Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mercredi 30 janvier 2008

Briey (54) : Le conducteur irascible casse le nez du policier

L'impatience et la mauvaise éducation ne sont pas forcément le fait de la jeunesse, contrairement aux idées reçues. Ce Briotin de 56 ans en est la démonstration vivante. Dimanche matin, il est contrôlé par un équipage de la police, alors qu'il circule avenue de la République, à Briey, sans ceinture de sécurité. Allergie à l'uniforme ? Le voilà qui agonit d'injures les deux policiers, s'énerve, s'agite et assène un violent coup de tête à l'un d'eux, provoquant une fracture du nez. L'état d'excitation du conducteur est tel qu'il faudra le renfort d'un second équipage et même, d'un riverain, pour parvenir à le maîtriser.
Finalement interpellé, le Briotin a été placé en garde à vue, puis entendu. Laissé libre à l'issue de cette audition, il est reparti avec une convocation en justice. Il devra répondre d'outrages et de violences volontaires à l'encontre d'une personne dépositaire de l'autorité publique.

source : Le Républicain Lorrain (30 janvier 2008)

mardi 29 janvier 2008

Pontault Combault (77) : Il percute la voiture de police en voulant s'enfuir.

Un homme de 19 ans a été interpellé hier midi alors qu'il se trouvait sur le parking du centre commercial Carrefour de Pontault Combault.

Reperé par la police alors qu'il procédait à des vols par effraction sur les véhicules stationnés , le jeune homme a tenté de s'enfuir au volant de son véhicule et a percuté la voiture de police qui lui barrait la route , blessant légèrement les quatre policiers qui s'y trouvaient (entre 2 et 5 jours d'ITT).
Rattrapé quelques minutes plus tard par les renforts, il a été immédiatement placé en garde à vue au commissariat de Pontault Combault.
Dans son véhicule les policiers ont retrouvé de nombreux objets (GPS, ordinateur portable)
Les policiers ont interrogé le jeune homme originaire de la Seine Saint Denis et celui-ci a reconnu avoir commis deux précedents vols similaires.

source Le Parisien (29 janvier 2008)

Sedan (08) : Il blesse trois policiers, huit mois de prison

David Champion, un Sedanais de 27 ans, vient d'être condamné à huit mois de prison pour avoir blessé trois policiers venus l'interpeller chez sa concubine. Le Sedanais s'est jeté sur les coéquipiers qui se faisaient copieusement insulter par sa compagne, puis il a donné des coups de pied et de poing pour ne pas être menotté.
Les violences qu'il a commises font suite à un délit de fuite. Une patrouille du commissariat de Sedan le repère au volant d'une voiture en plein centre-ville. Les policiers le connaissent depuis longtemps et ils savent qu'il ne répond pas aux convocations en justice depuis un certain temps. Ils décident de l'interpeller.
David Champion ne voit pas les choses ainsi. Il prend la fuite et sème les policiers qui viennent de le prendre en chasse.
Un répit de courte durée puisque les forces de l'ordre connaissent son adresse et le localisent rapidement.
Lorsqu'elles se présentent au domicile de sa concubine, c'est elle qui leur ouvre la porte. Le ton monte d'emblée et David surgit de la chambre en bousculant violemment les policiers. « Je voulais qu'ils laissent ma copine tranquille », indique le Sedanais. « J'ai eu des gestes désordonnés, je me suis débattu dans tous les sens mais je n'ai pas frappé pour blesser. » Le résultat est là : hématomes au visage, à la cuisse, douleurs au genou, trois policiers sont blessés à des degrés divers.
Outre la peine de prison visant à rappeler que les policiers ne sont là ni pour se faire insulter ni pour prendre des coups, le Sedanais devra verser 200 euros à chacun d'entre eux.

source : L'Union (29 janvier 2008)

Claira (66) : Trois policiers et un conducteur blessés dans un accident

Trois policiers ont été blessés et un automobiliste, qui aurait foncé sur leur voiture lors d'un contrôle, a été grièvement touché à Claira (Pyrénées-Orientales), lundi à une dizaine de km au nord de Perpignan, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Bloqué par la voiture de police après une poursuite, l'homme aurait volontairement percuté le véhicule des policiers de face. Recherché après une condamnation à de la prison ferme, il a été hospitalisé et n'a pu encore être entendu par les enquêteurs. Sa passagère a été légérement touchée dans la collision.

Trois agents des forces de l'ordre ont été blessés, dont l'un sérieusement au niveau des vertèbres cervicales.

source : La Dépêche du Midi (29 janvier 2008)

Montceau-les-Mines (71) : Il violente sa femme et agresse huit policiers montcelliens

Contre toute évidence, l'homme nie les faits. Présenté hier en comparution immédiate, ce retraité de 62 ans ajoute même en fin d'audience que si lui n'a nulle part où aller, c'est à sa femme de déménager : une remarque qui évidemment fait discrètement sourire les magistrats.
Jeudi dernier, cet habitant de Montceau-les-Mines frappe sa femme, qui ressort de chez le médecin avec sept jours d'arrêt de travail. « Je n'ose pas imaginer ce qu'il me fera s'il est libre », témoigne-t-elle à la police, apeurée.
Le lendemain, deux policiers se présentent au prévenu et lui demandent de le suivre, ce que l'intéressé refuse avec une certaine force de démonstration : « Oui j'avais un gourdin, mais eux avaient des matraques », se défend-t-il. Devant le comportement de l'homme, les deux policiers s'esquivent, tandis que le prévenu se retranche dans un hangar. Finalement, ce sont huit hommes des forces de l'ordre qui interviennent. et qui reçoivent dans la figure un puissant insecticide. Résultat : huit arrêts de travail, allant de deux à quatre jours !
« Ce sont des faits graves », dénonce la représentante du ministère public, l'auditrice de justice Delatronchette. « Les explications qu'il donne en disant que sa femme a glissé sur le tapis du chien et est tombée sur un vase sont incohérentes, on ne se blesse pas au visage quand on tombe sur le dos. La loi du plus fort n'est pas acceptable », explique-t-elle en requérant 15 mois de prison, dont 4 avec sursis mise à l'épreuve.
« Je ne reviens pas sur les faits », plaide l'avocat Me Bibard, « mais je me demande comment huit fonctionnaires de police ont pu se laisser avoir par un homme de 62 ans. comme des bleus ! Il faut un sursis avec mise à l'épreuve à cet homme, mais 11 mois de détention sont excessifs. Cet homme est fatigué et moralement affaibli par ses soucis de couple, je vous demande d'en tenir compte ».
Reconnu coupable, l'homme écope finalement de 12 mois de prison dont 4 avec sursis mise à l'épreuve pendant deux ans, ainsi que de l'interdiction de fréquenter le domicile conjugal et de voir sa femme. En ce qui concerne les huit policiers, une expertise médicale a été demandée et l'affaire renvoyée à une audience d'intérêt civil.

source : Le Journal de Saône et Loire (29 janvier 2008)

lundi 28 janvier 2008

Mulhouse (68) : Ivre, elle tord le doigt d'un policier

Vendredi à 19h, à la jonction avenue de Colmar/quai du Forst à Mulhouse, une patrouille de police a entrepris de contrôler un véhicule qui venait d'arracher deux panneaux de signalisation et de terminer sa course sur le terre-plein. La conductrice de 64 ans n'avait, heureusement, blessé personne et était elle-même indemne. En revanche, elle était tellement ivre qu'elle ne pouvait souffler dans le ballon. Une prise de sang a dû être effectuée dont le résultat - sans doute édifiant - n'était pas communiqué hier soir. La contrevenante - qui a tordu le doigt d'un policier - a été relâchée mais devra se présenter demain au commissariat.

source : Les Dernières Nouvelles d'Alsace (27 janvier 2008)

Mulhouse (68) : Injurieux, irascible et mordeur de policier

Après la conductrice de 64 ans qui a tordu le doigt d'un policier, les agents de la force publique ont eu affaire à un jeune homme mordeur, rue du Sauvage à Mulhouse, dimanche à 2 h 30. Les sapeurs-pompiers avait été appelés par des témoins, car ce particulier de 20 ans fichait le bazar sur la voie publique. Comme il était vraiment très excité, les soldats du feu ont prévenu la police. Mais l'intéressé n'a pas voulu se laisser interpeller. Outrages, rébellion et violence (il a mordu un policier) sont les infractions qui lui ont valu d'être placé en garde à vue. Quant à sa situation éthylique, elle a été difficile à établir, puisqu'il a refusé de souffler dans le tuyau de l'éthylomètre. Et il était dans un état d'agitation tel que le médecin n'a pas pu l'approcher. Il a été remis en liberté en attendant de passer au tribunal selon la procédure du «plaider coupable»

source : Les Dernières Nouvelles d'Alsace (28 janvier 2008)

Annecy (74) : Deux policiers blessés dans une course-poursuite

Le «coup de folie» d'un adolescent de 16 ans aurait pu avoir des conséquences dramatiques, samedi soir. Pris en chasse par une voiture de la brigade anti criminalité (Bac), le jeune automobiliste n'a pas hésité à emprunter à plusieurs reprises les trottoirs du centre-ville avec son véhicule pour tenter d'échapper aux fonctionnaires de la police.
Tout commence en fin de journée. L'adolescent, déclaré en fugue par sa mère, a volé une voiture à une personne de son entourage. Direction Annecy. Il est 21h45, la Bac le repère rue Vaugelas. À l'approche du véhicule de la police, le conducteur réagit violemment. Il fait demi-tour, donne un coup de volant dans la voiture de la Bac puis circule sur le trottoir rue du Président-Favre. Et casse, au passage des panneaux de signalisation.
Des policiers en civil, qui circulaient à pied, lui font signe de s'arrêter. Ils éviteront de peu le véhicule. Rien ne semble pouvoir le faire revenir à la raison. Toujours poursuivi par la Bac, le mineur emboutira plusieurs fois leur véhicule. Puis devant le flux important de véhicules au rond-point de Brogny, il se faufile entre le mur des Haras et la barrière de protection, alors qu'il n'a aucune visibilité. Un piéton aurait pu surgir à tout moment. Puis il finit sa course dans une barrière de protection au niveau du boulevard Nicollet.
Interpellé vers 22 heures, le jeune homme, qui n'était pas connu des services de police, a été placé en garde à vue avant d'être présenté au parquet.
Deux officiers de police ont été légèrement blessés dans la course poursuite. Leur véhicule ainsi que celui volé par le fuyard ont été très endommagés.

source : Le Dauphiné Libéré (28 janvier 2008)

Toulouse (31) : Deux policiers blessés, percutés par la voiture des voleurs

Violences. Le chauffeur d'un véhicule volé arrêté après une course-poursuite à la Reynerie, hier après-midi.

