garde à vue.

source : AFP (23 mars 2008)

Annezin (62) : Outrages et rébellion

Mercredi, 21 h 40. Les policiers sont appelés pour un différent virulent, rue du Capitaine-Coussette. Entre un homme et sa belle-fille.
Quand les policiers arrivent, l’Annezinois n’est pas là. Il sort du garage, agressif, et commence à insulter les fonctionnaires, tente d’en frapper un.
Maîtrisé, il est interpellé mais ne s’arrête pas là. Il leur crache dessus et menace de mort les trois policiers de la BAC. Entendu dans le cadre de sa garde à vue, l’homme a reconnu les faits. Il devra répondre de violences, outrages et rébellion et menaces de morts devant le tribunal le 7 novembre.

source : Nord Eclair (22 mars 2008)

samedi 22 mars 2008

Valentigney (25) : Moto lancée sur les policiers

Le pilote est convoqué devant le tribunal pour violences avec arme par destination.

Jeudi 20 mars, milieu d'après-midi. À Valentigney, une patrouille de police surveille des jeunes gens en moto et sans casque dans le secteur des Buis. Au moment d'interpeller l'un d'entre eux, le motard tente d'échapper à leur contrôle en montant vers le centre équestre.
Se sentant pris au piège sur un chemin forestier, l'homme effectue un demi-tour, se met en amazone puis lâche sa moto tout en la lançant sur le véhicule de police.
Les agents, dans la voiture, n'ont que le temps de sortir... Le chauffard est interpellé quelques minutes plus tard. Il est conduit au commissariat. La moto, qui avait été volée le 15 mars à Villars-lès-Blamont, est saisie.
Le Boroillot interpellé, âgé de 20 ans, très connu des forces de l'ordre, a été placé en garde à vue. Remis en liberté, il est convoqué le 2 juin devant le tribunal correctionnel pour violences avec arme par destination sur personne dépositaire de l'autorité publique, refus d'obtempérer.

source : L'Est Républicain (22 mars 2008)

vendredi 21 mars 2008

Avignon (84) : Un an de prison pour avoir caillassé la police

Un Avignonnais âgé de 18 ans a été condamné par le tribunal correctionnel d'Avignon à la peine d'un an de prison pour "violences sur personne dépositaire de l’autorité publique en état de récidive". Mardi dernier, des policiers qui effectuaient un contrôle routier sur la rocade d'Avignon avaient reçu des pierres lancées par plusieurs jeunes.

Lors de l’audience, cet Avignonnais a nié les faits reprochés malgré la mise en cause formelle de plusieurs policiers qui l’ont reconnu et d’un mineur interpellé en sa compagnie. Outre l'application de la peine plancher d'un an de prison ferme, le tribunal a révoqué une mesure de sursis avec mise à l'épreuve de 3 mois. Le mineur sera jugé prochainement par le tribunal pour enfants.

source : La Provence (14 mars 2008)

jeudi 20 mars 2008

Toulouse (31) : Un policier blessé par un chien de SDF

Un fonctionnaire de police a été blessé à la main dimanche, vers 23 heures, rue Palaprat, à Toulouse, par un chien lors d'un contrôle sur deux sans domicile fixe. Ces derniers, passablement éméchés, ont donné du fil à retordre aux policiers. Ils ont été placés en garde à vue au commissariat central pour « outrages et violences avec arme par destination ».

source : La Dépêche du Midi (18 mars 2008)

Gignac la Nerthe (13) : Deux policiers blessés lors d'une course-poursuite

Dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 2h, une patrouille qui procédait à un contrôle, a vu arriver un véhicule à vive allure sur la RD368. Malgré les injonctions des policiers, le chauffeur a accéléré et pris la fuite.

Un dispositif d'interception a été mis en place au carrefour de la Germaine. C'est là que le chauffard a violemment percuté une voiture de police. Un peu plus loin, au rond-point des Pielettes, le chauffard a évité le barrage et a foncé sur les policiers qui ont été obligés de faire feu à neuf reprises.

Le chauffard a percuté plusieurs fois la voiture de police qui l'avait pris en chasse sur l'autoroute. Deux fonctionnaires ont été blessés, l'un à la main, l'autre aux cervicales. La voiture du chauffard a eu deux pneus crevés et a fini sa course sur l'autoroute.