Deux policiers ont été légèrement blessés au visage à la suite d'un accident provoqué par des malfaiteurs roulant à bord d'une voiture volée, hier, rue de Kiev, dans le quartier de la Reynerie, à Toulouse. Le chauffeur de la voiture suspecte, une Peugeot 406, a été interpellé dans un climat de vive tension et placé en garde à vue au commissariat central. Un incident qui est en fait l'épilogue d'un cambriolage commis quelques minutes auparavant à Colomiers. À bord de la Peugeot 406, dont les clés de cette voiture avaient été volées à l'insu des propriétaires il y a déjà plusieurs jours, les malfaiteurs filent droit vers Toulouse. Vers 14h20, une patrouille de police sillonne le quartier Reynerie et croise sur son chemin, aux abords de la place Abbal, le véhicule suspect. Une course-poursuite s'engage. Pour échapper aux policiers, le conducteur de la 406 lance la voiture contre le véhicule des fonctionnaires aussitôt pris à partie par un groupe d'individus hostiles jetant des projectiles. Des renforts de police arrivent sur place et répondent aux caillassages par des tirs de grenade lacrymogène pour disperser les fauteurs de troubles. Entre-temps, l'automobiliste de la Peugeot 406 volée est interpellé par les policiers et ramené et commissariat de l'Embouchure. Hier soir, cet individu était toujours en garde à vue.

source : La Dépêche du Midi (28 janvier 2008)

dimanche 27 janvier 2008

Bron (69) : un motard de la police victime d'un accident mortel

Membre de la formation motocycliste urbaine, le policier n'a pas redressé son engin parti en glissade. Il n'a pas survécu à ses blessures


Un motard de la police nationale a perdu la vie dans un accident de la route, hier, sur la commune de Bron, à l'est de Lyon. Le drame est survenu peu avant 14 h 30, dans des circonstances qui, pour l'heure, n'ont pu être précisément déterminées.
La victime était membre de la formation motocycliste urbaine, une unité rattachée à la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP).
Alors qu'il se trouvait en service et circulait avec des collègues policiers de sa formation, le pilote a perdu le contrôle de son engin à hauteur du boulevard des Droits de l'Homme, à proximité de l'enseigne Castorama et du rond-point dit de la « CRS 45 », qui marque la limite avec la commune de Chassieu.
La moto est partie en glissade et le policier n'a pu la redresser. L'engin a brutalement achevé sa course contre un poteau d'éclairage. Une autre moto a été accidentée. Mais, ici, avec seulement des blessés légers. En revanche, l'état de la première victime est très vite apparu comme préoccupant.
Très rapidement sur les lieux, les sapeurs-pompiers ont porté secours à un homme se trouvant dans un état grave.
Puis sont intervenus les médecins du Samu. C'est sur place que les uns et les autres ont prodigué les premiers soins à la victime.
Il a été décidé, alors, son transport à l'hôpital Edouard-Herriot, à Lyon. Mais le policier accidenté n'a pas survécu à ses blessures. La victime est décédée avant son admission à l'hôpital. Auune information n'a été délivrée quant à l'état civil de la victime ni sur les circonstances de l'accident. Laconique, le parquet de Lyon a fait état d'un événement malheureux.
Un « événement » triste qui endeuille toute l'institution policière lyonnaise.

source : Le Progrés de Lyon (27 janvier 2008)

samedi 26 janvier 2008

Alès (30) : Prison ferme pour une agression de policiers

Les magistrats ont condamné vendredi deux frères à de la prison ferme après des violences contre les policiers alésiens. Les faits remontent à mercredi, dans le quartier des Cévennes à Alès, avec une interpellation très houleuse et des caillassages. Dans l'après-midi, la voiture banalisée de la brigade anti-criminalité repère un véhicule roulant à vive allure et venant de franchir une ligne blanche. La voiture est interceptée. Alors que les policiers procèdent au contrôle, un second véhicule arrive à leur hauteur. A bord, le frère du premier conducteur qui insulte copieusement les policiers. La voiture va être à son tour prise en chasse jusqu'à la tour des Cévennes. Là, le passager s'engouffre dans l'immeuble, un policier en civil à ses trousses. Ce dernier sera agressé dans les étages. L'agresseur tentera même de s'emparer de son arme de service à plusieurs reprises avant de réussir à fuir et d'être interpellé par les renforts. Une interpellation plus que mouvementée au cours de laquelle le jeune homme va volontairement se cogner la tête dans la vitre du véhicule, la faisant exploser. A l'audience, le prévenu reconnaît d'ailleurs son geste. Mais, dans l'action, son frère croit que ce sont les policiers qui l'ont frappé. Il prend un énorme bloc de pierre et explose le pare brise d'une voiture de police. Appelés à la rescousse, de nombreux jeunes du quartier sont présents, caillassant les forces de l'ordre. Finalement, les deux frères se retrouvaient vendredi au tribunal correctionnel en comparution immédiate pour des violences volontaires sur policiers, en réunion et avec arme par destination, des outrages mais également une tentative de vol de l'arme du policier, en récidive légale, puisque l'auteur des faits avait déjà été condamné pour un vol. Un dernier point contesté par le prévenu. Dans le tribunal, sept policiers nationaux étaient présents pour se porter partie civile après ces violences. Le témoignage du policier de la brigade anti-criminalité qui a failli avoir son arme dérobée a été accablant.
« Nous avons des exigences vis-à-vis des forces de l'ordre. En contrepartie, nous leur devons reconnaissance et protection. Ce n'est pas leur métier de prendre des coups, de recevoir des pierres et des injures », dira le procureur de la République Christian Pasta. Le ministère public rappellera ainsi que dans le Gard, l'an dernier, 680 faits d'outrages ont été enregistrés dont 280 avec des violences, soit une hausse de 12 %. Sur les trois derniers mois, 38 affaires d'outrage ont été audiencées devant le tribunal correctionnel d'Alès et 5 fonctionnaires de police blessés dans l'exercice de leurs fonctions. « Pour que l'autorité soit acceptée dans ces quartiers sensibles, il ne faut pas qu'elle soit brutale afin d'être comprise », plaidera la défense, Me Thomasian, réclamant l'indulgence du tribunal. Les deux jeunes majeurs ont été condamnés à 8 et 12 mois de prison avec un mandat de dépôt à l'audience. Ils ont été écroués dans la soirée.

source : Midi Libre (20 janvier 2008)

Carcassonne (11) : Interpellation mouvementée pour un recel de scooter

Objet d'un signalement donné par le propriétaire d'un scooter volé le 19 janvier, un jeune Yougoslave a été reconnu et interpellé par la Bac, dimanche après-midi, cité Fleming. Interpellation qui s'est déroulée dans la confusion et la violence et a valu aux trois policiers de la brigade anticriminalité d'être blessés. Aux côtés du jeune homme, un Carcassonnais de 21 ans s'opposera en effet à l'arrestation, déclenchant un échange de coups avec la police. Première entrave suivie de l'arrivée de deux jeunes femmes, également hostiles à l'interpellation. Très virulentes, elles déclencheront un attroupement d'une trentaine de personnes autour des policiers, injures et crachats se multipliant. Les hommes de la Bac parviendront cependant à s'extraire de la mêlée, emmenant avec eux le mineur de 17 ans, le jeune homme de 21 ans et la première jeune femme arrivée sur les lieux, âgée de 19 ans. Placés en garde à vue, ils ont été libérés hier après-midi : le mineur devra se présenter devant le juge des enfants le 19 mars, pour recel, quand les deux autres personnes sont convoquées devant le tribunal correctionnel en date du 15 février pour répondre de rébellion.

source : Midi Libre (22 janvier 2008)

Rivière-des-Roches Saint-Benoît (974) : La portière mal fermée fauche le policier

La victime, un policier de Saint-Benoît, âgé de 45 ans environ, a été transporté d’urgence vers le centre hospitalier de la ville.

Une course-poursuite entre des policiers et deux délinquants a failli tourner au drame, hier, vers 17 h, à Rivière-des-Roches Saint-Benoît. Après quinze minutes de chasse en voiture, les deux jeunes gens tentent de s’échapper à pied. Aussitôt poursuivis par deux policiers. L’un d’entre eux a cependant été fauché par le véhicule de son collègue. La faute à une portière mal fermée. Il souffre d’une fracture du fémur.

Ce n’était pourtant qu’un bête contrôle de routine. Hier, vers 16 h 45, quatre policiers effectuent leur ronde traditionnelle dans les rues de Saint-Benoît. Ils aperçoivent un véhicule suspect. Et pour cause : cette Ford Mondeo à l’aile enfoncée, a le pare-brise parsemé de plusieurs éclats déjà anciens. Quand à la vitre du côté passager, elle est remplacée par une feuille de plastique. Pas de quoi passer inaperçu. Le conducteur et son passager le savent bien, d’autant plus qu’ils transportent des produits illicites.

Ils gazent le passager

Très logiquement, les fonctionnaires font signe au véhicule de se garer sur le bas- côté. Mais le conducteur de la Mondeo n’obtempère pas. Au contraire, il démarre en trombe pour tenter de semer les policiers. Une course-poursuite à grande vitesse s’engage dans les rues de Saint-Benoît : elle durera une quinzaine de minutes. Aussitôt, les hommes en bleu lancent des messages sur les fréquences radio internes de la police. Mais les voitures de leurs collègues n’auront pas le temps d’intervenir. Arrivés au bout de la rue Furcy-Pitou, à Rivière-des-Roches, les policiers se portent à hauteur des fuyards. Un fonctionnaire s’empare d’une bombe lacrymogène, ouvre sa fenêtre et arrose de gaz le passager de la Mondeo. La voiture des fuyards est alors complètement infestée de ce produit. Les yeux rougis et irrités, les fuyards ne peuvent que passer, sans encombre, le rond-point Beauvallon, avant de stopper leur véhicule. Les policiers en font autant. La course-poursuite semble finie mais les deux jeunes gens ne lâchent pas l’affaire. Ils sortent à l’air libre, suffocants, et tentent de prendre la fuite par leurs propres moyens. Deux policiers installés dans la fourgonnette sortent pour poursuivre les délinquants à la course. Malheureusement, l’un d’entre eux ne referme pas correctement sa portière. Une négligence bénigne en d’autres circonstances. Mais qui aura des conséquences désastreuses.

La fourgonnette recule, le policier mis à terre

En effet, le conducteur de la fourgonnette de police tente une manœuvre en marche arrière pour serrer les fuyards. Trop rapide. La fourgonnette recule et sa portière s’ouvre brutalement. Et fauche violemment un fonctionnaire âgé d’environ 45 ans, qui est projeté à terre. Les fuyards seront rapidement rejoints et maîtrisés sans souci ni esclandre. En revanche, l’homme à terre est blessé. Il s’en tire bien. Mais il n’en mène pas large. Rapidement alertés, les secours arrivent sur place. SMUR, Pompiers de Saint-Benoît, et collègues du blessé. Ils suspectent une fracture du fémur gauche. L’homme a perdu beaucoup de sang mais serre les dents. Il est rapidement transporté vers le centre hospitalier de Saint-Benoît, où il a passé la nuit. Pendant ce temps, les deux fuyards par qui l’accident est arrivé sont interpellés. Les policiers se rendent vite compte qu’ils ne sont pas dans leur état normal. Dans leurs affaires, ils trouvent quelques branches de zamal, ainsi qu’une vingtaine de cachets de Rivotril. Leur regard est trouble et leurs paroles sont incohérentes. Ils semblent clairement « sous effet ». Le conducteur, dans un état encore plus « avancé » que son complice, est emmené à l’hôpital pour y subir des tests, pendant que son compagnon est entendu au commissariat. Âgés d’une vingtaine d’années, les deux lascars sont déjà connus des services de police. L’un d’entre eux fait l’objet d’une fiche de recherches. Le permis du conducteur ne semblait pas valide, hier soir, aux yeux des enquêteurs. Ils auront tout le temps de s’expliquer sur leurs actes, tandis que les médecins chiffreront le nombre de journées d’indisponibilité du malheureux fonctionnaire. Un policier qui doit encore se demander comment telle mésaventure a bien pu lui arrive.
source : CLICANOO.COM (26 janvier 2008)

Lyon (69) : Un mineur se rebelle dans un commissariat

Un garçon de 16 ans a été interpellé, dimanche, dans le 8e arrondissement de Lyon pour défaut de permis de conduire et d'assurance.
Le jeune homme s'est rebellé dans le commissariat où il a été emmené : il aurait insulté et frappé un policier, qui subit 4 jours d'ITT.
Il a reconnu les faits et sera présenté au parquet aujourd'hui.

source : mylyon.fr (22 janvier 2008)

Blénod-lès-Pont-à-Mousson (54) : Arrestation mouvementée

Les policiers du commissariat de Pont-à-Mousson ont interpellé dans la nuit de mercredi à jeudi un individu roulant sans permis dans une voiture volée. Les faits se sont déroulés peu après minuit, à 0 h 45. Circulant dans les rues de Blénod-lès-Pont-à-Mousson, une patrouille de police a repéré à un feu rouge un véhicule qui avait été signalé volé peu de temps auparavant par sa propriétaire. Apercevant les gyrophares des policiers, le conducteur du véhicule, un homme d'une trentaine d'années, a alors refusé de se soumettre au contrôle et a pris la fuite au volant de l'automobile dérobée. Pris en chasse dans le centre-ville, le fuyard a finalement été contraint d'arrêter son véhicule, bloqué par celui des policiers. Mais l'individu a encore tenté de prendre la fuite, en courant cette fois, abandonnant sur place la voiture qu'il conduisait. Dans sa course, il a percuté l'un des deux policiers à sa poursuite, l'obligeant à tomber à terre. C'est finalement le deuxième fonctionnaire de police qui a réussi à le maîtriser pour le menotter. Le voleur, particulièrement énervé, a encore réussi, durant son transport au commissariat de Pont-à- Mousson, à donner des coups violents à l'un des policiers. Placé en garde à vue, il a par ailleurs refusé de se soumettre au test de l'éthylomètre et au test de dépistage de stupéfiants. L'homme, déjà connu des services de police de Pont- à-Mousson, devait être présenté hier en comparution immédiate au tribunal correctionnel avec les charges suivantes : vol, refus d'obtempérer, conduite sans permis, usage de stupéfiant, refus de se soumettre aux vérifications, outrage et rébellion.

source : Est Républicain (26 janvier 2008)

jeudi 24 janvier 2008

Charleville-Mézières (08) : Policiers caillassés, cinq mois de prison

Un Carolomacérien de 19 ans a été condamné à quatre mois de prison ferme pour avoir jeté des pierres sur une voiture de police lundi soir à la Ronde-Couture, à Charleville-Mézières.
Jugé en comparution immédiate, il a été placé sous mandat de dépôt. Il avait par ailleurs écopé d'un mois de prison avec sursis : il devra effectuer ce mois derrière les barreaux.
Lundi matin, très tôt, les policiers du commissariat de Charleville qui effectuaient une patrouille avaient été pris pour cible dans le quartier le plus sensible du chef-lieu. Ils avaient essuyé un jet de pierres, provenant du toit d'un immeuble.
Aucun des fonctionnaires de l'équipage n'a été blessé. Le véhicule sérigraphié en revanche porte trace d'impacts relativement conséquents.
En douze étages, les pierres avaient eu le temps de prendre de la vitesse. Interpellés aussitôt après les faits, quatre jeunes du quartier, le majeur et trois mineurs, ont été placés en garde à vue. Ils avaient ramassé des morceaux de bétons qui se trouvaient sur le toit et les avaient lancés en plusieurs vagues. Les trois mineurs sont convoqués devant le juge des enfants à une date ultérieure.

source : L'Union (24 janvier 2008)

mardi 22 janvier 2008

Lille (59) : Il frappe sur la porte et... les policiers

Le Lillois agresse les policiers qui sont intervenus dans l’immeuble de son ex-concubine où il fait du tapage. Des policiers qui trouvent sur lui une bombe lacrymogène et du cannabis. Jugement : un an de prison.

Au départ, ce n’est pas très grave. Christian Monard, 31 ans, qui affirme ne pas être ivre, se rend en pleine nuit chez son ex-concubine.
Ce n’aurait pu être que des coups de sonnette intempestifs mais l’homme fait du chambard dans l’immeuble et commence à défoncer la porte de l’appartement. « Je voulais voir mes enfants », clame-t-il.
La patrouille de police qui arrive sur place est accueillie par un tombereau d’injures. On l’embarque. Des coups sont portés durant le menottage. En garde à vue, l’homme se rebelle toujours tandis que le dossier s’alourdit : on trouve une bombe lacrymogène sur lui (arme de sixième catégorie) et aussi 17,3 grammes de résine de cannabis. Ce qui déplaît toujours. Le prévenu dans le box s’exclame : « Ce n’est pas à moi, ce sont les policiers qui ont placé ça dans mes affaires. » Tout ça déplaît encore. Me Julien Bensoussan, en défense, soupire : « Je sais bien que personne ne croira mon client devant les dépositions unanimes des quatre policiers. » Le prévenu s’étrangle : « Déjà que j’ai été condamné à une année de prison alors que je n’avais pas frappé ma femme ! Là, je ne vais pas être encore condamné à cause d’elle pour rien quand même ! » Une nouvelle année de prison tombe.

source : Nord Eclair (22 janvier 2008)

lundi 21 janvier 2008

Les Mureaux (78) : jet de projectiles

Hier vers 2 heures, des policiers ont reçu des projectiles lancés par une quinzaine de jeunes du quartier de l'Ile-de-France. Des agents de la BAC sont appelés car l'alarme de la médiathèque vient de se déclencher. Les fonctionnaires aperçoivent deux jeunes qui prennent la fuite.

Une course-poursuite démarre. Mais les policiers sont pris à partie par une bande du quartier. Cannettes et pierres tombent, blessant à la tête un capitaine. Les policiers parviennent à se dégager et à interpeller les deux fuyards, dont les poches étaient remplies de CD et de DVD

source : Le Parisien (21 janvier 2008)

Concarneau (29) : Un policier mordu par un chien

Un fonctionnaire de police du commissariat de Concarneau a été mordu par un berger allemand, hier soir, peu avant 19 h 30. L’incident s’est produit après une intervention des policiers au domicile d’un homme alcoolisé, pour cause de tapage. L’homme se serait ensuite rendu de lui-même au commissariat, avec son chien. Là, le ton serait monté, avant que le berger allemand n’agresse un des policiers. Interpellé, l’homme a été placé en garde à vue. Quant à la victime, elle a été transportée par les pompiers au centre hospitalier de Concarneau.

source : Le Telegramme (21 janvier 2008)

samedi 19 janvier 2008

Maubeuge (59) : quand le vol d’un gigot dégénère

Un Maubeugeois a été présenté en comparution immédiate devant le tribunal d’Avesnes. Le vol d’un gigot, dont il s’était rendu coupable il y a une semaine, a été suivi d’insultes, de menaces envers les policiers et de dégradations.
Aux dires du gérant de ce magasin maubeugeois, la visite de l’homme, vendredi, a mal commencé. Lorsqu’il glisse finalement un gigot sous sa veste, la police est appelée. Mais le trentenaire, sous l’empire de l’alcool, résiste à l’interpellation. Il tente de porter un coup à l’un des fonctionnaires et brise les lunettes d’un autre ; le tout assorti de menaces et d’insultes. Enfin, il casse la vitre du sas du commissariat.

Pour la partie civile, lundi, Me Lasson commente : « on a tout : outrage, rébellion, menaces… » À quoi le procureur M. Beffy ajoute que « ses paroles de regret ne sont pas d’une authenticité remarquable ».
À la défense, Me Boudard est plus tempéré, évoquant « quelqu’un qui a des problèmes de stabilité », et qui a déjà purgé des peines de prison sans accompagnement à la sortie ; l’avocat demande donc tout ou partie de sursis avec mise à l’épreuve.
Le tribunal a accédé aux réquisitions du parquet en condamnant Anthony Pesant à un an de prison dont six mois assortis du sursis avec une mise à l’épreuve de deux ans. Il aura l’obligation d’indemniser les victimes, de se soigner et de rechercher un travail, en plus de dommages et intérêts à verser aux parties civiles. Il est reparti directement en prison.

source : La Voix du Nord (15 janvier 2008)

Forbach (57) : « Moment de folie » et « violence inouïe »

Il a fallu six policiers, jeudi, rue de Verdun à Forbach, pour calmer un jeune couple qui s'en était pris à des agents de la Bac. Dans un déchaînement de violence qui leur a valu six mois et trois ans de prison.

J'ai jamais vu un tel déchaînement de violence inouïe... C'est la première fois que je demande du renfort lors d'une intervention... » Le policier de la Bac semble encore sous le choc. Car les faits sont encore frais dans sa mémoire, puisqu'ils remontent à jeudi. Vers 17 h, les policiers sont appelés pour tapage rue de Verdun, à Forbach. La musique à fond, les fenêtres ouvertes... Ils se présentent au domicile de Lahcen Griddane et Audrey Schifferling. Lui est nerveux, les insulte et les policiers décident de se contenter d'un avertissement, puis repartent vers le commissariat. Par la fenêtre, nouvelles insultes et crachats. Le couple se calme néanmoins. Mais vers 20 h, le standard de la police explose à nouveau. La BAC intervient et là, la situation dégénère immédiatement. Selon les policiers, Lahcen Griddane ouvre la porte et attire les deux policiers à l'intérieur de l'appartement. Là, ils sont roués de coups par le jeune homme, tandis que sa concubine, Audrey Schifferling, « se jette sur eux comme un pittbull », mordant à plusieurs reprises et jusqu'au sang aux mains l'un des policiers. Bilan, 21 jours d'ITT. Des renforts sont appelés et c'est à six que les policiers réussiront, non sans prendre quelques coups, à maîtriser le couple. Placé en garde à vue, Lahcen Griddane poursuit dans sa rébellion, blessant un policier à la main. Présenté hier en comparution immédiate devant le tribunal de Sarreguemines, le couple a nié, se présentant comme victime. Les policiers auraient insulté le jeune homme, puis l'auraient « tabassé ». Il ajoute : « Ça fait longtemps qu'ils veulent ma peau. » Il avait bu « deux ou trois bières », un "joint" traînait sur la table, pas de quoi fouetter un chat. Mais pour les policiers, « il avait pris de la drogue, mais pas du cannabis, quelque chose de plus fort ». Car Lahcen Griddane a montré une grande violence. Connu pour son éthylisme, il a dix mentions à son casier, notamment pour des faits de violences, d'outrages, de rébellion. Il est donc en état de récidive légale. Sa concubine, elle, a un casier vierge. « Mais il y a une montée fulgurante dans la délinquance. », annonce le président Deiss. Qui évoque des affaires de violence, de vol...
Pour la substitut du procureur, les faits sont « gravissimes », « intolérables ». Pour elle, le couple a tendu « un guet-apens » aux policiers, « qui font un métier difficile ». Ses réquisitions sont à la hauteur de la violence déclenchée : trois ans pour lui, six mois pour elle. Pour la défense, Me Lagarde tente de calmer le jeu. Difficile de trouver des circonstances atténuantes à Lahcen, si ce n'est « un moment de folie », mais pour Audrey, « c'est une fille perdue » qui a d'ailleurs fondu en larme à l'énoncé des réquisitions. « Elle a défendu son homme comme une tigresse. » Et malgré les affaires en cours, « elle reste primo délinquante ». Il plaide donc pour une alternative à la prison.
Peine perdue... Le tribunal a condamné Lahcen Griddane à trois ans de prison et Audrey Schifferling à neuf mois de prison, dont trois assortis d'un sursis. Le tribunal a prononcé le mandat de dépôt. Tous deux sont écroués à la maison d'arrêt de Metz-Queuleu. « M'sieur, est-ce que je peux faire appel ? », lancera Lahcen Griddane avant d'être emmené par son escorte.

source : Le Républicain Lorrain (19 janvier 2008)

jeudi 17 janvier 2008

Feignies (59) : il menace des policiers avec une fourchette

Un trentenaire de Feignies a été présenté, mercredi, en comparution immédiate devant le tribunal d’Avesnes. Dans la nuit de lundi à mardi, il a résisté à son interpellation par la police et s’est notamment rendu coupable, en récidive légale, d’outrage et de menaces.
La musique va fort chez cet habitant de Feignies dans la nuit de lundi à mardi ; cela, personne ne le conteste. Il est également avéré que le trentenaire a bu durant la soirée. Les versions divergent une première fois sur le fait de savoir qui, de son voisin ou du prévenu, a appelé la police ; le premier pour tapage, le second pour se plaindre selon lui des coups répétés martelés sur sa porte par ledit voisin. Toujours est-il que la police se rend sur place et que le trentenaire refuse de les laisser entrer. L’usage d’une arme à feu aurait été évoqué par l’homme.