Les policiers ont arrêté le chauffeur, un homme d'une trentaine d'années, sous l'emprise de l'alcool et conduisant sans permis. Il souffrirait de problèmes psychologiques.

source : La Provence (14 mars 2008)

Gruchet-le-Valasse (76) : Le policier s'accroche au toit de l'auto

La scène ressemble à un scénario de film mais elle se déroule bien lundi à Gruchet-le-Valasse, près de Bolbec vers 13 h 40. Un policier de la Bac (brigade anti-criminalité) est percuté par un conducteur qui effectue une marche arrière pour s'enfuir. Le fonctionnaire s'accroche. Le chauffard accélère, donne des coups de volant puis freine pour le faire tomber. Il finit par y parvenir, avant d'être interpellé.
Abdel-Majid Mehdaoui, 29 ans, assure regretter son comportement, hier après-midi, alors qu'il est jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel du Havre : « Je m'excuse auprès de ce policier, car c'est quelqu'un de bien, qui discute avec les jeunes. Mais j'ai eu quinze secondes de panique. Je m'excuse aussi auprès du commissariat de Bolbec que j'ai insulté. »
Avec son casier judiciaire vierge, le prévenu n'a pas la haine de la police : « D'ailleurs j'étais agent de sécurité et j'aurais aimé devenir gardien de la paix », soutient le jeune homme.
Se présentant comme un adepte de la prévention, il s'énerve pourtant lundi midi, quand il intervient chez sa sœur et son beau-frère, à la demande de sa mère. Il brise même la lunette arrière du véhicule de son beau-frère. « Quand j'ai vu la police arriver, j'ai pris peur. J'ai voulu partir. » Malheureusement, après avoir éjecté le policier de sa Mercedes, il force encore le passage et percute une voiture du commissariat arrivée en renfort. Le tribunal le condamne à un an de prison, dont huit mois ferme et mandat de dépôt. La salle est évacuée à l'énoncé du jugement, à cause de la colère exprimée par ses proches

source : Paris Normandie (20 mars 2008)

dimanche 9 mars 2008

Vélizy-Villacoublay (78) : 3 jeunes en garde à vue

Trois jeunes hommes sont en garde à vue au commissariat de Versailles après des échauffourées samedi entre des jeunes et des policiers au centre commercial Vélizy 2 de Vélizy-Villacoublay (Yvelines).

Les trois jeunes gens ont été interpellés à l'issue des échauffourées puis placés en garde à vue pour "outrages, rébellion et violence sur personne dépositaire de l'autorité publique".

Les jeunes, âgés d'une vingtaine d'années et originaires de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), ont échangé des coups de pieds et des coups de poings avec des policiers. Trois gardiens de la paix souffrent de blessures légères aux visages, aux mains et aux cuisses.

source : AFP (09 mars 2008)

samedi 8 mars 2008

Bethoncourt (25) : Des policiers pris pour cible

Mercredi soir, un mineur qui conduisait une voiture avait refusé de s'arrêter.

Il est environ 19 h, ce mercredi. Alors qu'il circule route de Grand-Charmont, à Montbéliard, un équipage de la Brigade anticriminalité (BAC) aperçoit un automobiliste au comportement dangereux.
Le conducteur, à bord d'une 205 avec quatre passagers, roule rapidement en vitesse de Grand-Charmont. Il double un véhicule et manque, au passage, de percuter la voiture de police qui circule en sens inverse. Les fonctionnaires décident de suivre discrètement le chauffard. Celui-ci fonce vers Bethoncourt, fait des zigzags, puis prend la direction du quartier de Champvallon dans la commune. Les policiers ne relèvent pas moins d'une quinzaine d'infractions routières.

Jets de pierre

Voyant qu'il est poursuivi, l'automobiliste et ses passagers tentent d'échapper aux forces de l'ordre. Il donne un coup de volant, heurte un trottoir rue Branly, abandonne le véhicule et tous prennent la fuite à pied. Le conducteur et l'un des passagers réussissent à semer les policiers. Ceux-ci se lancent aux trousses des trois autres passagers et les interpellent une centaine de mètres plus loin. Mais, à leur retour au véhicule, ils se retrouvent encerclés par une vingtaine de jeunes habitants menaçants, d'après leurs témoignages, qui ont relevé leur capuche sur la tête. Des pierres sont lancées sur les agents de la BAC. Un coup de flash ball est tiré en l'air par l'un des fonctionnaires.
Les vingt personnes finissent par s'en aller, toujours selon les déclarations des fonctionnaires. Les trois passagers de la voiture, des mineurs de 16 ans, sont emmenés au commissariat. Quelques heures plus tard, le conducteur se présente spontanément au commissariat de police. Il avoue être le conducteur de la voiture. C'est un Bethoncourtois de 16 ans. Entendu, il a affirmé que la voiture appartenait à son père. « Il a reconnu avoir eu une conduite dangereuse. Il a mis sa vie en danger, celle de ses passagers et celle des autres automobilistes », soulignait hier un officier. Le Bethoncourtois a été remis en liberté tout comme ses amis. L'enquête se poursuit.

source : Est Républicain (08 mars 2008)

Colmar (68) : Des policiers caillassés

Un homme de 21 ans a été condamné, hier en comparution immédiate, par le tribunal correctionnel de Colmar pour avoir participé au caillassage d'un équipage de police mercredi après-midi.

Quand les policiers ont croisé la Renault Clio, le conducteur leur a tiré la langue. Les fonctionnaires ont alors fait demi-tour afin de contrôler l'auteur de l'outrage. Ce dernier s'est garé sur un parking de la rue de Zurich, dans le quartier Europe. Il a présenté sa carte d'identité et la situation a dégénéré.
En quelques secondes, une quinzaine de jeunes ont convergé vers le véhicule de police. Un individu a bousculé un fonctionnaire et s'en est pris à la vitre passager de la voiture. « Une pluie de cailloux s'est abattue sur les quatre policiers », précise Me Olivier Salichon pour les parties civiles.
Craignant pour leur sécurité, les fonctionnaires ont tenté de fuir l'embuscade. Une pierre a atteint un adjoint de sécurité à la tête, ce qui lui vaudra six points de suture et trois jours d'ITT. « Je reste persuadé que c'était un guet-apens. Le conducteur voulait nous emmener là », estime le policier blessé.
« Ce comportement-là, c'est de la haine anti-policier, anti-citoyenneté, c'est de la haine pure », lance le vice-procureur Laurent Guy. Le magistrat requiert un an de prison ferme à l'encontre du prévenu qui nie en bloc.
Me Thierry Gross ne souhaite pas « donner à cette affaire valeur d'exemple », dans le contexte troublé qui règne dans le quartier depuis l'accident mortel du week-end dernier. « Ce n'est pas un caïd », poursuit l'avocat.
Fouad Kadaoui a écopé de huit mois d'emprisonnement dont quatre ferme. Les juges ont délivré un mandat de dépôt. Le prévenu devra également indemniser les quatre policiers.

source : Dernières Nouvelles d'Alsace (08 mars 2008)

Odomez (62) : Un policier frappé

Samedi soir, cité Kuhlman à Odomez, lors d’une intervention pour mettre fin à une rixe entre deux groupes de jeunes, un policier a essuyé un coup violent. Un jeune homme a été interpellé et l’affaire a été présentée hier après-midi au tribunal de Valenciennes, dans le cadre des comparutions immédiates. Elle n’a toutefois pas été jugée, les magistrats ayant demandé un complément d’enquête.

Vers 22 h 15, samedi, les services de police sont intervenus cité Kuhlman à Odomez où des jeunes consommaient de l’alcool sur la voie publique en chahutant. Les représentants des forces de l’ordre ont dispersé le groupe, mais quelques instants plus tard, une nouvelle échauffourée éclatait, mettant aux prises plusieurs jeunes. L’un d’eux fut ceinturé et c’est alors qu’un policier reçut un coup de poing. Le jeune homme âgé de 21 ans, qui portait par ailleurs sur lui un pistolet à impulsion automatique au moment des faits, a été interpellé et présenté au procureur de la République. Il comparaissait hier après-midi devant le tribunal de Valenciennes dans le cadre des comparutions immédiates. Chef d’accusation : violences volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de moins de huit jours.

Le présumé auteur du coup a affirmé dans un premier temps ne pas avoir frappé mais, à la barre, ses souvenirs sont restés confus, l’homme reconnaissant être fortement alcoolisé au moment des faits pour lesquels il comparaissait (1,78 g d’alcool par litre de sang après examen de la Police).

Au regard des éléments du dossier, le président du tribunal a proposé que l’affaire ne soit pas jugée hier. Il a exprimé le souhait d’auditions de témoins et d’une confrontation, afin d’éclaircir certains points.

Le substitut du procureur aurait souhaité que le tribunal s’exprime dès hier. « Si le Parquet a renvoyé l’affaire devant le tribunal, c’est qu’elle était prête », a-t-il expliqué. L’avocate de la partie civile a abondé dans le même sens, la défense notant en revanche l’insuffisance de preuves dans le dossier.
Après en avoir délibéré, le tribunal a confirmé la demande de complément d’information et l’affaire a été renvoyée au 9 juin.