Puis le prévenu ouvre enfin sa porte et se présente une fourchette à la main. Si pour lui cette attitude n’avait rien de condamnable, les fonctionnaires de police ont témoigné que l’homme a tenté de porter un coup à l’un d’entre eux, avant de se débattre et, une fois sur le seuil de la cellule de dégrisement, de menacer un autre policier ainsi que sa famille. Quant aux insultes proférées durant l’interpellation, elles ne sont pas mises en doute.
Pour les quatre fonctionnaires partie civile, mercredi, Me Lasson a martelé que « ce jour-là, nous sommes passés à deux doigts d’un véritable drame », voyant dans la fourchette « une arme ». Le procureur M. Delattre a enfoncé le clou en évoquant « quelqu’un qui ne supporte pas l’autorité ». Il a requis dix mois d’emprisonnement assortis d’un mandat de dépôt.
À la défense, Me Proust a joué la carte de l’humour : « j’ai du mal à croire qu’il ait eu la volonté de planter la fourchette dans le ventre des policiers. Ou alors c’est qu’il se prend pour un super héros ». Mettant en doute l’exactitude de l’un ou l’autre des récits, elle a déclaré croire que « la vérité se situe entre les deux versions » et demandé l’indulgence du tribunal.
Oussine Bouarif écope toutefois de 8 mois d’emprisonnement avec l’obligation d’indemniser les parties civiles. Il est reparti directement en prison.

source : La Voix du Nord (16 janvier 2008)

mercredi 16 janvier 2008

Maubeuge (59) : Un cambrioleur agresse une femme policier durant sa garde à vue

Arrêté en flagrant délit de cambriolage samedi à Hautmont, un jeune homme de Neuf-Mesnil a roué de coups la femme policier qui le surveillait au cours de sa garde à vue. Jugé en comparution immédiate, il a écopé de 10 mois de prison ferme.

Moustafa El Abassi, un habitant de Neuf-Mesnil âgé de 27 ans, a écopé, lundi, de dix mois d’emprisonnement avec mandat de dépôt à l’audience devant le tribunal d’Avesnes-sur-Helpe. Il lui est reproché d’avoir, samedi, cambriolé un cabinet d’assurances de la rue de la gare à Hautmont, manoeuvre qui n’a pas manqué d’attirer les policier sur place.

Le jeune homme tente de fuir à la vue des policiers, en fracassant une porte vitrée et un volet roulant. En vain, il est interpellé et placé en garde à vue au commissariat de Maubeuge. C’est au cours de la garde à vue qu’il exprime une envie pressante. Une femme policier le fait sortir de la cellule, et reçoit immédiatement une dégelée de coups de la part du mis en cause.
« Notre collègue a reçu des coups de coude, de poing, sur toutes la parties du corps », expliquait-on hier au commissariat.
L’intervention du chef de poste permet seule d’arrêter l’agression et de maîtriser le forcené, selon les policiers. La femme agressée ne souffrirait pas, selon nos informations, de blessures trop graves. Le mis en cause voulait apparemment s’échapper du commissariat lorsqu’il a levé la main sur elle.
Remis immédiatement en garde à vue, le jeune homme a été jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. Il a été condamné à 24 mois de prison dont dix mois ferme. Il devrait répondre également, un peu plus tard, de la dégradation d’une geôle du palais de justice avesnois, commise lors de son transfert devant les juges.

source : La Voix du Nord (16 janvier 2008)

Toulouse (31) : Un policier brûlé au visage par un cocktail Molotov

Les caillassages de policiers dans les quartiers sensibles se répètent à un rythme inquiétant et le quartier de Bagatelle vient à nouveau d'être le cadre d'une de ces agressions. Lundi, peu après 22 heures, un fourgon de CRS se déplaçait dans la cité. Au cœur du secteur sensible, à l'angle de la rue du Lot et du chemin de Bagatelle, une dizaine de jeunes se sont précipités derrière le fourgon et ont jeté cinq engins incendiaires. Trois de ces cocktails Molotov ont atteint le véhicule des CRS sur une vitre arrière. Ils se sont enflammés en se fracassant sur la tôle. La vitre a été endommagée, le joint notamment a fondu et du liquide enflammé a été projeté à l'intérieur. Un des CRS a été atteint au visage par ces projections et il a été brûlé à une tempe et une pommette. Des brûlures au premier degré et donc des blessures heureusement légères qui représentent trois jours d'interruption temporaire de travail. Les assaillants ont pris la fuite. Une enquête a été ouverte.

Ce nouveau caillassage survient dans un contexte déjà tendu. La semaine dernière, de violents incidents s'étaient déjà déroulés rue Vestrepain et rue du Lot. Mercredi, après avoir été convoqué chez le préfet, le patron de la police avait positionné des effectifs dans plusieurs points de ce quartier sensible. A Bagatelle, les semaines se suivent et se ressemblent. Cela fait déjà des mois, depuis le printemps 2006, que la situation s'est franchement dégradée dans ce quartier toujours en plein chantier de rénovation.

Les syndicats de police ont vivement dénoncé ces actes hier. L'Unsa s'alarme de « la banalisation de ces actions de guérilla urbaine. Les policiers de cette patrouille ainsi que d'autres équipages intervenants ont été profondément choqués de cette attaque en règle ». Ces situations, poursuit le syndicat, aboutiront « inévitablement à un drame ». « Nous demandons que tous les moyens soient mis en œuvre pour que les auteurs de ces faits soient identifiés et condamnés pour tentative d'homicide volontaire », s'exclame pour sa part un responsable d'Alliance. Les syndicats revendiquent plus de moyens dans les quartiers.

source : La Dépêche du Midi (16 janvier 2008)

mardi 15 janvier 2008

Haute-Garonne : Des agressions fréquentes

Toute l'année, les colonnes de nos éditions départementales font régulièrement état de policiers ou de gendarmes agressés.

Il y a un an, le GIGN perdait l'un des siens, abattu par un forcené dans le village de Gensac (Haute-Garonne). Sans aller jusqu'à cette extrémité, on se souvient par exemple de ces quatre policiers blessés par des coups et des jets de pierre dans le quartier du Viguier, à Carcassonne, au mois de mai. Alors qu'ils essayaient d'appréhender un voleur, des jeunes du quartier se sont regroupés et s'en sont pris aux fonctionnaires. Scène identique dans le quartier des Chaumes à Montauban, en septembre. Le même mois, à Castres, trois équipages de police-secours interviennent en soirée pour un différend entre deux familles de gens du voyage. L'un des policiers écope d'un violent coup-de-poing, lui fracturant le nez et lui déplaçant la mâchoire. Il y a quelques semaines, à Mazamet, un policier est passé à tabac alors qu'il regagne son domicile, après son service. Il avait été reconnu par l'un de ses agresseurs. Résultat : 45 jours d'ITT. Enfin, en novembre, sur une petite route près de Muret, un fuyard fonce délibérément sur un gendarme, et le traîne sur 80 mètres sous sa voiture. Sans parler des caillassages réguliers, subis lors des patrouilles dans les coins chauds.

source : La Dépêche du Midi (15 janvier 2008)

Charleville-Mézières (08) : Course poursuite, outrage et rébellion

Dans la nuit de vendredi à samedi, vers 3 h 15, l'attention des policiers a été attirée par une voiture roulant à vive allure dans le quartier de Manchester et ont donc décidé de contrôler ses deux occupants.
Mais le chauffeur a refusé d'obtempérer. Une course poursuite s'est alors engagée sur la voie rapide, boulevard Bronnert et rue Barillon avant que les fuyards ne décident d'abandonner leur véhicule dans le quartier de Manchester. Quelques instants plus tard, alors que la police faisait procéder à l'enlèvement de la voiture, les deux individus sont revenus sur les lieux. Ils ont aussitôt été interpellés. Non sans mal d'ailleurs puisqu'ils se sont rebellés.
Il s'agit de deux jeunes du quartier, âgés de 20 et 26 ans, déjà bien connus des services de police. Celui qui conduisait la voiture n'était plus titulaire du permis de conduire. Il a refusé de se soumettre au dépistage d'alcoolémie.
Présentés dimanche matin au Parquet à l'issue de leur garde à vue, ils devaient être jugés hier après-midi dans le cadre d'une comparution immédiate mais ont demandé un délai pour préparer leur défense.
Ils comparaîtront donc le 18 février prochain. Ils ont toutefois été maintenus sous mandat de dépôt.

source : L'Union (15 janvier 2008)

samedi 12 janvier 2008

Mont-de-Marsan (40) : La "dure" loi de la peine plancher

La peine plancher : ce sont les nouvelles règles de la réalité judiciaire, a rappelé le procureur de la République à l'égard d'un multirécidiviste, condamné à quinze reprises et qui comparaissait hier pour de nouveaux vols mais aussi pour rébellion et outrages à agents de police.
Le 7 janvier dernier, ce Montois de 37 ans vole trois bouteilles de whisky à Leader Price avant de s'enfuir par le vestiaire des employés où il subtilise une sacoche. « Je l'ai trouvée par terre », dément-il à la barre. La nuit tombée, sur le parking où est retrouvée la voiture de l'employé de Leader-Price, il tombe nez à nez avec les policiers. L'homme, à mobylette, et ivre, s'en prend alors aux forces de l'ordre et les frappe avec son bras plâtré.

À son encontre, le procureur avait notamment requis « un an de prison » « qui pourra être partiellement aménagé ». Son avocate, Me Haurie, a eu beau mettre en avant les efforts de son client pour s'insérer professionnellement, elle n'a pu lui éviter la peine plancher, soit un an de prison ferme.

source : Sud Ouest (12 janvier 2008)

Boulogne sur Mer (62) : Ils se rebellent contre les policiers

Deux hommes ont été jugés, mercredi, par le tribunal de Boulogne. L’un pour des faits de violence et d’outrage à l’encontre des policiers, l’autre pour violences sur sa conjointe.

L. D., jugé pour violence et outrage, a été condamné à 8 mois de prison avec sursis ainsi qu’à 500 E de dommages et intérêts. Son comparse, L.S. jugé coupable pour avoir molesté sa conjointe et s’être rebellé envers l’autorité publique, a été condamné à 8 mois de prison avec sursis. Il devra aussi verser 200 E au policier outragé.

Le 14 octobre dernier, ces deux hommes se trouvent au domicile de l’un d’eux, à Boulogne-sur-Mer. Après avoir bu une bouteille de whisky, L.S. se dispute violemment avec sa femme, la pousse contre le radiateur puis lui donne des coups de pied. Elle avouera par la suite, avec difficulté, que ce n’était pas la première fois, qu’il l’a frappait.
Les policiers se rendent sur les lieux. Les deux hommes ne se montrent pas coopératifs. L’un des policiers sera même blessé sérieusement à la main. •

source : La Voix du Nord (12 janvier 2008)

Mâcon (71) : Deux motards de la police blessés lors d'une poursuite

Vendredi, deux fonctionnaires de police, des motards, ont été blessés en poursuivant un jeune Mâconnais circulant à scooter qui venait de refuser un contrôle. Le jeune homme âgé de 33 ans est en garde à vue.
Des habitants du quartier ont cru à l'effet du vent en entendant un bruit important mais c'était bien un accident de la circulation qui venait de se produire vendredi en fin de matinée, rue de l'Héritan à Mâcon. Il a impliqué le pilote d'un scooter et deux motards de la police nationale. Ces derniers participaient hier à une opération de contrôle des deux roues débridés dans la ville préfecture.
Une enquête a été ouverte pour préciser les circonstances de l'accident mais il semble pourtant bien établi que le jeune homme avait refusé d'obtempérer et commis au moins un franchissement de ligne continue par la suite.
Selon les premiers éléments recueillis sur les lieux, le jeune Mâconnais aurait fait demi-tour en voyant les policiers alors qu'il circulait boulevard des Neuf Clés dans le secteur des lycées. Les fonctionnaires postés sur le parking avaient en effet constaté un bruit anormal de l'échappement. Le pilote est alors reparti en direction du carrefour des Neuf Clés cette fois et a emprunté la rue de l'Héritan à vive allure car, à sa grande surprise, d'autres motards étaient aux feux tricolores de l'intersection. L'un réussira à le dépasser afin de limiter sa vitesse et lui intimer de s'arrêter alors que deux autres suivaient derrière. A la hauteur du n°32, le jeune homme a 'pilé' subitement. L'un des motards qui arrivait à quelques dizaines de mètres n'a pu éviter le choc avec l'arrière du scooter, tout comme le deuxième motard. Résultat : les trois personnes se sont retrouvées à terre, le motocycliste situé devant n'ayant pu que constater les dégâts après coup.
Les policiers, des fonctionnaires du commissariat de Montceau-les-Mines venus spécialement pour l'opération, ont été légèrement blessés. Ils souffraient de douleurs sur le côté gauche pour l'un, et de douleurs à un genou pour l'autre. Ils ont été conduits par les sapeurs-pompiers au centre hospitalier de Mâcon.
Le mis en cause a été transporté pour des examens de contrôle avant d'être placé en garde à vue quelques instants plus tard pour donner des explications, sur les raisons de sa fuite notamment. Le jeune homme, un Mâconnais âgé de 33 ans, aurait pu adopter cette attitude uniquement en raison des craintes d'être verbalisé pour le bruit de son cyclomoteur.
Les dépistages d'alcoolémie pratiqués sur les policiers impliqués dans la poursuite et sur le jeune Mâconnais ont été négatifs. Le parquet décidera des suites données à cet accident

source : Le Journal de Saône et Loire (12 janvier 2008)

vendredi 11 janvier 2008

Corbeil-Essonnes (91) : Deux policiers blessés dans la course-poursuite

Un vent de panique a soufflé hier midi en plein centre-ville de Corbeil-Essonnes. Tout commence par un banal contrôle routier, en amont de la rue Féray, près de la N 7. Un agent de police fait signe à une voiture de s'arrêter.