La demande de placement en détention provisoire formulée par le parquet afin d’éviter la concertation entre témoins, a été rejetée. L’auteur présumé des violences, disposant d’un logement et salarié, est sorti libre du tribunal.

source : La Voix du Nord (04 mars 2008)

Lannion (22) : 2 mois de prison pour avoir mordu un policier

Le tribunal correctionnel de Guingamp vient de condamner un Lannionnais de 23 ans à une peine de deux mois de prison ferme. Dans la nuit de la dernière Saint-Sylvestre, il avait été interpellé en état d'ivresse. Lors de son interpellation, il s'était rebellé au point de mordre un policier à la main et de briser une vitre de la voiture de police d'un coup de tête.

source : Ouest France (03 mars 2008)

Chalon sur Saône (71) : Ivre, un Tournusien frappe deux policiers

Un Tournusien âgé de 54 ans a été présenté hier après-midi au parquet de Chalon où on lui a signifié une date de jugement pour « outrages, rébellion, violences volontaires à l'encontre de personnes dépositaires de l'autorité publique et conduite sous l'empire d'un état alcoolique ». Il a été remis en liberté dans la foulée.

Les faits remontent à la nuit de samedi à dimanche. Une patrouille de police a procédé au contrôle d'un conducteur de 4X4 vers 2 heures du matin sur la route de Lyon à Chalon-sur-Saône. Il s'est avéré que le conducteur, un routier Tournusien, conduisait sous l'empire d'un état alcoolique. Mais le grand gaillard n'a pas apprécié d'être pris en flagrant délit. Il aurait copieusement injurié les fonctionnaires de police et frappé deux d'entre eux. Les blessures ont été légères et elles n'ont pas entraîné d'interruption temporaire de travail (ITT).

Quoi qu'il en soit, ayant du mal à maîtriser le forcené, la patrouille a dû faire appel à un autre équipage pour l'interpeller et le ramener au commissariat de police.
Placé en garde à vue prolongée, l'homme a reconnu son état d'ivresse. Il aurait fait dans la soirée la tournée des bars avant de rentrer au volant de son 4X4 en direction de Tournus.

Par contre, il nie avoir outragé et commis des violences volontaires à l'encontre des policiers.

source : Le Journal de Saône et Loire (04 mars 2008)

samedi 1 mars 2008

Auchel (62) : Menaces, outrage, rébellion

Les policiers sont intervenus au domicile d’Auchellois importunés par un homme ivre, mercredi vers 13 h. En fait le fils et beau-fils des plaignants.
à l’arrivée des policiers, ce trentenaire se jette sur son beau-père, le menace de même que sa mère. Et il se rebelle durant son interpellation. ramené au commissariat, il ne se calme pas. Menotté, il se rue encore sur son beau-père et le menace de mort. Un policier qui s’interposait a reçu un coup de pied dans la nuque, nécessitant sa prise en charge par les pompiers (il a 4 jours d’ITT). Et une fois dans la cellule de garde à vue, il a appelé une fonctionnaire féminine, lui a montré son sexe avant d’uriner contre le mur.
Une fois dessoûlé, il a expliqué ne se souvenir de rien tout en avouant que, perdant la raison quand il boit, c’était possible. Il est finalement convoqué devant le tribunal le 28 mars.

source : La Voix du Nord (01 mars 2008)

Lille (59) : Un policier mordu par un chien

Un policier mordu par un chien et des squatteurs gazés, hier, après l’évacuation d’une maison à Vauban

Hier matin, les policiers sont intervenus au 81, rue des Stations, pour évacuer une maison. En début d’après-midi, des incidents ont eu lieu.
Réveil difficile, hier matin, pour une quinzaine de jeunes (et une vingtaine de chiens), installés au 81, rue des Stations à Vauban. Peu après 7 h, les policiers interviennent sur réquisition du tribunal. Les occupants sont évacués. Et vers 9 h 30, une entreprise arrive pour murer les accès. La bâtisse, inhabitée depuis 2001, avait déjà été l’objet de plusieurs expulsions.

Mais en début d’après-midi, la tension monte subitement entre les squatteurs et les forces de l’ordre, obligées d’attendre la fin du chantier. Il semble que l’un des jeunes (qui ont bu quelques bières depuis le matin) lâche son chien qui va mordre le mollet d’un des fonctionnaires. S’en suit une intervention de police jugée « violente » par deux Lilloises qui passaient par là. Le propriétaire du chien est interpellé « sans ménagement. On a alors voulu donner nos coordonnées aux jeunes, comme témoins. On a reçu du gaz lacrymogène, utilisé pour disperser les squatteurs ».
Le policier blessé a été soigné par les pompiers et hospitalisé. Le propriétaire du chien est en garde à vue pour violences avec arme par destination.

source : La Voix du Nord (01 mars 2008)