Mais l'automobiliste refuse d'obtempérer. Les gyrophares sont actionnés. Commence alors une course-poursuite, façon « Taxi », autour du centre commercial Atac. Le véhicule met le turbo et prend la direction de la N 7, avant de repartir vers le centre-ville par Atac. Il s'engouffre alors sur le parking, en pleine heure de pointe au supermarché. Là, il zigzague entre les voitures, au risque de renverser les clients. Des rétroviseurs prennent quelques coups au passage.
Les fuyards activement recherchés Deux gardiens de la paix tentent à pied de lui barrer la route. Il manque de leur rouler dessus. L'un d'eux s'écarte et chute pour l'éviter. L'autre est percuté par une autre voiture, peut-être celle d'un client du supermarché affolé par la scène. Les deux fonctionnaires sont blessés. Pris en chasse par le fourgon de police, le fuyard trouve une échappatoire par la rue Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny. L'artère est en sens unique. Qu'importe. Pas plus effrayé que ça, le cascadeur prend la fuite en contresens, en direction des Tarterêts. L'incident n'a duré que quelques secondes. Pas de quoi alerter les commerçants dont la devanture donne sur le parking. « Ah, c'est pour ça qu'il y avait des policiers à 13 heures quand je suis passée », réagit cette commerçante. « Il aurait pu y avoir un drame, réagit une collègue. La rue de Tassigny est étroite et les gens roulent vite. » Hier soir, le ou les fuyards - les témoignages divergent - étaient activement recherchés. Mais selon une source proche de l'enquête, les policiers disposeraient d'éléments sérieux. Les deux policiers blessés à l'épaule et à la jambe sont partis aux urgences. Ils vont devoir cesser le travail respectivement trente et dix jours.

source : Le Parisien (11 janvier 2008)

Strasbourg (67) : Refus d'obtempérer, outrages et rébellion, quatre mois ferme

Dimanche vers 3h, des policiers postés à proximité du pont de l'Europe, au niveau de l'office du tourisme, aperçoivent un automobiliste arriver à vive allure. L'un des fonctionnaires, muni d'une lampe torche, fait signe au conducteur de s'arrêter. Au lieu d'obtempérer, le jeune homme accélère. Le policier est obligé de s'écarter pour éviter d'être percuté.
Au terme d'une course-poursuite, le véhicule est finalement stoppé. Le conducteur se débat et tente de se soustraire au menottage. Puis, il injurie les fonctionnaires. « Je reconnais avoir roulé un peu vite, confie le prévenu, âgé de 20 ans. Par contre dès que j'ai vu le gyrophare, j'ai coupé le contact. Je n'ai opposé aucune résistance. Les policiers m'ont menotté, couché sur le ventre alors qu'il pleuvait, et ils m'ont frappé. Moi je n'ai rien fait », répète le mis en cause. Tandis qu'un de ses passagers admettait « qu'il était chaud ». « Et qu'en est-il des insultes ? » demande le président François Wendling. « Je me suis peut-être un peu énervé, mais c'est parce que j'ai reçu des coups ».
Le prévenu a été condamné lundi à quatre mois de prison ferme. Le tribunal a ordonné la suspension de son permis durant six mois

source : Dernières Nouvelles d'Alsace (10 janvier 2008)

jeudi 10 janvier 2008

Hénin-Beaumont (59) : des policiers menacés par armes

Dans la nuit de mardi à mercredi, une patrouille de police a été menacée par des hommes armés. Ceux-ci ont brandi des armes pour protéger leur fuite. Selon nos informations, les faits se seraient produits au rond-point dit "des Vaches" à Hénin-Beaumont, à proximité des commerces de mobilier.

Cinq hommes, à bord d'une voiture, ont, dans un contexte qui reste inconnu, menacé une patrouille de police avec des armes à feu. Les malfrats auraient brandi des armes à répétition, sans doute deux, pour protéger leur fuite et dissuader les policiers de les poursuivre.

Les fuyards se seraient ensuite dirigés vers Rouvroy. Selon le parquet de Béthune contacté hier soir, aucune interpellation en rapport avec cette affaire n'avait été faite pour l'heure. Une enquête est néanmoins en cours

source : La Voix du Nord (10 janvier 2008)

Amiens (80) : Des gardiens de la paix menacés lors d'une agression

Il était près de 22 h 30 mardi lorsqu'une jeune femme paniquée fait appel aux services de police d'Amiens.
Un peu plus loin, à proximité des jardins du parvis de la cathédrale, un adolescent de 15 ans, est en train de se faire agresser. Il est maintenu à la gorge et son agresseur tente de le faire passer par-dessus un petit muret sous lequel, en contrebas d'environ quatre mètres, passe un cours d'eau de la Somme.
La victime est penchée dans le vide à l'arrivée des policiers qui tentent de repousser le bagarreur. Pendant ce temps, un complice assiste à la scène, les bras croisés.
L'assaillant sort alors une ceinture et porte deux coups à sa victime tout en l'insultant avant de s'en prendre aux policiers qui lui ordonnent d'arrêter. Le jeune homme essaie de toucher les fonctionnaires avec sa ceinture, en formant de grands cercles avec la boucle en avant, et les insulte. Les policiers sont obligés de reculer.
Il menace également de tuer le jeune homme qu'il tient toujours par la gorge. Là, les policiers le maîtrisent une bonne fois pour toutes. L'agresseur se débat avant d'être menotté. Son ami qui le regardait s'interpose et tente de frapper les agents de la brigade anti-criminalité aux jambes et en les insultant. Il est à son tour maîtrisé au sol et menotté.
Les deux hommes, âgés de 24 et 23 ans, domiciliés à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, étaient en état d'ivresse manifeste. Ils ont été placés en garde à vue pour outrages et rébellion, au commissariat d'Amiens.La victime, terrorisée, n'a pas souhaité déposer plainte pour violences volontaires.

source : L'Union (10 janvier 2008)

mercredi 9 janvier 2008

Saint-Clément (89) : Il mord un policier, un an ferme

Vincent Dejoux, un délinquant récidiviste, a été condamné hier par le tribunal correctionnel de Sens à une peine plancher d'un an ferme pour avoir insulté des policiers et mordu l'un deux. Le jugement est conforme aux réquisitions du parquet. Le prévenu, un Parisien de 26 ans employé dans un restaurant, a été placé sous mandat de dépôt. Il devra aussi verser 800 euros de dommages et intérêts aux fonctionnaires.
Les faits remontent à vendredi. Ce soir-là, un automobiliste appelle la police pour signaler une voiture « à la conduite difficile », rapporte le président du tribunal. Il s'agit du véhicule du prévenu. La 206 cabriolet est repérée quelques minutes plus tard à Saint-Clément. Elle est garée en face du domicile d'un couple d'amis de Vincent Dejoux.
Lorsque la police tente de contrôler le prévenu, celui-ci s'énerve. Il est éméché : « J'ai bu sur le trajet une demi-bouteille d'un mélange de whisky et de coca ». Les insultes fusent. Un policier tombe à terre avec lui alors qu'il tente de le menotter.
Vincent Dejoux lui mord un doigt : « C'était un réflexe, il m'étranglait. » « Dans la voiture, il semblerait que vous ayez essayé de porter des coups aux policiers », souligne le juge. « C'est eux qui me tapaient ! »
Son casier comporte douze condamnations. « Certaines ne sont peut-être pas encore inscrites », précise le procureur. Pour le parquet, le prévenu est un « danger public ». Son avocate demande en vain une « peine mixte » : « La prison, ça n'a mené à rien. La preuve : mon client revient devant vous. »

source : L'Yonne Républicaine (09 décembre 2008)

Terrenoire (42) : Six mois ferme pour des jets de pierres sur un véhicule de police

Le tribunal aurait bien aimé entendre ce prévenu, âgé de 19 ans. Déjà, en juillet, convoqué en comparution immédiate pour ces faits, il ne s'était pas présenté. C'est donc en son absence qu'il a été jugé hier pour des faits de violences et dégradations commises le 21 juillet. Ce qui lui était reproché : des jets de pierres sur un véhicule de police, alors que les fonctionnaires se trouvaient près de leur véhicule pour une intervention à Terrenoire. Ils n'avaient pas été blessés mais le véhicule avait été sérieusement dégradé. A l'issue d'une course-poursuite, le jeune homme avait été interpellé sur le toit du gymnase de la Perrotière. « Il disposait d'une réserve de pierres dans sa sacoche » a précisé hier le procureur, insistant sur la dangerosité de l'acte. Le tribunal a condamné Walid Amroune à six mois de prison ferme (un an dont six mois avec sursis), alors que le procureur avait requis deux mois ferme.

source : Le progrès de Lyon (09 janvier 2008)

Toulouse (31) : Couteau en poche et colère en bandoulière

Un usager de la ligne A du métro toulousain n'a pas apprécié un contrôle de police lundi vers 19 h 20, à la station Jean-Jaurès. Le ton est vite monté, surtout quand les policiers ont découvert un couteau dans la poche du suspect. Cet individu a tenté de se rebeller et a lâché quelques insultes. Il a été ramené au commissariat central et placé en garde à vue.

source : La Dépêche du Midi (09 janvier 2008)

mardi 8 janvier 2008

Freyming-Merlebach (57) : Rencontre agitée police-jeunes

Vendredi soir à Freyming, une rencontre entre des jeunes et des policiers frôle, selon la justice l’émeute.
Hier, un Freymingeois et un Hombourgeois ont été condamné à de la prison ferme. Détenu depuis les faits, ils restent en détention


Vendredi 4 janvier, vers 23h, les policiers patrouillent à Freyming, rue de Romains, dans un véhicule banalisé. Arrivés à un rond point, leur progression est stoppée par la présence d’une voiture au milieu de la chaussée. Un des policiers descend de la voiture de service et demande aux jeunes gens de déplacer l’auto gênante. Selon le fonctionnaire, il est immédiatement gazé par un jeune et un autre harangue ses copains pour en découdre. Les deux jeunes s’enfuient en voiture. Une équipe de la BAC retrouve rapidement la voiture signalée, ses occupants sont interpellés. Les policiers de la 1re patrouille identifient Djamal Benabbas, 23 ans de Freyming et Belkacem Amrane, 22 ans de Hombourg – Haut, et les désignent comme les auteurs du gazage et du harangue et de la dégradation de la voiture banalisée. Lors de l’interpellation, selon la procédure, les deux jeunes se rebellent et l’un outrage une femme policier. « Des insultes raciales et à connotation sexuelle », relève le président.

démocratie

Jusqu’à la fin de l’audience, Belkacem maintient : « je n’ai rien à voir, j’ai rien fait, j’ai pas tapé sur les policiers, pas taper sur la voiture ». Il dit s’être sauvé parce qu’il a eu peur. « C’est sur qu’avec un casier comme vous avez, c’est pas triste », réplique le président, citant le casier judiciaire du Hombourgeois. Y figurent 5 condamnations dont 4 sanctionnant des violences.
Djamal de son côté reconnaît indirectement les insultes, dit avoir bu, exprime des regrets, nie avoir harangué ses copains et avoir lancé aux policiers « c’est moi le boss, ne les laissez pas me prendre, on va tout cramer !! ».
« Les faits sont graves et détestables. Une bombe lacrymogène a été sortie et M.Armane a visé la tête, les yeux du policier. Il y a eut la volonté de faire mal, de blesser. Les policiers sont tombés dans un guet apens » déclare le représentant du ministère public. Et de tancer : « les policiers ne sont pas là pour se faire taper dessus. Les policiers sont gardiens de notre démocratie. Sans eux, il n’y aurait plus de démocratie depuis longtemps. Les prévenus se sont crus au-dessus des lois ». Le procureur assure : « quoi qu’il se passe, les policiers retourneront dans les citées ».
Réquisition : 2 ans de prison dont un avec sursis à l’encontre de Belkacem Amrane, et 12 mois dont 4 avec sursis mise à l’épreuve de Djamal.
L’avocat de la défense plaide des relaxes pour certains faits, pointe « un dossier mal ficelé », et conseille au tribunal « de ne juger que sur le dossier ».
Le tribunal prononce : une peine de 1 an de prison révoque un an de sursis à l’encontre de Belkacem Amrane ; une peine de 12 mois de prison dont six avec sursis mise à l’épreuve pendant 2 ans à l’encontre de Djamal Benabbas. Les prévenus sont maintenus en prison. Leurs amis et leurs proches manifestent de l’incompréhension, dans la salle d’audience.

source : Le Républicain Lorrain (08 janvier 2007)

Le Creusot (71) : Avec 2,28 g/l d'alcool dans le sang, il se rebelle

Hier dans la nuit de dimanche à lundi, peu après minuit, une patrouille de police remarque qu'un automobiliste, qui circule rue des Martyrs de la Libération au Creusot, éprouve des difficultés à tenir sa droite. Ils l'arrêtent. L'alcootest s'avère positif mais le Creusotin ne souhaite pas suivre les fonctionnaires au commissariat. Il se rebelle et essaie de leur porter des coups. Conduit malgré tout à l'hôtel de police, il se soumettra à un éthylotest qui affichera un taux de 2,28 g/l d'alcool dans le sang. Le Creusotin a passé le reste de la nuit en cellule de dégrisement et a fait l'objet d'une suspension administrative du permis de conduire en attendant une convocation au tribunal, où il devra répondre de conduite sous l'emprise de l'alcool, d'outrage à agent et de rébellion.

source : Le Journal de Saône et Loire (08 janvier 2008)

Calais (62) : Huit mois de prison pour un Calaisien violent

Hier, deux Calaisiens du Beau-Marais étaient présentés devant le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer, en comparution immédiate. L’un d’eux, Thierry Boquel, devait répondre de violences volontaires aggravées sur des fonctionnaires de police commis ce mercredi.
En ce lendemain de fêtes, ces deux-là avaient visiblement l’intention de prolonger la noce. Ce mercredi 2 janvier, Thierry Boquel, 20 ans, et son comparse, âgé lui de 28 ans, ont beaucoup bu. Les deux Calaisiens trinquent à la nouvelle année, dehors, en sirotant une bouteille de whisky et de vodka. À la barre, le plus vieux reconnaît avoir conduit sous l’emprise de l’alcool, sans ceinture de sécurité. Quand les policiers l’ont interpellé en fin de journée, le Calaisien présentait 1,4 g d’alcool dans le sang.
Lors de son arrestation, Thierry Boquet, nettement plus éméché, se montre beaucoup moins coopérant. Il résiste, insulte les policiers qui tentent de l’interpeller. Dans la matinée, le jeune homme avait déjà aspergé de bombe lacrymogène une de ces voisines et ruait son voisin de coups de poing.
L’un des policiers calaisiens, présent à la barre, témoigne : « Il m’a donné un coup de genou à la pomme d’Adam. Aujourd’hui encore, je n’arrête pas de vomir. » Le jeune récidiviste, déjà condamné par le tribunal pour enfants en 2005 pour des faits similaires, en vient à menacer personnellement le policier. « Il m’a dit, droit dans les yeux : “Quand je sortirai, je te retrouverai toi et toute ta famille et je te tuerai.” »

«Déchaînement »

Les violences ne s’arrêtent pas là.
Le jeune homme, qui a perdu sa mère quelques mois auparavant, assène un agent de plusieurs coups de pied dans la colonne vertébrale. « Son état de santé est plus qu’inquiétant. Il est alité, sous morphine », ajoute maître Valérie Devos-Courtois, avocate de la partie civile.
Face à ce « déchaînement de violences », Thierry Boquel a été condamné à 14 mois d’incarcération à la prison de Longuenesse. dont 8 mois ferme. Le second s’en est sorti avec six mois de prison avec sursis et une suspension de permis de 7 mois.

source : La Voix du Nord (05 janvier 2008)

Toulouse (31) : Dix-huit mois ferme pour un cocktail Molotov lancé sur les CRS

Un garçon de 20 ans comparaissait hier pour des incidents à Bagatelle le soir du 30 novembre.

Un jeune homme de 20 ans, Charles Rieu Patay, a été lourdement condamné hier à dix-huit mois de prison ferme pour avoir jeté un cocktail Molotov sur un fourgon de CRS qui patrouillait dans le quartier Bagatelle, rue du Lot précisément, épicentre de violences urbaines récurrentes, dans la soirée du 30 novembre. L'audience avait été renvoyée une première fois et le jeune homme était, depuis, écroué. Ses amis sont venus nombreux à l'audience hier après-midi, une bonne vingtaine de jeunes qui ont assisté aux débats dans le calme. En fin de journée, le 30 novembre, deux épisodes avaient déjà opposé les CRS à des jeunes lorsque vers 21 h 30, un cocktail Molotov est jeté sur leur fourgon. Selon les CRS, Charles Rieu Patay le ramasse et le jette à son tour. Les policiers, qui l'ont contrôlé un peu plus tôt, connaissent son identité et c'est ainsi qu'il sera interpellé quelques jours plus tard. Hier, un CRS est venu redire qu'il reconnaissait le jeune homme. Dans sa veste Lacoste, le prévenu, un garçon sans emploi, déjà condamné par le passé, l'air juvénile, l'a écouté sans broncher. Ses dénégations et les deux témoins qu'il avait cités n'ont pas pesé lourd dans la balance. Le jeune homme expliquait qu'il avait passé la soirée dans un restaurant, La Marmite, à Saint-Michel. La condamnation est identique aux réquisitions du parquet.Son avocat, Me François Vintrou, a annoncé qu'il ferait appel.

source : La dépêche du Midi (08 janvier 2008)

lundi 7 janvier 2008

Marpent (59) : Scène de désespoir, un policier grièvement blessé

Lundi, à Marpent, un homme a perdu pied en apprenant que sa concubine voulait le quitter. Les policiers de Jeumont ont eu du mal à le maîtriser. L’un d’eux a été grièvement blessé.
Quand sa concubine est venue lundi à Marpent pour récupérer ses affaires et lui dire qu’elle le quittait, le prévenu a « pété les plombs », dixit son avocate Me Proust. Tristement furieux, il a répandu de l’essence dans la maison en disant qu’il voulait mourir. Paniquée, la femme a alerté les policiers. Quand ils sont arrivés, ils ont découvert cet homme de 26 ans assis dans son salon et ont tenté de discuter avec lui. Un instant, il les a suivis à l’extérieur avant de rentrer précipitamment dans sa maison. Un policier de Jeumont a essayé de bloquer la porte avec son pied et son bras. Mais aveuglé par son fol désespoir, cet homme, « inconnu pour des faits de violences », note la présidente, a claqué la porte vitrée. Le policier a été grièvement blessé au bras et à la main par les éclats de verre et a dû être opéré en urgence. « On ne sait pas quelles seront les séquelles », dit son avocat Me Lasson.

La procureure reconnaît que ces « violences ne sont pas forcément volontaires » et se réjouit « qu’il ait pris conscience de la gravité de son geste ». Elle demande 2 mois de prison sans mandat de dépôt.
Me Proust revient sur les drames qui ont émaillé la vie de son client et estime que « ce 31 décembre, il a pensé que sa vie était un désastre ». Elle met en doute le côté volontaire des violences. « Je ne voulais pas faire de mal, je voulais juste qu’on me laisse tranquille... », assure le prévenu. Huit mois de prison avec sursis.

source : La Voix du Nord (07 janvier 2008)

dimanche 6 janvier 2008

Verdun (55) : un mineur fonce sur la police

Un jeune de 16 ans, qui avait foncé à deux reprises sur les policiers qui tentaient de l'arrêter après l'avoir contrôlé à 105 km/h dans un quartier de Verdun (Meuse) où la vitesse est limitée à 30 km/h, a été mis en examen jeudi et placé sous contrôle judiciaire, a-t-on appris samedi de source policière. Le mineur, un membre de la communauté des gens du voyage d'Etain (Meuse) qui venait de fêter ses 16 ans en décembre, avait été flashé mercredi en fin de matinée sur une "longue ligne droite" du quartier populaire de la Cité Verte où la vitesse est limitée à 30 km/h, selon la même source. Un brigadier-chef lui fait alors signe de s'arrêter mais le conducteur, refusant d'obtempérer, accélère et fonce sur le policier, qui se blesse au genou en évitant le véhicule. Une tentative d'interpellation a lieu une heure plus tard dans un quartier voisin mais le jeune chauffard fonce cette fois sur le véhicule de police avant de prendre une nouvelle fois la fuite. Le mineur, qui conduisait la voiture de son père et rendait visite à sa petite amie, est finalement interpellé un peu plus tard puis placé en garde à vue, selon la même source policière. Défavorablement connu des services de police, il a été présenté jeudi après-midi à la justice. Il a été mis en examen pour mise en danger de la vie d'autrui, dégradation volontaire d'un véhicule de police et refus d'obtempérer, a-t-on ajouté. Placé sous contrôle judiciaire, il devrait comparaître ultérieurement devant un tribunal pour enfants, a-t-on indiqué.

source : france3.fr (05 janvier 2008)

samedi 5 janvier 2008

Colmar (68) suite : « Quand j'ai bu, faut pas me chercher ! »

Quatre policiers et du gaz lacrymogène avaient été nécessaires pour le maîtriser. Le jeune homme a été condamné hier à un an ferme pour avoir frappé deux fonctionnaires.
Compte tenu de son passé judiciaire et au titre des bonnes résolutions de l'année nouvelle, l'avocat des policiers Me Salichon aurait souhaité que Willy Rutil « se tienne à carreaux ». En fait de carreau, le locataire d'un des meublés de l'ancien hôtel du Cerf à Colmar a donné des coups dans une vitre du commissariat. Mais pas seulement.
Le jeune homme de 24 ans est apparu hier le bras droit en écharpe devant le tribunal correctionnel, une main fracturée à la suite de son accès de folie dans un autre hôtel, de police celui-là. Alertés pour des perturbateurs, les policiers sont intervenus dans la nuit du 2 au 3 janvier dans l'ancien hôtel du Cerf (DNA d'hier). Ils ont trouvé Willy Rutil « en état d'ivresse évident » selon la présidente.
C'est une fois au commissariat que tout s'est gâté. Le jeune homme a refusé d'intégrer la cellule de dégrisement, repoussé les policiers, saisi un sous-brigadier à la gorge, donné un coup de pied à un gardien de la paix... le tout avec la promesse : « Sales flics, j'ai une arme à la maison, je me souviendrai de vous ! »

Un mélange alcool-médicaments

Le prévenu se décrit « adorable à jeun » mais « faut pas me chercher quand j'ai bu ». Et il avait bu apéritif, bières, mousseux... « Vous vous souvenez de ces faits ? » interroge la présidente Pascale Dorion. « Non, même pas », réplique le prévenu. Le mélange de l'alcool avec des médicaments destinés à lutter... contre l'alcoolisme serait la cause de tout : « Ce mélange l'entraîne dans un comportement qu'il ne maîtrise plus », assure son avocat Me Gross. « Les policiers n'acceptent pas l'idée d'être pris pour des punching-ball par un poivrot », lance l'avocat des deux fonctionnaires blessés.
L'intéressé met son penchant pour la boisson sur le compte d'une enfance difficile. « Il a fallu quatre policiers et l'usage de gaz lacrymogène pour le maîtriser, tout ça à cause de problèmes d'enfance qui commence à nous coûter cher », dénonce le substitut Carine Greff. Elle rappelle : « Il compte sept condamnations, sept condamnations pour violences ». Des dix-huit mois ferme requis, le tribunal en a retenu douze, associés à huit mois avec sursis mise à l'épreuve pendant trois ans comportant notamment l'interdiction de détenir une arme.

source : Dernières Nouvelles d'Alsace (05 janvier 2008

Toulouse (31) : Bagarre après un vol à l'étalage

Trois policiers ont été blessés, mercredi matin, rue Saint-Rome, à Toulouse, après l'interpellation d'un individu qui venait de dérober des vêtements dans un magasin. Vers 11 h 40, le suspect sort d'une enseigne commerciale les mains pleines de marchandise croyant avoir réalisé la bonne affaire. Pas de chance, une patrouille de polic,e alertée, l'arrête peu après. L'individu se rebelle et agresse les forces de l'ordre. Finalement maîtrisé, le suspect est placé en garde à vue

source : La Dépêche du Midi (05 janvier 2008)

Et une mauvaise nouvelle ne venant jamais seul

Une canette échoue sur une patrouille

Une patrouille de police qui effectuait une ronde dans le quartier du Pont-Neuf, à Toulouse, hier vers 2 heures, a été la cible d'un jet de canette. Un type d'incident très fréquent dans les cités mais moins habituel au centre-ville. Les fonctionnaires ont stoppé leur véhicule et ont identifié un SDF à l'origine de l'incident. ce suspect était également en possession d'un couteau. Il a été conduit au commissariat central

vendredi 4 janvier 2008

Le Creusot (71) : Il tente d'écraser un Policier pour lui échapper

Le fonctionnaire de Police a fait usage de son arme en visant les pneus. L'homme a été interpellé. Le prévenu a été condamné à 10 mois de prison avec sursis et à une suspension du permis de conduire. Le parquet fera appel.

Il est environ 4 heures dans la nuit de mardi à mercredi quand un appel sur le 17 avertit le Commissariat de Police du Creusot qu'un homme est en train de casser une voiture, rue du Hoc dans le quartier de la Croix Menée au Creusot.
Immédiatement une voiture de la BAC (brigade anti criminalité) se rend sur place. Les deux fonctionnaires de Police, dans un premier temps, ne voient personne. L'un d'eux descend de la voiture et c'est alors que les Policiers remarquent un homme qui visiblement se cache dans une voiture.
Se sentant démasqué l'homme tente alors de s'échapper. Il n'hésite pas à foncer sur la voiture de Police qui, au prix d'une manoeuvre, évite la collision. Mais ce n'est pas fini, car le fuyard fonce alors sur le Policier qui était descendu de la voiture avec l'objectif de l'écraser. Le Policier se jette sur le trottoir et, se sentant en danger, fait usage de son arme en visant les pneus de la voiture et en touchant une roue. Ce qui n'empêche pas la voiture de s'enfuir dans les rues du Creusot, avec la voiture de Police à ses trousses.
La course-poursuite se termine dans une impasse, près de la cité Harfleur où l'homme abandonne son véhicule et prend la fuite en courant à pied. Il ne restera pas longtemps seul. A 6 heures du matin, les Policiers qui étaient parvenus à l'identifier l'interpellent à son domicile, dans le quartier des Acacias.
L'homme n'oppose aucune résistance. Il est placé en garde-à-vue où il reconnaît une tentative de vol à la roulotte dans une voiture dont la vitre avait été brisée. Cet homme, M. Saber Dib, 27 ans, a fait l'objet d'une présentation ce jeudi après-midi au Parquet de Chalon-sur-Saône, pour un jugement en comparution immédiate, dont le verdict devrait connu dans la soirée.
Une chose est certaine sans le professionnalisme et le sang froid des Policiers cette affaire aurait pu tourner au drame. Et en l'espèce il convient de souligner et de saluer la façon avec laquelle les fonctionnaires ont abordé et traité le problème. Il convient également de souligner qu'un réflexe citoyen avec un appel sur le 17, c'est-à-dire à Police Secours, a montré toute son efficacité dans la lutte de ce que l'on a coutume d'appeler la petite délinquance et qui, en l'occurrence s'apparente à de la grande délinquance. Car c'est bien de la grande délinquance que de vouloir attenter à la vie d'un fonctionnaire de Police.

10 mois de prison avec sursis

Le verdict est tombé en début de soirée. Le prévenu a été condamné à 10 mois de prison avec sursis et à 3 mois de suspension du permis de conduire. Xavier Moissenet, substitut du Procureur de la République de Chalon-sur-Saône, avait requis 10 mois de prison, dont 4 mois fermes, et une annulation du permis de conduire. Le magistrat a indiqué qu'il fera appel du verdict du TGI de Chalon-sur-Saône. «Il faut bien voir que cet individu a mis en danger la vie des policiers, mais aussi la vie d'autrui pas son acte et par sa conduite pour fuir les Policiers».

source : lecreusot.info (03 janvier 2008)

Mantes la Ville (78) suite : Prison ferme pour le forcené

DÉ-CHAÎ-NÉ. C'est l'adjectif qui colle le mieux à la peau d'Hocine. Hier, ce père de famille de 56 ans originaire de Mantes-la-Ville n'a eu de cesse de vociférer dans le box du tribunal avant d'adresser un magistral bras d'honneur au procureur de la République.

Ce dernier a requis trois ans d'emprisonnement et une interdiction de séjour de cinq ans dans le département et dans le Val-d'Oise à l'encontre du prévenu. Hocine a finalement été condamné à deux ans et huit mois de prison ferme. Avant de regagner sa cellule de Bois-d'Arcy, il a encore menacé de « mettre le feu » au tribunal... Le 31 décembre, l'homme s'en était pris à des policiers venus l'interpeller alors qu'il s'était retranché dans un cabanon situé dans le jardin de son pavillon. Vers 23 h 30, la femme du prévenu appelle la police : son mari menace de « tuer leurs enfants et de se donner la mort ensuite ». Condamné en juillet pour des faits de violence conjugale, Hocine ne veut rien entendre face aux policiers. Le prévenu brandit même un hachoir avant d'en porter un coup sur le torse d'un fonctionnaire. Ce dernier protégé par son gilet pare-balles n'est pas blessé. Littéralement fou de rage, l'homme se retranche dans son abri de fortune. Les forces de l'ordre tentent de le déloger en utilisant une grenade lacrymogène. En vain. Les agents utilisent ensuite à huit reprises leur flash-ball, mais, toujours aussi déchaîné, le prévenu perd son arme avant de s'emparer d'une tige de métal et de frapper un autre policier. Appelés en renfort, les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) finissent par l'interpeller. Le forcené est ensuite maîtrisé à l'aide d'un Taser. « Moi, je n'avais pas d'arme ! éructe Hocine, le visage tuméfié après une interpellation difficile. J'avais une arme blanche. Les policiers n'avaient pas le droit de venir chez moi. Eux, en revanche, ils ont des armes efficaces ! Je n'étais pas agressif. » « Le jour des faits, aviez-vous bu ? » l'interroge la présidente, intriguée d'une telle violence. « Non, pas du tout. Je ne bois pas d'alcool, hurle le prévenu. Et puis je bois ce que je veux ! De toute façon, je vais faire un stage pour cramer tout ça ! » Examiné par un psychiatre, le prévenu a été décrit comme « fruste, impulsif et immature », mais responsable de ses actes.

source : Le Parisien (03 janvier 2008)

Colmar (68) : Deux policiers blessés, l'agresseur jugé aujourd'hui

Durant la nuit de mercredi à jeudi, la police a été appelée à l'ancien hôtel du Cerf, reconverti en résidence de meublés, route de Strasbourg à Colmar, où deux locataires ivres jouaient les perturbateurs. Sur place, l'un des deux résidents, âgé de 24 ans, s'est rebellé contre les policiers. Il sera jugé ultérieurement pour outrage et rébellion.
Son acolyte, âgé de 25 ans, s'est d'abord montré coopératif. Mais au moment d'être enfermé dans sa geôle, il a piqué une crise, frappant la tête d'un policier contre une vitre. Il a fallu le renfort de trois autres fonctionnaires pour le maîtriser, mais cela ne s'est pas fait sans un dernier accès de furie et de coups de la part de l'agresseur. Un autre policier s'en est tiré avec une entorse du genou. Au final, les policiers blessés font tous deux l'objet d'une interruption totale de travail de trois jours. L'agresseur, quant à lui, déjà connu de la justice, sera jugé cet après-midi en comparution immédiate pour violence sur dépositaires de l'autorité publique, outrage et rébellion.

source : Dernières Nouvelles d'Alsace (04 janvier 2008)

jeudi 3 janvier 2008

Macon (71) : Attaque contre les agents de la force publique

Attaque contre les agents de la force publique et la plus grosse peine de l'après-midi, Jean-Michel Nota, 28 ans, Mâconnais, se trouvait sur une place à Mâcon cette fin décembre et avait été rappelé à l'ordre par les policiers suite à une attitude bruyante et déplacée. Mais il poursuivit et s'en prit aux fonctionnaires en les outrageant. Ces derniers l'embarquèrent. Dans la voiture, excité, violent, Nota agressait les deux policiers et cassait des os de la main à l'un d'eux. Résultat : intervention chirurgicale et deux broches. Deux ans pour l'individu qui restera en prison avec la peine plancher, étant sous le coup de la récidive pour les violences.
Il devra également verser 200 euros à chacun des deux policiers au titre des dommages et intérêts ainsi que deux fois 250 euros au titre de l'article 475/1. Les intérêts civils pour le policier blessé et ayant une ITT largement supérieure à huit jours ont été renvoyés pour être étudiés en mars prochain en fonction de l'état de santé de la victime. La note risque d'être des plus salées pour Nota puisque la CPAM devrait se retourner contre lui pour récupérer le préjudice subi.

source : Le Journal de Saône et Loire (03 janvier 2008)

Herblay (95) : Le mari violent frappe les policiers

Un mari violent de 47 ans, en état d'ébriété, s'en est pris à son épouse avant de continuer à passer sa colère sur les trois policiers venus l'interpeller, mardi à 22 h 45.

L'épouse âgée de 45 ans, menacée à l'aide d'un hachoir de boucher, s'est blessée en venant se cogner contre une tablette de salle de bains. Les deux hommes et la femme policière ont été frappés et griffés, l'un d'entre eux a même évité de peu un coup de tête.

source : Le Parisien (03 janvier 2008)

Courcouronnes (91) : Quatre policiers inquiétés lors d'un réveillon sanglant

Dans la nuit de la Saint-Sylvestre, à Courcouronnes, quatre fonctionnaires de police secours ont été pris dans une bagarre sanglante et alcoolisée, acculés au fond d'un square. L'un d'entre eux a été blessé. Hier, Johnny F., 24 ans, auteur d'un violent coup de pied, a été condamné à de la prison avec sursis pour violence sur personne dépositaire de l'autorité publique, rébellion et provocation à la rébellion.

L'affaire remonte au réveillon, à Courcouronnes, dans le quartier du Canal. Vers 5 h 30 du matin, la fête tire à sa fin dans une résidence quand une dispute éclate. Un homme s'en prend au concierge qui faisait partie des invités. Ce dernier s'empare d'un couteau et assène un coup à son agresseur, « pour se défendre », selon ses déclarations. Les autres invités appellent alors la police. « Nous étions en position très vulnérable », raconte à la barre l'un des quatre policiers. La victime, très énervée par l'alcool, refuse les secours.

« Heureusement que j'ai tourné la tête, sinon aujourd'hui, je moucherais rouge ! »

Très vite, les policiers se retrouvent encerclés, à quatre contre une trentaine. C'est alors qu'ils sont pris à parti par Johnny, un proche de la victime. Passablement éméché lui aussi et sous l'emprise du cannabis, il repousse un des agents et lui assène un coup de pied à la tête. Le fonctionnaire a bénéficié d'un arrêt de travail de trois jours. « Heureusement que j'ai tourné la tête, sinon aujourd'hui, je moucherais rouge ! », ironise-t-il. « Quand j'ai entendu la teneur des insultes, j'ai tout de suite pris ma radio et appelé des renforts. C'est clair, on n'était pas les bienvenus », résume un policier. Avant que trois brigades (neuf hommes) ne viennent les secourir, les policiers ont dû sortir un lance-grenades « pour les tenir en respect ». Et de la lacrymo. Leur avocate s'indigne : « Tout de même, ce n'est pas la BAC (brigade anticriminelle) venue pour un flagrant délit mais police secours venu en aide à une victime. » Dans le box des prévenus, Johnny, fraîchement dessaoulé, bégaye : « J'me rappelle pas. » « Vous étiez en pleine forme, ironise le juge. Vous aviez 0,81 gramme d'alcool. » A 18 heures, le verdict est tombé : quatre mois de sursis pour Johnny et 300 € d'amende pénale. Le policier victime du coup de pied récupérera 300 € de dommages et intérêts. Les trois autres auront 100€. Hier soir, l'auteur du coup de couteau était, lui, toujours en garde à vue au commissariat d'Evry.

source : Le Parisien (03 janvier 2008)

Paris (75) : Il poursuit un client et poignarde un policier

Un différend entre des restaurateurs et un client indélicat a bien failli tourner au drame mardi à 22 heures dans le XVII e . Deux employés d'une boutique de kebab de l'avenue de Saint-Ouen s'étaient lancés à la poursuite d'un jeune homme, couteau de cuisine à la main. L'un d'eux a poignardé à l'épaule un policier en civil qui tentait de s'interposer dans la course.

Son gilet pare-balles n'a pas suffi à bloquer la lame. Transporté à l'hôpital Pompidou, il a été opéré avec succès hier après-midi. Les deux employés du restaurant, âgés de 28 et 31 ans, et leur client indélicat ont été interpellés. Hier, ils étaient toujours interrogés au commissariat du XVII e .

source : Le Parisien (03 janvier 2008)

mercredi 2 janvier 2008

Mantes la Ville (78) : Le forcené attaque les policiers à la machette

Un homme de 56 ans doit être déféré aujourd'hui devant les magistrats de Versailles, en vue d'une comparution immédiate pour coups et blessures et menace de mort à l'encontre de policiers. L'audience promet d'être agitée. « C'est un furieux », le qualifient les forces de l'ordre.

Les faits remontent à la nuit de la Saint-Sylvestre. Avant-hier, vers 23 h 30, la femme du quinquagénaire téléphone au commissariat pour des violences conjugales. En fait, il ne l'a pas touchée. « Mais elle le connaît, elle nous a prévenus avant que ça ne dégénère », précise une source policière.

Les agents dépêchés au domicile du couple, un pavillon à Mantes-la-Ville, font attention. « Le furieux » est un « client ». Il est connu de leurs services pour une série de violences volontaires portées sur sa femme, mais aussi « sur tout le monde » : « C'est un caractériel, il a déjà fait plusieurs séjours en prison à cause de ça. » Et, cette fois, il a annoncé à sa femme qu'il allait tuer le premier policier qu'il verrait.

En attendant les forces de l'ordre, ce chômeur s'est réfugié dans un cabanon situé dans le jardin juste derrière le garage. Les agents tentent de négocier. En vain. « Le furieux » donne un coup de machette sur le torse du premier policier qui pénètre dans le cabanon. Heureusement, l'agent porte son gilet pare-balles qui amortit le coup. Il n'est pas blessé. Ses collègues aspergent le mari violent de gaz lacrymogène. Pas de résultat ! Ils lui tirent dessus au flash-ball. Pas beaucoup mieux. Certes, ils parviennent à le désarmer, mais le forcené ne s'arrête toujours pas.

« Résister de la sorte au gaz lacrymo, à un tir de flash-ball, c'est énorme »

Il se saisit d'une barre de fer et assène un coup au visage d'un second policier qui sera seulement légèrement blessé, ayant eu le réflexe d'esquiver. Il faudra l'intervention de la brigade anticriminalité qui, après de nouvelles négociations, sera obligée de lui tirer dessus à l'aide d'un Taser, ce pistolet électrique paralysant, pour parvenir enfin à le maîtriser.

« Il a un gabarit normal, mais il était dans un tel état d'excitation ! poursuit une source proche du dossier. Les gars n'avaient jamais vu ça. Résister de la sorte au gaz lacrymo, à un tir de flash-ball, c'est énorme. »

Et « le furieux » ne compte pas s'arrêter là. En audition, il a prévenu, il veut toujours « buter un policier ».


source : Le Parisien (02 janvier 2008)

Toulouse (31) : Un caillasseur arrêté

Un jeune mineur a été placé en garde à vue hier matin au commissariat central pour avoir lancé des projectiles en direction des policiers. Vers 6 heures, les forces de l'ordre sont intervenues pour relever, cheminement Jean-François Lesueur, à la Reynerie, des restes d'engins incendiaires lorsqu'ils ont été visés par des jets de cailloux lancés depuis le haut des coursives d'immeuble. Les policiers de la brigade anticriminalité ont finalement interpellé un suspect. Il a été conduit au commissariat central.

source : La Dépêche du Midi (02 janvier 2008)

mardi 1 janvier 2008

Elbeuf (76) : Des policiers pris pour cibles

Nicolas Sarkozy a rappelé que les auteurs de violences contre des policiers seraient poursuivis et sévèrement punis. L'avertissement n'a pas été entendu ou compris à Elbeuf : des fonctionnaires de police ont dû faire face à des agressions le week-end dernier. Bilan : deux voitures abîmées, mais aucun blessé.
Le premier incident a eu lieu vendredi soir vers 18 h à Cléon. L'alarme des anciens locaux de police - fermés - retentit. Une voiture arrive dans le quartier des Feugrais. Il fait très sombre : l'éclairage public a été volontairement mis hors service. Le véhicule essuie des jets de pierre. Un projectile brise une vitre. Mais un policier réussit à identifier l'auteur du jet. Il est interpellé un peu plus tard dans la soirée, placé en garde à vue et transféré à l'hôtel de police de Rouen. Il s'agit d'un jeune homme de 21 ans originaire de Cléon. Il a été remis en liberté samedi après-midi.

Le chauffard fonce sur la police

Le second incident s'est déroulé samedi en début de matinée. Les faits sont plus graves, les conséquences auraient pu être dramatiques. Les policiers de Rouen préviennent leurs collègues d'Elbeuf : un homme vient de commettre une grivèlerie de carburant à Grand-Couronne. Il se dirige vers Elbeuf. Un dispositif de surveillance est mis en place. Il ne tarde pas à payer : la voiture en cause, volée quelques jours auparavant sur le parking de la gare d'Oissel, arrive à Orival. Les policiers la prennent en chasse. La poursuite s'arrête rapidement dans la côte de La Londe : le fuyard fait brutalement demi-tour et se retrouve face au véhicule de police. Le choc est très violent, comme l'atteste l'état des deux voitures. Heureusement, aucun blessé n'est à déplorer. Le chauffard, un Stéphanais de 38 ans, est interpellé et placé en garde à vue. Les faits qui lui sont reprochés sont nombreux : vol de carburant, recel de vol de véhicule, recel de vol d'objets divers découverts dans « sa » voiture, refus d'obtempérer. Et surtout, selon la qualification retenue par la justice, mise en danger de la personne d'autrui voire violences avec arme, un véhicule étant considéré comme une arme par destination. Il était jugé en comparution immédiate hier lundi au tribunal correctionnel de Rouen.

source : Paris Normandie (04 décembre 2007)

Saint-Priest (69) : Il menace de mort des policiers

Saint-Priest: il menace de mort des policiers

Un homme de 28 ans a été interpellé tôt samedi matin à Saint-Priest, sur la RN 6 à la hauteur du rond-point de l'Aviation. Vers 5 h 30, une altercation dont on ne connaît pas l'origine a éclaté entre cet homme et une autre personne. La police est intervenue pour séparer les protagonistes et c'est alors que le jeune homme a pris à partie les policiers, puis les a menacés de mort. A l'issue de la garde à vue, il a été présenté dimanche au parquet de Lyon et écroué dans l'attente du jugement.


mais également sur une autre commune de ce département

Saint-Fons: un jeune homme arrêté pour avoir foncé en voiture sur un policier

Un jeune homme de 18 ans a été présenté hier au parquet de Lyon pour violences volontaires avec arme par destination sur agent de la force publique, et défaut de permis de conduire. Les faits qui lui sont reprochés se sont produits samedi soir vers 21 h 30, avenue de l'Arsenal à Saint-Fons. Refusant le contrôle, un jeune automobiliste a foncé sur un policier, qui n'a pas été touché. Le suspect, domicilié à Vénissieux, a été arrêté trois heures plus tard à Saint-Fons et placé en garde à vue.

source : le Progrès de Lyon (01 janvier 2008)

Tourcoing (59) : sombre cocktail

Un Tourquennois de 37 ans a menacé de mort sa voisine et ses enfants, après avoir jeté des oeufs sur leur maison. Il a insulté et frappé les policiers venus l’arrêter. Il était complètement ivre.

Ce 27 décembre, vers 23 h, Karim S. a beaucoup bu, alors qu’il prend des médicaments. Cocktail explosif. Le trentenaire jette des oeufs sur la façade de sa voisine. Elle réagit. Il la bouscule, selon un témoin, et la menace de mort, elle et ses enfants. « Je ne me souviens pas de l’avoir menacée », assure le prévenu, hier, au tribunal de Lille. Et il dit entretenir avec cette voisine des relations correctes, l’avoir réconfortée moralement après une rupture… Pour Me Gaëlle Métairie, avocate de Karim S., l’imprégnation alcoolique de son client explique les souvenirs brouillés. Lors de son arrestation, le Tourquennois accusait 1,39 mg, et il n’est revenu à la normale que le lendemain après-midi. Néanmoins, les faits ont été corroborés par des témoins et ils sont établis pour la procureure Belot. La voisine témoignant de la peur de ses enfants depuis ces faits. Le Tourquennois répond de deux autres délits : violences et rébellion. Il a insulté et frappé à coups de pied (aux jambes et au ventre) les policiers venus l’interpeller. Pour la procureure, ces violences sont volontaires. Pour l’avocate, elles se produisent alors que son client refuse d’être menotté et embarqué.

La nuance peut compter. Karim S. est récidiviste. Il a été condamné sept fois. La première, c’était pour des violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner. La dernière, c’était à un an et trois mois ferme. Voilà qui introduit la peine plancher et conduit, avec la nature des faits, la procureure Belot à requérir au moins un an ferme.
Au contraire, Me Métairie demande de laisser une chance à son client, lui qui n’a jamais bénéficié du sursis. Elle plaide « les circonstances particulières », « la personnalité très particulière » de Karim S. Malgré ses problèmes d’alcool, « il est en recherche active d’emploi ». Accepterait-il de se soigner ?, lui demande la présidente, Mme Bohée. Le prévenu acquiesce. La juge s’attache, elle aussi, à la personnalité du trentenaire, célibataire, Rmiste, sous antidépresseurs depuis le décès de sa mère en 2000.
Karim S. a été condamné à un an de prison dont huit mois avec sursis, avec mise à l’épreuve de dix-huit mois et obligation de soins.


source : La Voix du Nord (01 janvier 2008)